LES PIQUES L'AS DE CE WEEK-END

Des voleurs de sexe écument Goudiry
Ce fut d’abord sous forme de rumeur. Mais en réalité la présence de voleurs de sexe hante le sommeil des populations de la région de Tamba depuis quelques temps. D’après des sources de «L’As», ces individus dotés d’un savoir mystique, parviennent à s’emparer des bisous de la famille rien qu’en serrant la main des hommes. A Goudiry, deux individus accusés d’avoir volé le sexe de trois personnes, ont été arrêtés et conduits à la brigade de gendarmerie pour audition. Une histoire rocambolesque qui défraie la chronique dans ce département du Sénégal oriental où serrer la main devient «un crime de lèse-majesté».
Le Sénégal lève 55 milliards
Le Sénégal a levé 55 milliards FCFA dans le marché communautaire à travers le programme d’émissions de titres publics en collaboration avec l’Agence UMOA-Titres (AUT) et la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). D’après le ministère des Finances et du Budget, cette opération, conformément à la stratégie de gestion de la dette, a été conclue avec succès. Le montant globalement levé de 55,03 milliards s’établit comme suit : 24,35 milliards d’OAT à 3 ans et 30,68 milliards d’OAT à 5 ans. Le taux d’intérêt est de 5,76% pour les Obligations Assimilables du Trésor (OAT) à 3 ans et à 5,99% pour les Obligations Assimilables du Trésor à 5 ans. Pour les autorités étatiques, ces résultats attestent de la qualité de signature de l’Etat du Sénégal qui, au demeurant, consolide sa position d’émetteur de référence du marché régional de titres publics grâce, notamment, à la stabilité de son cadre macro-budgétaire adossé à une mise en œuvre efficace de ses politiques publiques, reflétée par une croissance économique de plus de 6% depuis cinq ans.
Emoluments des chefs de village et de quartier
Il n’est pas exagéré d’affirmer que le Sénégal marche en reculant. Si on n’y prend garde, le gouvernement va revenir sur une décision que le Président Macky Sall avait prise dès son accession à la magistrature suprême. En effet, le président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye, qui présidait hier l’ouverture de la première session de l’année informe qu’ils vont se pencher sur le statut des chefs de village et de quartier. Au terme de sa réflexion, informe-t-elle, le HCCT va proposer au chef de l’Etat d’octroyer des émoluments aux chefs de village et de quartier. Pourtant cette mesure de Me Abdoulaye Wade avait fait l’objet de vives critiques de la part des acteurs de la seconde alternance politique. La session ordinaire 2020 du HCCT se penchera également sur des questions liées à la problématique des capitales régionales et des grandes villes. La thématique de la présente session porte sur l’Equité Territoriale.
Alioune Sarr étanche la soif de Sanghé
Avec une population de plus de 6.000 âmes, Sanghé, le plus gros village de la commune de Notto Diobas, a connu une grave pénurie d’eau, qui a fait grincer des dents dans la localité. Mais cette page est définitivement tournée. C’est ce qu’a constaté le maire Alioune Sarr, par ailleurs ministre du Tourisme et des Transports Aériens lors de la sa tournée économique. En effet, le forage qui était en panne est réparé. Pour le maire Alioune Sarr, plus de 12.000 âmes bénéficient désormais de ce forage, qui a été remis en marche, avec un débit satisfaisant. Il a rendu un vibrant hommage au ministre Serigne Mbaye Thiam et à tous les services de l’Etat, qui ont permis la réalisation de ce projet au bénéfice des populations. Dans ce monde, souligne Alioune Sarr, les enjeux du futur tournent autour de l’eau, de l’information, de la sécurité. C’est pourquoi l’eau, l’énergie, la sécurité, la diplomatie doivent être des questions de consensus national. A ses yeux, il ne faut jamais utiliser dans un cadre de politique politicienne et quiconque est dans cette logique, n’a absolument rien compris. Pour le cas de Pout Diack, il a affirmé que les problèmes de distribution de l’eau sont liés au fait que la localité est connectée au forage de Notto Diobas et des mesures sont prises pour la brancher sur le réseau Notto-Ndiosmone-Palmarin.
