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27 juin 2025
LE COUPERET DU NEW YORK TIMES SUR BIDEN
Dans un éditorial choc, le journal somme le président américain d'abandonner sa candidature à un second mandat. Pour contrer la menace Trump, les démocrates doivent selon le NYT choisir un adversaire "plus solide"
(SenePlus) - À l'approche des élections aux États-Unis, le prestigieux New York Times vient de publier un éditorial choc appelant Joe Biden à se retirer de la course à l'investiture démocrate. Dans cette prise de position fracassante, le vénérable quotidien affirme que "la plus grande contribution que M. Biden peut désormais apporter au service public est d'annoncer qu'il ne se représentera pas".
Selon le New York Times, le débat de jeudi dernier a révélé que "M. Biden n'est plus l'homme qu'il était il y a quatre ans". Le journal déplore que "le président est apparu comme l'ombre d'un grand serviteur public" et estime qu'il a échoué "le test qu'il s'était lui-même fixé" pour prouver qu'il avait toujours les capacités requises.
"Les électeurs ne peuvent pas être censés ignorer ce qui était pourtant clair : M. Biden n'est pas l'homme qu'il était il y a quatre ans", martèle l'influent média dans un réquisitoire sans appel. "Plus d'une fois, il a eu du mal à aller jusqu'au bout d'une phrase."
Bien que saluant les accomplissements de la présidence Biden, qui a permis à la nation de "prospérer et commencer à relever une série de défis à long terme", le New York Times estime que le locataire de la Maison Blanche "met en jeu de manière imprudente" les intérêts des États-Unis.
"Il existe des dirigeants démocrates mieux armés pour présenter des alternatives claires, convaincantes et énergiques à un second mandat de Trump", argumente le quotidien, convaincu que "le pays a besoin d'un adversaire plus solide au candidat républicain présumé".
Selon le New York Times, "la vérité à laquelle M. Biden doit faire face maintenant est qu'il a échoué à son propre test". Le journal appelle donc les démocrates à "trouver le courage de dire des vérités crues au chef du parti" et à engager "un processus pour choisir quelqu'un de plus capable de le remplacer".
"C'est la meilleure chance de protéger l'âme de la nation - la cause qui a poussé M. Biden à se présenter en 2019 - contre la déformation maligne de M. Trump", conclut le plaidoyer cinglant. "Et c'est le meilleur service que M. Biden puisse rendre à un pays qu'il a noblement servi si longtemps."
par Hamidou Thiaw
ARNAQUE OU INCOMPÉTENCE ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Les Sénégalais se retrouvent avec une réduction de prix qui, en apparence, semble avantageuse, mais qui en réalité les laisse avec une quantité moindre de pain
À la suite de l'annonce par le gouvernement de la baisse du prix du pain avant la Tabaski, de nombreux Sénégalais ont ressenti une grande joie. Cependant, après la mise en œuvre de cette décision, il apparaît que le gouvernement a fixé le prix de la baguette de pain de 190 g à 150 FCFA et celui de la baguette de 230 g à 200 FCFA, en remplacement d'une baguette qui coûtait initialement 175 FCFA.
Étant donné que dans d'autres pays, comme la France, les baguettes de pain pèsent 250 g, il est légitime de se demander si nous ne sommes pas confrontés à une réduction fictive. En payant moins, nous recevons en réalité moins de pain. Cela suscite des interrogations sur la stratégie adoptée par les boulangers qui, en réponse à l'insolence et à l'arrogance de certains, auraient fait preuve d'une ingéniosité particulière pour contourner la baisse des prix annoncée par le gouvernement.
Cette décision a-t-elle été précipitée sous la pression d'une population qui attend beaucoup de ce gouvernement, notamment en matière de baisse des prix et de création d'emplois ? La promesse initiale semblait claire : offrir un soulagement économique significatif à une population en quête d'un mieux-être. Cependant, il semble que cette population ait été abandonnée en cours de route, après avoir été embarquée dans un train qui promettait une destination vers un paradis terrestre, mais dont les conducteurs semblent ignorer cette destination et avoir pris une direction opposée.
Le sentiment de déception est palpable. Les Sénégalais se retrouvent avec une réduction de prix qui, en apparence, semble avantageuse, mais qui en réalité les laisse avec une quantité moindre de pain. Cette situation pourrait être perçue comme une manœuvre pour apaiser temporairement les attentes sans offrir de solutions durables.
Il est crucial que le gouvernement prenne conscience de cette dissonance et agisse en conséquence. Après le temps de réflexion qui leur a été accordé, il est impératif qu'ils trouvent la bonne direction pour honorer leurs engagements. La population attend avec impatience une déclaration de politique générale et la présentation d'un programme concret. Il est inédit au Sénégal qu'un gouvernement ne présente ni programme ni déclaration de politique générale après trois mois au pouvoir. Un tel retard est préoccupant et alimente les doutes sur la capacité de ce gouvernement à répondre aux aspirations légitimes de la population.
Espérons que les autorités sauront rectifier le tir et présenter des mesures claires et concrètes pour répondre aux attentes des Sénégalais, en termes de baisse des prix, de création d'emplois et d'amélioration globale de la qualité de vie.
LA DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE DE SONKO FAIT ENCORE LE CHOUX GRAS DES JOURNAUX DU WEEK-END
Les quotidiens parus ce samedi poursuivent la polémique autour de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko
Dakar, 29 juin (APS)- La polémique autour de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko continue de tenir en haleine les quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à l’Agence de presse sénégalaise.
Le quotidien national le Soleil parle à cet effet du “oui, mais d’Ousmane Sonko”. Ce dernier dont les propos sont repris par le même journal indique : “ma DPG est prête, mais je ne la tiendrais devant cette Assemblée qu’une fois que la majorité parlementaire se sera amendée”.
Le député du groupe parlementaire Yewwi askan wi, Guy Marius Sagna avait adressé une lettre ouverte au Premier ministre pour lui demander de ne pas venir à l’Assemblée nationale.
En réponse à cette correspondance, le chef du gouvernement a fait part de son “impatience à tenir cet exercice de présentation des grands axes des politiques publiques et de l’action du gouvernement”.
Il a toutefois relevé que “l’article 55 de la constitution oblige le Premier ministre à faire sa DPG devant le parlement sans préciser les délais et la procédure qui relève du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Or, argue-t-il, “les dispositions du règlement intérieur qui fixaient les délais et la procédure de la DPG ainsi que les références au Premier ministre ont été abrogées de la loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale depuis 2019”, suite à la suppression du Premier ministre avant son rétablissement
“Sonko veut réinventer la roue”
En cas de carence avant le 15 juillet, le Premier ministre avertit qu’il s’acquittera de cette tâche devant une assemblée “constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques”.
“Ce serait d’ailleurs l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure”, a-t-il estimé.
Vox populi a ouvert ses colonnes à des personnalités politiques et de la société civile pour se prononcer sur ce débat qui enfle ces derniers jours.
