L'OEIL DU TEMOIN DE CE VENDREDI

KEEMTAAN GI - COMEDIE HUMAINE
Il faut sauver la jeunesse sénégalaise! Parmi elle, y en a qui risqueraient de devenir cinglés dès lors que ce sont eux -mêmes qui donnent une certaine caution morale et religieuse à des spécimen dont la place devrait être en asile, tellement ils font douter sur leurs dispositions psychiques. En effet, pendant que tout est à l’arrêt dans ce pays, jusqu’à entraîner l’interdiction de nos devoirs religieux dans les mosquées et églises, et souvent conjugaux avec la règle du « un mètre de distance », des gens prétendent détenir une potion miraculeuse pour nous guérir définitivement du coronavirus. Mais bon sang, qu’attendent-ils pour requérir la science de l’oracle qui prétend prendre le dessus sur ce salaud de virus ? Ça s’appelle non-assistance à personne en danger. Et cela concerne la vie de quatorze (comme la durée du confinement) millions de Sénégalais. Toutes affaires cessantes, l’Etat doit aller s’agenouiller auprès de ce faiseur de miracles afin qu’il puisse sauver l’humanité. Pendant que nos spécialistes perdent le sommeil à force de chercher le moyen de soigner le mal du siècle, des farceurs viennent saper leur moral avec des déclarations pour le moins farfelues. Mais puisque c’est lui, personne ne se hasardera à aller le cueillir comme de vulgaires Mbaye Pekh ou Selbe Ndom. Vous savez, ce n’était que du cinéma quand ces deux saltimbanques avaient été convoqués. Bon, revenons à des choses plus sérieuses, histoire de nous éloigner du terrain de la comédie. Ceux qui ont jeté un coup d’œil sur la liste des donateurs pour le fonds Covid- 19, ont sans doute remarqué que celui qui fait la manche n’est pas si impécunieux et que la fonction présidentielle enrichit son homme. Cinquante millions. Ce joli magot est bien faramineux pour un vilain « Kàccoor » qui cherche le diable pour lui tirer la traine. Vient-il de la poche du Chef ou de sa caisse noire ? On attend les contributions de Diouf et Wade et surtout du fils qui se la coule douce à Doha. Et pas de facéties !
Kàccoor Bi
DECIMATION DE VOLAILLE A KAOLACK GRIPPE AVIAIRE OU CANICULE ?
Ces derniers jours à Kaolack, les poulets meurent mystérieusement en élevage. « Le Témoin » quotidien a appris que certains éleveurs locaux ont vu leur volaille décimée. Les poulets y meurent les uns après les autres. Ce, à un rythme macabre quotidien ! Dans certains quartiers de Kaolack comme Ndangane, Passoire-Ndorong et Boustane, indique-t-on, le taux de mortalité semble être très élevé. Mais qu’est-ce qui décime ces volailles à Kaolack ? Personne ne saurait le dire ! Si les uns parlent d’une grippe aviaire, d’autres avancent l’effet d’une canicule. « Ces derniers jours, Kaolack a subi une température de plus de 40°. Et je vois mal des volailles survivre à une telle forte chaleur. De nature, Kaolack n’est pas une terre d’aviculture à cause de la chaleur » avance comme explication un éleveur domicilié à Boustane. Un éleveur qui a vu son opération « Poulets de Korité » s’envoler en fumée. Souhaitons que les services du ministère de l’Elevage fassent des enquêtes de proximité à Kaolack pour nous édifier sur ce phénomène.
SITUATION DU COVID-19 AU SENEGAL 21 NOUVEAUX CAS POSITIFS
Hier, le nombre de cas testés positifs au coronavirus a grimpé à 21 alors qu’on avait plus atteint ce chiffre depuis quelques semaines. On ne voudrait pas apeurer mais ça craint le pire avec l’avancée du virus dans le pays. Hier, le nombre de cas positifs testés a « bondi » d’un cran avec une vingtaine de personnes atteintes du Covid-19. Selon la Directrice générale de la Santé publique et présidente du Comité national de gestion des épidémies, Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye, qui a lu les résultats des examens virologiques, sur 435 tests réalisés, 21 sont revenus positifs. Elle souligne que les 19 sont des cas contacts suivis par les services du ministère et les 2 autres sont issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont les plus craints en ce moment. Dans le même temps, 4 patients hospitalisés ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. Selon Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye, l’état de santé des patients hospitalisés est stable. Au total, le nombre de contaminés du coronavirus au Sénégal s’élevait hier à 335 cas, dont 194 guéris, 2 décédés, 1 évacué et 138 sous traitement.