Fatoumata Ka morte pendue
Stupéfaction et consternation au quartier Keur Serigne Mbaye Sarr, dans la commune de Diourbel. Ménagère au marché central Ndoumbé Diop de Diourbel, Fatoumata Ka, mariée et mère de trois enfants, a été retrouvée sans morte. Elle était pendue dans la cour de la maison familiale. Son cadavre a été découvert hier, en début d’après-midi par son gendre qui a aussitôt alerté les éléments du commissariat urbain de police et les sapeurs-pompiers. Selon des sources proches de la famille Ka, la défunte souffrait depuis plusieurs années de problèmes psychiques. D’ailleurs, elle était très souvent sujette à des crises. Pour l’heure, c’est la thèse du suicide qui reste la plus plausible. Le corps sans vie est actuellement à la morgue de l’hôpital Heinrich Lubke de Diourbel. Selon certaines indiscrétions, une autopsie sera effectuée d’ici lundi à Dakar et une enquête ouverte pour élucider les circonstances du décès de Fatoumata Ka.
La Poste se dote d’un plan stratégique de développement
Le Directeur général de la Poste, Abdoulaye Bibi Baldé veut donner un souffle nouveau au groupe la Poste. A cet effet, il a organisé un atelier technique de production et de partage du plan stratégique de développement du Groupe La Poste. Ainsi les postiers vont se pencher pendant trois jours sur la modernisation et le développement du Groupe. Le Directeur Général Abdoulaye Bibi Baldé a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier avant de suivre avec intérêt les échanges sur les orientations stratégiques et les options techniques retenues pour la mise en œuvre du plan stratégique.
La leçon de Malick Gakou
Président du Grand Parti (GP), qui a vertement condamné la déclaration du Président Sall par rapport à la situation des étudiants Sénégalais en Chine, pense toutefois que le coronavirus ne doit pas diviser la nation. Selon Malick Gakou, le peuple doit plutôt consolider son socle et prouver à la face du monde son unité granitique sur une question aussi cruciale et vitale. Il met le gouvernement devant ses responsabilités. A l’en croire, la réaction du gouvernement qui dit prendre, en relation avec les autorités chinoises, toutes les dispositions requises, engage sa responsabilité. Ainsi pour le président du Grand parti, il urge de suivre la situation avec toute l’attention qui sied dans une parfaite cohésion nationale pour le triomphe de notre grand peuple.
Le manager de Viviane arrêté par la SR
Comme l’a révélé en exclusivité le site «dakaractu», Djidiack Diouf est entre les mains de la Section de Recherches de Dakar pour trafic de visas. Selon les informations exclusives de «Libération.online», la principale victime dans cette affaire, se trouve être la… chanteuse Viviane. En effet, ses concerts à l’étranger servaient de prétexte, pour confectionner des visas à des «clients», présentés comme des artistes du Djoloff band, qui payaient ensuite de fortes sommes d’argent. Au cœur de ce système mafieux, Djidiack Diouf, son manager et «ange gardien» arrêté, en même temps que le cerveau du réseau, un certain Petit Mbaye (à ne pas confondre avec le promoteur qui vit en exil en France). Des sources de Libération online renseignent que c’est lors de son audition à la SR que Viviane a été mise au courant des faits en cause. Qui plus, son manager utilisait frauduleusement le cachet du «Djoloff band» pour monter les dossiers de demande de visas pour les faux artistes de son groupe. Face à la gravité des faits, Viviane s’est constituée partie civile. Une affaire à suivre…
Moustapha Dieng à la Sr dans l’affaire du trafic de visas
Selon les informations exclusives de «Libération online», Moustapha Dieng, ancien mari de Viviane, est interrogé à la Section de Recherches dans le cadre de l’affaire de trafic de visas qui vaut une arrestation à Djidiack Diouf. Pour le moment, Moustapha Dieng est en audition libre. A suivre.