“Privilégier la démocratie directe est un faux fuyant ou un leurre”, semble rétorquer l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye à Ousmane Sonko qui menace de faire sa déclaration de politique générale devant une assemblée constituée d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques
“Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle crise politique qui aurait des conséquences sur la marche du pays”, martèle Elimane Haby Kane de l’ONG Legs africa.
Le député Mamadou Lamine Diallo menace également de saisir la justice, “si d’ici le 15 juillet 2024, l’Assemblée nationale ne corrige pas le règlement intérieur”.
“Que le Premier ministre Ousmane Sonko ne veuille pas suivre le forcing d’Amadou Ba, je le comprends tout à fait”, souligne Mamadou Lamine Diallo cité par le journal Vox populi. Le parlementaire du mouvement “Tekki” a dit avoir attitré l’attention du président de l’Assemblée nationale à la date du 11 novembre 2022 sur “la nature frauduleuse du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui venait d’être distribué aux députés”.
Le journal l’OBS a préféré évoquer à sa une des “Signes de crise”, dans l’éventualité d’une DPG faite hors de l’hémicycle.
Le même journal a recueilli l’avis de l’universitaire Iba Barry Kamara qui parle d’un procédé “anticonstitutionnel et illégal à tous points de vue”.
La publication informe également que “Benno agite une réforme pour empêcher le président de dissoudre l’Assemblée”.
“Sonko veut réinventer la roue”, note Walfquotidien, qui écrit également que “le Premier ministre snobe l’Assemblée”.
Au même moment rappelle Walfquotidien, les députés du groupe parlementaire BBY ont décidé de répondre “au mépris par le mépris, la défiance par la défiance, en annonçant le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement en cas d’une procédure de dissolution de l’Assemblée nationale”.
SudQuotidien a évoqué pour sa part ce qu’il appelle “l’ultimatum de Sonko”, en informant que le Premier ministre a dit à l’Assemblée nationale qu’elle a jusqu’au 15 juillet pour “s’amender en réinscrivant dans son règlement intérieur l’ensemble des dispositions relatives au Premier ministre”.
ANNULATION DU DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE
Cette décision a été prise lors de la réunion du bureau de l’Assemblée nationale qui clôt sa session unique 2023-2024.
Le débat d’orientations budgétaire qui était prévu pour se tenir ce samedi l’Assemblée nationale avec le ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba, a été annulé, suite à la décision prise par le chef du gouvernement Ousmane Sonko consistant à ne pas faire sa déclaration de politique générale (DPG) devant l’institution parlementaire, tant que cette dernière n’a pas réintégré dans son règlement intérieur les dispositions faisant mention du poste de Premier ministre supprimé en 2019 avec d’être rétabli, a appris l’APS de source officielle.
Cette décision a été prise lors de la réunion du bureau de l’Assemblée nationale qui clôt sa session unique 2023-2024.
Le Bureau de l’Assemblée nationale “a décidé souverainement de sursoir aujourd’hui au débat d’orientation budgétaire (DOB). C’est pourquoi, vous avez vu tout à l’heure, le ministre des Finances et son équipe se sont retirés”, a déclaré le président du groupe parlemenataire de Benno Bokk Yakaar, Abdou Mbow, ajoutant que la conférence des présidents a été informée de cette décision.
Selon lui, le bureau de l’Assemblée nationale qui se veut “conséquent” a refusé de recevoir le ministre des Finances dans la mesure où le chef du gouvernement, en l’occurrence Ousmane Sonko, “a refusé de se présenter devant la représentation nationale pour faire sa déclaration de politique générale”.
Le président du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yakaar (BBY) a notamment déploré l’attitude du Premier ministre qui, selon lui, “a (…) réduit l’Assemblée nationale à sa plus simple expression”.
Le député du groupe parlementaire Yewwi askan wi, Guy Marius Sagna avait adressé une lettre ouverte au Premier ministre pour lui demander de ne pas venir à l’Assemblée nationale.
En réponse à cette correspondance, le chef du gouvernement a fait part de son “impatience à tenir cet exercice de présentation des grands axes des politiques publiques et de l’action du gouvernement”.
Il avait toutefois relevé que “l’article 55 de la constitution oblige le Premier ministre à faire sa DPG devant le parlement sans préciser les délais et la procédure qui relève du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Or, argue-t-il, “les dispositions du règlement intérieur qui fixaient les délais et la procédure de la DPG ainsi que les références au Premier ministre ont été abrogées de la loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale depuis 2019”, suite à la suppression du Premier ministre avant son rétablissement
Par Bira SALL
ENCORE UNE FUITE LORS DES COMPOSITIONS, ET NOS ELEVES TOUJOURS LES VICTIMES
Peut-être, on gagnerait à rendre les évaluations scolaires plus constructives et moins démotivantes pour tendre vers une évaluation accompagnatrice des apprentissages.
Ce lundi 24 juin, les élèves de seconde S étaient convoqués de 8h à 11h pour composer en Physique-chimie dans le cadre des Phares au niveau de l’Académie de Thiès. Deux (2) heures après la distribution et le début des épreuves, alors que les élèves se penchaient, enthousiastes et concentrés, sur les exercices, on a subitement interrompu l’épreuve de composition pour raison de fuite des sujets. Apparemment, certains élèves étaient en possession des épreuves ou de l’un des exercices proposés. Généralement, on parle de fuite à l’examen ou en composition lorsque la confidentialité des sujets n’est pas assurée. Ces sujets sont censés être dans le secret aux yeux des élèves jusqu’au jour des examens. Mais, malheureusement, tel n’est pas le cas. Les fuites des sujets sont les résultats de la mauvaise organisation des examens et compositions d’une part et, d’autre part, de l’indélicatesse de certains responsables et surveillants. Evidemment, ce n’est pas une spécificité sénégalaise : un rapport du ministère français de l’Enseignement supérieur et de la recherche, daté de 2012, évoquait déjà «une préoccupation ancienne à laquelle des évolutions contemporaines, notamment les développements du numérique et les changements des modalités d’évaluation, donnent une acuité nouvelle. Ce phénomène, qui relève de la fraude, de manquements aux devoirs, de négligences avérées, nous inquiète en tant que parents d’élèves et enseignants, parce que nous tenons beaucoup à la confidentialité des sujets qui concourt à la transparence et à la crédibilité des évaluations, des décisions des conseils de classe, du profil de nos élèves dont nous nous plaignons souvent du niveau faible».
