L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI – TABASCRISECOVIDEE
Ils nous peignent un Sénégal qui surfe dans le bonheur et qu’ils sont les seuls à apercevoir depuis leurs luxueuses villas. Pendant donc qu’ils sont à leur beat ravissement d’un pays en plein dans l’émergence, le peuple, lui, ne voit que mirages. Les chiffres qu’ils servent comme des sucettes paraissent être des attrape-nigauds ! Des jeux pour simples d’esprit. Le Sénégal a mal au cœur. C’est d’abord un pays dont la démocratie est en péril. Et il reste constant que quand, dans un pays, il n’y a pas de dialogue ou que l’autre essaie de tuer toute expression contraire à sa ligne de pensée, le danger guettera toujours. Chez nous, ce danger s’appelle terrorisme. Faire vivre et entretenir la démocratie ne peut rimer avec une volonté de réduire une opposition à sa plus simple expression. Cela, ce n’est ni plus ni moins que l’expression d’une dictature. Et quand elle s’exerce, c’est l’avenir même du pays qui est en danger. L’autre danger, c’est la crise économique et l’extrême pauvreté des populations qui font le lit du banditisme et de la prostitution. Quand une jeune fille vend son corps pour s’acheter une robe pour son anniversaire ou même, simplement, pour vivre, il faut reconnaitre que des verrous ont sauté. La présence du mouvement LGBT qui fait perdre le sommeil à certains pourrait également trouver des portes béantes dans cette extrême pauvreté. Et pendant que le Chef inaugurait la 2ème phase de la plateforme industrielle internationale de Diamniadio, des centaines d’unités industrielles mettent leurs employés dans la rue. Ce qui se ressent à travers cette Tabaski avec des moutons hors de portée de pauvres Sénégalais, stressés et envahis par la tristesse à l’idée qu’ils ne pourront jamais avoir un bélier. Une véritable torture morale qui sera infligée à des milliers de familles. Tout est en crise et rien ne semble fonctionner. L’appel du Chef à une vaste campagne de vaccination bute justement sur la pénurie de ce vaccin censé amoindrir le mal. Tout indique une Tabaski dans la crise et bien Covidée. Nous sommes assurément mal barrés.
KACCOOR BI
SOLIDARITE DANS L’ARMEE ME SIDIKI KABA REMET UN TRICYCLE A UN BLESSE MILITAIRE
Le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a procédé à une remise symbolique d’une moto tricycle à Makhtar Dieng, mutilé de guerre. C’était hier dans le hall d’entrée du Building administratif Mamadou Dia en présence de membres des cabinets militaire et civil du ministère des Forces armées. L’heureux pour ne pas dire le « malheureux » bénéficiaire n’est autre que le soldat Makhtar Dieng, blessé de guerre, qui a subi cinq opérations, trois au genou gauche et deux au genou droit. A sa sortie, il vu sa mobilité très réduite. Une situation qui a plongé ce père de famille dans une grande détresse morale au point de recourir à une demande d’aggravation pour chaque genou auprès de la Commission spéciale de réforme ; cette demande est à l’étude. « En attendant, Makhtar Dieng a reçu des mains du ministre des Forces armées Me Sidiki Kaba, très sensible à son cas, la clef du tricycle » ajoute Soro Diop, chargé de communication au Ministère des Forces armées. Dès réception de ce tricycle, le « Jambaar » n’a pas manqué, les larmes aux yeux, de remercier le ministre lui-même mais aussi les officiers supérieurs, membres du cabinet. Un geste qui participe à soulager cet ancien militaire libéré qui dispose d’une moto Jakarta ultramoderne transformée en tricycle pour ainsi retrouver sa mobilité perdue. « L’assistance du ministre des Forces armées et des officiers supérieurs ici présents m’a sauvé la vie. J’étais au bord du suicide. N’eût été leur intervention aujourd’hui, je serais au cimetière de Yoff. Je traverse des moments très difficiles et je sollicite votre accompagnement, Monsieur le ministre », a déclaré Makhtar Dieng, saisi par une très forte émotion.
EXCLUS DE L’UCAD PAPE ABDOULAYE TOURE ET SES CAMARADES MENACENT
Selon Fadel Diouf, les autorités l’avaient dit et elles l’ont fait. « Nous déplorons cela. Les sanctions sont très sévères. Y a certains, si vous les entendez, on croirait que les concernés ont commis un meurtre. Des perpètres, des sanctions de 5 ans, 12 ans pourquoi ? La procédure aussi est à déplorer. Certains sont restés ici de 15 h à 23 h, c’est anormal et ils les ont tous vilipendés en publiant leurs données personnelles sur les réseaux sociaux. J’interpelle les autorités parce que c’est trop. Celui qui a fait ça, l’a fait à la faculté des lettres, des sciences, des droits. J’ai entendu aussi qu’il l’a fait à la FASEG. Sa politique consiste à renvoyer tous les étudiants. Mais, les étudiants ne sont pas ici pour ensuite être renvoyés. Combien d’étudiants ont été tués, ils sont plus de 6 et personne ne connaît les coupables à ce jour. Donc, il ne faut pas profiter d’une erreur pour exclure une personne définitivement. En plus, ils ont même exclu des étudiants innocents qui n’étaient même pas là le jour des faits. C’est pourquoi nous sommes ici pour déposer notre recours et qu’ils activent le mode « fast track » pour étudier le recours comme ils l’ont fait pour les sanctionner », confie Fadel Diouf, étudiant à la Fac de Droit. Qui révèle qu’hier (lundi dernier, ndlr), c’était trop difficile pour toute la communauté ucadienne. « Parce que nous sommes tous concernés. Ça peut arriver à chacun de nous », a-t-il ajouté.
