Baadoolo - La taxose
C’est une maladie qui affecte la presse. Les premiers symptômes sont presque invisibles, mais ruinent ce corps petit à petit. Cette maladie se manifeste par des taxes insupportables. C’est que la presse a trainé avec cette maladie. En cumulant les maux et les rechutes, ça devient chronique. La «taxose», c’est aussi quand on vous taxe d’ennemis du pouvoir. Té Yallah xamna né c’est selon la position de celui qui le dit. Ce malade n’a plus les moyens de se soigner. C’est impôt...ssible de payer. Si Dr Diomaye ne prescrit pas une nouvelle injection... Prompt rétablissement.
Escroquerie foncière présumée Adama Faye en garde à vue
Adama Faye est dans de beaux draps. Le frère de l’ex-Première dame Marième Faye Sall a été placé en garde à vue, ce mercredi, après son audition par les éléments de la Section de recherches de Colobane. Il serait poursuivi pour une affaire d’escroquerie foncière. Par ailleurs, c’est un proche du pouvoir actuel qui fera face à la Division des investigations criminelles (Dic) ce jeudi à 11h. Il s’agit de Cheikh Bara Ndiaye qui est sous le coup d’une plainte de l’ancienne ministre, Thérèse Faye, pour diffamation.
Nominations en Conseil des ministres Senelec, Petrosen, Csdh, Maison de la presse… changent de patrons
Le chef de l’Etat a procédé à de nouvelles nominations, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 5 juin. Le secrétaire général de la Senelec, Papa Toby Gaye, remplace Papa Mademba Bitèye à la tête de la société. Diomaye a choisi une alliée de sa coalition, Pr Amsatou Sow Sidibé à la place de Me Papa Sène. Mais, c’est aussi une femme bien dans sa matière pour avoir été ministre-conseillère du Président Macky Sall, chargée des Droits humains et de la Paix, ou encore directrice de l’Institut des droits de l’Homme et de la paix (Idhp). Pour d’autres postes stratégiques, le chef de l’Etat a nommé Alioune Gueye, expert-comptable, au poste de Directeur général de Petrosen Holding SA. Le journaliste Sambou Biagui remplace Bara Ndiaye à la tête de la Maison de la presse.
Semaine internationale des archives du 3 au 9 juin - «Archives et bonne gouvernance» au menu
La Semaine internationale des Archives est prévue du 3 au 9 juin 2024. Dans cette perspective, la Direction des Archives du Sénégal, informe un communiqué reçu à E-Media, a décidé de célébrer ce rendez-vous annuel important ce vendredi 7 juin. Cette année, les Archives nationales, rattachées à la Primature, vont tenir une conférence sur le thème : «Archives et bonne gouvernance», qui sera animée par Monsieur Ahmet Ndiaye, Professeur à l’Ecole des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (Ebad). «Cette tribune sera l’occasion de mettre en exergue le rôle des archives dans la quête de transparence administrative, gage de bonne gouvernance», souligne le communiqué.
Répartition des services Le «fameux décret», daté du 5 avril, publié
Le décret n°2024-940 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la présidence de la République, la primature et les ministères a, enfin, été publié hier. Deux mois jour pour jour après la formation du gouvernement puisqu’il est daté du 5 avril 2024. Le gouvernement avait publié les textes, ministère par ministère, avec la mention «Sous l’autorité du Premier ministre». Il y a quelques jours, le coordinateur du Forum civil, Birahime Seck, avait réclamé la publication de ce décret de ce «fameux décret, gage de bonne gouvernance».
L’opération «Sétal sunu commune» Kafountine change de visage
L’opération «Sétal sunu commune» a été lancée, hier, à Kafountine. Tous les 19 villages que compte la commune se sont mobilisés. De Saloulou, en passant par Kafountine, jusqu’à Abéné, les populations ont répondu à l’appel du maire David Diatta. Elles ont très tôt pris d’assaut les grands axes de la commune. Le maire a magnifié la mobilisation et demandé aux populations de faire des efforts. Toutefois, il invite les citoyens à «veiller sur le cadre de vie parce que l’environnement conditionne le mode de vie des populations». David Diatta estime que la meilleure manière d’assurer le marketing territorial, c’est de veiller sur le cadre de vie. «Certes nous avons de belles plages, mais nous devons changer de comportements afin de protéger notre environnement», a-t-il dit.