Mais ce qui est surtout à déplorer cette fois-ci, c’est la gestion de ce cas de fuite lors de la composition de Pc dans les classes de seconde S. En tout cas, au niveau du lycée de Tivaouane, c’est 2h après le début des épreuves que la décision est prise. Je me demande encore qui a pris cette décision incongrue. J’assume et je pèse bien mes mots en parlant d’incongruités ou d’inconvenances : les élèves ont été lésés, surtout qu’on a décidé, illico presto, de distribuer d’autres sujets et de faire travailler les élèves et les surveillants au-delà de l’heure prévue. On devait terminer à 11h, mais avec l’interruption et le changement des sujets, les élèves sont restés jusqu’à 13h. On a joué avec leurs nerfs ; on a déconcentré et perturbé les élèves durant cette composition. J’imagine le bruit, l’inconfort, le tohu-bohu indescriptible dans les salles de classe lorsqu’on a annoncé aux élèves la reprise dare-dare de la composition. On aurait dû tout bonnement reprogrammer cette épreuve, surtout que d’autres épreuves les attendaient à 15h. C’est ce qui se fait habituellement en cas de fuite avérée. On n’a pas tenu compte des conditions minimales, des dispositions, pourtant définies par les textes pour assurer des conditions psychologiques adéquates lors des évaluations. On oublie souvent que c’est le rôle des enseignants et surveillants d’aider les élèves à se concentrer lors des évaluations, et de les aider à se remémorer les informations au cas où ils rencontrent un blocage ou un trou de mémoire, pour les rassurer et les aider à se détendre. Je pense honnêtement que les droits des élèves ont été bafoués ce matin : on n’a pas respecté leurs droits ; ils vont payer des pots qu’ils n’ont pas cassés pour avoir composé dans des conditions qu’ils n’ont pas créées.
J’étais très gêné quand ma fille, encore adolescente, victime comme ses camarades de classe, à qui j’ai eu à parler de la centralité de l’élève, me dit sur un ton ferme, presque les larmes aux yeux : les élèves sont toujours sacrifiés et pourtant vous avez l’habitude de me dire depuis que je suis à l’élémentaire, que «l’élève est le prince d’un royaume qu’on appelle l’école» (Reboul, 1989). On a l’impression que la centralité de l’élève ne veut rien dire pour les adultes qui travaillent à l’école, ou du moins les réformes et décisions ne militent pas en faveur de l’épanouissement des enfants à l’école. Peutêtre, pour reprendre Pierre Teil, on est toujours dans une école qui ne tient pas compte de la réalité des enfants : «On ne s’occupe que de ce que les élèves doivent acquérir, en occultant le fait qu’un enfant n’apprend que s’il en a le désir. Or, celui-ci ne peut exister que si on aide l’enfant à prendre conscience de ses capacités d’apprentissage, que l’enseignement doit lui permettre de développer alors que souvent il les inhibe.» (Pierre Teil, 2006, p. 27).
Par ailleurs, mes collègues ne tiennent pas compte, en corrigeant les copies, des conditions dans lesquelles les élèves sont évalués. On oublie souvent le point de vue des élèves, à qui on impose n’importe quoi sans tenir compte de la psychologie des évalués, de leur rapport avec les notes. Pour nos élèves, les notes sont l’équivalent d’un salaire. Elles récompensent leur mérite et permettent le passage dans la classe supérieure et l’estime de leurs parents. Ces derniers, très exigeants et du fait que nous sommes entrés dans l’ère de la «famille sentimentale et éducative», pour reprendre François de Syngly (1993), refusent de voir leurs enfants malheureux et s’enfermer dans l’échec du fait d’acteurs irresponsables, auteurs par leur négligence des fuites, comme celles notées régulièrement dans les examens et compositions.
Les professeurs, que nous sommes, ne le savent peut-être pas suffisamment : la notation est un levier psychologique pédagogique terriblement puissant. Un mauvais usage peut déboucher sur un désastre. Un bon usage pourrait favoriser un cercle vertueux : récompense apprentissage-récompense (Pierre Merle, A quoi servent les notes, 2016).
Peut-être, on gagnerait à rendre les évaluations scolaires plus constructives et moins démotivantes pour tendre vers une évaluation accompagnatrice des apprentissages.
Bira SALL
Professeur de Philosophie au Lycée Ababacar Sy de Tivaouane
Chercheur en Education et Formation
Email : sallbira@yahoo.fr
DES ASSISES DE L'INDUSTRIE ANNONCÉES POUR SEPTEMBRE PROCHAIN
Les nouvelles autorités veulent relancer le secteur
Dr Serigne Guèye Diop, ministre de l’Industrie et du commerce, qui présidait l’ouverture du Salon Dakar Industrie, a annoncé la tenue des Assises de l’industrie en septembre prochain.
Les nouvelles autorités veulent relancer le secteur industriel. En ce sens, des Assises de l’industrie sont envisagées au mois de septembre prochain. Le ministre de l’Industrie et du commerce, qui en a fait l’annonce à l’ouverture du Salon Dakar Industrie, explique : «Nous devons réfléchir ensemble sur les réformes du Code des investissements. Il faut aller beaucoup plus loin pour réformer certainement l’impôt sur le revenu, le système foncier au Sénégal. Ce sera l’un des grands thèmes de ces Assises de l’industrie et du commerce. Dans le cadre de notre projet de développement économique et social du Sénégal, il est donc temps de penser à la relance de l’industrie sénégalaise et à sa réforme.»
En effet, souligne-t-il, au cours de ces 65 dernières années, le Sénégal a connu un «développement industriel en dents de scie, avec d’abord des politiques agressives au début des années 70 qui, finalement, n’ont pas réussi et qui ont abouti malheureusement à la fermeture de beaucoup d’industries». Entre autres entreprises en faillite, le ministre de l’Industrie et du commerce cite la Sotiba Sympafric, Icotaf, Helensens. «Nous avons eu beaucoup de projets d’investissements dans l’industrie qui, malheureusement, n’ont pas tous réussi», regrette Dr Serigne Guèye Diop. Avant d’assurer qu’aujourd’hui, le gouvernement est dans une nouvelle ère de réflexion et de diagnostic. «Cette réflexion et ce diagnostic nous obligent à constater que l’industrie sénégalaise est loin d’atteindre tout son potentiel. Nous avons 46 départements aujourd’hui, 14 régions et 557 communes, et l’une des faiblesses de notre industrie, c’est qu’elle est concentrée à Dakar. La région qui constitue 0, 28% du territoire sénégalais, mais qui accueille par contre 80% de notre industrie, qui accueille en même temps 4 millions de Sénégalais. C’est dire que le reste du Sénégal justement, connaît ce qu’on appelle un désert industriel», argue le ministre de l’Industrie et du commerce devant les membres du Syndicat des professionnels de l’industrie du Sénégal (Spis) que préside Ousmane Mbaye, maître d’ouvrage du Salon Dakar Industrie.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des Assises de l’entreprise lancées par le Conseil national du patronat (Cnp), le jeudi 27 juin. L’édition de 2024 de ces assises a pour thème : «Le partenariat public-privé et le contenu local.»
LE LAC ROSE VEUT REPRENDRE SES ECLATS
Pour sauver le Lac Rose, les initiatives se multiplient aux niveaux local et étatique. Car l’heure est grave pour redonner au cours son éclat unique.
Pour sauver le Lac Rose, les initiatives se multiplient aux niveaux local et étatique. Car l’heure est grave pour redonner au cours son éclat unique.
