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29 juin 2025
JOUR DE LA TABASKI, LE COMMUNIQUÉ DE L'ASPA
En se basant sur les conclusions de l’Association sénégalaise pour la promotion de l’Astronomie, l’on pourrait en déduire que la tabaski pourrait être célébrée le lundi 17 juin prochain.
L’Association sénégalaise pour la promotion de l’Astronomie a publié son communiqué de presse sur la visibilité du croissant lunaire pour ce qui est de la Tabaski 2024.
Maram Kaéré et ses camarades de l'Aspa renseignent que la conjonction qui correspond au moment précis où la Lune se trouve entre le Soleil et la Terre, aura lieu le Jeudi 6 juin à 12h38mn Utc, moment qui marque la fin d'un tour de la Lune autour de la Terre et le début d'un nouveau tour.
Ainsi, la visibilité du premier croissant lunaire marquera la veille du premier jour du mois lunaire suivant. Mais, ce jeudi 6 juin, «le croissant lunaire ne sera observable nulle part sur terre à l'œil nu avec une surface éclairée de 0.3% et une altitude de 2,5°», indiquent-ils. l’Aspa ajoute que seule une partie de l'Amérique, avec des appareils adéquats, pourrait être un lieu de observation.
Par contre, vendredi 7 juin, «le croissant lunaire sera observable à l'œil nu au Sénégal partout où le ciel est bien dégagé, de même qu’en Afrique, en Europe et en Amérique.»
En se basant donc sur les conclusions de l’Aspa, l’on pourrait en déduire que la tabaski pourrait être célébrée le lundi 17 juin prochain.
La commission nationale de concertation sur le croissant lunaire se réunira, elle, demain vendredi pour déterminer le premier jour du mois lunaire de Tabaski (Dhul-Hija).
SÉNÉGAL-RD CONGO, LES LIONS MÈNENT À LA MI-TEMPS (1-0)
Ismaila Sarr ouvre le score pour le Sénégal suite à une percée de Jackson sur le côté gauche de l'attaque. Le numéro 18 des Lions profite du centre en retrait pour mettre le ballon au fond des filets.
Le stade Abdoulaye Wade n'a pas fait le plein mais il y a une belle ambiance dans les gradins
8' Pour l'heure, les lions dominent. Ils assiègent la zone adverse obtenant ainsi un corner qui ne donne rien.
10' La RDC s'est rapprochée du but des Sénégalais, mais leur action offensive n'a rien donné.
12' Le jeu s'arrête en raison d'une blessure de Nicolas Jackson. L'attaquant sénégalais est touché par Mbemba. Soigné sur la pelouse, Jackson se sent mieux et le jeu reprend.
Après 15 minutes de jeu, aucune occasion franche n'a été notée dans ce match. Le Sénégal conserve plus la balle au milieu.
20' Les Congolais ont chipé la balle pour se créer une opportunité mais Abdoulaye Seck a sorti le centre en corner. Le corner congolais ne donne rien.
23' Les Léopards continuent d'assiéger le but sénégalais. Ils obtiennent encore un corner qui a failli finir au fond des filets.
Pendant au moins cinq minutes, la RD Congo est restée dans la zone sénégalaise en se créant plusieurs opportunités.
26' En chipant la balle, le Sénégal a failli concrétiser son contre-attaque mais la frappe enroulée de Pape Matar n'a pas inquiété le gardien congolais. Toujours zéro but partout.
On note beaucoup de déchets techniques dans l'attaque sénégalais avec Habib Diallo qui n'arrive pas à conserver la balle.
29' D'ailleurs, Ismaila Sarr est tombé dans la surface mais l'arbitre a dit non. Pas de penalty.
32' Quelques minutes après, la RD Congo a marqué mais le drapeau s'est levé. Il y a hors jeu.
37' Habib Diarra arrive à dépasser au moins deux joueurs adverses pour entrer dans la surface congolaise. Mais sa frappe du gauche n'a rien donné. C'est une percée saluée par le public sénégalais.
40' frappe cadrée de Pape Matar mais le gardien congolais était sur la trajectoire.
Le match est plaisant mais la seule fausse note reste le but qui tarde toujours à venir.
45' But pour le SÉNÉGAL
Ismaila Sarr ouvre le score pour le Sénégal suite à une percée de Jackson sur le côté gauche de l'attaque. Le numéro 18 des Lions profite du centre en retrait pour mettre le ballon au fond des filets. Le public est soulagé et ovationne les hommes de Cissé.
Retour pour la seconde période
46' Le Sénégal revient avec le même rythme
L’ETAT DU SÉNÉGAL A RACHETÉ LA BIBLIOTHÈQUE PERSONNELLE DU PRÉSIDENT SENGHOR
Elle est composée de trois cartons de livres, soit près de 1200 unités, avec des volumes variés, mais de très grande valeur. Il s’agit d’ouvrages dédicacés offerts à Senghor, sur lesquels il a personnellement travaillé (…)
La bibliothèque personnelle de l’ancien président de la République Léopold Sédar Senghor (1906-2001), récemment mise à la vente aux enchères en France, a été complètement rachetée par l’Etat du Sénégal, a révélé, à l’APS, le directeur du Livre et de la Lecture, Ibrahima Lo, se félicitant de “volumes variés et de très grande valeur”.
