LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI

Dionne ramène Yaya Sow dans les rangs
Peut être la fin du feuilleton de la rébellion du jeune député maire de Robot Escale. Hier Yaya Sow a été reçu longuement par l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne qui l’a ramené à la raison. D’après de sources de « L’As», Yaya Sow, qui a très mal pris les manœuvres de certains responsables de l’Apr dont Farba Ngom qui aurait tenté de l’isoler en convoquant des élus de son département pour tenter de le désavouer, est entré dans une colère noire. Il a rappliqué sur Dakar hier pour tenir une conférence presse et déballer contre ses adversaires. Heureusement que le ministre d’Etat Secrétaire général de la Présidence est entré en action pour désamorcer la bombe en attendant qu’il rencontre le chef de l’Etat himself.
Une pirogue chavire à Brin
Après le naufrage à Niamone il y a trois mois, un autre chavirement de pirogue s’est produit dans la nuit de mercredi à jeudi sur les rives du fleuve Casamance. En effet, une pirogue avec à son bord quatre pêcheurs s'est renversée non loin du village de Brin (région de Ziguinchor). Les trois pêcheurs ont pu rejoindre la terre ferme par la nage. La victime, moins chanceuse, n'a pas pu se sauver. Son corps reste toujours introuvable.
Idy, Gakou, Issa Sall, Madické et Hadjibou Soumaré
Coucou revoilà les opposants qu’on avait perdus de vue depuis la dernière présidentielle. Sans bruit, ces leaders, qui ont disparu de la scène politique, peaufinent en douceur leur stratégie contre le régime de Macky Sall. En effet, Idrissa Seck, Papa Diop, Cheikh Hadjibou Soumaré, Madické Niang, El Hadji Issa Sall et Malick Gakou se sont réunis à nouveau hier pour poursuivre leurs échanges et réflexions sur la situation nationale. Ils se sont accordés sur la nécessité de formaliser le Cadre de concertations mis en place au lendemain de l’élection présidentielle du 24 février 2019.
Abdou Karim Sall en action
Le musée des Civilisations de Dakar a abrité hier les différentes festivités marquant la célébration officielle de la journée desNations-Unies, jour anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies en 1945. A l’occasion de la cérémonie présidée par le ministre de l’Environnement et du Développement durable Abdou Karim Sall, une minute de silence a été observée à la mémoire des soldats sénégalais disparus récemment en République de Centrafrique (RCA) et de tous les casques bleus onusiens tombés sur les théâtres d’opération. Abdou Karim Sall a rappelé que le Sénégal a inscrit le respect et la promotion des droits de l’homme au nombre de ses priorités en matière de politique étrangère, «comme en témoigne sa présidence actuelle du Conseil des Droits de l’homme qui vient d’ailleurs de tenir sa retraite annuelle à Dakar». Renchérissant, le coordonnateur résident du Système des Nations-Unies au Sénégal, Mme Priya Gajraj a soutenu que notre pays affiche une stabilité politique reconnue, un dynamisme économique, et des progrès notables sur le plan social.
Observateur National des Lieux de Privation de Liberté
L’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (Onlpl) a été reçu par le Haut Commissaire des Nations-Unies aux Droits de l’homme, Michelle Bachelet qui séjourne au Sénégal, dans le cadre de la retraite de trois jours à Dakar du Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies. Au cours de cette rencontre, Mme Josette Marceline Lopez Ndiaye a exposé à l’ex-Présidente du Chili le Mécanisme National de Prévention (MNP) de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants qu’est l’Onlpl. Elle a rappelé que l’Observatoire a été créé dans le strict esprit de l’Opcat et que le Sénégal reste le premier pays, notamment en Afrique francophone, à s’être doté d’un tel instrument. En outre, Josette Marceline Lopez Ndiaye a expliqué l’expérience du Sénégal sur les questions liées aux visites programmées ou inopinées dans les lieux de privation de liberté, à la formation et aux renforcements de capacités dispensés aux agents d’exécution des lois. Pour sa part, le Haut-commissaire des Nations-Unies aux Droits de l’homme a manifesté sa disposition à apporter son soutien au Sénégal.