KEEMTAAN GI - BORSALINO, AL CAPONE ET COMPAGNIE !
Pour comprendre la situation dans laquelle barbote présentement ce charmant pays des paradoxes, il faut recourir à une série de flashbacks. Bien entendu, il vous arrivera d’avoir un haut le cœur et l’envie de gerber, tellement les acteurs de ce film de mauvais goût joué durant douze ans sont minables. C’est à en vomir… A se demander ce qu’il serait advenu de Galsen si l’ex-Chef avait réussi son funeste projet mal dissimulé de nous imposer un troisième mandat auquel il n’avait droit moralement ni juridiquement. Ou à quelle sauce on serait bouffés si son candidat mal aimé avait réussi son hold-up en coiffant au poteau les supposés rebelles et terroristes qui nous dirigent depuis deux mois. A coup sûr, le pays aurait été déclaré en cessation de paiement ! Car ils considéraient les caisses de l’Etat comme leur vache à lait qu’ils trayaient et où ils puisaient sans retenue. Les financements opaques se mêlaient joyeusement aux recrutements politiciens. A propos de ces financements, d’ailleurs, on se rendra bientôt compte que les plus grands escrocs ne sont pas les bénéficiaires mais leurs parrains et marraines qui leur ont permis d’obtenir ces financements sans aucune garantie de remboursement. Bref, un pillage en règle des caisses de l’Etat. Un acte de haut vol orchestré pendant qu’ils nous tympanisaient avec la bonne gouvernance, la gestion sobre et vertueuse et autres concepts séduisants. Et avec les récentes arrestations de personnes très proches de l’-ex Chef et relatives au foncier, on peut se faire une idée du désastre qui attendait ce pays si le précédent régime avait joué les prolongations. Le moins que l’on puisse dire est qu’ils étaient dans une entreprise de dépeçage en règle du pays. Ne parlons pas de nos ressources minières, gérées dans la plus grande opacité. Chaque jour, son lot de révélations comme celle sur la guerre du manganèse que dévoile l’avocat Me Cheikh Koureyssi Ba. Une affaire qui relève du grand banditisme d’Etat. Pensez-donc, un ministre qui signe une convention pour un « investisseur » indien le jour même de l’élection présidentielle ! On comprend mieux aujourd’hui pourquoi ils prétendaient ne pas vouloir laisser ce pays à des « aventuriers » ou à des gens dont ils prétendaient qu’ils n’ont pas d’expérience. Ah ça oui, les nouveaux dirigeants du pays n’ont pas l’expérience du vol ni des braquages des ressources de l’Etat ! Car les vrais experts en braquage des caisses, en spoliation du foncier et pillage des ressources minières nationales, c’étaient eux qui nous promettaient une gouvernance sobre et vertueuse ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
GOUVERNEMENT LE DECRET DE REPARTITION DES SERVICES ENFIN DISPONIBLE
Enfin, le décret de répartition des services de l’Etat est disponible. Le président de la République a sorti le décret n° 2024-940 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères. Il consacre une réorganisation des services de l’Etat entre la présidence de la République, la Primature et les autres ministères à travers une structuration définie. Le retard mis dans la publication de ce décret essentiel pour délimiter les périmètres de tous les ministères avait fait jaser, d’aucuns brocardant même un « amateurisme » des nouveaux dirigeants du pays. La publication de ce décret met donc fin à toutes les conjectures. Tant mieux pour le fonctionnement de l’Etat !
