LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

La dame qui avait charcuté sa coépouse écope de 5 ans de prison ferme

La sentence est tombée comme un couperet sur Salimata Diaw. Cette dame qui avait charcuté sa coépouse Oumy Diop avec une machette doit regretter amèrement son geste. En effet, le Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye l’a condamnée à une peine d’emprisonnement de 5 ans ferme. La prévenue répondait des chefs de coups et blessures volontaires ayant entrainé une Itt de 60 jours sur sa coépouse, à l’aide d’une machette. Pour rappel, à la barre, Salimata Diaw avait justifié son acte par les violences qu’elle subissait tout le temps de la part de son mari. Par contre, la victime Oumy Diop avait soutenu que Salimata Diaw ne supportait pas d’avoir une coépouse.

Un accident de militants de l’Apr fait 17 victimes dont 7 graves

Un grave accident s’est produit hier vers 13h, à hauteur du Technopole, non loin de l’Arène nationale. D’après le capitaine Yatma Dièye, commandant de la 13e Compagnie d’incendie et Secours de Guédiawaye, l’accident a occasionné 17 blessés, dont 7 dans un état grave. Il s’agit de militants de l’Alliance pour la République (Apr) qui rentraient de la cérémonie de pose de la première pierre de l’usine de fabrication et d’assemblage de matériels informatiques. Selon le capitaine Dièye, le véhicule Pik up 4X4 de la mairie de Pikine, surchargé de militants apéristes, a dérapé avant de se renverser sur le bascôté de la chaussée. Le pneu arrière gauche a éclaté. Le véhicule a propulsé les occupants qui ont été évacués par trois ambulances et un véhicule de la mairie de Pikine.

Les étudiants de l’UGB réclament justice pour Fallou Sène

Les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis se sont donnés rendez-vous au Tour-del’œuf où ils ont procédé à l’inauguration de la stèle érigée à la mémoire de leur camarade Mouhamadou Fallou Sène, décédé le 15 mai dernier à la suite d’affrontements avec des gendarmes. Ils sont sortis en masse. Personne n’a voulu être en reste. Selon le porte-parole des étudiants, Alioune Guèye, cette journée a été déclarée noire afin de permettre à tous les étudiants de porter le deuil. A l’en croire, le nom de Fallou Sène restera à jamais gravé dans l’histoire du mouvement estudiantin du Sénégal. Alioune Guèye rappelle que les étudiants continuent de réclamer justice pour leur camarade. «Nous ne cesserons jamais de réclamer justice pour que notre camarade puisse reposer en paix dans sa tombe. Nous fustigeons la lenteur dans le traitement de son dossier par la justice», a-t-il martelé. En attendant, les pensionnaires de Sanar plaident pour le respect des mesures prises par le gouvernement pour garantir une année paisible.

Opérations de sécurisation de la Gendarmerie

Les malfrats sont désormais dans le collimateur de la gendarmerie nationale. En effet les hommes en bleu sont décidés à mettre fin à leurs agissements qui troublent la quiétude des populations. Pour ce faire, la Gendarmerie a mis en branle ses hommes sur l’ensemble du territoire pendant deux jours, pour une opération de sécurisation qui s’est déroulée dans plusieurs secteurs du pays du 14 au 16 décembre. A Dakar, la maréchaussée a contrôlé 898 véhicules, dont 138 immobilisés et 145 motos. Dans les secteurs de Pout, Mbour, Saly, Somone, Joal, Sandiara, Kayar, Mboro, Mekhé et Pekesse, renseigne la Division de la communication de la Gendarmerie, 611 individus ont été interpellés pour identification et 147 autres pour divers délits. Aussi, 46 véhicules et 174 motos ont été immobilisés pour défaut de documents afférents à leur mise en circulation ; 02 coupecoupes, une arme à feu et 05 caisses de boissons alcoolisées ont également été saisis. Le bilan est loin d’être exhaustif. Il s’est même alourdi, avec le contrôle systématique de 746 véhicules, dont 02 immobilisés pour défaut d’escorte, et 102 motos, dont 30 immobilisées pour défaut de pièces et port de casque, dans la zone nord.

