LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Thienaba en colère
Thiénaba est très remonté contre le président Macky Sall et son gouvernement. Le porteparole du Khalife de Thiénaba, Baye Diop Seck, l’a fait savoir hier lors de la cérémonie officielle du Maouloud en présence du ministre Alioune Sarr et du gouverneur de Thiès. Le porteparole a signifié à la délégation gouvernementale que Thiénaba est méprisé par le président Macky Sall qu’il a pourtant soutenu avant même son accession à la magistrature suprême. Baye Diop Seck a rappelé devant l’assistance que le président Sall a été à Thiénaba lorsqu’il cherchait le pouvoir ; le Khalife alors avait prié pour lui avant de prédire sa victoire. A l’en croire, le chef de l’Etat a le soutien de Thiénaba et le Khalife prie pour sa victoire à chaque échéance électorale. Toutefois précise-il, «Serigne Cheikh Ahmat Tidiane Seck aime le président Sall parce qu’il a toujours pensé qu’il n’est pas du genre de personnes qui oublient ses bienfaiteurs ». Mais, il s’est rendu compte que le chef de l’Etat ne lui a pas retourné l’ascenseur. Baye Diop Seck dira à la délégation que désormais le président Sall n’aura plus le soutien de Thiénaba. Mieux, ils vont s’abstenir à la présidentielle. Il précise ensuite qu’ils ne sont pas intéressés par des voitures, des résidences, ni par des enveloppes d’argent, mais qu’ils sont en droit d’attendre un traitement équitable. S’adressant aux disciple, Baye Diop Seck dira : «Je ne suis pas sûr que vous préférez le Président Macky Sall au fondateur de Thiénéba. En tout cas, je n’ai pas vu quelqu’un mépriser Thiénéba et en sortir indemne. La balle est dans votre camps».
564 élèves de Diourbel non orientés en classe de seconde
La député Bousso Ngom a eu raison d’interpeller le ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam sur le sort de 564 élèves de l’académie de Diourbel non orientés en classe de seconde. Le ministre a répondu de manière positive à cette sollicitation. En effet, dans une lettre adressée à la parlementaire, Serigne Mbaye Thiam renseigne qu’il a instruit ses services de réexaminer la situation de tous les élèves titulaires du Bfem et ayant obtenu une moyenne annuelle de 09,20/20. Les élèves qui remplissent ces critères seront orientés en classe de seconde dans les établissements publics.
Serigne Moustapha Sy au Khalife général des mourides
A Tivaouane, ce n’est pas que le Grand Gamou qui fait l’attraction. Le regroupement des Moustarchidines aux Champs des Courses aussi attire un monde fou. Et bien souvent, le guide guide spirituel des Moustachidines Wal Moustachidati y tient des discours enflammés, ne pouvant s’empêcher de parler de politique lors des conférences qu’il préside au lendemain du Maouloud. Il n’a pas dérogé à la règle hier. En effet, devant les nombreux fidèles qui l’écoutaient religieusement, Serigne Moustapha Sy a transmis un message au Khalife général des mourides, par le biais de son envoyé Serigne Ameth Mbacké. Fondateur du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), le guide religieux a demandé à Serigne Ahmet Mbacké de dire au Khalife général, Serigne Mountakha Mbacké, que son parti ira à l’élection présidentielle de 2019. Il a terminé son propos en interpellant Serigne Ahmet Mbacké : «j’espère que vous allez lui transmettre le message». Auparavant, le guide spirituel des Moustachidines a remercié le Khalife général des mourides pour son soutien pendant le Maouloud et la Tabaski.
La société civile sénégalaise en colère
La société civile sénégalaise est sur le pied de guerre depuis que le ministre de l’Intérieur a ordonné la cessation immédiate des activités de Lead Afrique sur le territoire national. Après la publication d’un communiqué la semaine passée, les responsables des organisations de la société civile feront face à la presse aujourd’hui. Sans nul doute, la conférence de presse portera sur «les actions de réduction de l’espace civique et d’entrave à la liberté des citoyens et des organisations de défense des droits humains par le gouvernement du Sénégal».
Décès par accident d’un Sénégalais au Brésil
Encore un Sénégalais mort à l’étranger ! Cheikh Saliou Cissé, originaire de Touba, est décédé dimanche par accident au Brésil, dans une ville non loin de Rio de Janeiro. D’après ses proches, il travaillait dans une entreprise de travaux publics et a été emporté par le sable mouvant, suite à un glissement survenu au moment où un engin creusait un trou dans le chantier où il travaillait. Enseveli sous le sable, Cheikh Saliou Cissé n’a pas survécu à ses blessures malgré la rapidité des secouristes. Le défunt réside au Brésil depuis trois ans pour trouver de quoi entretenir sa famille au Sénégal. Ses parents sollicitent le soutien des autorités publiques pour le rapatriement de sa dépouille.