L’annonce de la vente aux enchères de la bibliothèque du président-poète Léopold Sédar Senghor avait été faite le 16 février dernier.
Le gouvernement du Sénégal, craignant une dispersion de la collection de livres de l’ancien chef de l’État, avait demandé la suspension de cette opération.
L’État sénégalais a ensuite entamé des négociations avec la maison de ventes pour acquérir la bibliothèque personnelle du président Senghor qui a passé les dernières années de sa vie à Verson, en France.
Suite aux instructions du chef de l’Etat, une mission du ministère de la Culture conduite par le secrétaire d’Etat en charge du patrimoine et des Industries créatives s’est rendue à Caen, en France.
Dans cette ville, elle a rencontré le commissaire-priseur avec lequel elle a conclu le rachat de cette bibliothèque par l’Etat du Sénégal, a rappelé Ibrahima Lo dans un entretien accordé à l’APS.
“Cette bibliothèque personnelle du président Senghor, déjà convoyée à l’ambassade du Sénégal à Paris, devrait venir à Dakar incessamment”, a annoncé M. Lo, sans donner de détails sur le montant de la transaction.
Des volumes variés et de très grande valeur
“Elle est composée de trois cartons de livres, soit près de 1200 unités, avec des volumes variés, mais de très grande valeur. Il s’agit d’ouvrages dédicacés offerts à Senghor, sur lesquels il a personnellement travaillé (…)”, a-t-il précisé.
Cette bibliothèque comprend aussi des ouvrages qui n’ont pas été dédicacés, que “le poète-président a acquis lui-même par rapport à l’attention qu’il accordait à certaines problématiques”, a-t-il ajouté.
Il a annoncé que “la destination finale de ces ouvrages” devrait être la future bibliothèque nationale. “Cette dernière n’étant pas encore sortie de terre, il y a un certain nombre d’infrastructures appartenant au ministère de la Culture qui peuvent valablement recevoir ces fonds documentaires en attendant qu’ils soient fléchés vers la destination finale”, a indiqué M. Lo.
A l’en croire, la construction de cette bibliothèque est placée par les nouvelles autorités parmi les priorités de l’Etat sénégalais, pour en faire “un espace de documentation, de recherche, d’information”.
“La bibliothèque nationale sera aussi un espace mémoriel, qui aura cette mission-là de réorganiser les patrimoines de l’Etat et de les rendre disponibles et accessibles, principalement aux citoyens d’abord et à tout ceux qui, pour une raison ou une autre, peuvent vouloir travailler sur nos collections documentaires”, a encore fait valoir le directeur du Livre et de la Lecture.
Ibrahima Lo a aussi rappelé que “c’est la troisième fois qu’une vente aux enchères du patrimoine de Senghor se trouve agitée, la première fois remontant à la vente, en 2021, d’un tableau de l’artiste peintre français Pierre Soulages, surnommé +Le maître du noir+”.
Ce tableau, acquis par le poète-président en 1956, avait scellé l’amitié entre Senghor et le peintre français. Il avait été vendu à 1, 5 million d’euros, soit 983 millions de francs CFA, selon des médias français.
Il y a eu ensuite la vente des bijoux et décorations militaires de l’ancien président, que le Sénégal a acquis pour 244 mille euros, soit environ 160,064 millions de francs CFA, après avoir obtenu la suspension de leur vente aux enchères.
Exercer une préemption ou convoquer la loi française
Pour que cette situation ne se reproduise plus, il propose à l’Etat sénégalais d'”exercer, soit une sorte de préemption pour l’essentiel des biens du président Senghor […], ou plus radicalement convoquer la loi française qui institue la nécessité de retourner à leurs origines les biens culturels spoliés”.
“Et si l’on parvient, dans le cadre de négociations entre Etats à mettre en avant ces dispositifs, je crois que cela aiderait à sécuriser ces patrimoines et dans le temps à les mettre à disposition du Sénégal”, a-t-il dit.
Il a rappelé que la délégation qui a séjourné en France s’était également donné pour mission, parallèlement au rachat de la bibliothèque de Senghor, de “s’intéresser à toutes ces identités remarquables qui ont contribué à la création de la nation sénégalaise”.
Il s’agit des “chefs d’Etat, et subsidiairement de tous les responsables d’institutions idéalement en vie et dont les archives et la documentation peuvent avoir un intérêt pour notre pays.”
Pour ces personnes ressources, dit-il, “nous avons rencontré le président Abdou Diouf qui […] a exprimé sa disponibilité à mettre à la disposition du Sénégal, les documents éventuellement qui lui appartiendraient et qui pourraient avoir un intérêt pour l’histoire de notre pays.”
“Nous avons discuté avec une autre personnalité intéressante pour la mission, Gérard Bosio, un collectionneur d’art qui a travaillé dans l’ombre de Senghor pendant une bonne trentaine d’années pour avoir été son attaché culturel […]”, renseigné le directeur du Livre et de la Lecture.
“Ce monsieur, qui fut très proche de Senghor et qui a continué la collaboration avec lui, de son admission à l’Académie française jusqu’à sa mort”, a selon lui “une remarquable collection d’ouvrages”, qui, de son point de vue, “mériterait d’être conservée dans un musée dédié à Senghor.”
