L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI- SERENITE
Qui pour leur rappeler que le pouvoir n’est pas éternel ? Et que, également, nul n’est indispensable sur cette terre et qu’ils ne sont ni les plus intelligents ni les plus utiles à la société parmi les 17millions de Sénégalais que nous sommes. Nous leur avons confié un pouvoir qu’ils doivent rendre au terme de leurs mandats afin de permettre au peuple souverain que nous sommes de choisir d’autres représentants. Que ces derniers soient des aventuriers, fascistes ou autres, peu importe. Ce sera le choix du peuple. Le pays ne mérite pas de brûler par leur entêtement et leur voracité à tout vouloir accaparer. Encore une fois, notre charte fondamentale stipule que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. Point besoin de payer des millions de nos francs à des gens pour interpréter cette phrase écrite dans un français d’une grande simplicité. Il faut rappeler au Chef que la seule chose qu’il devrait faire, c'est de se résigner à l'idée que l'on ne peut pas mettre un pays à feu et à sang au prétexte de vouloir continuer à le diriger. En février 2024, tout le monde doit pouvoir être sur la ligne de départ, sauf le président Macky Sall. Il n’en a le droit ni légalement, ni légitimement, ni moralement. Ceux qui le poussent à faire un forcing ne l’aiment pas et n’aiment pas non plus ce pays qui nous est si cher. Un beau pays à nul autre pareil avec ce que tout le monde nous envie. C’est à dire, en particulier, notre douce Téranga ainsi que l’élégance et le charme canaille de nos femmes. Le Chef ne doit pas livrer les allumettes qui le feront cramer. Mais face à un pouvoir qui s’entête et dont tous les actes renseignent qu’il est prêt à réprimer, il ne faut passe faire trop d’illusions. Les gens de ce pouvoir sont dans une volonté d’affrontement. On ne peut pas appeler à un dialogue et continuer à traquer des militants d’un seul parti politique et souvent en employant des méthodes peu dignes d’un Etat de droit .Aucune armée ne pouvant vaincre un peuple déterminé, il faut prier pour que les pyromanes dont les plus dangereux soufflent à l’oreille du Chef reprennent leurs esprits. Puisse la sérénité revenir des deux côtés.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
ASSEMBLEE NATIONALE PASSE D’ARMES ENTRE GUY MARIUS SAGNA ET ANTOIME DIOME
Une véritable passe d’armes a opposé hier à l’Assemblée nationale Guy Marius Sagna et Félix Antoine Diome. Guy Marius Sagna, comme à son habitude, a lancé des missiles meurtriers en direction du régime sur les questions de « restrictions de libertés » avec les nombreuses arrestations, les interdictions de manifestations etc. Guy Marius Sagna est allé jusqu’à traiter le ministre de l’Intérieur de menteur en faisant allusion aux récents communiqués « mensongers » de ce dernier qui faisaient état de la mort par arme blanche de l’adolescent Pape Keita tué par un projectile, à Keur Mbaye Fall, d’après l’autopsie. De même que pour la jeune fille morte à Ngor dans des circonstances troublantes… Guy Marius Sagna a aussi énergiquement dénoncé les violences dont sont victimes les journalistes de la part des forces de l’ordre, lors de couvertures de manifestants. Il citera les cas des femmes cadreurs, Feuz de Buur News, et Adja Ndiaye de dakaractu violentées parles FDS. Le député ira plus loin en dénonçant les cas de tortures sur les manifestants arrêtés tout en rappelant que le Sénégal est signataire de conventions internationales contre la torture. Seulement voilà, le leader de FRAPP ne s’attendait certainement pas à la riposte foudroyante du ministre de l’Intérieur. « Vos paroles sont déplacées et vos affirmations gratuites, arrêtez d’inciter les jeunes à la violence ! » lui a intimé le ministre de l’Intérieur. D’après Antoine Félix Diome, la plupart des jeunes qui prennent part à ces manifestations sont victimes de manipulations venant d’individus qui se cachent tranquillement derrière leurs claviers ou leurs domiciles. Il en profitera pour présenter ses condoléances aux familles des victimes tout en rappelant que les forces de l’ordre sont uniquement déployées pour une mission spécifique et rien d’autre. « Nous sommes dans un régime de droit et de devoirs. On ne laissera pas des gens cultiver la haine et la violence dans ce pays. Le droit ou la liberté, ne veut pas dire inviter les jeunes à jeter le discrédit sur les institutions, défier les forces de l’ordre. Nous avons parlé du maintien de l’ordre. Mais il faut rendre hommage au peuple sénégalais mur qui a fait preuve de discernement » a indiqué le patron de la Place Washington. Restant sur une position de fermeté, Antoine Félix Diome a indiqué clairement au parlementaire que l’Etat prendra toutes les dispositions pour assurer la stabilité et la quiétude des citoyens sénégalais.
LA DOCTRINE DE MAINTIEN DE L’ORDRE N’A PAS CHANGE
Interpellé sur le maintien de l’ordre lors des débats parlementaires sur les questions d’actualité au gouvernement, Antoine Félix Diome a souligné que la démarche demeure inchangée et reste toujours encadrée dans le principe. « La doctrine n’a pas changé, ce qui a changé c’est la manière de manifester, le discours de haine, le discours de violence. Ce qui a changé c’est à l’opposé des sénégalais », a soutenu le ministre de l’Intérieur. Sur la même lancée, il a regretté le fait qu’un responsable politique (Ousmane Sonko NDLR) puisse appeler les jeunes à s’attaquer aux forces de l’ordre. « Une personne responsable consciente n’appelle pas les jeunes à s’en prendre aux forces de l’ordre, de s’attaquer aux brigades de gendarmerie, aux commissariats de police, aux maisons de responsables politiques. », a martelé le ministre de l’Intérieur.