Mamadou Lamine Diallo auprès de Khalifa Sall
Le président du mouvement Tekki était lundi à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Selon nos radars, le député Mamadou Lamine Diallo a rendu visite à son collègue Khalifa Ababacar Sall, le jour de la célébration de la naissance du Prophète Mohammed (Psl).Le député chef de parti a réaffirmé son soutien à l’ancien maire de Dakar dans cette dure épreuve. A cette occasion, les deux hommes ont échangé sur la situation du Sénégal. Avant de prendre congé de son hôte pour se rendre à Tivaouane, Mamadou Lamine Diallo a souhaité un très bon Gamou à Khalifa Sall.
Nuages sur 1200 milliards de l’eurobonds
Le député Mamadou Lamine Diallo s’interroge sur l’utilisation des 1200 milliards d’eurobonds empruntés en 2018. D’ailleurs, le président du mouvement Tekki envisage d’envoyer une question écrite au gouvernement afin d’être édifié sur l’utilisation de ces ressources. Il trouve que cette année, le gouvernement n’est pas allé sur le marché régional de l’Uemoa pour des bons du trésor ou des obligations, mais il a préféré les eurobonds. «Aujourd’hui, on peine à retracer cet argent alors que le ministre des Finances acculé passe aux aveux sur la crise financière de l’Etat», indique Mamadouu Lamine Diallo qui estime que le gouvernement ne peut plus faire face aux dépenses engagées et ordonnancées. Raison pour laquelle il accumule des arriérés intérieurs ; ce qui constitue, selon lui, le cancer de notre économie. La plupart de nos entreprises, indique le tekkiste en chef, font des affaires avec l’Etat et subissent de plein fouet la crise financière du Trésor. D’ailleurs, il prédit la fermeture de plusieurs entreprises locales et le licenciement de nombreux travailleurs. Mamadou Lamine Diallo accuse le Président Macky Sall d’être à l’origine de cette tension parce qu’ignorant tout de la gestion macroéconomique d’un pays qui n’a pas d’influence sur les prix mondiaux.
Soham El Wardini portée à la tête de CGLU Afrique
La 8e édition du Sommet Africités s’est ouverte hier à Marrakech. Dakar n’a pas perdu sa place, malgré la révocation du désormais ex-maire de Dakar, Khalifa Sall. La nouvelle édile de Dakar Soham El Wardini a été portée à la tête des Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) . Elle remplace ainsi son prédécesseur à la ville de Dakar, Khalifa Sall . Le thème de la présente édition est : «La transition vers des villes et territoires durables : le rôle des collectivités territoriales d’Afrique».
23 enfants victimes d’abus sexuels
Démarrée en 2002, la rentrée des clubs Eden marque officiellement le démarrage de leurs activités de formation, de sensibilisation, de mobilisation, de plaidoyer pour la promotion et la protection des droits de l’enfant, auprès de 6500 enfants et jeunes membres des différents cadres de participation. En effet, malgré les progrès notés dans certains domaines des droits des enfants, beaucoup n’ont toujours pas les mêmes chances d’exploiter leurs potentiels à cause de dépenses publiques insuffisantes, inefficaces et inéquitables consacrées aux enfants. Le rapport sur la protection de l’enfant en 2017, publié par l’UNICEF, a révélé qu’un enfant sur deux vit sous le seuil de la pauvreté, et un tiers souffre de privations multiples (santé, éducation, sécurité, logement). C’est dans ce sens que l’Ong Education et développement des enfants(Eden), par le biais des enfants, a organisé une conférence de presse où les concernés eux-mêmes ont fait face aux journalistes. Selon Sokhna Guèye, 23 enfants ont été victimes de viol de janvier à octobre 2018, dont les sept sont âgés de moins de 13ans.
23 enfants victimes d’abus sexuels (bis)
Les enfants ont fait différents plaidoyers, notamment sur le code de l’enfant qui n’est pas encore voté. Ils réclament aussi une place au sein de l’Assemblée nationale. «Nous voyons que nos droits ne sont pas toujours respectés. Nous réclamons le renouvellement du parlement des enfants et nous voulons un représentant au sein de l’hémicycle qui puisse défendre nos droits, parce qu’ils sont bafoués », clame t-elle. «Nous ferons une campagne de sensibilisation au niveau national pour rendre compte aux enfants et leur expliquer qu’on doit respecter nos droits. Nous avons recommandé le renouvellement du parlement des enfants et le vote du code de l’enfant, parce que cela doit exister. Ce code doit être voté parce que nous faisons partie du pays», plaide-t-elle.