L’ESPAGNE S’ASSOCIE À LA PLAINTE POUR GÉNOCIDE DÉPOSÉE PAR L’AFRIQUE DU SUD CONTRE ISRAËL
Le pays basque a pris cette décision pour que « la paix revienne à Gaza et au Moyen-Orient », a expliqué le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel ALBARES, lors d’une conférence de presse.
L’Espagne a annoncé jeudi qu’elle se joindrait à la plainte pour génocide déposée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de l’agression israélienne en cours dans la bande de Gaza.
Le pays basque a pris cette décision pour que « la paix revienne à Gaza et au Moyen-Orient », a expliqué le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel ALBARES, lors d’une conférence de presse.
« Une guerre à grande échelle qui ne fait pas de distinction entre les objectifs civils et militaires » est en cours et « le risque d’escalade augmente », a-t-il ajouté.
L’Afrique du Sud a déposé le dossier fin décembre 2023, accusant Israël d’avoir commis des actes de génocide dans la bande de Gaza en violation de la Convention sur le génocide de 1948.
Le 26 janvier, la CIJ a ordonné à Israël de prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir le génocide, de veiller à ce que son armée ne commette pas de génocide, de mettre fin à l’incitation contre les Palestiniens en tant que groupe, de préserver les preuves et de prendre des mesures immédiates pour assurer l’aide humanitaire.
Le 24 mai, la CIJ a ordonné à Israël de mettre fin à son offensive militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avec effet immédiat.
« Les mesures de précaution de la CIJ sont loin d’être respectées », a fait remarquer le ministre espagnol des Affaires étrangères.
« L’Espagne ne se prononce pas sur le crime lui-même, c’est le travail de la Cour », a-t-il déclaré, « nous intervenons dans le procès, en soutenant la Cour dans l’interprétation des mesures de précaution et en l’aidant à les appliquer ».
Il a ajouté que l’Espagne présentera un rapport à la Cour pour justifier sa participation au dossier.
OUTRAGES À MAGISTRATS, LE MILITANT DU PASTEF ALASSANE FALL LIBÉRÉ
« Fin du calvaire pour Alassane Fall, finalement libéré. Il devrait néanmoins accepter de subir un suivi psychologique », a écrit son avocat..
Le militant du Pastef, Alassane Fall alias « Alassane bou Sonko » a été libéré ce jeudi par le Procureur. A-t-on appris de son avocat Me Cheikh Khouraichy Ba.
« Alassane bou Sonko », avait bénéficié d’un double retour de parquet.
« Fin du calvaire pour Alassane Fall, finalement libéré. Il devrait néanmoins accepter de subir un suivi psychologique », a notamment écrit l’avocat.
Alassane Fall avait passé dix mois en prison avant d’être libéré par le biais de la loi d’amnistie.
Pour rappel, dans une vidéo publiée sur sa page Tik-Tok, Alassane Fall avait menacé d’insulter publiquement le chef du parquet et le juge, en cas de libération des détenus Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao.
Le procureur de la République s’était autosaisi de l’affaire ordonnant ainsi son arrestation par la DIC.
PÊCHES, UN ACCORD DE COOPÉRATION SIGNÉ ENTRE LE SÉNÉGAL ET LA MAURITANIE
Cette signature, selon Dr Diouf, apporte une contribution au poids des deux États et permet aux autorités de saisir les opportunités de consolider le dialogue pour un approfondissement de la solidarité et de la mise en œuvre d’actions communes.
Dr Fatou Diouf, Ministre des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, a, au cours de d’une visite de deux jours en Mauritanie, signé avec son homologue mauritanien Moktar Alhousseyni Lam un accord de coopération dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture, a-t-on appris d’un communiqué publié sur la page Facebook du ministère.
Dr Fatou Diouf, a déclaré que cette signature de protocole est synonyme de renforcement de la coopération bilatérale pour un développement commun.
« Elle apporte une contribution importante au poids des deux États et permet aux autorités de saisir les opportunités de consolider le dialogue et la synergie pour un approfondissement de la solidarité et corollairement de la mise en œuvre d’actions communes soutenues », a-t-elle fait valoir.
«Il convient de relever l’importance de la réussite de la coopération halieutique entre nos deux états et particulièrement du protocole d’application de l’accord en matière de pêche et d’aquaculture qui constitue un régulateur économique et social », a souligne Dr Fatou Diouf.
La rencontre de Nouakchott , a permis aux autorités de « réviser les dispositions du Protocole pour mieux faciliter sa mise en œuvre »
Toutefois, le ministre des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaire invite son homologue mauritanien à « prendre toutes les initiatives nécessaires en vue de renforcer leur coopération dans d’autres domaines d’intérêt commun notamment la recherche halieutique, la surveillance des pêches, l’aquaculture, la pêche continentale, la formation, le contrôle de la qualité et le partenariat privé ».
Le Ministre Mauritanien des Pêches et de l’Economie Maritime, a pour sa exhorté les acteurs mauritaniens et sénégalais à faire « preuve de responsabilité en respectant scrupuleusement les dispositions du présent protocole qui augure d’un avenir prometteur des relations entre les deux pays dans le domaine de la pêche ».
