SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
26 juin 2025
LE FONGIP SOLLICITÉ POUR SON EXPERTISE EN MATIÈRE D’APPUI AUX INITIATIVES ÉCONOMIQUES
Le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires devra partager ses expériences avec la diaspora, en vue de favoriser son inclusion financière et sociale dans les pays d’origine.
Un communiqué de presse parvenu à la rédaction a fait savoir qu’une délégation du FONGIP conduite par le Secrétaire général, M. Abdoulaye Diassé, a pris part, du 11 au 15 juin à Marrakech, au Maroc, au séminaire de clôture du projet MEET Africa 2.
En prélude à la fin du projet, prévue le 13 juillet 2024, Expertise France a organisé cette rencontre en rapport avec l’ensemble des parties, pour capitaliser les acquis de cette intervention et réfléchir sur les nouvelles actions à entreprendre, en vue d’un appui conséquent à l’investissement productif des diasporas africaines établies en Europe, dans leurs pays d’origine respectifs.
« Cofinancé par l’Union européenne et l’Agence française de développement à hauteur de 8,5 millions d’euros, le projet MEET Africa 2 a été lancé en 2020 pour favoriser la création d’entreprises et d’emplois durables en Afrique, par la mobilisation des talents et des ressources des diasporas vivant en Europe. »
Le projet est mis en œuvre, a dit un document de presse, par Expertise France dans six (6) pays tels que le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Maroc, le Sénégal et la Tunisie.
Partie prenante majeure dans l’accompagnement des activités de la Diaspora Sénégalaise à travers le FOGARISE, son sous-fonds de garantie pour l’investissement des Sénégalais de l’extérieur, « le FONGIP était invité à partager ses expériences en matière d’appui aux initiatives économiques de la Diaspora, en vue de favoriser leur inclusion financière et sociale dans leur pays d’origine », lit-on sur la note.
Le Sénégal était également représenté par le Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, l’Agence de Développement et d’Encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP), la Délégation à l’Entreprenariat Rapide pour les Femmes et les Jeunes (DER/FJ) et l’Agence de Promotion des Investissements (APIX).
BENNO ANNONCE UNE LOI VISANT À RETIRER AU PRÉSIDENT LES PRÉROGATIVES DE DISSOUTRE L'ASSEMBLÉE
Cette action est enclenchée, selon Abdou Mbow, face à une volonté délibérée d'Ousmane Sonko de se soustraire à la règle constitutionnelle de responsabilité du gouvernement devant le parlement
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar Abdou Mbow, a annoncé, vendredi à Dakar, lors d’un point de presse, avoir enclenché une réflexion de réforme visant à supprimer les articles qui permettent au président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale.
« Je voudrais terminer par dire que tout à l’heure nous avons vu que Monsieur le Premier ministre Ousmane Sonko a fait un texte pour répondre à son député par rapport à lettre qui lui avait été adressée. Mais face à une volonté délibérée à se soustraire de la règle constitutionnelle de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar que je préside a enclenché une réflexion de réforme tendant à supprimer les articles qui permettent au président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale mais aussi l’Assemblée nationale qui va déposer une motion de censure devant le gouvernement. Et ceci va régler définitivement la séparation étanche des pouvoirs », a-t-il fait savoir.
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar a tenu ces propos suite à la sortie des députés de la coalition Yewi Askan wi sur l’improbable déclaration de politique générale du premier ministre Ousmane Sonko.
« Nous députés du Sénégal considérerons toute dérobade comme une forfaiture et en tirerons toutes les conséquences de droit, je dis bien nous allons en tirer toutes les conséquences de droit et appelons le président de l’Assemblée nationale a engagé sans délai une clarification de la situation avec le pouvoir exécutif afin d’obtenir communication de la date fixée pour la déclaration de politique générale », a déclaré Abdou Mbow.
Toutefois le parlementaire n’exclut pas d’utiliser « toutes les ressources légales et constitutionnelles sans aucune faiblesse pour répondre au mépris par le mépris, la défiance par la défiance par la défiance ».
LA RÉPONSE D'OUSMANE SONKO AU SUJET DE SA DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE
Le Premier ministre a exprimé, vendredi, son impatience et sa détermination à présenter sa DPG d’ici le 15 juillet 2024, même en l’absence de mise à jour des procédures parlementaires nécessaires.