46 Sénégalais interpellés par la police en Guinée Conakry
Secoué par des manifestations populaires contre un troisième mandat, le régime du Président Alpha Condé cherche des boucs émissaires. La police guinéenne procède à des arrestations tous azimuts de personnes de nationalités étrangères qu’elle accuse de présence suspecte en Guinée. Des Sénégalais figurent par les étrangers arrêtés par la police les Mardi 22 et Mercredi 23 octobre. Les limiers ont interpellé, d’après un communiqué de la cellule de communication du Gouvernement, respectivement 141 étrangers africains. D’après la même source, ces derniers étaient confinés dans des concessions aux périphéries de Conakry précisément à Kagbélen dans la Commune Urbaine de Dubréka et à Kountya dans la Préfecture de Coyah. Il y a 46 Sénégalais, 84 Bissau-guinéens, 09 Guinéens, 01 Burkinabé, 01 Gambien. Le procureur général de la République a ordonné l’ouverture d’une enquête. Selon le gouvernement guinéen, les premières auditions menées par des officiers de police judiciaire révèlent une présence insolite et suspecte. Pour les autorités guinéennes, cette opération prouve à suffisance la récurrence d’infiltration d’étrangers tant à Conakry que dans des grandes villes de l’intérieur du pays. Le directeur exécutif de la Section sénégalaise d’Amnesty internationale, Seydi Gassama, demande au Gouvernement du Sénégal de s'assurer que les droits de nos compatriotes sont pleinement respectés par les autorités guinéennes.
Marche contre Alpha Condé à Dakar
Les Guinéens s’opposent farouchement à la volonté de Alpha Condé de briguer pour la troisième fois les suffrages des électeurs. Ils mènent le combat à l’intérieur du pays et dans la diaspora. Au Sénégal, ils ont le soutien du mouvement «Y en a marre», de Frapp France Dégage, du Forum Social Sénégalais (Fss), de Afrikajom Center etc. D’ailleurs, ces organisations citoyennes et de la société civile sénégalaises ont tenu hier un point de presse avec des Guinées résidant au Sénégal. Ils ont annoncé une série d'actions de soutien au peuple Guinéen. Parmi ces actions, on peut citer la sensibilisation de l'opinion sénégalaise sur la situation en Guinée et l’organisation d’une marche pacifique de soutien au peuple Guinéen le samedi 02 novembre à la Place de la Nation.
Révélations du maire de Dalifort
Le maire de Dalifort rajoute une couche sur la polémique sur un éventuel troisième mandat du Président Macky Sall. Idrissa Seck a vendu la mèche. A l’en croire, le Président Macky Sall risque d’avoir en face de lui des responsables de son parti, s’il tente de se présenter à la prochaine présidentielle. L’édile de Dalifort a révélé à nos confrères de la «Rfm» que de nombreux responsables de l’Alliance pour la République (Apr) parlent déjà de la succession de Macky Sall à la présidence de la République. Pour lui, ces derniers sont en train de chercher un remplaçant de Macky Sall. Idrissa Diallo indique qu’il connaît des responsables qui s’y préparent déjà. Il soutient qu’au moins, deux responsables de l’Apr vont se présenter à la présidentielle de 2024. Soutenant détenir des preuves, il s’est gardé toutefois de révéler leurs noms pour ne pas les jeter à la vindicte apériste.
L’approfondissement des réformes
Le spécialiste Sénior de secteur privé au sein de la Banque Mondiale a donné hier de nombreuses pistes qui devraient, selon lui, permettre au Sénégal d'approfondir les réformes et d'améliorer sa compétitivité. Il s'agit notamment de simplifier la fiscalité des affaires et les procédures d’import/export, pour améliorer leur efficacité, leur transparence et la mobilisation des recettes. Pour Laurent Corthay, le Sénégal doit aussi poursuivre l’investissement dans la dématérialisation des procédures administratives et la gestion du changement que cela implique. Il invite l’Etat à moderniser le cadre règlementaire et institutionnel des PPP. Pour lui, le progrès passe par un investissement dans le capital humain afin de préparer la jeunesse à un monde du travail en pleine évolution. Il a demandé aux autorités gouvernementales de continuer à soutenir la compétitivité du secteur des télécommunications et le développement de l’économie numérique et l’innovation.
La tête du député Malick Guèye réclamée
La coordination départementale de la jeunesse du Grand Parti (GP) de Mbour est très remontée contre le coordonnateur national de la jeunesse, le député Malick Guèye. Ces jeunes du parti de Malick Gakou réclament la tête de leur leader. Face à la presse, les contestataires ont fustigé la démarche du coordonnateur national des jeunes, Malick Guèye. Le coordonnateur départemental de Mbour Fallou Sall et ses camarades lui reprochent son immobilisme. Ils craignent ainsi que l’absence d’animation du GP constitue un handicap aux prochaines élections locales. De l’avis de Fallou Sall, le coordonnateur national des jeunes devait au moins avoir un agenda des activités de la jeunesse. C’est pourquoi, il demande au président du GP, Malick Gakou, de choisir un autre profil capable de gérer la jeunesse. Joint au téléphone, le député Malick Guèye joint n’a pas voulu répondre au coordonnateur de la jeunesse départementale de Mbour.