L’ASSEMBLEE NATIONALE BOYCOTTE
L'absence des députés dans la commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine Public Maritime (DPM) dans la région de Dakar met le député Guy Marius Sagna en colèr
C’est une bombe que le député et activiste de Pastef vient de donner. Guy Marius Sagna révèle que la commission ad hoc en charge des chantiers du littoral s’est réunie pour la première fois. Toutefois, il a dénoncé l’absence de l’Assemblée. Il accuse le président de l'Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, d'avoir évoqué un prétexte fallacieux pour que l’institution ne soit pas représentée dans la Commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine Public maritime (DPm) dans la région de Dakar.
L'absence des députés dans la commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine Public Maritime (DPM) dans la région de Dakar met le député Guy Marius Sagna en colère. Dans un communiqué parvenu à «L'As», il trouve sans fondement juridique l'argument du bureau de l'Assemblée nationale. «L'arrêté portant la création de la commission administrative ad hoc prévoit, entre autres, la participation de trois (3) députés de l’Assemblée nationale au sein de la Commission. La Commission ad hoc a tenu sa première réunion le 30 mai 2024 à la Primature sous la présidence du ministre Secrétaire Général du Gouvernement. Le Président de la Commission a indiqué que tous les membres étaient présents ou représentés, à l'exception des représentants de l'Assemblée nationale», regrette le parlementaire. Pour lui, cette position de ses collègues reflète une volonté manifeste de discréditer le travail de transparence engagé par les nouvelles autorités concernant la gestion de notre Domaine public maritime (DPM). Elle montre tout autant un désintérêt flagrant pour la transparence dans la gestion de notre DPM. «De plus, il ignore le rôle crucial que l'Assemblée nationale doit jouer en matière de transparence, de redevabilité et d'évaluation des politiques publiques», peste Guy Marius Sagna.
Il est important de rappeler, selon lui, que le Gouvernement pouvait de plein droit choisir trois députés pour siéger au sein de la Commission. Les députés peuvent être chargés par le pouvoir exécutif d’une mission publique au cours de leur mandat. L’exercice de cette mission publique est compatible avec le mandat de parlementaire. Par conséquent, le Gouvernement a le droit de faire participer des députés de son choix à cette Commission sans passer par l'Assemblée nationale, en cas de non-coopération de cette dernière», indique le parlementaire en invitant dès lors le Gouvernement à cette voie de droit. «En tant que député, je réaffirme mon engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, et j'invite mes collègues à reconsidérer notre participation à cette Commission ad hoc. Nous avons le devoir de veiller à ce que la gestion de notre domaine public maritime se fasse dans l'intérêt de tous nos concitoyens, en toute transparence et avec la plus grande rigueur», affirme le député Guy Marius Sagna.
Pour rappel, le 13 mai 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris un arrêté créant la Commission ad hoc Chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar.
Purge à l’Apix
C’est le remue-ménage au sein de l’Agence de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX). Les travailleurs recrutés par l’ancien directeur de la boîte, Abdoulaye Baldé et dont les contrats sont arrivés à terme ont été tout simplement priés d’aller voir ailleurs. Bakary Séga Bathily semble ainsi être dans les dispositions de faire venir ses hommes pour l’accompagner dans sa mission au grand dam de plusieurs pères de famille qui vont devoir aller chercher du travail.
Népotisme à la Haute autorité des aéroports du Sénégal
A la Haute autorité des aéroports du Sénégal, la rupture chantée par Diomaye est visiblement un vain mot. Selon nos sources, le secrétaire général, colonel François Sambou, est en train de procéder à «un recrutement massif et pire, tout est sur la base du népotisme». Il en va de même pour certains délégués syndicaux qui ont des quotas dans ce recrutement abusif. En 2022, précise notre source, «tous les chefs de service ont recruté leurs propres frères». D’après nos informations, il est revenu qu'au-delà des recrutements massifs opérés, c'est surtout l'identité des personnes recrutées qui est inacceptable. Nos radars indiquent que cette fois-ci, les délégués ont recruté leurs fils.
2e retour de parquet pour Alassane Fall de Pastef
Le jeune militant de Pastef est en train de revivre le même calvaire de sa première arrestation sous le magistère de Macky Sall. Interpellé pour outrage à magistrat, Alassane Fall a bénéficié hier d’un deuxième retour de parquet. Selon son avocat, Me Cheikh Khoureychi Ba, son dossier n’est toujours pas réglé.
Cheikh Bara Ndiaye à la DIC aujourd’hui
Les éléments de la division des investigations criminels (Dic) ont du pain sur la planche. Les plaintes pleuvent depuis quelque temps. L’ancienne ministre et maire de Diarrère, Thérèse Faye, a porté plainte contre Cheikh Bara Ndiaye. L’animateur à Walf Tv est convoqué à la Division des Investigations Criminelles (DIC) aujourd’hui à 11 heures. Il avait accusé Thérèse Faye de s'être enrichie dans des conditions douteuses. Affaire à suivre !
Le torchon brûle entre le Rectorat et Sonko
Le tonitruant avocat Juan Branco a annoncé hier sur sa page Facebook qu’il animera une conférence à l’Ucad II aujourd’hui sur invitation des étudiants de Pastef. En tout cas, la rencontre risque de ne pas se tenir à l’université Cheikh Anta Diop. Le rectorat a sorti une note pour préciser qu’il n’est pas au courant de l’évènement. Le Recteur souligne que «depuis quelques heures, des informations sur une conférence publique prévue ce 6 juin 2024 à l'amphithéâtre de l'UCAD 2 circulent sur les réseaux sociaux ». Seulement, l’Ucad informe qu’aucune autorisation n’a été donnée pour un événement de ce genre à la date et au lieu indiqués.