Lourdement impacté ces dernières années tant dans son aspect que dans les activités à ses alentours, le Lac Rose est au cœur de préoccupations diverses.
L’acheminement de quantités importantes d’eaux pluviales pendant les deux derniers hivernages a en effet fortement détérioré l’environnement autour du Lac Retba. Et, pour faire revivre le point d’eau, un processus devant aboutir à son reclassement en zone naturelle urbaine a été lancé par le ministère de l’Environnement et de la transition écologique. Un atelier s’est tenu en ce sens mardi, dans un réceptif hôtelier de la place. «Nous sommes là pour amorcer le processus de reclassement du Lac Retba, communément appelé Lac Rose, en réserve naturelle urbaine (…)
L’objectif de l’atelier, c’est d’impliquer les acteurs locaux qui interviennent directement et indirectement sur le site pour qu’ils puissent valider le projet et se l’approprier», a noté, en marge de la rencontre, Paul Moïse Diédhiou, directeur adjoint des Parcs nationaux. Cette phase, que M. Diédhiou veut la plus participative et inclusive possible, s’est faite en présence du sous-préfet de Sangalkam, du maire de Tivaouane Peulh-Niagues, Momar Sokhna Diop, d’autorités coutumières et d’acteurs intervenant autour du lac. «Depuis 3 ans, nous avons constaté que le lac n’est plus rose. Le problème du Lac Rose, c’est un problème en amont. Ces dernières années, il y a eu un drainage excédentaire d’eau de pluie vers le Lac Rose. C’est ce drainage qui a dilué l’eau du lac, en plus d’autres éléments. Ça a contribué à dégrader le lac aussi bien en termes de beauté et de production de sel que d’activités touristiques», a posé le maire de la commune, se réjouissant du reclassement enclenché.
Selon lui, le premier acte à poser, c’est de retenir en amont les eaux pluviales qui venaient d’une manière gravitaire de zones environnantes. D’autres problèmes ont aussi cours sur le site et l’atelier devra les diagnostiquer pour tirer les bonnes conclusions. «Il y aura un diagnostic car les acteurs qui vont intervenir vont en parler. Dans ce diagnostic, on va d’abord aller vers les problèmes qui ont occasionné le changement du lac. Ensuite, nous allons trouver ensemble, de manière inclusive et participative, des solutions», a mis en exergue Paul Moïse Diédhiou, indiquant que tous les acteurs vont être impliqués du début à la fin du processus. L’objectif de ce reclassement est, selon lui, de redonner au Lac Rose son lustre d’antan.
Par El hadj Boubou Senghote
REPONSE AU PROFESSEUR FATOU SARR SOW
Dans un enregistrement vidéo, Madame Fatou Sarr Sow, fait étalage de l’indélicatesse qui, finalement, la caractérise, en considération de ses déclarations suivantes « Il n’y a pas d’ethnies au Sénégal, mais plutôt des cultures dominantes »
Dans un enregistrement vidéo d’une durée de 4 mn 51, Madame le Professeur Fatou SARR SOW, Maître de conférences à l’Université Cheikh Anta DIOP, spécialiste des questions de genre dans les agences des Nations Unies pour la formation, l’évaluation et le développement des programmes de genre dans 15 pays africains, titulaire d’un doctorat en Anthropologie et Sociologie des Politiques de l’Université Paris VIII, d’un doctorat en travail social/politiques sociales de l’Université Laval, d’un DEA en sciences de l’environnement de l’Université de Dakar, d’un Master en Economie du Développement des Facultés Aix Marseille II, fait étalage de l’indélicatesse qui, finalement, la caractérise, en considération de ses déclarations suivantes:
« Il n’y a pas d’ethnies au Sénégal, mais plutôt des cultures dominantes. En résumé, de nombreuses ( ) s’étaient retrouvées le long de la vallée du Fleuve, suite à leur départ d’Egypte ; notamment des Sérères, des Wolofs, des Peuls, des Soninkés, etc..Nous 2 formions des Etats, des cultures dominantes. Lorsque Koly Tenguella fondait le Fuuta en 17…, il est revenu car son père avait émigré au Mali pour se soustraire au paiement de l’impôt dû aux Maures. En revenant du Mali où il avait rejoint (ou accompagné) son père, il est passé par le Sud d’où il a ramené des Diolas et des Manjaks. Dans le livre, le document qu’on va sortir, je dis que dans les veines de ceux qui se disent Toucouleurs aujourd’hui, coule le sang du Manjak, coule le sang du Diola.
Thierno Souleymane Baal, son quatrième ascendant se prénomme Niokhor ; Niokhor tout le monde sait que c’est un Sérère. Ses grands-parents sont des Wolofs. Ils ont fait la révolution ici, à Pire Sanokhor. Donc…si on poursuit, en allant au Walo, à chaque fois je disais on fait du brassage ethnique, avec des mariages préférentiels entre cousins et cousines ; constituant un modèle pour nous tous dans la société sénégambienne.
Mais lorsqu’on est allé jusqu’à l’édification de royaumes, on se battait entre nous. Mais toute guerre finit par engendrer des unions matrimoniales. Elimane Abdou Khadr, lorsqu’il a mené la Révolution Tooroodo, est allé au Walo où il a voulu instaurer la Charia. Parce que le Walo était le Musulman ; n’oublions pas que Ndiadiane NDIAYE et Mbarka Mbo, ce sont leurs grands-parents qui étaient venus pour implanter l’Islam. Donc…, mais à l’issue d’une bataille, avec le Kayor, celui-ci lui donna en mariage sa fille, Arame Bakar MBOOJ. De toutes les épouses d’Elimane Boubacar, c’est Arame Bakar qui lui donna le plus grand nombre d’enfants. Tous les grands dignitaires aujourd’hui Pulaar, leurs grands-parents sont issus d’Arame Bakar. PARENA, Mariame WANE LY, c’est Arame Bakar sa grand-mère. Voyez-vous, cette Arame Bakar-là, c’est elle la grand-mère de Buur Siin. Parce que c’est son fils Yerim Mbagnik qui a eu un enfant à qui il donna le nom de Mbaba, qui engendra Couly Mbaba ( ) devint Barack du Walo ; c’est le seul Barak de patronyme DIOP. C’est lui qui est allé se marier chez les Sérères et devint le grand-père des ( ) celui qu’on intronise aujourd’hui, le dernier Saloum, le dernier Buur Siin qu’on intronise aujourd’hui, c’est Arame sa grand-mère.