Le Premier ministre a exprimé, vendredi, son impatience et sa détermination à présenter sa DPG d’ici le 15 juillet 2024, même en l’absence de mise à jour des procédures parlementaires nécessaires.
Face à la situation actuelle, Sonko envisage une alternative : « En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure. »
« Ma déclaration de politique générale (DPG) est prête, et je vous réitère toute mon impatience à tenir cet exercice de présentation des grands axes des politiques publiques et de l’action du Gouvernement suivant les orientations du Président de la République », a affirmé le Premier ministre.
Il rappelle que l’article 55 de la Constitution oblige le Premier ministre à faire sa DPG devant l’Assemblée nationale, bien que les délais et la procédure soient déterminés par le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale (loi organique n° 2002-20 du 15 mai 2002, modifiée).
Cependant, les dispositions du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui fixaient les délais et la procédure de la DPG ont été abrogées en 2019 après la suppression du poste de Premier ministre (loi organique n° 2019-14).
Malgré la restauration du poste en 2021 (loi n°2021-41), le Règlement intérieur n’a pas été mis à jour pour réintégrer ces dispositions. Sonko souligne l’importance de cette mise à jour pour respecter la séparation des pouvoirs et le principe de légalité.
« En conséquence, dans un souci constant de respect de la séparation des pouvoirs et du principe de légalité, je ne tiendrai ma DPG devant cette Assemblée qu’une fois que la majorité parlementaire se sera amendée en réinscrivant dans le règlement intérieur l’ensemble des dispositions relatives au Premier ministre », a-t-il ajouté.
TAS perd son coordonnateur départemental à Thiès
Massamba Diop n’est plus coordonnateur départemental de Thiès de la République des Valeurs (RV) de Thierno Alassane Sall. Et pour cause, il a annoncé hier à Thiès sa démission lors d’un point de presse, en même temps que Ndèye Fatou Faye, adjointe au Maire de Thiès-Nord et d’autres conseillers. Avec ce départ, Thierno Alassane Sall perd un fidèle compagnon depuis l’Alliance Pour la République (APR). Il n’avait pas hésité à emboîter le pas à TAS quand ce dernier a claqué la porte de l’APR, devant ainsi un des membres fondateurs de la République des Valeurs (RV), créée en 2017 et dont il sera ensuite le coordonnateur départemental et membre également du cercle des cadres du parti. D’ailleurs, il avait porté les couleurs de la RV, comme candidat à la mairie de Thiès-Nord, lors des dernières élections locales. «Je suis au regret d’annoncer cette démission», a-t-il indiqué avant d’ajouter que la décision est prise pour «convenance personnelle, axée sur ses ambitions politiques» qu’il compte dévoiler prochainement. «Cependant, la RC reste une famille pour nous et Thierno Alassane Sall est plus qu’un leader, mais un frère, un ami que nous respectons», a-t-il ajouté.
Le maçon Aliou tue son camarade Abdoulaye Diallo
Maçon de profession et âgé de 22 ans, Aliou habitant à Grand Yoff croupit à la citadelle du silence pour meurtre présumé, vol avec violence commis la nuit avec usage d’arme blanche. Il a été alpagué au cours d’une grande opération de sécurisation policière suite à l’agression mortelle d’un certain Abdoulaye. Selon nos sources, les faits se sont produits dans la nuit du dimanche 21 juin dernier. La police des Parcelles assainies a été alertée par la découverte du corps d’un homme répondant au nom d’Abdoulaye Diallo âgé de 44 ans. Ce dernier, également maçon de profession, a été retrouvé à la Patte d’Oie, baignant dans une mare de sang. Les limiers font une descente sur les lieux avec leurs camarades de la police scientifique pour faire le constat. En collaboration avec les autres forces de l’ordre, ils ont organisé une opération de sécurisation de grande envergure. Ce qui a permis l’interpellation du suspect répondant au nom d’Aliou à Grand-Yoff. Il avait par devers lui un couteau taché de sang. Le présumé meurtrier est mis à la disposition de ses pairs des Parcelles assainies pour les besoins de l’enquête. Et l’exploitation d’une vidéo des caméras de surveillance a permis d’identifier le mis en cause mais aussi de découvrir le couteau taché de sang. Interrogé par les enquêteurs, Aliou a nié dans un premier temps avant de passer aux aveux. Aliou a été placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour meurtre.