Sonko veut labelliser le Sénégal…
Dans sa communication lors du Conseil des ministres, le Premier ministre a relevé la bonne dynamique impulsée par la journée nationale du «Setal Sunu Réew» en termes de mobilisation citoyenne, en rappelant la priorité à accorder au renouveau du service civique. À cet égard, Ousmane Sonko compte, en relation avec le Gouvernement, mettre à profit les prochaines vacances scolaires pour ancrer cette dynamique, par la mobilisation de volontaires notamment dans la réhabilitation des écoles publiques, le reboisement et l’assainissement. Le chef du gouvernement a en outre mis l’accent sur un ensemble d’initiatives à mettre en œuvre pour intégrer les bonnes pratiques en matière d’hygiène et de propreté dans les politiques des départements ministériels, afin de conférer au Sénégal le label d’un pays propre. Dans ce cadre, il a souligné la nécessité d’ancrer cette exigence notamment dans les hôpitaux, centres et postes de santé ainsi que dans les secteurs de l’éducation, du tourisme, de l’industrie, du commerce, de la restauration, du transport public et du secteur aéroportuaire.
La déclaration de politique générale se prépare
Le Premier ministre a relevé la priorité à accorder aux actions de réduction de la facture d’électricité des administrations publiques. Ousmane Sonko a, lors du Conseil des ministres, fait part des préparatifs de sa Déclaration de Politique générale devant l’Assemblée nationale prévue au cours des prochaines semaines. Il a enfin rendu compte de l’état d’avancement des travaux de la Commission ad hoc chargée du Contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar, dont le rapport sera remis au président de la République dans les délais impartis.
Auchan vendait des œufs pourris
Dans un communiqué publié hier, Auchan dit avoir identifié, par ses services, un problème lié à la qualité des œufs vendus dans ses magasins. Pour cette raison et par mesure conservatoire, la grande surface de vente a décidé de suspendre temporairement la vente de ses œufs et d’informer ses fournisseurs locaux. Auchan qui dit faire de la santé et la sécurité alimentaire ses priorités, a mobilisé ses experts afin d'identifier les causes sous-jacentes. Nous nous excusons pour tout désagrément causé et vous tiendrons informés de la reprise de la vente dans nos établissements. Dans le communiqué, la grande surface informe ses clients qui auraient acheté des œufs durant la période de retrait de se présenter dans leur magasin muni du ticket de caisse et du produit afin d'obtenir un remboursement.
Adama Faye, beaufrère de Macky, en garde à vue
Des dignitaires de l’ancien régime sont en train d’être rattrapés par des litiges fonciers. Après l’homme d’affaires et proche de l’ancien chef de l’Etat, c’est au tour du beau-frère d’être cité dans une affaire de foncier. Auditionné hier par les pandores de la section de Recherches, Adama Faye a été placé en garde à vue pour escroquerie présumée. Affaire à suivre !
Le CDEPS plaide la mainlevée sur les comptes bloqués
Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) s’est réuni hier pour se pencher sur le fisc et le blocage de comptes bancaires d’entreprises de presse. Au terme de la rencontre, les acteurs ont plaidé pour une mainlevée sur ces comptes. Selon le président de ladite structure, Mamadou Ibra Kane, des entreprises de presse, sinon la quasi-totalité, ont reçu des notifications du service des impôts. Il est d’avis que la procédure est en mode fasttrack et appelle les nouvelles autorités à plus de compréhension. Il pense que les chefs d’Etat doivent changer leur perception de la presse parce qu’elle est apolitique. Il les appelle à avoir une approche d’homme d’État, c’est-à-dire, avoir un regard qui renseigne sur ce secteur névralgique afin de l’accompagner. Mamadou Ibra Kane souhaite aussi un statut particulier pour la presse, car elle a une mission de service public et à ce titre, elle doit faire l’objet d’un traitement spécifique. A l’en croire, les patrons de presse ne refusent pas de payer parce qu’ils sont des patriotes et responsables. Seulement, il souhaite un paiement plus allégé. Selon le président du Cdeps, cette situation que traverse la presse intervient après la promesse d'effacement fiscal de l’ancien Président Macky Sall. C’est une surprise, dit-il, de voir le Président Diomaye Faye ne pas matérialiser la promesse de son prédécesseur du fait de l'absence de documents y afférents. Il n’a pas manqué de contester les 40 milliards FCFA de dettes fiscales que doit la presse. Il s’agit, selon lui, des entreprises publiques et privées et les 60% sont des redevances dues par les télés et les radios.