CRISE SOCIALE A L’APS LES AGENCIERS DE L’ETAT EN COLERE
Dans un communiqué, les travailleurs et journalistes agenciers de l’Etat, qui constituent la section APS du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics), ont manifesté leur colère ! En conséquence d’une mobilisation de ses travailleurs et de la volonté politique du président de la République, Macky Sall, l’Agence de presse sénégalaise (Aps), confrontée à un déficit structurel et chronique de financement, a fait l’objet d’une mutation institutionnelle qui a débouché sur sa transformation en société nationale. En vertu d’une loi publiée au Journal officiel, le 20 janvier 2020 rappellent les syndicalistes, l’Agence de presse sénégalaise est passée du statut d’établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) à celui de société nationale (SN-Anp). Par la suite, les décrets nommant le directeur général et le président du Conseil d’administration ont été pris en Conseil des ministres. Plus tard, les membres du Conseil d’administration de la SNAPS ont été officiellement installés au cours d’une cérémonie présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Communication, le 8 avril 2021. « Le franchissement de ces étapes a suscité beaucoup d’espoir chez les travailleurs de la SN APS, mais force est de constater que l’entreprise, devenue société nationale, fonctionne toujours avec le même budget que lorsqu’elle était encore Etablissement public à caractère industriel et commercial. Le montant de la subvention annuelle de l’Etat n’ayant pas évolué » se désolent no confrères dans leur communiqué.
CRISE SOCIALE A L’APS LES AGENCIERS DE L’ETAT EN COLERE (BIS)
Face à cette situation, la section APS du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics) invite l’Etat à prendre ses responsabilités en allouant à la SN APS les moyens financiers lui permettant d’accomplir pleinement sa mission de service public. Selon nos confrères, cette décision est d’autant plus souhaitée que l’entreprise est confrontée à d’énormes difficultés budgétaires, contrairement aux fausses informations véhiculées sur sa situation financière. « Par exemple, l’Aps traine d’importants arriérés de cotisations à l’Ipres et à la Caisse de sécurité sociale. Et une partie des ayants droit ne bénéficient pas de l’assurance maladie octroyée par l’entreprise, qui est également confrontée à la vétusté de ses équipements. Il s’y ajoute que la désuétude de sa plateforme web n’est plus un secret pour personne, alors que son parc automobile s’est complètement dégradé. Pour toutes ces raisons, nous, travailleurs de la SN APS, exigeons de l’Etat, une augmentation des ressources financières allouées à l’entreprise » ont-ils exigé à l’Etat.
DANSEURS DE WALY SECK UN MOIS DE PRISON FERME POUR… DANSE CONTRE NATURE
Acte contre nature ou danse de contre nature ? Toujours est-il que les danseurs de Waly Seck ont été confinés à l’Ecole des arts de Rebeuss pour un mois ferme dans le cadre d’une peine d’un an avec sursis. Tel est le verdict rendu par le tribunal sur des faits qui avaient défrayé la chronique ces derniers jours. Un tribunal qui, dans sa grande mansuétude, ne les a pas condamné à mort. Ne riez pas ! Mouhamed Samb alias Ameth Thiou et Amaty Badiane ont donc été reconnus coupables d’actes impudiques, contre nature et outrage public à la pudeur, pour ne pas dire aux…barbus. Selon Me Abdoulaye Tall, c’est une peine d’avertissement ! « Car le tribunal a compris l’intention des danseurs. Ils n’étaient pas du tout dans le but d’outrager publiquement à la pudeur. Sauf qu’ils ont commis une erreur et le tribunal a ramené les faits à leur juste proportion avant de les infliger une peine d’avertissement » estime l’avocat tout en espérant qu’ils en tireront les conséquences c’est-à-dire apprendre à danser à Rebeuss avec les mains et les jambes, et non avec les…lèvres. On se demande ce que cela aurait été s’il n’était pas agi d’une peine d’avertissement ! La perpète ou la potence voire la chaise électrique ? Dans ce cas, Ameth Thiou et Amady Badiane l’ont échappé belle alors ! Reuss-guine !