José Manuel Albares Bueno reçu par Diomaye
Le ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne et de la coopération du royaume d'Espagne a été reçu hier, par le Président Diomaye. José Manuel Albares Bueno a salué les liens d'amitié et de partenariat stratégique entre Dakar et Madrid et a réaffirmé l'engagement de son pays à renforcer la coopération pour accompagner le gouvernement sénégalais dans ses projets prioritaires.
Nouveau président du conseil départemental de Bignona
Le conseil départemental de Bignona a un nouveau président. Le successeur de Yankoba Diémé nommé ministre du Travail et des Relations avec les institutions a été élu hier. Il s’agit de Souleymane Goudiaby qui a battu ses trois adversaires. Le nouveau président du Conseil départemental a obtenu 47 voix sur les 60 conseillers votants. M. Goudiaby est connu pour son dynamisme et son engagement pour le développement économique et social du département de Bignona. Le nouveau président du conseil départemental de Bignona promet de poursuivre les projets de son prédécesseur, le ministre Yankoba Diémé. Il invite les conseillers à aller dans le sens de la dynamique de l'unité pour l'intérêt des populations.
Précisions du ministère de la Santé et de l'Action sociale
Le ministère de la Santé apporte des précisions sur les fakes circulant sur les réseaux sociaux. Dans une note, le ministère relève que dans les réseaux sociaux, un message WhatsApp affirmant l'existence «d'un virus Omicron XBB cinq fois plus dangereux que la variante delta et a un taux de mortalité plus élevé». Le ministère de la Santé et de l'Action sociale (MSAS) dément et indique qu'il n'est pas l'auteur de ce message malveillant de nature à installer le doute et la désinformation au sein de l'opinion. Dr Ibrahima Sy promet de prendre toutes les dispositions afin que de pareils messages ne puissent continuer à semer le doute dans l'opinion ou à discréditer le travail actuellement en cours. Il invite la population à la vigilance, à la sérénité et surtout à ne pas céder à la panique.
Les frères Diop condamnés à un an ferme
La dame F. K. Diop est une mère meurtrie. Elle a fait comparaître hier ses deux enfants, M. Diop et O. Diop au tribunal des flagrants délits de Dakar pour violence et voies de fait et menaces à ascendant. Mélancolique, la maman des prévenus a pleuré tout au long de l’audition. Devant la barre, elle dit ne plus reconnaître ses deux enfants dont le père l’avait abandonnée. O. Diop était à Rufisque chez sa grand-mère quand il était petit. Son frère, M. Diop habitait avec elle. Elle a travaillé dur pour qu’ils ne manquent de rien. Mais depuis quelques années, ils sèment le trouble dans la maison et le quartier. Ils accusent leur mère de les avoir abandonnés lorsqu’ils étaient petits et qu’elle se prostituait. Selon toujours la plaignante, ses enfants refusent de travailler. Elle a acheté à M Diop une moto pour qu’il travaille en qualité de livreur en plus de lui trouver un poulailler. Quand ils prennent de l’alcool, ils bombardent leur mère d’injures. Ils lui demandent de sortir de la maison alors que c’est leur beau-père qui paye la location. Ils ont tenté de la brûler vive. F. K. Diop est partie à la gendarmerie à trois reprises pour se plaindre, mais, ses enfants lui demandaient à chaque fois pardon. Elle veut maintenant qu’ils la laissent vivre en paix. Ces allégations ont été confortées par son époux A. Camara qui fait l’objet de menaces de mort.
Les frères Diop condamnés à un an ferme (bis)
Les prévenus qui comparaissent devant la barre des flagrants délits de Dakar pour violence et voies de fait au préjudice de leur beau-père et de menace à ascendant, ont plaidé non coupables. Âgé de 25 ans, M. Diop a avoué qu’il est alcoolique, mais il n’a jamais insulté sa mère encore moins son beau-père. A l’en croire sa mère ne supporte pas le fait qu’il prenne de l’alcool. C’est la même rengaine chez son frère O. Diop, âgé de 23 ans. Dans ses réquisitions, le parquetier soutient que les mis en cause ne contestent pas leurs actes. Ils mettent leurs agissements dans le compte de leur état d’ébriété. Les enquêteurs ont déclaré qu’ils ont refusé de déférer à leur convocation. Finalement, ils ont débarqué sur les lieux, mais ils en ont subi les affres. Les prévenus ont menacé de réitérer leurs actes si toutefois ils sortaient de prison, a fait observer le parquetier. Pour la répression, il a requis deux ans dont un an ferme. Finalement, le Tribunal a suivi le réquisitoire du délégué du parquet.