Symposium sur le genre et la solidarité féminine
L'enseignant-chercheur à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Dr Chérif Saloum Diatta, a pris part à «Dakar-Translation-Symposium» qui se tient à Accra, au Ghana. Il a axé sa communication sur le genre et la solidarité féminine dans le roman «No Telephone to Heaven», de l'écrivaine jamaïcaine Michelle Cliff. Le Maître de conférences en études caribéennes a essayé de démontrer comment Cliff utilise la notion de transgenre pour questionner et renégocier les représentations classiques de la féminité. Cette conception du genre féminin a, selon Diatta, propulsé une réinscription de la solidarité féminine dans le récit de Cliff. Celui-ci appelle à une prise en compte des réalités sociales des femmes et identités féminines diverses et variées dans l'établissement du «sister hood» basé sur un but d'unité et non sur une «oppression commune». Il souligne que dans l'œuvre de Cliff, la solidarité féminine est fondée sur un objectif de lutte et de décolonisation da la Jamaïque après son indépendance. Diatta conclut son propos pour dire qu'avec ce roman, on assiste à l'émergence d'une esthétique littéraire d'écrivaines caribéennes qui, non seulement portent les préoccupations des femmes caribéennes en particulier, mais expriment aussi un engagement pour des agendas nationalistes antillais.
Réception du patrouilleur de haute mer, Cayor
La Marine nationale sénégalaise a réceptionné, le navire «Cayor», présenté comme la troisième unité de sa série de patrouilleurs lance-missilesOPV58S (Offshore Patrol Vessel). Ce patrouilleur de fabrication française a une longueur de 62,82 m et une largeur de 9,5 m, avec un déplacement de 735 tonnes en pleine charge. La cérémonie de réception s’est tenue en présence du contre amiral Abdou Sène, chef d’état-major de la Marine nationale. Son autonomie est de 25 jours pour 40 personnes en mer et sa distance franchissable est de 10 mille nautiques, soit 22 mille km, d’après, capitaine de frégate et commandant de la flotte du Cayor, Jules-Marie Ndour. A l’en croire, ce patrouilleur est doté d’un système d’arme puissant essentiellement constitué de canons, d’une artillerie légère et lourde et de missiles. Il est aussi équipé de moyens de détection très sophistiqués qui lui permettent de rester en permanence en contact avec l’état-major. Selon lui, cette capacité de frappe au combat du patrouilleur, conjuguée à la volonté de l’équipage qui s’inspire de nos vaillants résistants, fait que tout agresseur venant de la mer la prend en compte.
Huit Africains sur 10 voyagent de manière régulière
L’ampleur supposée de la migration irrégulière doit être relativisée en Afrique au regard des statistiques des Nations unies selon lesquelles huit sur 10 Africains qui voyagent sont en situation régulière, a déclaré Ibrahima Kane, un spécialiste de la migration, selon l’Aps. A l’en croire, on parle beaucoup de migration irrégulière en Afrique, mais il s’agit d’un faux débat. Il ressort de ce constat que l’Afrique de l’Ouest est la partie du monde où les populations migrent le plus dans la même région a signalé M. Kane lors d’un panel sur le thème : Migrations africaines : enjeux politiques et gouvernance. L’Afrique doit chercher à promouvoir la migration en son sein plutôt que de chercher à trouver des solutions en Europe a-t-il dit en faisant observer que 90 % des populations d’Afrique de l’Ouest migrent dans cette partie du continent, 10 % restant entre les régions d’Afrique et le reste du monde
USSEIN : L’ÉDITION 2024 DU CLIMATHON AXÉE SUR LA RECHERCHE DE SOLUTIONS INNOVANTES POUR LE CLIMAT
Des étudiants de pays de la sous-région dont le Cap-Vert et la Gambie se sont joints à des équipes d’étudiants des universités publiques du Sénégal pour prendre part à cette activité qui s’est tenue lundi, mardi et mercredi, au campus de Sing-Sing.
La deuxième édition du Climathon, organisée à l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) de Kaolack (centre), dans le cadre de la Journée mondiale de l’environnement est axée sur la recherche de solutions innovantes pour le climat en Afrique de l’Ouest.
Des étudiants de pays de la sous-région dont le Cap-Vert et la Gambie se sont joints à des équipes d’étudiants des universités publiques du Sénégal pour prendre part à cette activité qui s’est tenue lundi, mardi et mercredi, au campus de Sing-Sing.
Les différentes équipes ont présenté leurs innovations sur les défis climatiques, la mitigation des conséquences de la rareté de l’eau, la gestion des situations d’inondations, l’amélioration des pratiques agricoles face aux défis climatiques, la gestion des migrations induites par le changement climatique et la préservation de la biodiversité et des écosystèmes marins et côtiers.
Cette activité est soutenue par l’Agence universitaire de la Francophonie, le service de coopération et d’animation culturelle de l’Ambassade de France à Dakar, l’Institut français.
La Journée mondiale de l’environnement de cette année à pour thème : ‘’La restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse’’.
”Ce thème nous parle, c’est pourquoi nous avons été instruits par Mme le recteur de l’USSEIN, Pr Ndèye Coumba Touré Kane, empêchée, de participer activement à ce Climathon, parce que ça relève des questions de restauration des sols, de désertification et de résilience’’, a dit Pr Diégane Diouf, directeur de l’Unité de formation et de recherche (UFR) en sciences sociales et environnementales de l’USSEIN.