DIRECTIONS NATIONALES LES DG DE LA SENELEC, DE PETROSEN HOLDING ET TRADING, DE L’ASER LIMOGES
Le président Bassirou Diomaye Faye continue son coup de balai sur les directions des sociétés nationales. En Conseil des ministres ce mercredi 05 juin, il a opéré de grands changements dans des directions nationales aussi prestigieuses que la Senelec, Pétrosen et l’Aser. A la Société nationale d’électricité, il a fait partir Papa Mademba Bitèye qui est remplacé par celui qui était jusque-là le secrétaire général de la boîte Papa Toby Gaye. Une promotion interne saluée au niveau de la rue Vincens puisque le promu, ingénieur électronicien, connait bien la boîte qui ne saurait être confiée à un élément extérieur à cette entreprise cruciale pour la gestion de l’électricité du pays. Le glaive de Diomaye Faye a aussi la tête de Petrosen Holding Sa où Alioune Guèye, expert-comptable, est nommé directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Holding SA), en remplacement de Monsieur Adama Diallo. Tandis que M. Mouhamadou DIOP, ingénieur polytechnicien des ponts et chaussées, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Trading and Services SA), en remplacement de Monsieur El Hadj Manar Sall. Jean-Michel SENE, ingénieur électronicien et énergéticien spécialisé en instrumentation nucléaire (waw !) est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), en remplacement de Monsieur Baba Diallo.
LE PROF AMSATOU SOW SIDIBE CASEE, SALIOU KEÏTA DU CICES LIMOGE
Autre nomination remarquée, c’est celle du Prof Amsatou Sow Sidibé. La professeure agrégée des Facultés de droit de classe exceptionnelle, est nommée Président du Comité sénégalais des Droits de l’homme, en remplacement de Maître Papa Sène. Monsieur Matar Sene, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, est nommé Délégué général à la Protection sociale et à la Solidarité nationale en remplacement de Madame Aminata Sow. Madame Mame Coumba Ndiaye, ingénieur statisticienne et économiste de l’énergie, est nommée Directeur général de l’Agence pour l’Economie et la Maitrise d’Energie (AEME), en remplacement de Monsieur Saër DIOP. Monsieur Mor Bakhoum, maître de conférences assimilé en droit de la concurrence, est nommé Secrétaire technique du Conseil national de Suivi du Contenu Local au Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines. Monsieur Amadou Guèye, ingénieur automobile, est nommé Directeur général de l’Agence de Promotion des sites industriels (APROSI), en remplacement de Monsieur Momath BA. Madame Aïssatou Diallo, ingénieur agro-industrielle, est nommée Coordonnateur du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal, en remplacement de Monsieur Djily LO. Monsieur Justin Correa, titulaire d’un Master 2 en Comptabilité et Finances, est nommé Directeur du Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES), en remplacement de Monsieur Salihou KEITA. Madame Rougui Aladji Sow, titulaire d’un Master en Audit et Contrôle de gestion, est nommée Coordonnateur national du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), en remplacement de Madame Yaye Fatou Diagne. Monsieur Sambou Biagui, titulaire d’un Diplôme d’Etudes supérieures spécialisées en Communication évènementielle et Planification stratégique, est nommé Directeur général de laMaison de la presse « Babacar TOURE », en remplacement de Monsieur Bara NDIAYE. Madame Ndeye Fatou Ndiaye, ingénieur en Electronique et en Systèmes de Communication, est nommée Coordonnateur de l’Unité de Coordination et de Gestion du Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications(FDSUT), en remplacement de Monsieur Modou Mamoune NGOM. Monsieur Aliou Fall, titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies en lettres modernes, est nommé Directeur de l’Alphabétisation et des Langues nationales, en remplacement de Madame Ndèye Name DIOUF. Monsieur Abdoulaye Ndiaye, Docteur en droit, juriste-conseil spécialisé en passation des marchés, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines. Monsieur Aboubakry Bocoum, Inspecteur du Trésor, est nommé Directeur de, l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Monsieur Al Hassane Diop, Economiste, spécialiste en Gestion des Entreprises et de projets, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
PERENNISER LE CONCEPT « SETAL SUNU REEW »
Satisfait de la journée nationale d’investissement humain sur toute l’étendue du territoire national autour du nouveau concept inclusif « Setal Sunu Réew », le président de la République a félicité le Gouvernement, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, les populations, les élèves, les jeunes, les femmes, les autorités administratives, les élus et la communauté des acteurs du cadre de vie pour la mobilisation exceptionnelle et l’engagement remarquable notés partout lors de cette journée. Il a demandé au Gouvernement et aux différentes parties prenantes de veiller à relever le défi de la pérennisation de la journée nationale de mobilisation citoyenne mensuelle qui doit occuper une place primordiale dans l’agenda institutionnel et social du Sénégal. Le chef de l’Etat a également saisi l’occasion pour magnifier la contribution des Sénégalaises et des Sénégalais, l’esprit de solidarité et l’engagement citoyen qui se sont manifestés lors de la journée nationale de lancement de « Setal Sunu Réew ». Il a insisté sur la nécessité de vivifier cet esprit de communion qui participe à la consolidation de la Nation.