Donc, cela dit, Koly Tengella en personne, lorsqu’il quitta Ngabou, fit le tour du Sénégal, il passa par le Saloum où il épousa Mbossé à qui le terroir du Bosséa dans le Fouta doit son nom. C’est pour dire ! Si nous parlons du XIX ème siècle, avec ce que l’on appelle l’Islam confrérique, autour du marabout, on se maria, oubliant jusqu’à nos origines. Donc aujourd’hui, dans le livre, on est en train de faire la généalogie politique, c’est Amadou DIAO BAKHAO qui le rédige, dans ce document ( ) pour montrer comment s’effectuent les mariages dans tous ces espaces. Si vous voyez, les El Hadj NDIAYE aujourd’hui, le Buur ( ), les NDIAYE qui avaient quitté le Djoloff pour migrer dans le Gadiaga, à son retour, les NDIAYE qui sont restés, sont des DjolofsDjolofs. Aujourd’hui, on va dire que c’est des Sarakhollés. C’est pas des Sarakhollés. Donc on a le Boundou, ils sont venus du Fouta. Ils sont venus de Silma, précisément de Podor. Donc on a un métissage culturel tellement extraordinaire que ces cultureslà, quand Koly Tengella a créé, est revenu dans le Fouta, il a dit que désormais tous les Haalpulaar vont parler le peul. C’est pourquoi on peut constater aujourd’hui que 3 le DAKAR DEM-DIKK de patronyme DIOP, mais ses grands-parents sont des Wolofs. Mais aujourd’hui il est de culture Pulaar.
Mais si vous allez au Walo, les El Hadj Malick, son grand-père, Abdourahmane FAYE, père de Mboté FAYE, on dit qu’il est Sérère. Mais c’est des Sérères, c’est de vieilles souches Sérères qui se sont wolofisées. Donc, c’est pour dire qu’on est fondamentalement un Peuple tellement métissé, que vouloir présenter tel comme appartenant à telle ethnie, un coucou à Betty NGOM, la tante de SONKO. Je lui dis : Mais Betty, ce SONKO-là, pourquoi ne vient-il pas dire d’où il vient ? Ce Fouta d’où il vient, en passant par le Waalo, puis Paal jusqu’à sa destination actuelle, s’il a du sang diola c’est tout au plus pour un quart ! Moi je n’aime pas entendre des qualificatifs du genre un tel est Diola, le patronyme de tel autre est ( ). Mais les Diolas sont là-bas, les TINE sont dans le Waalo. C’est leur origine, car ils venaient de là-bas, parce que leurs premières chutes étaient en Mauritanie. Je ne vais pas faire ici une histoire de toutes ces migrations-là. Mais c’est pour montrer qu’aujourd’hui, au Sénégal, on doit arrêter de dire qu’un tel est ceci ( ). Car on disait que les Wolofs sont métissés. Mais il n’y a pas plus métissé que le Pulaar ! Il n’y a pas plus métissé que le Pulaar ! Les Sérèreslà, ils ont Mansa Waly MANE. C’est un MANE, c’est pas un Sérère. C’est un Mandingue ! »
Telles sont les idioties sorties, avec hargne, de la bouche de notre éminent Professeur, également auteur de plusieurs livres et articles sur l’entreprenariat féminin et la transformation des relations de pouvoir au Sénégal ainsi que sur les luttes politiques et la résistance des femmes en Afrique, etc. !
Que d’inexactitudes dans ces dires, par ailleurs exprimés d’une manière désordonnée et difficilement intelligible, de notre « Diva du Savoir ! » Ainsi en est-il, lorsque notre distingué chevalier dans l’Ordre national du Lion déclare tout de go que:
1)- « Il n’y a pas d’ethnies au Sénégal, mais plutôt des cultures dominantes… »
Il n’y a pas d’ethnies au Sénégal ? Assurément, Madame le Professeur nous en apprend ! Son face-à-face avec le Professeur Mamadou DIOUF, auteur de « Les Ethnies et la Nation » serait intéressant à suivre. Le dictionnaire de l’Académie française ne définit-il pas l’ethnie comme étant un groupe humain qui partage la même culture, en particulier pour la langue et les traditions ? Pour sûr que le Président Léo, ancien membre de l’Académie française aurait tranché, s’il vivait encore parmi nous ! Mais qu’à cela ne tienne : son successeur à la Magistrature suprême du Sénégal, Monsieur le Président Abdou DIOUF, également membre de l’Académie française est là ! Alhamdoulillah ! Intéressant débat donc en perspective : TROIS (03) ESCLAVES SERERES SUR UN MEME PLATEAU ! Les patrons seront gâtés ! Oui ; un régal pour les Fulɓe !
« Senegaal amul Etnii » (il n’y a pas d’Ethnies au Sénégal) ! Madame le Professeur Fatou SARR SOW (Dixit !) Voilà qui constitue un socle de balance qui permet de 4 disserter à souhait sur ce sujet qui, apparemment, d'un seul coup, est devenu passionnant pour nombre de Sénégalais.
Madame le Professeur qui révèle la prochaine publication d'un ouvrage qui ne manquera certainement pas d’aborder sur ce sujet, gagnerait à se pencher davantage sur la notion d'éthnie, avant que de ce faire.
Le malaise qu'il y a dans cette volonté manifeste d'un certain nombre de gens de redéfinir la notion d'éthnie au Sénégal, est que même si le "wasso" qui apparemment remplace le mot "éthnie " est assorti d'une définition taillée sur mesure pour convenir à nier l'existence des éthnies dans notre cher Sénégal, personne ne peut nier qu'il existe des langues qui sont parlées par des groupes dont le dénominateur commun est la culture et les traditions. Comment voudrait-on nier l'existence des éthnies qui font la richesse culturelle d'un pays ?
Nous avons comme l'impression que cette monstrueuse besogne a un objectif inavoué : uniformiser la culture sénégalaise, donc sa langue. Quand on parle de « culture dominante », on est dans le versant de l'effacement inévitable des cultures dominées. Cela se sent de plus en plus dans l'odeur qui se dégage de la cuisine secrète de ces fossoyeurs de l'ordre sociologue jusque-là parfait.
Nous alertions sur le non-respect du droit des langues nationales codifiées à être traitées avec égalité. Nous n'avons reçu, à ce jour, aucune réponse de la part des autorités sénégalaises compétentes à qui nous avons adressé plusieurs correspondances. Pas même le moindre accusé de réception ! Nous n'avons également vu aucune intervention de quel que intellectuel que ce soit de ce pays sur ce sujet. Comme s'il était tabou ou comme s'il n'avait aucune importance. Au lieu donc de cela, des volontaires de la sape de la réalité de l'ordre établi se ruent sur les médias et les réseaux sociaux pour nous prouver que le crocodile ne sait pas nager. Pour nous raconter des histoires de l'Histoire, en se spécialisant dans une honteuse tentative de réécrire l'histoire avec un semblant de conviction d'une rare absurdité.
Si vraiment il n’y a pas d’ethnies au Sénégal, pourquoi alors Madame le Professeur Fatou SARR SOW parle-t-elle nommément de Sérères, Wolofs, Peuls, Soninkés, Toucouleurs, Manjaks, Diolas ? Car il en a été question dans ses diatribes contre la Communauté peule. Et ce sont là des noms qui désignent bien des ethnies. Pourquoi n’a-t-elle pas, en lieu et place, parlé de « cultures dominantes » et de cultures dominées ?
