LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI

Le Pds boycotte l’audit du fichier électoral
Le secrétaire général national adjoint du Pds, Oumar Sarr, a dit toute sa déception hier, à la Direction de l’Automatisation du Fichier (DAF). En compagnie des experts de l’opposition qui devaient auditer ce fichier à polémique, le maire de Dagana a finalement boudé. Selon Oumar Sarr, le patron de la DAF Ibrahima Diallo n’a pas donné le bon fichier aux auditeurs. A en croire le Daganois, le fichier mis à leur disposition ne permet pas aux experts d’accéder à certaines informations notamment le numéro d’identification nationale et de l’électeur. Pour le libéral, il est impossible d’auditer un fichier dont les informations sont incomplètes. C’est pourquoi, il a préféré tout simplement bouder. Le Secrétaire national adjoint aux élections du Pds, Maguette Sy, dira à son tour qu’il s’agit d’une farce du ministre de l’IntérieurAlyNgouilleNdiaye, qui autorisait l’opposition à accéder au fichier électoral, à trois mois de l’élection. En plus des numéros d’identification, les auditeurs de l’opposition veulent avoir les renseignements sur les bureaux de votes, les emplacements etc .
320 enfants enrôlés dans un programme de réintégration
La célébration de la journée du talibé a été l’occasion pour le village d’enfants Sos de Tambacounda de décliner ses réalisations en faveur de cette couche très vulnérable de la société. Dans le cadre du Programme de réintégration des enfants talibés, Sos village d’enfants de Tambacounda a enrôlé 320 talibés qu’il a placés dans 7 daaras modernes, implantés dans la commune. Ce qui a permis à 263 talibés d’allier l’apprentissage du Coran et l’alphabétisation fonctionnelle en français. Selon Abdoulaye Bodian, directeur des Programmes du village Sos d’enfants de Tambacounda, «plusieurs activités ont été menées dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des talibés». Chaque mois, une dotation de kits alimentaires est faite aux talibés des daaras retenus. Il est aussi assuré une prise en charge médicale à 210 talibés et 7 maîtres coraniques à travers leur inscription dans des mutuelles de santé. Des activités génératrices de revenus sont trouvées à ces maîtres coraniques et aux «Ndeyou Daara» pour leur «renforcement économique»
Menaces de ponction des salaires des travailleurs de la santé
Le président de l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (Asas), Mballo Dia Thiam n’est point ébranlé par les menaces du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr de ponctionner les salaires des grévistes. Selon le leader de «And Gueusseum», les travailleurs s’attendent à toutes les éventualités parce qu’ils sont déterminés à mener le combat jusqu’à la satisfaction de leur plateforme revendicative. «Il n’a qu’à couper tout le salaire, mais on ne l’attend pas sur ce terrain. On s’attendait à ce qu’il trouve plutôt une solution à la situation, mais puisque qu’il menace, nous allons poursuivre la lutte pour voir ce qu’il va faire», a déclaré Mballo Dia Thiam. Si le ministre de la Santé met à exécution ses menaces, prévient le syndicaliste, qu’il assume les conséquences. Mballo Dia Thiam invite Abdoulaye Diouf Sarr à payer les salaires des contractuels.
Marche des inspecteurs de l’éducation nationale
Une première dans l’histoire de l’éducation nationale au Sénégal. Ce ne sont plus les élèves ou les enseignants, mais ce sont plutôt les inspecteurs de l’éducation nationale qui descendent dans la rue pour réclamer la satisfaction de leur plateforme revendicative. Le secrétaire général du Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale du Sénégal (Siens) El Cantara Sarr et ses camarades vont marcher aujourd’hui entre la place de l’obélisque et la Rts. Ils ont recouru à cette forme de lutte après avoir observé pendant plusieurs mois des débrayages, le boycott des enseignements dans les centres régionaux de formation du personnel de l’éducation (Crfpe) et les encadrements. L gouvernement semble faire la sourde oreille face aux revendications des inspecteurs. En tout cas, ils vont se faire entendre aujourd’hui.
Les étudiants de l’IUT de Thiès crient famine
Les étudiants de l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de l’Université de Thiès ont arpenté hier, les différentes artères de Thiès, pour réclamer la réouverture des restaurants universitaires. «L’Etat doit avoir honte devant ses étudiants qui n’ont rien à manger et qui sont obligés de quémander de la nourriture», a déclaré Cheikh Touré président de l’Amicale des Etudiants de l’IUT et membre de la conférence des présidents d’amicales de l’Université de Thiès. Selon lui, tout a été fait par les étudiants pour éviter un bras de fer, mais de l’autre côté, aucun acte allant dans le sens de la résolution du problème n’est posé. Il indique, d’ailleurs, que la rencontre entre le ministre de l’Enseignement Supérieur et les repreneurs n’a pas eu lieu. Tout cela dit-il, à cause d’une dette insignifiante d’un milliard de Fcfa. «Nous sommes au bout de nos efforts et nous sommes décidés à accélérer la cadence de la lutte si la problème n’est pas réglé d’ici la semaine prochaine», a-t-il indiqué. Il a, par ailleurs, jeté de très grosses pierres dans le jardin de Moustapha Guèye, Directeur du Centre des Œuvres régionales de Thiès
Mary Teuw Niane, Amadou Ba et les écoles privées
Le gouvernement cherche à décanter la situation dans les écoles privées d’enseignement supérieur. Une rencontre tripartite a été tenue hier, entre le ministre de l’Enseignement Supérieur, Mary Teuw Niane, le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba et le cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur (Cudopes). Ces membres du gouvernement ont proposé un protocole pour la reprise des cours puisque les étudiants orientés dans le privé sont renvoyés des écoles. Les ministres ont voulu que les étudiants reprennent les cours dès lundi prochain, puisqu’ils disent avoir pris un arrêté pour virer 3 milliards très prochainement. Le cadre unitaire s’y est opposé. Car, pour les administrateurs de ces écoles privés, il est hors de question d’accepter les étudiants sur la base d’un simple protocole et des promesses de virement de 3 milliards. Ainsi, le cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur (Cudopes) se réunit aujourd’hui pour voir la suite à donner à la proposition du gouvernement. Ce qui est sûr tant que les 3 milliards ne sont pas virés, les étudiants seront dans les rues. Il faut souligner que les ministres n’ont pas fait état de l’audit annoncé par le gouvernement pendant la rencontre.