Sur 1 000 pèlerins testés, près de 250 ont été positifs à la covid
Les autorités sénégalaises maintiennent le dispositif sanitaire de surveillance à l’aéroport international Blaise Diagne depuis que des pèlerins de retour du pèlerinage à la Mecque ont été testés positifs au Covid19. Le Pr Souleymane Mboup, directeur exécutif de l'Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formations (IRESSEF), a fait le bilan provisoire. Il confiera à Dakaractu que sur 1 000 pèlerins contrôlés, près du quart, soit environ 250 individus ont été positifs. Il ressort des résultats des analyses que plus de 25 variants ont été détectées dont certaines qui sont nouvelles voire jamais détectées sur le continent africain et au niveau des bases de données internationales. Toutefois, le Pr Mboup soutient qu’à ce stade, on ne peut pas dire qu’il y a déjà une propagation de la Covid-19 au Sénégal. A l’en croire, le ministre de la Santé lui avait demandé de mettre en place un dispositif à l'aéroport pour pouvoir au moins faire les tests et savoir de quoi il s'agissait. Selon Pr Mboup, dès les premières heures de l'alerte, les autorités sanitaires ont très vite pris les devants. On ne savait pas de quoi souffraient ces pèlerins mais il s’est rendu compte qu'avec les premiers tests, plus de 60% d'entre eux souffraient d'une infection de COVID-19. Il se félicite de l'initiative du ministère et de cette capacité d'anticipation du Sénégal. Selon Pr Mboup, au Sénégal, d’après les derniers chiffres qu’il avait, il y avait une prédominance de la souche omicron (…). Ça montre qu’il y a une grande diversité du virus.
Réception des travaux du centre de formation de Mbour
Les travaux de construction et d’extension du centre de formation professionnelle de Mbour sont achevés. A cet effet, le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a reçu hier une délégation de la Fondation Khalifa des Émirats Arabes Unis. Dans le cadre de la coopération bilatérale et en matière de formation professionnelle, la fondation a accompagné la construction et l’extension du centre de formation professionnelle de Mbour. La délégation était venue informer le ministre de l’achèvement des travaux et de la réception.
AMINATA TOURÉ APPELLE À LA DISSOLUTION DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE
L'ancienne cheffe du gouvernement s'interroge sur la pertinence pour le Premier ministre de présenter une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qu'elle considère comme n'ayant plus aucune légitimité
Aminata Touré, ancienne cheffe du gouvernement, s'est récemment exprimée sur la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. Pour elle, un tel exercice devant l'actuelle Assemblée nationale n'a pas de sens, et elle appelle à sa dissolution. Dans une tribune publiée sur ses plateformes numériques, elle a partagé ses réflexions sur la situation politique actuelle.
Selon Touré, l'Assemblée nationale actuelle ne reflète pas la volonté populaire exprimée lors des élections du 24 mars dernier. Elle souligne que le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba, bien qu'artificiellement majoritaire à l'Assemblée nationale, a été battu dès le premier tour, ne récoltant que 35 % des suffrages.
Elle s'interroge donc sur la pertinence pour le Premier ministre de présenter une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qu'elle considère comme n'ayant plus aucune légitimité. Touré rappelle que les Sénégalais ont exprimé leur volonté de changement en élisant Bassirou Diomaye Faye avec 54 % des voix.
Elle conclut en appelant à une dissolution de l'Assemblée nationale dès le 31 juillet, suivie de l'élection d'une nouvelle Assemblée nationale. Ce n'est qu'alors, selon elle, que la DPG du Premier ministre aurait du sens, car il présenterait alors la vision et les perspectives de son gouvernement à des députés légitimement élus pour les cinq prochaines années.
Aminata Touré insiste sur le fait que pour que la démocratie sénégalaise fonctionne correctement, ses institutions doivent véritablement représenter la volonté du peuple. Elle reste ferme sur la nécessité d'une réforme immédiate pour aligner les structures politiques avec les aspirations des citoyens.