C’est même contre cette notion de dominants/ dominés que nous nous élevons, dans notre combat pour une égalité de traitement entre les langues nationales codifiées (aussi bien dans les programmes éducatifs, les médias que dans l’espace public), proportionnellement au nombre de locuteurs natifs de chacune d’elles. Nous l’avons toujours dit : Le Sénégal ne pourrait se développer dans la paix et la stabilité en niant des pans entiers de sa culture et de ses langues. Jamais !
Aider à vulgariser les diversités culturelles du pays : tel est le sens de notre combat. Pour notre part, aucune culture n’est parfaite. Aussi, sommes-nous, en ce qui nous concerne, preneurs de tout ce qui est bon chez les autres. De tout ce qu’il y a de meilleur chez tous les autres ! Si certains sont favorables à la domination d’une culture sur les autres, grand bien leur fasse. Ce ne sera jamais le cas avec nous. Nous en faisons le serment. Cela aussi doit être clair pour tout le monde !
2)-« En résumé, de nombreuses ( ) s’étaient retrouvées le long de la vallée du Fleuve, suite à leur départ d’Egypte ; notamment des Sérères, des Wolofs, des Peuls, des Soninkés, etc..»
Il ne faut pas chercher à nier l’évidence : le Fuuta-Tooro a toujours été majoritairement habité par les Fulɓe (ceux qui ont en commun l’usage de la langue Pulaar / Fulfulde), même s’il inclut quelques villages soninkés, wolofs et maures. C’est pour cette raison que cette partie du Sénégal est considérée comme étant leur territoire. Le Gajaga aussi est régulièrement reconnu comme étant le territoire des Soninkés, le Mandingue comme le territoire des Malinkés, le Saloum comme le territoire des Wolofs, le Sine comme le territoire des Sérères, etc..En somme, tous ces peuples sont maîtres dans leurs pays et royaumes respectifs, dans les localités où ils sont majoritaires. Et personne n’a jamais trouvé à redire ! Mais dès que l’on parle du Fuuta-Tooro ou des Fulɓe, c’est la levée de boucliers ! Certains deviennent fous de rage, entrent en transe et se mettent à vociférer !
Nous relevons que du début à la fin de sa déclaration, Madame SOW ne s’en est prise qu’aux Fulɓe (encore une fois : Les Fulɓe sont tous ceux dont la langue est le Pulaar). C’est un constat. Qu’elle ne vienne surtout pas nous dire qu’elle ne gagnerait rien à se braquer contre les Fulɓe vu qu’elle a épousé un Pullo ! Car cela n’a rien à voir.
C’est de l’acharnement contre une ethnie! Car il nous revient que lorsque la « Coalition Yewwi Askan Wi » avait gagné les élections législatives du 31 juillet 2022 dans les Départements de Bignona, Sédhiou, Goudomp, raflé 29 des 30 Communes de la Région de Ziguinchor, dans la Verte Casamance d’Ousmane SONKO et Guy Marius SAGNA aussi, l’on avait applaudi : Vive la Démocratie !
Lorsque l’Inter-Coalition constituée de la « Grande Coalition Wallu Sénégal » et de « Wallu Askan Wi » l’avait emporté dans les Départements de Thiès, Tivaouane, Guédiawaye, Keur-Massar, Pikine, Saraya, raflé tout dans le Département de Mbacké sans laisser un seul poste de Député aux autres candidats, on avait également jubilé : Bravo, c’est encore la Démocratie.
Mais lorsque Monsieur le Président Macky SALL et la « Coalition Benno Bokk Yaakar » avaient osé gagner dans les Départements de Kanel, Matam, Podor, Ranérou et autres, l’on avait crié au voleur, dénoncé un prétendu « vote à la soviétique », un soi-disant vote ethnique, un vote à la « Neɗɗo ko Banndum » feignant même d’ignorer 6 que cette expression est l’équivalent du « Nit-Nit ay garabam » wolof ou encore de l’expression française « L’homme est le remède de l’homme ! »
C’était encore une récidive. Car l’on se souvient que lors de la présidentielle du 24 février 2019, nul n’avait trouvé à redire quand les électeurs des Départements de Bambey, Diourbel, Mbacké, Kébémer, Thiès, Tivaouane, etc. avaient donné leurs suffrages à M. Idrissa SECK. Idem lorsque les électeurs des Départements de Bignona, Oussouye, Ziguinchor, Kolda, Bounkiling, Goudomp, Sédhiou avaient voté pour M. Ousmane SONKO. Tout comme lorsque les Tataguinois avaient voté pour leur concitoyen El Hadj SALL.
Mais lorsque lors de la même présidentielle de 2019 les Départements de Kanel, Matam, Podor, Ranérou et Tambacoumba avaient choisi le Président Macky SALL, candidat à sa propre succession…SACRILEGE !
Et last but not least : la disparition brutale et dramatique du FUUTA de la carte historique du Sénégal (en dépit de son statut incontestable de première entité géographique organisée, en tant que réalité sociopolitique ; ce qui est confirmé par la Révolution de 1776), dans le cadre du découpage programmé du pays en pôles de développement, avec la conservation des noms des anciens royaumes,) à savoir :
- le Pôle industriel de Ndakaaru
- le Pôle industriel de Kayoor
- le Pôle industriel de Siin-Saalum
- le Pôle industriel de Njammbuur
- le Pôle industriel de Kaasamaas
- le Pôle industriel de Ɓunndu
- le Pôle industriel de Ferlo
- le Pôle industriel de Waalo !
Assez ! Y EN A MARRE !
3)- « …Lorsque Koly Tenguella fondait le Fuuta en 17…, il est revenu car son père avait émigré au Mali pour se soustraire au paiement de l’impôt dû aux Maures.. »
C’est archi-faux de dire que Koli Teŋella a fondé le Fuuta ! Car le Fuuta existait bien des siècles avant la naissance de Koli Teŋella BAH ! C’est tout aussi faux d’accuser son père, Teŋella, de s’être enfui vers le Mali pour se soustraire au paiement de l’impôt dû aux Maures ! L'époque du père de Teŋella (1464-1512) dont elle dit qu'il avait quitté le Fuuta pour ne pas payer les impôts aux maures, correspondant à la domination du Fuuta par le Jolof, fait douter.
La vérité est que nous étions au XVème siècle, l’essor démographique pointait à l’horizon dans un territoire et des terres de parcours on ne peut plus exigus. Ainsi, conformément à la tradition peule en cas de famille nombreuse, les éleveurs se sont séparés en groupes pour aller s’établir, chacun, dans un endroit donné. D’autres causes 7 liées à la sécheresse, donc de diminution des herbages pouvant entraîner la mortalité des bestiaux, poussaient également les Fulɓe au départ pour aller, généralement, dans ce cas précis, vers le sud de la région soudano-sahélienne. Pour sa part, Teŋella se dirigea vers le nord-est. Naturellement, les Fulɓe s’éloignaient aussi des contrées où ils étaient victimes de razzia des gouvernants, wolofs notamment.