DEUXIEME RETOUR DE PARQUET POUR SERIGNE SALIOU GUEYE
Le journaliste Serigne Saliou Guèye a connu hier un deuxième retour de parquet. Il n’a pas pu hier faire face au Procureur pour être édifié son sort. Ce vendredi pourrait être décisif pour lui. C’est son avocat, Me Moussa Sarr, qui donne l’information surle deuxième retour de parquet. Le directeur de publication du quotidien ‘’Yoor Yoor’’ Serigne Saliou Guèye est poursuivi pour trois chefs d’accusation : outrage à magistrat, usurpation de fonction de journaliste et complicité de ces faits. Au « Témoin », nous apportons tout notre soutien à notre ancien collaborateur et ami dans cette terrible épreuve qui traverse. Depuis La Fontaine, on sait que la raison du plus fort est toujours la meilleure- mais, en même temps, en tant que croyants, nous sommes convaincus que Dieu est le meilleur Juge. Nous Lui confions donc le destin de notre cher Serigne Saliou…
EMPLOI DES JEUNES LE CNP SE LIGUE AVEC LA CHAMBRE DES METIERS
Pour relever le défi de l’emploi des jeunes, le Conseil national du Patronat (CNP) et l’Union nationale des Chambres de Métiers(UNCM) ont jugé nécessaire d’unir leurs forces. C’est en ce sens qu’ils ont procédé à une signature d’une convention de coopération et de partenariat. Hier, les présidents des deux structures ont saisi l’occasion pour faire part de leurs ambitions communes. La nécessité d’unir les deux forces s’impose, en témoigne la raison évoquée par Baïdy Agne. «La présente convention devra nous permettre de conjuguer nos efforts et travailler en parfaite symbiose’’. Selon toujours M. Agne, sept défis sont à relever grâce à l’union du CNP et de l’UNCM. Il s’agit de la création d’emplois et de l’insertion des jeunes artisans en milieu professionnel, de la mise en place d’un écosystème propice au développement de l’artisanat et de l’entrepreneuriat, de la labellisation des compétences professionnelles des jeunes artisans.
MARCHE DE POPENGUINE 2023 DES ANCIENS COMBATTANTS AUX COTES DES PELERINS
Comme à l’accoutumée, des milliers de jeunes marcheurs se sont donnés rendez-vous demain, samedi 26 mai 2023, au Cap des Biches (Rufisque) point de départ pour la célèbre marche du pèlerinage marial de Popenguine. Une particularité à noter cette année : la présence des membres de l’Union régionale des anciens combattants de Dakar (Urac) dirigée par l’Adjudant-chef Mamadou Sy. « Effectivement, les anciens combattants de l’Union régionale de Dakar vont marcher aux côtés de leurs frères chrétiens en route pour Popenguine. Parce que la marche mariale de Popenguine est bénéfique pour l’amélioration de la santé, mais surtout pour bonifier la vie spirituelle. Donc nous allons effectuer un par cours symbolique de Cap des Biches à Diamniadiao » a expliqué le président Sy, un ex-parachutiste joint par « Le Témoin » quotidien. Rappelons-le : chaque année, des milliers de pèlerins quittent Cap des Biches pour rallier la ville sainte de Popenguine à pied. Etleur arrivée populaire constitue l’un des temps forts du pèlerinage.
COMMUNE DE BISCUITERIE UNE RUE SERA BAPTISEE DU NOM DE HAJ MANSOUR MBAYE
Sur délibération du conseil municipal, la commune de Biscuiterie, dirigée parlemaire Djibri lWade, a décidé de baptiser une des principales rues de Ouagou-Niayes II du nom de Hadj Mansour Mbaye, grand homme de radio et président national des communicateurs traditionnels. La cérémonie de baptême de la rue aura lieu le lundi 29 mai 2023. La maison du patriarche Hadj Mansour Mbaye se trouve dans cette rue qui portera son nom. Rappelons-le, la commune de Biscuiterie est composée de quartiers mythiques de Nguelaw, OuagouNiayes 1 & 2, Bene Tally, Niarry-Tally et Bopp. Il faut également souligner que Hadj Mansour Mbaye fait partie des premiers résidents de Ouagou-Niayes appelé « Cité Domou Ndar ». Une localité qui a vu naitre et grandir ses enfants, ses neveux et petits enfants dans le respect des valeurs de solidarité et bon voisinage. D’ailleurs, Haj Mansour Mbaye a toujours l’habitude d’exprimer sa fierté d’être un habitant de cette cité à loyer modéré construite pour les fonctionnaires saint-louisiens lors du transfert de Saint-Louis à Dakar devenue capitale de l’Afrique occidentale française (Aof) en 1958. A cet effet, le maire Djibril Wade veut certainement rendre hommage à un citoyen modèle, un résident généreux et exemplaire sur le plan social. L’événement sera aussi une occasion pour le maire et son équipe municipale de revisiter l’histoire de la commune de Biscuiterie et ses différents quartiers que les habitants de la nouvelle génération ne connaissent que de nom.