Un Sénégalais poignardé à mort en Argentine
Mourtalla Gaye, 28 ans, a été mortellement poignardé par un individu non encore identifié dans la nuit de mardi à mercredi à Buenos Aires, capitale de l’Argentine, informe Seneweb. Pour l’instant les soupçons s’orientent vers un commerçant espagnol avec qui il a eu récemment une violente altercation pour une affaire de tissus. Certains de nos compatriotes approchés par Seneweb renseignent que la victime était réputée sans histoire. Mourtalla Gaye s’était marié le 13 avril dernier. Avant d’aller en Argentine, via la Turquie où il a passé 5 ans, il était établi au marché Sandaga. Une enquête aurait été ouverte pour élucider ce meurtre.
Soham El Wardini
Le nouveau maire de Dakar, Soham El Wardini n’est pas encore élue présidente des Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU Afrique) comme l’a laissé entendre des médias. En tant que nouveau maire de Dakar, Soham El Wardini précise qu’elle continue le mandat de l’ex maire Khalifa Sall à la tête de l’institution. D’ailleurs, c’est aujourd’hui que le nouveau président des CGLU Afrique sera élu à l’occasion du 8e sommet «Africités» qui se tient jusqu’au 25 novembre à Marrakech
L’ombre de Khalifa Sall plane sur le sommet des villes africaines
Il n’est pas certes présent au rendez-vous, mais l’ombre de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, a plané durant la cérémonie d’ouverture, mardi 20 novembre, du 8e sommet «Africités» qui se tient jusqu’au 25 novembre à Marrakech, la capitale touristique du Maroc selon Tribune Afrique. Jusqu’à ses déboires judiciaires, l’ex édile de la capitale sénégalaise assumait, en effet et depuis 2018, la présidence de l’association des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), le rassemblement des villes et territoires locaux du continent qui a tenu à lui rendre hommage à l’occasion de ce sommet, qui coïncidait avec son 20e anniversaire. C’est à Patrick Tau, ancien maire de Johannesburg et président mondial de CGLU, très proche de Kahlifa Sall, qu’est échu le soin de rappeler tout l’engagement dont a fait preuve l’ancien maire actuellement incarcéré, pour le rayonnement de l’Association. Il a été ensuite suivi par, l’actuel maire de la capitale sénégalaise, Soham El Wardini, qui assure la présidence par intérim de CGLU Afrique, et qui a aussi tenu à rendre hommage à celui dont elle fut l’adjointe à l’hôtel de ville de Dakar.
Cambriolage du siège du PUR
Alors que tous les yeux étaient rivés sur Tivaouane pour les besoins du Gamou, des personnes malintentionnées ont fait irruption, dimanche 18 novembre, au siège du parti de l’unité et du rassemblement (Pur), sise sur la Vdn, pour cambrioler. Le secrétaire permanent, Khalifa Mbodj a confié à Yérimpost q’un ordinateur Mac a été emporté. Le hic c’est que ce n’était pas la première fois. Le coordonnateur du parti, Pr Issa Sall, a été aussi victime d’un vol. Son ordinateur avait été emporté dans sa voiture. La plainte qu’il avait déposée est jusqu’ici restée sans suite. Khalifa Mbodj rassure que si les cambrioleurs cherchent des informations sur leur parrainage, c’est peine perdue, puisqu’ils ont tout sécurisé.
Les députés de l’opposition exigent l’audit de Niasse
Il est exigé au président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse rende compte sur sa gestion de l’Assemblée nationale. C’estle cri de guerre lancé par les députés de l’opposition réunis sous la bannière du groupe parlementaire Liberté et Démocratie. A la permanence de Bokk Gis Gis où ils se sont donnés rendezvous, Cheikh Mbacké Bara Doli, Mamadou Diop Decroix, Toussaint Manga, Cheikh Bamba Dièye entre autres, ont tracé les grandes lignes du nouveau front qu’ils comptent ouvrir. Et cette fois-ci, ce sera au sein même de l’Assemblée nationale. De l’avis du Secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl), le président Moustapha Niasse gère cette institution comme si c’était son patrimoine en violant systématiquement son règlement intérieur, dans le seul but de plaire le président Macky Sall. Le député Toussaint Manga se demande pourquoi l’Assemblée nationale refuse de se soumettre au contrôle. Les députés de l’opposition promettent d’imposer à Moustapha Niasse le contrôle du budget.