Cette importante immigration des Fulɓe eut comme conséquence majeure la constitution, par Teŋella, du puissant royaume Jaalaalo dans le Kindi, à « une époque où les communautés des Fulɓe étaient partout traquées dans le Mali, comme dans l’Empire songhay en pleine ascension. » C’est ainsi que presque tous les Fulɓe du Sahel et alentours accoururent vers Teŋella qui libéra ses parents qui étaient sous la tutelle des Soniŋkés du Jaara. Il envoya vers le sud son fils aîné Koli qui protégea, aida et organisa les Fulɓe qui subissaient le joug des Malinkés. Une coalition se forma et une expédition fut lancée contre Teŋella par le roi du Xañaaga avec l’aide du Songhay. Teŋella y perdit la vie en 1512 et son fils Koli reprit le commandement du reste de son armée.
4)-« ... En revenant du Mali où il avait rejoint (ou accompagné) son père, il est passé par le Sud d’où il a ramené des Diolas et des Manjaks. Dans le livre, le document qu’on va sortir, je dis que dans les veines de ceux qui se disent Toucouleurs aujourd’hui, coule le sang du Manjak, coule le sang du Diola. »
Nous apprenons plutôt, dans « La première hégémonie peule-le Fuuta Tooro de Koli Teŋella à Almaami Abdul », du Pr Oumar KANE (Paix à son âme) que Koli est allé porter secours à ses frères Fulɓe qui étaient persécutés, opprimés partout, voire exterminés. Après être venus à bout de la confédération Sérère-Joola, il se prépara à aller à l’assaut des royaumes du nord, à la demande de ses frères, nomades au niveau du Bas-Sénégal et autres, victimes de la tyrannie des empires malinké et songhay. Il attaqua les Soose qui maltraitaient les Fulɓe du Ɓunndu et du Damga, refoula à l’ouest les Wolofs qui refusaient de se soumettre et affranchit, du coup, les Fulɓe de la tutelle de ces derniers.
Certes, Koli avait emmené un nombre impressionnant de Manjaks, de Diolas et surtout de Bassaris. Mais ceux-là étaient de parfaits archers qui avaient rejoint ses troupes comme soldats. Mais il n’a jamais été question de sang manjak et de sang diola coulant « dans les veines de ceux qui se disent Toucouleurs aujourd’hui ».
Non, Professeur ! Les « Toucouleurs », ainsi que vous les désignez ne sont point le fruit d’un métissage entre Manjaks et Diolas ! Est-il concevable que les « Toucouleurs » soient issus d’un métissage entre les Manjaks et les Diolas alors qu’ils ne parlent ni la langue des uns, ni celle des autres qui, eux non plus, ne parlent pas le Pulaar, leur langue ?
Dites-donc, Madame SOW, que penserait-on de vos enfants si on disait d’eux qu’ils sont des Cap-Verdiens, parlant le créole en lieu et place du pulaar et / ou du sérère (les langues respectives de leur père et mère) ?
Et puis si, ainsi que vous le suggérez, c’est le sang des Manjaks et celui des Diolas qui coulent dans les veines des Fulɓe, qu’en est-il alors des veines des Fulɓe des vingt-etun (au bas mot) autres pays africains ? Est-ce aussi le sang des Manjaks et celui des Diolas qui coulent dans leurs veines ? Des idioties de cette nature ne devraient pas sortir de la bouche de quelqu’un qui a vocation à dispenser le savoir, à former des hommes et des femmes de vertu ! C’est simplement faire preuve d’une indélicatesse flagrante !
Cela dit, nous ne souffririons d’aucun complexe à voir le sang de nos parents Manjaks ou Diolas circuler dans nos veines, si seulement cela s’avérait. Car disciples des Envoyés d’Allah Nouh, Ibrahim, Moussa, Issa, Muhammad et de tous les autres Prophètes, nous avons la certitude que la croyance en paroles et actes en Allah est l’unique critère de noblesse. Le problème est nous ne sommes pas le fruit d’un métissage entre ces deux braves ethnies.
5)- « Thierno Souleymane Baal, son quatrième ascendant se prénomme Niokhor ; Niokhor BAAL, tout le monde sait que c’est un Sérère. Ses grands-parents sont des Wolofs. Ils ont fait la révolution ici, à Pire Sanokhor… »
Comment Madame le Professeur Fatou SARR SOW a-t-elle pu dire que le quatrième ascendant de Ceerno Sileymaani BAAL est un Sérère qui se prénomme ñoxor et déduire de cela que ses grands-parents sont des Wolofs ? Cette déduction défie le bon sens et la raison !
Ce que nous avons plutôt appris de l’ascendance de Ceerno Sileymaani BAAL (qu’Allah l’agrée), c’est que le saint homme est « originaire de la tribu peule des Woɗaaɓe, du clan des BARI, précisément du sous clan des Baakarnaaɓe qui, dans les temps lointains, habitaient Fittooɓe dans le Maasina, au Soudan (actuel Mali). Il est apparenté à Hammadi Lobbo Aysata, le père de Seexu Ahmadu».
Ce que nous avons appris de l’ascendance de Ceerno Sileymaani c’est, qu’au FuutaTooro, il appartient à la dynastie maraboutique des Ceerno Asso, qu’il est né à Boode, dans le Tooro vers 1720-1721, de Raasin-Sammba-Bukar-Maalik (entendez : fils de Raasin-fils de Sammba-fils de Bukar-fils de Maalik, etc.). Il est, en cela, cousin à Saydu Atumaan TAAL, le père d’Al Hajji Sheexu Umar TAAL al Fuutiyyu. Son arrièregrand-père Bukar serait le premier à avoir abandonné son nom BAH contre celui de BAAL ce, pour protester contre les abus de pouvoir des membres de son clan qui ont pour patronyme BAH. De par sa mère, Maymuuna, il est de la lignée des SALL de Doɗel.
Madame le Professeur a tout faux, lorsqu’elle déclare que les grands-parents de Ceerno Sileymaani BAAL ont fait la Révolution à Pir Sañoxor.
(A SUIVRE…)
LES ACTEURS POUR L’INSCRIPTION D’UNE LIGNE BUDGETAIRE
Campagne «Agir pour les femmes et les filles» - L ’absence des données sur les violences basées sur le genre (VBG) demeure la grande équation des acteurs qui travaillent sur la question
Après une année de mise en œuvre des stratégies pour la prise en charge des violences basées sur le genre, JGEN Sénégal Women Global Entrepreneurship, les acteurs ont porté le plaidoyer afin d’amener les décideurs, la communauté à «agir pour les femmes et les filles». Hier, vendredi 28 juin, ces associations ont porté le plaidoyer pour l’inscription d’une ligne budgétaire logée au sein d’un ministère.
L ’absence des données sur les violences basées sur le genre (VBG) demeure la grande équation des acteurs qui travaillent sur la question. Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, la communauté peine à sortir de sa muse. Les seules données disponibles sont inscrites dans les registres des Forces de défense et de sécurité ou encore des antennes de prise en charge des victimes de ces violences.