100 MILLE RECIFS ARTIFICIELS MULTI-ESPECES DEPLOYES LE LONG DES COTES DE KAYAR
Kayar peut entrevoir l’avenir avec plus de tranquillité : selon les espèces de poissons, l’investissement pour le déploiement des récifs artificiels est généralement amorti en environ 2 à 6 ans, grâce à l’augmentation de la biomasse faunique (poissons)
Pour revitaliser de manière efficace les écosystèmes marins endommagés situés près des côtes, un projet-pilote innovateur, comprenant initialement le déploiement de 100 mille unités de récifs artificiels le long des côtes de Kayar, vient d’être lancé. Indépendamment des résultats, ce projet, suivi par une extension significative d’1 million 750 mille unités réparties entre quatre pays ouest-africains, est stratégiquement conçu pour accélérer la restauration des écosystèmes marins. Une initiative née de la vision à long terme des projets Blue home, qui se focalise sur la transformation de la conservation marine, l’exploitation des données et une infrastructure connectée par l’entremise des récifs artificiels.
Kayar peut entrevoir l’avenir avec plus de tranquillité : selon les différentes espèces de poissons, l’investissement initial pour le déploiement des récifs artificiels est généralement amorti en environ 2 à 6 ans, grâce à l’augmentation de la biomasse faunique (poissons). Donc, rassurent le maire de Kayar, Alioune Ndoye, ainsi que Thiéry Basque et Gaetan Thomas, respectivement Président directeur général et vice-président de Blue home, «l’impact économique positif est visible rapidement tant pour les pêcheurs locaux que pour les industries connexes. Ces approches visent à s’attaquer de front et de façon intégrée aux problèmes écologiques majeurs affectant les habitats marins côtiers dans la région». A les en croire, «en ciblant une restauration durable et le renforcement de la résilience de ces écosystèmes cruciaux, cette stratégie représente un engagement profond envers la protection etla régénération de la biodiversité marine, essentielle pour la santé environnementale et le bien-être socioéconomique de l’Afrique de l’Ouest. Ces projets innovateurs créeront un marché pour l’Afrique de l’Ouest, permettant la construction d’une usine de production de récifs ainsi que d’autres produits de béton, qui contribueront grandement au développement économique de la région».
Une initiative entamée depuis 3 ans, pour 2 milliards 500 millions F Cfa, pour la création de récifs marins destinés à la régénération de la ressource, à l’actif du sous-ministre du Québec en charge de la Pêche et de l’aquaculture, M. Aziz Niang. Un gros chantier à haute intensité de main-d’œuvre qui permettra aux pêcheurs ainsi qu’aux jeunes de la commune de Kayar de démarrer une activité génératrice de ressources financières. Thiéry Basque et Gaetan Thomas remarquent qu’«en plaçant la technologie au cœur de notre stratégie, Blue home aspire à établir une nouvelle norme pour la surveillance marine, offrant une réponse proactive aux défis écologiques et renforçant la résilience des océans face aux changements climatiques, tout en contribuant à la durabilité de l’industrie de la pêche et la viabilité à long terme des économies maritimes de l’Afrique de l’Ouest». Aussi de poursuivre : «Si l’opportunité se présente, nous souhaiterions participer à l’élaboration d’un plan stratégique pour une économie bleue au Sénégal avec des collaborateurs africains et canadiens.» De plus, «avec des partenaires africains et nos expériences canadiennes, Blue home souhaiterait contribuer à trouver des solutions pratiques pour minimiser les énormes pertes de poissons qui contribueraient grandement à la santé environnementale et au bien-être socio-économique de l’Afrique de l’Ouest». Avant de noter, en conclusion, que «Blue home est prêt à établir une relation à long terme avec les pays de l’Afrique de l’Ouest en débutant avec un projet-pilote à Kayar au Sénégal. Les retombées économiques, sociales et environnementales seront d’envergure considérable, contribuant grandement au développement économique durable et à la nouvelle économie bleue pour l’Afrique de l’Ouest».
Projet-pilote sur les côtes de Kayar
Cette initiative, selon le maire de Kayar, a pour but «le déploiement initial de 100 mille récifs artificiels multi-espèces le long des côtes de Kayar. L’importance et la stratégie de ce déploiement de récifs multi-espèces sont de générer des habitats marins riches et variés, facilement accessibles aux pêcheurs artisanaux. Cela aura pour effet de diminuer la pression exercée sur les écosystèmes naturels tout en favorisant une pratique de la pêche durable plus près des côtes»
Le coût du projet est estimé à 3 millions d’euros pour 100 mille récifs à Kayar. Un tiers du coût (environ 1 million d’euros) sera dépensé dans l’économie locale à partir des déchargements du quai de Dakar et en employant des pêcheurs locaux pour déployer les récifs artificiels avec des barges. Pour le projet-pilote, il est suggéré de mettre en place 100 mille récifs artificiels multiespèces. La configuration recommandée prévoit l’installation d’un récif tous les 5 mètres carrés, conformément aux directives émises par Pêches et Océans Canada. Les sites proposés seront divisés comme suit : «5 sites de 10 mille unités seront déployés le long des côtes au nord de la fosse de Kayar», «5 sites de 10 mille unités seront déployés le long des côtes au sud de la fosse de Kayar». Pour la méthode d’exécution, il sera identifié des sites côtiers avec pêcheurs locaux, selon les critères environnementaux et socioéconomiques, détaillés dans l’annexe III, et engagé les pêcheurs locaux pour l’exécution d’un déploiement efficace des récifs.