COLERE DE CERTAINS AGENTS A LA TDS SA, LA NOUVELLE DIRECTRICE DANS LE VISEUR
À la Société de télédiffusion du Sénégal (Tds SA), des grincements de dents se font sentir de la part de certains travailleurs dû à la vague de licenciement de la nouvelle directrice, Aminata Sarr.
À la Société de télédiffusion du Sénégal (Tds SA), des grincements de dents se font sentir de la part de certains travailleurs dû à la vague de licenciement de la nouvelle directrice, Aminata Sarr.
Selon Bès-bi dans sa parution du jour, il lui est reproché de « vouloir caser ses proches en se débarrassant de certains agents recrutés par son prédécesseur ». Allégation dont elle se défend et justifie par « une mesure de compression » afin de rééquilibrer « l’importante masse salariale » qui menace la boite.
C’est ainsi poursuit, le journal que, « l’actuelle directrice a adressé une pile de notifications de rupture de contrats quelques jours après son entrée » évoquant des « raisons économiques » que la boite serait confrontée.
« Vu la situation économique difficile de l’’entreprise, et pour des raisons de réorganisations, je suis au regret de vous informer que notre collaboration prendra fin à compter du 31 juillet 2024 » a-t-elle fait savoir.
Cet argument d’Aminata Sarr ne semble pas convaincre les agents concernés, car « elle procède à de nouveaux recrutements depuis quelques jours » pourtant elle « dit que Tds ne peut supporter des gens que l’ex-directrice Nafissatou Diouf avait recrutés ».
« Ce sont des actes d’acharnements » fustige un membre du personnel de la société. Si cette situation de licenciement court les rues c’est parce que selon Bès-bi « Aminata Sarr dans sa quête de place pour ses compagnons, n’a pas épargné des agents recrutés sur contrat à durée déterminée » par ailleurs le journal a appris que « certains licenciés ont été approchés pour un règlement à l’amiable de leur sort ».
Jointe par Bès-bi, la remplaçante de Nafissatou Diouf justifie ses mesures par une « situation alarmante et un recrutement qui n’a pas respecté l’avis du Conseil d’administration et d’autres par la procédure ».
Toutefois Aminata Sarr dit que : « nous allons trouver des moyens de redéfinir leur positionnement au sein de l’entreprise parce que c’est aussi des espoirs pour leurs familles ».
LE PREMIER MINISTRE OUSMANE SONKO N'EST PAS PRET
Samba Sy, l’ex ministre du Travail s’est, lui aussi, joint au débat sur la Déclaration de politique générale du premier ministre Ousmane Sonko. Pour lui, l’actuel chef du gouvernement n’est tout simplement pas prêt.
Samba Sy, l’ex ministre du Travail s’est, lui aussi, joint au débat sur la Déclaration de politique générale du premier ministre Ousmane Sonko. Pour lui, l’actuel chef du gouvernement n’est tout simplement pas prêt.
«Je pense que la vérité, c'est que le Premier ministre Ousmane Sonko n'est pas prêt pour sa déclaration de politique générale», a indiqué Samba Sy, le secrétaire général du Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit).
«Il a été demandé aux collaborateurs et membres du gouvernement de donner des contributions pour cette fameuse Dpg. Vous savez qu'à longueur de conseils des ministres, il a été fait cas de cette Dpg. Voilà en quelques jours, à la clôture de l'Assemblée, il n'y a pas de Dpg et il n'y en aura pas à la date échue, car ce gouvernement n'est pas encore prêt», a affirmé l'ancien ministre dont les propos sont rapportés par libération.
Pour lui, l’argument avancé par les députés de Yewwi Askan Wi est «pathétique». Selon lui, ces élus essaient de dorer la pilule.
«C'est la Constitution qui le prescrit. Quand on est aux affaires et qu'on est Premier ministre, on doit venir devant les représentants du peuple pour décliner une feuille de route. Il est parfaitement compréhensible qu'on ne soit pas prêt, mais il faut avoir l'humilité de l'avouer au lieu de trouver des arguties», dit-il.
SODAV, LES REPARTITIONS AUX AYANTS DROITS EN BAISSE DE 5,98% EN 2023
Les répartitions globales qui reviennent aux ayants droits de la société sénégalaise du droit d’auteur et droits voisins (SODAV) ont connu une légère baisse de 5,98% comparées à 2022, a indiqué, jeudi, son directeur gérant, Aly Bathily.