Opérations de sécurisation de la Gendarmerie (bis)

Restons avec la Gendarmerie nationale dont le bilan de l’opération est élogieux. Au sud du pays, les hommes en bleu ont procédé à des arrestations intéressantes. En effet, un individu a été arrêté à Bandia Coly dans la commune de Diaobé, à bord d’un véhicule 4X4 avec une arme à feu et un chargeur garni, un autre à Kaffrine avec 07 fusils de chasse et 190 munitions et 02 autres à Marsassoum à bord d’un bus avec 13 kg de chanvre indien. Les gendarmes ont également interpellé à Kafountine 05 personnes pour divers délits et saisi 17 kg de chanvre indien, un appareil GPS et 09 motos immobilisées. La zone Est n’a pas été épargnée par la maréchaussée. Les hommes en bleu ont fait une descente à Sonkounkou et Diboli Foulbhé où ils ont saisi 260 kg de chanvre indien et 02 motos. Sur l’axe Nianao-Ouassadou, les gendarmes ont interpellé un individu pour fraude de produits alimentaires. Tous ces individus ont été mis à la disposition des autorités judiciaires.

Le secteur privé vote Macky

Paris était hier la capitale du secteur prive national. En dehors de Baidy Agne du Cnp et Babacar Ngom de Sedima, il y avait Bara Tall, Ahmed Amar (Nma), Cheikh Amar (Tse), Yerim Sow, Mbagnick Diop Medes, etc. Du coté, des syndicats, Mody Guiro de la Cnts aussi était là. Dans leur allocution, Baidy Agne et Ngom ont salué la vision du Sénégal émergent et promis de la soutenir. Le deuxième jour du Groupe consultatif de Paris où le Sénégal a brassé des milliards pour financer son économie a été consacré au Forum des investisseurs. A l’occasion, Macky Sall a rencontré le secteur privé national et international hier, pour les convaincre de la pertinence et de l’intérêt d’investir au Sénégal. En dehors des engagements, le chef de l’État a promis de créer les conditions favorables pour leur permettre de faire des affaires au pays de la Téranga. Dans la même lancée, certains investisseurs ont indiqué qu’ils souhaitent vivement que le chef de l’État ait un deuxième mandat.

Un bataillon de Directeurs Généraux à Paris

Le président de la République Macky Sall, qui a conduit la forte délégation sénégalaise à Paris, n’est pas accompagné que de ministres ou d’hommes d’affaires sénégalais. Le chef de l’Etat était flanqué d’une belle brochette de directeurs généraux d’entreprises publiques parmi les plus florissantes du tissu industriel. Nos caméras ultra sensibles, braquées dans la capitale française, ont aperçu la silhouette du grand boss de la Senelec, Makhtar Cissé. A ses côtés, il y avait Mountaga Sy de l’Apix, Aboubacar Sadeikh Bèye du Pad, Mamadou Dione du Cosec, Cheikh Bakhoum de l’Adie, Karim Fofana du Patrimoine Bâti, Aliou Sow de la Sapco et le patron de l’Anat, Mamadou Djigo.

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki

Le président du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, accuse les membres de la société civile coptés par le Conseil constitutionnel de complices de la sélection des membres de la future mafia du pétrole et du gaz sénégalais. A l’en croire, l’enjeu de la présidentielle du 24 février 2019 est la gestion du gaz naturel sénégalais ; et le Président Macky Sall est décidé à le gérer avec les affidés qu’il aura choisis. D’après Mamadou Lamine Diallo, le chef de l’Etat est soutenu dans cette oeuvre par une partie de la société civile et de la communauté internationale. Pour le député de Tekki, le parrainage anarchique contribue à la corruption de la démocratie. Ainsi, au vu de la liste lue par le Conseil Constitutionnel pour déterminer l’ordre de dépôt des dossiers de candidature, dit-il, «on peut deviner la suite dans le traitement des doublons». M. Diallo est convaincu que dans quelques semaines, Macky Sall se choisira les candidats à la présidentielle en cherchant l’aval de la société civile. Une société civile qui pourtant, tient-il à souligner, avait en 2012 participé à la lutte pour la démocratie dans le cadre du M23. Le parlementaire se demande ce qui a bien changé entre temps.