L’objectif central de ce projet ambitieux est de restaurer les écosystèmes marins le long des côtes de l’Afrique de l’Ouest.Il est proposé de mettre en place 1, 75 million de structures récifales artificielles multi-espèces le long des rivages du Sénégal (750 mille), du Maroc (500 mille), de la Mauritanie (250 mille) et du Bénin (250 mille), plus particulièrement près des communautés de pêcheurs. L’enjeu majeur de cette vaste opération de déploiement réside dans la création d’habitats marins diversifiés et abondants, qui seront directement accessibles aux communautés de pêcheurs artisanales. Cette initiative devrait ainsi réduire l’impact sur les écosystèmes naturels et encourager des méthodes de pêche durables près des côtes.
Contexte de l’Afrique de l’Ouest et du Sénégal
L’Afrique de l’Ouest, avec ses vastes côtes atlantiques et méditerranéennes, dépend fortement de ses ressources marines pour la sécurité alimentaire, l’emploi et l’économie. Cependant, les écosystèmes marins près des côtes de l’Afrique de l’Ouest subissent une dégradation accélérée due à la surpêche, à la pollution et aux pratiques de pêche non durables, menaçant la biodiversité marine etla viabilité de la pêche artisanale. Cette situation met en péril les moyens de subsistance de millions d’Africains et la sécurité alimentaire nationale.
Une des stratégies de l’économie bleue du Sénégal propose une intervention proactive pour rebâtir ces écosystèmes marins. «En créant des habitats marins artificiels, on vise non seulement à restaurer la biodiversité et à augmenter les stocks de poissons, mais aussi à rendre la pêche plus sécuritaire et économique pour les pêcheurs artisanaux», indique M. Aziz Niang, selon qui «ces récifs artificiels offrent un abri, des zones de frai et de nourriture pour diverses espèces marines, contribuant ainsi directement à la revitalisation des écosystèmes côtiers».
Pour établir des ententes gagnant-gagnant, Blue home propose des projets à court, moyen et long termes en quatre phases pour restaurer les écosystèmes marins au bénéfice des pays de l’Afrique de l’Ouest. Durant la phase initiale (phase 1) du projet-pilote visant à promouvoir une économie bleue au Sénégal, Blue home propose de déployer 100 000 unités de récifs artificiels côtiers à Kayar, pour produire un impact significatif sur les écosystèmes marins le long de ses côtes. En déployant un nombre suffisant de récifs, les gestionnaires de l’environnement et les chercheurs pourront mieux évaluer l’efficacité des différentes approches et ajuster les stratégies de déploiement en fonction des retours d’expérience et des résultats de recherche, optimisant ainsi l’impact écologique global. Cette étape s’appuie sur des principes-clés tels que l’amplitude des actions requises, l’urgence de prendre ces actions, l’amélioration de la biodiversité et la consolidation de la durabilité des habitats marins dans cette zone. «Selon les différentes espèces de poissons, l’investissement initial pour le déploiement des récifs artificiels est généralement amorti en environ 2 à 6 ans, grâce à l’augmentation de la biomasse faunique (poissons). Donc, l’impact économique positif est visible rapidement, tant pour les pêcheurs locaux que pour les industries connexes», remarque M. Aziz Niang.
Bénéfices socio-économiques accrus et propulsion des économies locales
L’ampleur du déploiement influence directement les bénéfices socio-économiques de la pêche artisanale. Le déploiement de récifs artificiels près des côtes présente une opportunité importante pour revitaliser les écosystèmes marins et soutenir l’économie locale. Il est proposé d’utiliser les pêcheurs locaux pour déployer les récifs artificiels en mer. Cette stratégie offre une solution concrète aux défis rencontrés par les pêcheurs artisanaux, en réduisant la nécessité de s’éloigner dangereusement du littoral pour trouver des ressources halieutiques et en posant les bases d’une pêche durable et prospère pour les générations futures
Captation des Gaz à effet de serre et filtration de l’eau
Les algues et la flore marine colonisant très rapidement les récifs artificiels absorbent activement les Ges, aidant à combattre les changements climatiques. Les structures deviennent carboneutres en moins d’un an, transformant les récifs Blue home en émetteurs négatifs de Co2 qui pourraient générer des revenus additionnels dans un marché de bourses de carbone. De plus, les récifs facilitent la filtration de l’eau par les algues et les mollusques, contribuant à la réduction de la pollution marine tout en minimisant l’impact sur le fond marin par leur conception légère et compacte.
Création de réseaux d’habitats interconnectés
Les récifs artificiels sont plus efficaces lorsqu’ils sont déployés en groupe et en forme de réseaux interconnectés, plutôt qu’individuels et séparés, car cela permet de créer des corridors écologiques qui favorisent la dispersion des espèces et augmentent la diversité génétique des populations. Un grand nombre de récifs permet de connecter des zones autrement isolées, soutenant ainsi la migration, la reproduction et le rétablissement des espèces marines sur de vastes zones.
Réseau écologique et économique à partir de la valeur ajoutée
Pour renforcer la résilience des écosystèmes marins face aux pressions telles que le changement climatique, la pollution et les pratiques de pêche non durables,«une approche de restauration à grande échelle est nécessaire», font savoir les initiateurs du projet. Selon eux, «les réseaux étendus de récifs artificiels aident à amortir ces impacts, en fournissant des habitats stables et en soutenant les populations d’espèces-clés pour la fonction écosystémique. La valeur ajoutée au béton, par la création de récifs artificiels, contribuera à rétablir la résilience écologique ainsi que la résilience économique du pays».