THIES LE RECEVEUR DES IMPOTS ET DOMAINES DJIBY SY INDISPOSE LES POPULATIONS
A Thiès, l’inspecteur des impôts et domaines Djiby Sy a fini par indisposer par les actes qu’il pose dans le domaine du foncier. La première victime de Djiby Sy est l’ancien CEMGA (Chef d’état-major général des Armées), le général Babacar Gaye à qui il a retiré son terrain de 400 m2 situé dans le quartier Grand Standing pour l’affecter à deux autres personnes. De retour d’une mission onusienne, Babacar Gaye a été mis devant le fait accompli. En bon militaire au sang chaud, n’a pas hésité à remonter les bretelles à Djiby Sy pour lui dire qu’après tout ce qu’il fait pour ce pays en tant que patron de l’armée nationale et l’Onu, il ne méritait pas qu’on lui retire son terrain. Hélas, Djiby Sy est resté de marbre. Ce qui aurait poussé l’ancien CEMGA à menacer de foudre quiconque voudrait l’empêcher de faire des travaux sur son terrain. A Médina Fall, un bastion baye-Fall, c’est un acte de lotissement de l’ancien marché de la zone par Djiby Sy qui met le feu aux poudres. Djiby Sy aurait aussi fait des lotissements de terrains à Nguinth Extension. D’ailleurs dans la zone, un vieux de 65 ans qui avait acquis un terrain depuis près de 25 ans a vu son bien vendu à un commerçant qui a commencé à construire sur le site. Interpelé, le commerçant avoue au vrai propriétaire qu’on lui a vendu le terrain. A Thiès, Djiby Sy est fortement décrié parce qu’on estime que c’est parce qu’il n’est pas de Thiès puisque originaire de Ogo qu’il entend faire n’importe quoi dans la cité du Rail. Les populations fustigent de plus en plus les actes du receveur du bureau régional des impôts et domaines de la ville aux deux gares Djiby Sy. Ce qui soulève l’ire des populations contre l’homme, c’est qu’il snobe les Thiessois puisqu’il ferme la porte à toutes les demandes de rendez-vous de citoyens de la ville pour des réclamations. D’ailleurs, dans la capitale du Rail, des voix de plus en plus nombreuses appellent à son départ. L’homme avait les mêmes comportements à Kaolack où, d’après notre source, les populations soutenues par une haute personnalité de l’Etat ont obtenu son départ pour… Thiès. Une promotion plutôt au vu de la valeur du foncier dans la capitale du Rail ! Mais puisque Djiby Sy est un responsable de l’APR à Ogo…
LI CI REWMI
Ce samedi 18 avril, l’émission « LI CI REWMI » animée par l’excellent Seydina Alioune Guèye reçoit le professeur Babacar Sarr, chef du département des sciences juridiques, politiques et administratives de l’université Assane Seck de Ziguinchor. Ce docteur en droit public et expert en droit de la décentralisation, management de la qualité (secteur santé), échangera avec S. A. G. sur différents sujets allant de la pandémie du coronavirus à l’héritage et aux perspective du Parti Socialiste entre autres sujets. Vous pouvez suivre l’émission de 15 à 17h sur www.topfmdakar.com ou en appelant au 88 628 81 81.
KAYAMA CONFINEMENT
La plupart des Sénégalais et même les étrangers vivant parmi nous respectent le couvre-feu et sont donc confinés chez eux. Si cela est du pain béni pour les dames et les enfants, c’est autre chose pour les maris obligés de broyer du pain noir ! Ce genre de mari ne va jamais fredonner les airs de Home, sweet home. Des papiers que j’ai pu lire dans la presse de cette semaine, aucun qui parle du bonheur de se retrouver en famille. Avec femme et enfants au salon ou dans la cour, suivant la télé, buvant du thé ou du lait, revisitant les cours, une pile de journaux et le poste radio à portée de main, quelle ambiance conviviale sans téléphone portable ! Certainement que les journalistes préfèrent, et de loin, ces individus qui rentrent habituellement très tard après un saut au clando et chez la go. Ces mecs qui profitaient de la nuit pour s’adonner à des activités peu avouables. Mais voilà que ce confinement rend acariâtres ces hommes qui s’en prennent à leurs légitimes. En Hexagone, y a même une brigade pour parer à ces violences conjugales. Malheureusement, ces flics arrivent toujours tard ou après les esclandres après avoir été alertés par le voisinage. Pas seulement pour des coups et blessures mais également pour des paroles déplacées ou insensées constituant des violences inouïes. Certes, ces violences conjugales ont toujours existé mais sont exacerbées ces temps-ci par le couvre-feu et donc par le coronavirus. Chez les toubabs, ils peuvent péter les plombs en vivant confinés plusieurs jours à deux et rarement en groupe. Les inconvénients de la famille atomique contrairement à chez nous où la famille compte plusieurs membres. Certes des Blacks imitent les Blancs surtout en ville pour adopter ce mode de vie avec madame et deux gosses souvent hors du pays. Alors faut bien retenir, cher lecteur, que le meilleur reste à venir après ce confinement. Les rues désertiques de la ville où on ne rencontre que les forces de l’ordre accueilleront les Unes de la presse avec des scandales et des vandales de la République qui s’en mettent plein les poches. Ça commence déjà avec les bennes à nourritures après celles à ordures de Saint-Louis. En tout cas pour ce coup-ci, s’il s’en sort proprement, c’est qu’il a les reins bien solides, notre homme. Ce jeudi donc j’ai lu que les lutteurs VIP s’étaient enfin manifestés au ministre de la Santé pour leur contribution à la lutte contre le coronavirus. Même si c’est un peu tard, il ne faut pas leur en vouloir pour qui connait les débuts et le parcours de ces...tas de muscles.
Moussa Kamara