Dakar, 27 juin (APS) – Les répartitions globales qui reviennent aux ayants droits de la société sénégalaise du droit d’auteur et droits voisins (SODAV) ont connu une légère baisse de 5,98% comparées à 2022, a indiqué, jeudi, son directeur gérant, Aly Bathily.
”Les répartitions globales en 2023 sont de 578 millions 116 mille 418 FCFA, et ont connu une baisse légère de 5,98% comparées à 2022 qui a enregistré un montant de 614 millions 896 mille 033 FCFA”, a-t-il déclaré lors de l’assemblée générale annuelle ordinaire de la SODAV.
M. Bathily présentait le rapport annuel 2023 de la SODAV, en présence du Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine, Bakary Sarr.
Il a relevé plusieurs aspects contenus dans ce rapport, notamment les répartitions, les charges, la subvention de l’Etat, le fonds de l’action sociale, etc.
Selon lui, comparé à l’exercice 2022 par exemple, les charges de la SODAV ont connu également, une légère baisse de 3,46%, soit 515 millions.460.807 FCFA en 2023, contre 533 millions 302.720 FCFA.
Le montant des créances des usagers à l’exercice 2023, s’élève quant à lui, à 499 millions 310 018 FCFA contre 499 millions 310 018 FCFA en 2022, soit une baisse de 54,5%.
Concernant les endettements des sociétaires et le personnel, il a noté qu’ils s’élèvent à 302 millions 980 155 FCFA, dont 271 millions 104 949 FCFA par les sociétaires et 31 millions 875 206 FCFA par le personnel.
‘’On note une baisse de 18,8% en 2023’’, a-t-il précisé.
Il a noté qu’au cours des années 2021 et 2022, les taux de frais de gestion étaient nuls grâce à l’appui considérable de la subvention.
‘’En 2023 par contre, la hausse du taux se justifie d’abord par l’irrégularité et la faiblesse du montant reçu au titre de la subvention étatique et la non effectivité de la Rémunération pour copie privée, qui empêche l’autonomie de la SODAV’’, a-t-il expliqué.
Il a toutefois relevé quelques contraintes rencontrées au cours de l’exercice 2023, notamment le sous-effectif du personnel de la SODAV, le manque de moyens adéquats, le faible taux appliqué dans la perception de la rémunération équitable, entre autres.
Il a cité quelques objectifs à atteindre au cours de cette année, notamment, la mise en œuvre urgente de la rémunération pour copie privée.
La SODAV prévoit également la mise en œuvre du droit de reproduction par reprographie par des conventions et de contrats avec les utilisateurs, le lancement de la plateforme intégrée de sa gestion, etc.
Cette assemblée générale a été également une occasion de procéder au renouvellement du tiers des membres du Conseil d’administration, à l’exception du groupe producteur musique et celui audiovisuel et de chorégraphe, qui n’ont pas eu des candidats, les autres sièges à pourvoir ont été octroyés.
Voici la liste de nouveaux membres du Conseil d’administration :
Auteur musique : Ousmane Guissé
Interprète musique : Macoumba Diaw
Auteur audiovisuel : Mariétou Kane
Interprète audiovisuel : Rokhaya Niang
Auteur art visuel : Adama Boye
Auteur dramatique : Babacar Diop
Auteur littéraire : Sokhna Benga
Auteur éditeur : Idrissa Sow
Interprète chorégraphe : Mouhamed Ambroise Gomis.
PRENEZ PLUS DE RISQUES
Abdourahmane Sarr a lancé un appel à l’endroit du patronat. «Prenez plus de risques en vue de profiter pleinement des potentialités de secteurs-clés de notre économie.
Abdourahmane Sarr a lancé un appel à l’endroit du patronat. «Prenez plus de risques en vue de profiter pleinement des potentialités de secteurs-clés de notre économie. Cet appel est également valable pour nos partenaires financiers bilatéraux et multilatéraux. Je le dis à tous les partenaires étrangers qui me rendent visite. Le bilan de l’Etat ne peut pas supporter le volume des investissements rentables nécessaires à l’émergence du Sénégal», a-t-il dit, tout en assurant que «L’Etat est prêt à «dérisquer» les projets pour faciliter leur financement».
