L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI - SI L’ON A BIEN COMPRIS…
Si l’on a bien compris, Ibou Fall, qui travaille dans la presse depuis 33 ans — MON, alors rédacteur en chef de « Sopi » l’avait recruté en 1988 et depuis lors, il travaille sans discontinuer dans le métier — successivement, donc, à « Sopi », au sulfureux quotidien « Tract » dont il a été le directeur, au « Matin », autre quotidien, avant de lancer son propre journal satirique « Le P’tit railleur », Ibou fall qui a emmené dans la presse le talentueux caricaturiste — le meilleur du Sénégal — O. Dia, Ibou ne serait pas un journaliste ! En tout cas ne mériterait pas de toucher un seul rotin de la fameuse aide à la presse ! Ibou fall qui, on allait l’oublier, fait partie des six membres fondateurs du « Témoin » (qui vient de fêter ses 30 ans). En revanche, le saltimbanque Mame Goor, qui ne compte en tout et pour tout dans son répertoire que le tube « Diazaka » — d’où son sobriquet — serait un journaliste. Mieux, un patron de presse ! C’est la conclusion logique qu’il faut tirer des choix arbitraires du ministre de la Communication conseillé par son directeur de la Communication ! Si l’on comprend bien encore, notre confrère Amadou Diom, qui, en tant qu’envoyé spécial du « Témoin », effectua le fameux reportage qui fit scandale en 2002 — mais où était donc le ministre Abdoulaye Diop cette année-là ? — sur la fameuse escapade des « Lions » au night-club Byblos de Bamako lors de la CaN de cette année-là, Amadou Diom, qui est notre correspondant à Mbour en plus de disposer de deux sites d’information après avoir publié un journal quotidien et rédigé un livre de référence sur la Casamance, ne serait pas non plus un journaliste tandis que Mame Gor Diazaka le serait ? Abdoulaye Diop insulte assurément tous les journalistes de ce pays ! Les vrais s’entend…
KACCOOR BI
CONFIRMATION DU JO AMINATA TALL A ETE BEL ET BIEN NOMMEE PRESIDENTE HONORAIRE DU CESE
La nomination par décret de Aminata Tall comme Présidente Honoraire du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a secoué la toile et les chaumières politiques. Surtout quand le décret mentionnait les avantages accordés par Macky Sall à Aminata Tall. Entre autres un salaire de 4 millions 500 mille et de nombreux autres avantages. Le Pôle Communication du Palais était monté rapidement au créneau pour faire cesser la polémique. « La Cellule de Communication de la Présidence de la République informe qu’un faux décret numéroté 2020-964 circule actuellement dans les réseaux sociaux. Ce faux décret en date du 17 avril 2020, est relatif à la création d’un honorariat pour les anciens Présidents du Conseil Economique, Social et Environnemental. Face à la recrudescence de ce type de documents, la Cellule de Communication rappelle que tous les décrets pris par Monsieur le Président de la République sont publiés au Journal Officiel de la République du Sénégal et sur le site du Gouvernement ». Une manière d’éteindre le feu, mais les braises étaient encore fumantes. Et voilà que le Témoin tombe sur un « Numéro Spécial » du Journal Officiel en date du mercredi 29 avril numéro 7307 165 ème année. Le numéro spécial de deux pages n’avait au sommaire qu’un DECRET ET UN ACCORD au titre de la Présidence de la république : 21 avril 2020… Décret n°2020-976 accordant le statut de Président Honoraire à un ancien Président du Conseil économique, social et environnement (CESE). Quant à l’accord, il concerne le MINISTERE DU PETROLE ET DE L’ENERGIE. Pour ce qui nous intéresse, il est mentionné sur rapport du Ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la république, le Président de la république décrète : article Premier. – Il est accordé à Madame Aminata TaLL, ancienne Présidente du Conseil économique, social et Environnemental, le statut de Président honoraire du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE). art 2- Le Président du CESE, le Ministre d’Etat Secrétaire général de la Présidence de la république et le Ministre des finances et du Budget sont chargés de l’exécution du décret qui sera publié au Journal Officiel. Fait à Dakar le 21 avril 2020. C’est clair et net.