Mamadou Lamine Diallo Président du mouvement Tekki (bis)

Si le pouvoir en place est aux anges avec 7356 milliards obtenus au Groupe consultatif de Paris, le député Mamadou Lamine Diallo relativise, voire minimise. Car, d’après le parlementaire non moins économiste, le Trésor public a besoin à court terme de 1000 milliards cash. Il est sidéré lorsqu’il entend les gens du régime affirmer que pour apprécier le redressement des comptes publics, le premier indice permettant de vérifier l’impact d’une politique économique est le taux de croissance. A l’en croire, les critères de convergence de l’UEMOA, même modifiés en 2015, de premier et de second rang, ne mentionnent pas le taux de croissance. S’il s’agit des comptes publics, tientil à préciser, l’indicateur pertinent est le déficit budgétaire et surtout son financement. La vérité est que, dit-il, ce déficit est de plus de 1200 milliards à fin décembre 2018. Pour l’instant, renseigne Mamadou Lamine Diallo, le Sénégal ne dispose que de 220 milliards environ bloqués à la BCEAO, à la demande du FMI, pour 2019. Aussi dénonce-t-il la détresse dans laquelle se trouvent les PME et PMI sénégalaises à qui l’Etat Macky Sall doit de l’argent.

5e édition du Festival Guédiawaye by Rap

La ville de Guédiawaye va vibrer aux sonorités du Hip Hop à partir du 22 décembre. C’est, en effet, la 5e édition du festival Guédiawaye by Rap, qui est un grand moment de mobilisation citoyenne des populations de Guédiawaye et de ses environs par la philosophie prônée par les cultures urbaines. La particularité de la présente édition, selon le président de l’association Guédiawaye Hip Hop, Malal Almany Talla, réside dans la célébration de son fondateur, Malick Sarr alias Sarenzo, Artiste-activiste décédé à l’âge de 39 ans. Dans l’agenda figurent des conférences, des ateliers et des performances artistiques qui auront lieu à Guédiawaye et à la prison de Camp Pénal de Liberté 6. Plusieurs artistes nationaux et internationaux (Sénégal, Suisse, France, Gambie, Chine, Guinée, Mauritanie) prendront part aux festivités.

6O jeunes de Diakhao formés à l’énergie solaire

Le quartier populaire de Diakhao à Thiès est connu pour ses artistes comédiens de renom, comme les membres de la troupe du Soleil Levant qui crève le petit écran avec la série Wiri wiri. Mais, en plus d’être parmi les plus vieux quartiers de la ville, Diakhao est aussi un bastion du chômage, surtout des jeunes. C’est justement pour apporter sa contribution à la prise en charge de ce chômage endémique des jeunes que le responsable de l’Apr, El Hadji Ousseynou Sène, a mis en place un processus de formation professionnelle. Les fruits d’une telle démarche sont en train de tomber, avec la remise de diplômes à une promotion de 90 jeunes du quartier qui ont été formés à l’énergie solaire pendant 3 mois. Et parmi les récipiendaires, certains ont même déjà décroché du boulot dans de grandes entreprises de la place. Selon El Hadji Ousseynou Sène, la piste du pétrole et du gaz sera aussi explorée.

Opération «Cheikh Dieng dégage»

Le deuxième adjoint au maire de la commune de Djidah Thiaroye Kao Alla Diop, jusqu’ici libéral, a tourné le dos au PDS et à son désormais ex-mentor Dr Cheikh Dieng pour rejoindre l’Apr. Ce, suite à une audience que lui a accordée le chef de l’Etat. Un départ officialisé hier, lors d’une conférence de presse. Désormais, l’ancien libéral qui a lancé le mouvement « Dieumeul Yaakar » compte s’impliquer pour la réélection du chef de l’Etat. A l’en croire, son choix s’explique par les réalisations du Président Macky Sall dans cette partie de la banlieue. La commune, dit-il, est devenue accessible et n’est plus inondée. Poursuivant, il n’a pas manqué de s’attaquer au maire libéral Cheikh Dieng qui, prometil, sera délogé de la mairie lors des prochaines élections locales. A cet effet, il a initié l’opération «Cheikh dégage» et va sillonner tous les quartiers de la commune pour informer la population de la gestion chaotique du maire libéral. Il accuse le Dr Cheikh Dieng de détournement d’objectifs. A l’en croire, les recettes collectées au marché Bou Bess sont utilisées par le maire pour entretenir sa clientèle politique.