Le Sénégal fait du contenu local un sujet-clé pour stimuler sa croissance économique, renforcer sa souveraineté et améliorer les conditions de vie de ses populations. Le président de la République l’a traduit dans son Projet d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Fort de cette ambition, le Projet doit se reposer sur «l’implication du secteur privé national qui doit jouer un rôle moteur dans la modernisation des processus de production, l’ouverture de nouveaux marchés et la valorisation des produits locaux», selon Abdourahmane Sarr. Le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération avait représenté le Premier ministre Ousmane Sonko lors de la cérémonie d’ouverture des Assises de l’entreprise dont le thème de cette année est : «Le partenariat public-privé et le contenu local.» D’après M. Sarr, des actions ont été réalisées dans le passé pour améliorer l’environnement des affaires et favoriser l’attractivité de notre pays en termes d’investissements, mais elles «ont été très insuffisantes au vu des enjeux et défis auxquels nous devons faire face et des résultats obtenus».
Ainsi, pour rectifier le tir, «le Projet de transformation systémique du Sénégal a défini des orientations majeures par l’élaboration d’une Stratégie nationale de développement d’un secteur privé fort intégrant la dimension territoriale», a informé le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération. Qui a précisé que cela passe par «appuyer le renforcement des capacités productives du secteur privé» en développant les ressources humaines et en facilitant l’accès au financement. «Un accent particulier doit être mis sur l’accroissement de la présence des entreprises nationales dans les pôles territoires et dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’énergie, les industries et la technologie (le numérique). Cela permettra de réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur et de créer des emplois de qualité pour les Sénégalais, en particulier les jeunes», a déclaré Sarr, tout en rappelant que le Sénégal doit également tirer parti de ses avantages comparatifs pour développer des produits et services à forte valeur ajoutée et intégrer les chaînes de valeur mondiales.
Le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération a aussi exhorté le privé national à prôner la collaboration entre les différents acteurs pour relever les défis liés à la production de biens et services, à la commercialisation et à la promotion du Made in Sénégal. Cependant, Abdourahmane Sarr estime que la promotion du contenu local nécessitera de nouvelles mesures telles que «l’adoption d’un cadre législatif et réglementaire plus favorable aux exigences du contenu local au-delà du secteur des hydrocarbures et des mines, notamment par la révision en cours du Code des investissements pour y intégrer cette préoccupation, le renforcement du dispositif d’appui aux entreprises nationales, notamment par leur financement, l’instauration de mécanismes d’incitation à l’investissement et le développement d’infrastructures nécessaires à la production et à la commercialisation des produits locaux».
AU SAHEL, L’IMPACT DE LA CRIMINALITÉ ORGANISÉE TRANSNATIONALE EST SYSTÉMIQUE
En plus de la menace qu’elle constitue pour la sécurité d’un pays, la criminalité organisée limite les ressources d’un Etat à financer les systèmes de protection sociale et favoriser le développement économique.
En plus de la menace qu’elle constitue pour la sécurité d’un pays, la criminalité organisée limite les ressources d’un Etat à financer les systèmes de protection sociale et favoriser le développement économique.
La région du Sahel en Afrique est maintenue dans une crise « systémique » de plusieurs décennies, exacerbée par les groupes criminels organisés. Sur la paix, la sécurité, les droits de l’homme, la gouvernance, l’Etat de droit et le développement durable, les Etats ne parviennent pas encore à offrir totalement la stabilité et le développement à leurs populations, selon un nouveau rapport du Service de recherche et d’analyse des tendances (RAB) de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
« Globalement, la criminalité organisée transnationale a un impact négatif sur la stabilité et le développement au Sahel à un niveau systémique et constitue un obstacle majeur à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Les groupes criminels trouvent une attraction dans les communautés car ils exploitent les vulnérabilités structurelles de la région et les besoins non satisfaits de la population », indiquent les rapporteurs dans leur document de 44 pages transmis jeudi à APA, rappelant que les pays de la région ont connu une recrudescence de la criminalité organisée depuis les années 1990, avec une diversification et une augmentation des types, volumes et valeurs des produits illicites trafiqués.
La Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée définit le « groupe criminel organisé » comme une structure de trois personnes ou plus existant depuis un certain temps et agissant de concert dans le but de commettre un ou plusieurs crimes ou délits graves afin d’obtenir, directement ou indirectement, un avantage financier ou d’autres avantages matériels.