AFFAIRE FAUX DECRET LE CONGRES DE LA RENAISSANCE DEMOCRATIQUE COMPTE POURSUIVRE L’ETAT
Le décret N°2020-976 du 21 avril 2020 accordant le statut de Président honoraire à un ancien Président du Conseil économique, social et environnement (CESE) suscite plusieurs remous. En effet, si l’Etat, par le biais de sa cellule de communication, le qualifie comme « un faux décret » dans un communiqué, le Congrès de la renaissance Démocratique penche plutôt vers « une annulation pure et simple » de ce décret. En ce sens, le CrD compte bien saisir la justice afin de mieux clarifier la chose. Selon ce parti, ce décret agit à l’encontre de la législation sénégalaise et cela sur plusieurs points. De ce fait, le congrès affirme dans son communiqué du 25 mai 2020 que « c’est la raison pour laquelle, le Congrès de la Renaissance Démocratique a décidé de saisir la Justice pour le faire annuler. Dans ce sens, un pool d’avocats est déjà constitué et il va saisir la Justice dans les tous prochains jours » lit-on dans le document. Les responsables de ce parti estiment qu’il est grave et préoccupant qu’un décret soit pris pour accommoder des personnes en leur évitant de passer par une recommandation des instances du CESE pour obtenir le statut de Président d’honneur de l’institution. La rémunération de l’honorariat au CESE va également profiter, fort opportunément à M. Famara Ibrahima Sagna, un autre Président honoraire du CES auquel le « Dialogue national » est confié. Aminata Tall et Famara Ibrahima Sagna donc, les deux pour si généreuse et gracieuse sinécure à vie, pour quelle raison et pour quelle légitimité ? » Lit-on dans le document du Congrès de la renaissance Démocratique.
FETE DE KORITE LE «DEWENATI» DE KARIM WADE AUX SENEGALAIS
Nous ne savions pas que Karim Wade était si ancré dans le cœur de nos compatriotes. En tout cas, dès que le fils de l’ancien président de la république tousse, presque tout le peuple sénégalais s’enrhume avec une fièvre nostalgique. La preuve par son message de « dewenati » qui a vite fait le tour de la toile lors de la fête de korité. Justement dans ce message partagé en un temps record, l’ancien ministre d’Etat karim Wade a tenu d’abord à remercier Allah, le Clément et le Miséricordieux. « Assalamou alaykoum Wa rahmatoullahi Wa Barakatou ! a l’occasion de la célébration de l’aid El fitr qui marque la fin du mois sacré de ramadan, je voudrais rendre grâce à Dieu d’avoir, une fois de plus, permis aux musulmans du monde entier d’affermir leur foi à travers le jeûne, la prière, la réflexion et de se consacrer à des moments intenses de dévotion, en dépit d’une situation sanitaire particulièrement préoccupante, causée par la propagation de l’épidémie du coronavirus » dit-il depuis son exil de Doha à l’occasion de la fête de korité. « Je voudrais formuler des prières ferventes pour qu’Allah accepte notre jeûne et nos invocations et qu’il nous délivre, au plus vite, de la pandémie Covid-19 dont les conséquences risquent d’entraver les efforts de chacun pour le développement économique et social. En cette journée sacrée, je tiens à adresser mes vœux chaleureux de prompt rétablissement à tous ceux qui souffrent de la maladie à avoir une pensée pieuse pour toutes les personnes décédées et à présenter mes condoléances les plus attristées à leurs familles. Permettez-moi enfin, comme il est de coutume, de demander pardon à chacune et chacun d’entre vous et de vous adresser mes vœux de bonheur, de réussite et surtout de santé en ces moments de trouble. a toutes et à tous Déwenati, baal leen ma akh » a souhaité Karim Wade tout en demandant pardon au peuple sénégalais. Amine Waay…Baal Na ñu laa, karim !
DES SENEGALAIS RAPATRIES DE FRANCE REFUSAIENT D’ETRE PLACES EN QUARANTAINE UNE REBELLION «SANITAIRE» A L’AEROPORT DE DIASS
Dans un pays de bordel sanitaire comme le Sénégal, tout est permis ! Tenez : Jeudi dernier, 149 de nos compatriotes ont été rapatriés de Paris par le ministère des affaires étrangères appliquant les directives du président de la république relatives au retour de nos compatriotes bloqués à l’étranger. Dans le même vol d’air Sénégal, « Le Témoin » quotidien vous révèle que des dépouilles de Sénégalais morts en France ont été également rapatriées. Une fois débarqués à l’aéroport de Blaise Diagne de Diass, les passagers ont été informés par une équipe médicale Covid19 qu’ils seront mis en quarantaine. Un confinement de 24 heures seulement le temps que les résultats des tests pratiqués sur eux soient disponibles. Se faire confiner à Saly ou à Thiès, certains passagers ne voulaient pas l’entendre de cette oreille. Pis, ils sont entrés en rébellion « sanitaire » contre les agents du ministère de la santé sous la supervision des policiers prêts à intervenir. Car si les uns se sont pliés aux mesures sanitaires c’est-à-dire accepté de rejoindre les centres de confinement, les autres ont refusé catégoriquement arguant qu’ils n’ont jamais informés d’une telle procédure sanitaire au départ de Paris. Des conciliabules et autres tohu-bohu qui ont fini par paralyser l’aéroport obligeant les policiers de menacer les récalcitrants de confisquer leurs passeports et cartes de séjour pour qu’ils ne retournent plus jamais en Europe. Des menaces qui ont poussé la quasi-totalité des passagers à accepter la mise en quarantaine. Comme quoi, ils veulent encore voir l’Europe avant de mourir…
AEROPORT DE DIASS QUAND «LE TEMOIN» RETABLIT L’ORDRE SANITAIRE…
Et comme nous aimons beaucoup les centres de confinement — tout en les fuyant comme la peste ou…le coronavirus —, restons-y ! Si les autoritaires du ministère de la Santé ont décidé cette fois de mettre en quarantaine tous les passagers en provenance de l’étranger, c’est parce que « Le Témoin » quotidien avait dénoncé des manquements concernant les rapatriements précédents. En effet, nos lecteurs se souviennent des 150 Sénégalais rapatriés de France et lâchés dans la nature après leur descente d’avion à l’aéroport Blaise Diagne. Car, à la surprise générale des médecins et agents du dispositif de riposte au Covid-19, ces passagers avaient été autorisés à regagner leurs domiciles. Aucun d’entre eux n’a été mis en quarantaine, alors qu’ils devaient tous subir une mesure de confinement sanitaire pour éviter tout autre cas importé de contamination. Eh bien, dès la parution de notre article, les chefs de service du ministère de la Santé et ceux du ministère des affaires étrangers se sont réunis en comité de crise pour confirmer d’abord les révélations de votre canard et ensuite tirer les leçons de cette négligence sanitaire à hauts risques.
ZERO CAS DE COVID19 DAHRA-DJOLOFF CHAMPION DE LA …RESISTANCE
En un temps record, la commune de Linguère vient de subir son 6e cas positif au coronavirus. Des cas détectés à l’hôpital Magatte Lô où médecins, infirmiers, agents de surface et caissiers sont positivement touchés. Pendant ce temps, la commune jumelle de Dahra-Djoloff résiste toujours à la Covid19 avec zéro cas. D’où son statut de champion de la résistance au coronavirus. Mais pour combien de temps ? s’interroge « Le Témoin » quotidien. Surtout que quand Linguère tousse, Dahra s’enrhume… En tout cas, si le département de Dahra-Djoloff continue toujours de résister à l’épidémie, c’est parce que le préfet Mbassa Sene, le maire Mao Ndiaye et le médecin-chef Abdou Ndiaye ont très tôt pris des mesures de prévention précoces. Car le début de l’épidémie c’est-à-dire bien avant l’état d’urgence sanitaire, les autorités départementales avaient mis en place des check-point sanitaires sur l’axe Touba-Dahra. Sous la supervision des gendarmes, des agents de la Croix-Rouge et des éléments du service d’Hygiène, les véhicules particuliers et bus de transport en commun circulant sur cet axe routier sont immobilisés. Et les passagers sont invités à descendre pour se laver les mains avec des gels hydroalcooliques mis à leur disposition. Un dispositif qui a déjà porté ses fruits. Mais compte tenu de la propagation rapide du virus à Linguère, il n’est pas exclu que Dahra-Djoloff ou la capitale des « loumas » tombera, un jour, comme une bête égorgée…
AHMED NDIAYE ECOPE 3 MOIS DE PRISON FERME POUR DES ATTOUCHEMENTS SUR UNE FILLETTE DE 5 ANS
Le nommé Ahmed Ndiaye, âgé 18 ans et domicilié à Grand Dakar, a comparu à l’audience des flagrants délits du tribunal de grande instance de Dakar (Tgi). Il répondait des faits d’attentat à la pudeur sur une fillette de 5 ans. « Je suis allée chez elle. On était dans le salon en train de regarder la télé. Elle a pris mon portable pour jouer. Mais je ne lui ai pas fait des attouchements », s’est défendu le prévenu. Malgré ses dénégations à la barre des flagrants délits, le mis en cause avait reconnu à l’enquête préliminaire avoir mis sa main dans le slip de la fille M.F.N âgée de 5 ans. «Tu avais dit que tu voulais juste toucher son sexe avant de t’excuser », lui a rappelé le juge. La partie civile s’est désistée de sa plainte. Pour la répression, le parquet a requis deux ans de prison dont trois mois ferme. Le prévenu, sachant la gravité des faits qui lui sont reprochés, a déclaré pour sa défense qu’une peine d’emprisonnement de trois mois lui suffit. Dans son délibéré, le tribunal a suivi le parquet dans sa demande et a condamné le prévenu à deux ans de prison dont trois mois de prison ferme.