La communauté Layène en colère
La communauté Layène n’a pas aimé les agissements de «Seyda Zamane». Dans un communiqué, les petits-fils de Seydina Limamou Lahi (Asws) se démarquent des agissements de «Seyda Zamâne» qui dirige, à leurs yeux, une secte qui ne dit pas son nom. «Sur des vidéos partagées dernièrement sur les réseaux sociaux, on peut voir une sorte de secte dirigée par une femme, qui se réclame «Seyda Zamâne», utiliser à tort des chants religieux propres à la communauté Ahloulahi lors de leur cérémonie», dénoncent-ils. Selon eux, cela constitue une violation grave à l’honorabilité et une atteinte à la moralité de la communauté Layène reconnue pour la sainteté de ses pratiques religieuses. Ils considèrent les actes de Seyda Zamâne comme une agression. Aussi, condamnent-ils la participation, de près ou de loin, de toute personne qui se réclame disciple du saint-maitre, dans ces manifestions d’ordre satanique. Ils soulignent que la communauté Ahloulahi a toujours eu une seule ligne de conduite tracée par Seydina Limamou Lahi et qui est de vouer un culte exclusif à Allah et de suivre les recommandations de son Prophète (Psl). Pour finir, l‘association Vision 129 qui regroupe les petits-fils de Seydina Limamou Lahi (Asws) prend l’opinion à témoin. Ils préviennent que la prochaine fois que pareille chose se répètera, ils useront de méthodes plus draconiennes pour juguler la menace.
L’Ambassade d’Arabie Saoudite
L’Ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite au Sénégal est sortie de sa réserve pour mettre fin à la polémique sur l’état de santé de Mbayang Diop incarcérée en Arabie Saoudite pour le meurtre de sa patronne. La représentation diplomatique dément le président de l’organisation Horizon Sans Frontières (Hsf) et rassure que Mbayang Diop est en parfait état de santé depuis le début de sa détention. Selon le diplomate Saoudien, notre compatriote bénéficie de toute l’attention dont elle a besoin. A l’en croire, le lieu de détention de Mbayang Diop fait partie des lieux les plus récents et par ailleurs équipé d’infrastructures sociales et culturelles modernes, en plus d’un centre de soins médicaux. D’ailleurs la représentation diplomatique du Royaume Saoudien à Dakar, renseigne que l’ambassadeur du Sénégal en Arabie Saoudite, Cheikh Tidiane Sy, effectue des visites régulières à la prison.
Me Cissé, Mansour Faye et Alioune Ndoye à l’hôpital
L’hôpital régional de Saint-Louis a reçu hier les visites du Médiateur de la République Me Alioune Badara Cissé, du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime Alioune Ndoye et du maire de Saint Louis Mansour Faye. La délégation était venue compatir à la douleur des médecins victimes des émeutes. Trois parmi eux ont perdu leurs véhicules. Cette visite a été magnifiée par la direction ainsi que le personnel de l’hôpital. Les agents en ont profité pour solliciter le renforcement de leur sécurité, car ce qui s’est passé le lundi passé a «dépassé l’entendement». Selon nos sources, des promesses dans ce sens ont été faites par les autorités.
Le Synpics dénonce un licenciement abusif à la Bbc
Ça chauffe dans les médias. Après l’Agence de Presse Sénégalaise (Aps), c’est au tour de Bbc de licencier le Secrétaire General de la section Synpics, Jacques Matand pour «faute grave». D’après le bureau du Synpics, la BBC a pris cette décision à la suite d’une interview du journaliste d’enquête et essayiste franco-camerounais Charles Onana, diffusée sur les antennes de la radio et sur le site internet. Le gouvernement rwandais s’en est plaint avant de menacer la BBC. Pour éviter une brouille avec le Rwanda, la Bbc s’est lancée dans des demandes d’explication massives en les servant à 9 journalistes travaillant à la rédaction de Dakar. En effet, le Synpics estime que la décision de licencier sans préavis le Secrétaire général de la section Bbc Dakar est une fuite en avant de la rédactrice en chef, qui n’assume pas son rôle, de premier responsable de la diffusion de tout sujet. Cette décision vient dégrader davantage l’ambiance déjà délétère qui règne dans le groupe. Le Synpics appelle la Bbc au respect de la législation sénégalaise, à laquelle elle est soumise dans ses diffusions en Afrique francophone. Le Synpics entend saisir le Conseil d’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie, seule institution sénégalaise, apte à trancher sur la gravité d’une faute éditoriale.