Le rapport, qui fait partie d’une évaluation de la menace de la criminalité transnationale organisée (TOCTA) sur le Sahel, est financé par la République allemande. Il vise à fournir une compréhension fondée sur des données probantes de ces impacts « afin d’éclairer les réponses possibles » des décideurs. Pour ce faire, il examine l’impact multiforme de six marchés illicites associés au crime organisé – à savoir le trafic de drogues, de carburant, d’or, d’armes à feu, de produits médicaux et le trafic de migrants – sur la stabilité.
Instrumentalisation des tensions
Les auteurs notent que le trafic d’armes à feu « soutient une proportion significative de la violence meurtrière dans la région » où des pays comme le Mali et le Burkina Faso continuent de lutter contre les groupes djihadistes encore présents sur leurs territoires. A un autre niveau, la concurrence pour le contrôle des sites miniers d’or a créé « de nombreux morts et beaucoup plus de personnes déplacées » au Tchad. Elle a également produit des « tensions intercommunautaires de longue date » au nord du Mali, notamment entre et parmi les groupes touaregs et arabes » qui veulent chacun exercer un contrôle sur les marchés illicites.
La précarisation des populations du Sahel est donc une aubaine pour les groupes criminels organisés. Leur modus operandi consiste au « maintien d’un climat de violence et de peur au détriment des efforts visant à réduire significativement les conflits, perturbant ainsi la cohésion sociale et la stabilité à long terme », précisent les chercheurs de l’ONUDC.
La criminalité organisée conduit à une violation permanente des droits humains parce qu’elle « exploite et exacerbe les vulnérabilités des individus au Sahel ». Ils peinent à accéder aux services de base et recourent à la justice par les individus et les communautés. Différentes formes de traite des personnes, telles que l’esclavage, l’exploitation sexuelle, le travail des enfants ou le travail forcé, y sont notées alors que les pratiques de contrebande peuvent « conduire les migrants à des contextes d’exploitation constituant de la traite », insistent-ils.
« On estime que les enfants constituent un tiers des travailleurs de l’extraction artisanale et à petite échelle de l’or (ASGM) à Kidal et Gao », deux villes du nord du Mali où les actions des groupes armés sont très élevées depuis plusieurs années, poursuivent les auteurs du rapport, soupçonnant une ingérence du crime organisé jusqu’au niveau des sphères étatiques, ce qui « érode la confiance dans les institutions étatiques et sape la légitimité de l’État ».
La corruption, un des modes d’emploi
« Les groupes criminels organisés opérant à travers le Sahel semblent avoir utilisé les revenus générés par les activités économiques illicites pour tenter de s’infiltrer dans les structures de l’État. Les rentes criminelles peuvent être tentantes pour certains individus au sein des institutions étatiques, favorisant l’expansion de mécanismes de protection étendus de la criminalité organisée transnationale », ont-ils soutenu, donnant en guise d’exemple « les pots-de-vin versés aux agents des forces de l’ordre à la frontière entre le Burkina Faso et le Bénin pour faciliter le trafic de carburant ».
Le montant illicite tourne autour de 350.000 à 700.000 francs CFA par camion, « ce qui est plus qu’un salaire mensuel pour les agents des forces de l’ordre de haut rang au Sahel », ont-ils analysé sur cette situation qui a des conséquences sérieuses sur les efforts des autorités à sortir leurs pays du sous-développement.
La criminalité organisée « réduit directement les ressources de l’État » alors que la contrebande de biens « prive les pays sahéliens de revenus fiscaux importants », limitant les ressources disponibles pour financer les systèmes de protection sociale et favoriser le développement économique.
« Au Burkina Faso, par exemple, une commission parlementaire a estimé que la fraude liée au trafic d’or représentait une perte fiscale de plus de 490 millions de dollars par an, ce qui représente plus que le budget alloué au secteur de la santé publique burkinabé en 2023 (294,5 milliards de francs CFA, soit environ 479 millions de dollars). Au Niger, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) a calculé que les allers-retours de carburant entre 2017 et 2018 représentaient une perte fiscale de plus de 15,8 millions de dollars », ont-ils illustré sans manquer de mesurer, malgré la tâche « difficile » en raison du manque de données, l’impact de la criminalité organisée sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles dans les pays sahéliens.