Au niveau du gouvernement du Sénégal, des actes de grandes envergures sont très limités dans cette prise en charge. Un constat qui a amené JGEN Sénégal, Women Global Entrepreneurship a porté le plaidoyer afin d’amener les décideurs, la communauté, à travers la campagne, à «agir pour les femmes et les filles». Une campagne qui a débuté l’année dernière.
Ainsi, pour marquer la fin de ladite campagne, Maïmouna Astou Yade, Directrice exécutive de JGEN Sénégal a soutenu hier, vendredi 28 juin 2024, au cours d’une conférence de presse, que la problématique des données est toujours une réalité.
«Après une année d’activités, nous sommes aux termes de cette aventure pour partager les résultats obtenus. Pour apporter plus de données sur les violences basés sur le genre, nous avons porté le plaidoyer à la gente féminine, mais aussi à l’Etat afin de positionner une ligne budgétaire pour les personnes victimes de ses violences» a-t-elle fait savoir.
Elle a estimé que «les contraintes qui bloquent la prise en charge, à travers divers programmes, sont souvent l’absence de données globales basées sur le genre. Tous les acteurs qui y travaillent, ont ce problème. Et l’Etat sait qu’il faut investir sur la question. Mais, quand on n’a pas de données fiables, il est difficile de s’en sortir. Nous savons qu’il y a des données de références, mais cela ne suffit pas ; il faut aller au-delà de ce problème pour avoir des données globales».
Cette campagne «agir pour les femmes et les filles» se déroule dans huit (8) pays de la sousrégion. Selon les organisateurs de cette rencontre à Dakar, elle s’inscrit dans le cadre du projet “Foundation”, aussi appelé “Amplifier les voix des Jeunes femmes en Afrique de l'Ouest”. «Equipop s’est engagée à soutenir les capacités d’actions des jeunes féministes d’Afrique de l’Ouest, et notamment de développer leurs capacités à porter au niveau régional la voix des femmes et des filles de leurs pays, en particulier celles en situation de vulnérabilité, dans les instances de décision nationales et régionales», renseigne la note de presse.
Et d’ajouter : «pour cela, Equipop facilite et soutient un processus de plaidoyer régional en faveur des DSSR et contre les VBG, mis en œuvre par les féministes d’Afrique de l’Ouest réunies lors de réunions régionales annuelles».
Rappelons que dans le cadre de cette campagne, dans chaque pays, deux points focaux plaidoyer et communication ont été désignés collégialement pour travailler sur la dynamique. Les points focaux des 8 pays ont écrit une Stratégie régionale de plaidoyer visant à réaliser l’objectif, à savoir Influencer les pouvoirs publics nationaux d'ici décembre 2024, pour l'inscription d'une ligne budgétaire dans les lois de finance des 8 pays que sont Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, dédiée à la mise en place et/ou l’amélioration des systèmes de collecte de données quantitatives et qualitatives relatives aux Violences Sexistes et Sexuelles.
LE PRESIDENT DE LA CAF ACCUSE D'AVOIR SACRIFIE LES INTERETS DE L'AFRIQUE
Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, a été accusé d'avoir sacrifié les intérêts de l'Afrique pour ses ambitions personnelles. Ce, à la suite du report de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, renseigne Afrikf
Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, a été accusé d'avoir sacrifié les intérêts de l'Afrique pour ses ambitions personnelles. Ce, à la suite du report de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, renseigne Afrikfoot.
L 'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025, qui aura finalement lieu en 2026 au Maroc à des dates jugées inappropriées, suscite une vive controverse au sein du football africain. Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Patrice Motsepe, est au cœur des critiques. Accusé d'avoir sacrifié les intérêts de l'Afrique pour ses ambitions personnelles, Motsepe fait face à des allégations sérieuses d'ingérence de la FIFA sous la direction de Gianni Infantino. Le journaliste renommé, Osasu Obayiuwana, a récemment partagé un post révélateur sur les réseaux sociaux, soulignant cette problématique. “Samedi, j'ai eu une conversation avec un ancien haut responsable de la Fédération sud-africain de football qui a déjà eu des interactions avec le président de la CAF, Patrice Motsepe. Je lui ai demandé pourquoi Motsepe capitule face à l'ingérence de la FIFA dans le football africain, donnant l'impression qu'il est faible et manque de caractère de leadership“, a-t-il d'abord expliqué, avant de partager la réponse de son interlocuteur : “Je suis assez perplexe par la manière dont la FIFA interfère dans la CAF qu'il dirige, car le Motsepe que je connais n'est pas une personne faible. Lorsqu'il est mécontent d'une situation qu'il souhaite changer, il peut se montrer très déterminé pour obtenir ce qu'il veut. Je l'ai vu moi-même. Il n'est pas arrivé là où il est dans la vie en étant faible."
“Il se peut simplement que Motsepe, qui a accédé à cette position avec l'implication de Gianni Infantino, soit tout à fait satisfait des termes de l'accord qu'il a conclu avec ceux qui l'ont amené à la présidence et ne voit donc aucune raison de s'opposer à l'accord qui a été fait pour l'y conduire, car cela lui convient”, a-t-il aussi souligné. L'Afrique perd son autonomie Notre confrère nigérian, qui travaille notamment pour The Guardian, a ensuite analysé les choses de cette manière : “Je suis convaincu par cet argument, car Motsepe n'est pas un imbécile, contrairement à ce que beaucoup de gens disent. Mais l'Afrique paie un prix insupportable pour le pacte faustien qu'il a apparemment conclu. Elle a perdu son droit de contrôler son propre avenir et ses compétitions, comme la CAN et la CAN féminine. Sans un leadership fort capable de défendre les intérêts du football africain contre les attaques extérieures, l'avenir du football sur le continent est vraiment sombre.”
Motsepe est donc accusé d'avoir passé un “pacte faustien”, une expression qui renvoie à l'idée de vendre son âme au diable en échange de pouvoir ou de succès. Dans ce contexte, Motsepe est accusé d'avoir cédé aux exigences de la FIFA et de Gianni Infantino pour obtenir la présidence de la CAF, au détriment des intérêts du football africain.
La critique principale est que Motsepe aurait permis à la FIFA de s'immiscer encore un peu plus dans les affaires de la CAF, compromettant ainsi l'autonomie et la souveraineté du football africain. Les compétitions majeures comme la CAN et la Coupe d'Afrique des Nations féminine sont particulièrement touchées, perdant leur indépendance au profit d'intérêts extérieurs, à l'image de la CAN 2025, reportée spécialement pour permettre l'organisation du Mondial des clubs à l'été 2025. L'ancien responsable de la SAFA (South African Football Association), qui connaît bien Motsepe, exprime son étonnement face à cette situation. Selon lui, Motsepe est loin d'être une personne faible et a toujours montré une détermination inébranlable pour obtenir ce qu'il veut. Mais il pense que le soutien de Gianni Infantino à l'élection de Motsepe a créé une sorte de dette morale, rendant Motsepe réticent à défier la FIFA, même lorsque cela nuit aux intérêts africains.