SYSTEME EDUCATIF
Abordant la question de l’éducation nationale, le président de la République a relevé que le PROJET de transformation systémique du Sénégal passe par le renouveau et le repositionnement stratégique de l’Ecole dans les valeurs et ambitions de notre société. Il a demandé l’évaluation du système éducatif dont les programmes sont en inadéquation avec les réalités nationales, les enjeux du numérique et les besoins de l’économie nationale. A cela s’ajoutent le phénomène de la déperdition scolaire, le manque d’infrastructures et le déficit d’enseignants face à des effectifs d’élèves sans cesse croissants. Le président de la République a appelé au renforcement du rôle et de la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences de l’Education, de la Formation et du Sport (UFR SEFS) ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, en vue de l’amélioration continue de la qualité des enseignements. Bassirou Diomaye Faye a aussi souligné l’urgence d’évaluer et de restructurer, selon les orientations du PROJET, le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence dans le secteur de l’Education et de la Formation (PAQUET), au regard de la nécessaire prise en compte des langues nationales, de la généralisation de l’enseignement de l’anglais dès l’élémentaire et de l’intégration continue et pragmatique des «daaras» dans le système éducatif.
SYSTEME EDUCATIF(BIS)
Dans la même lancée, le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre d’accorder une attention particulière au développement systémique du Numérique à l’école avec l’impératif d’accentuer la digitalisation intégrale du système éducatif, à la planification, sur les cinq (5) prochaines années, des recrutements d’enseignants dans toutes les matières face aux besoins exprimés et aux postes budgétaires arbitrés. Il a aussi insisté pour l’éradication des « abris provisoires ». Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Education nationale à veiller à la bonne organisation du Concours général.
AFFAIRE DES 15 MILLIONS FCFA AU CONSEIL DEPARTEMENTAL DE TIVAOUANE DES FEMMES CONSEILLERES DEFENDENT SEYNABOU GAYE TOURE
Vice-présidentes, secrétaires élues, présidentes de commissions, entre autres membres du conseil départemental de Tivaouane ont apporté la réplique au 1er vice-président dudit conseil, Alioune Fall. Ce dernier a saisi l’Office national de lutte contre la fraude et la Corruption (Ofnac), pour une «dénonciation de détournement de fonds» contre la présidente Seynabou Gaye Touré. Ces femmes ont évoqué la signature d’une convention entre une institution de la place et le conseil départemental de Tivaouane pendant la période de la Covid. Laquelle, disent-elles, a pour objectif de mettre à la disposition des actrices de développement un financement de 15 millions FCFA en guise de prêts. « La présidente du conseil Seynabou Gaye Touré n’a pas vu la couleur de cet argent car tout a été réglé entre la banque et le bailleur pour plus de transparence. Les lenteurs dans la distribution de ces fonds sont dues au non paiement de certaines femmes qui tardent encore à éponger leurs dettes », font savoir les « avocates » de la présidente Seynabou Gaye Touré. Conseiller départemental à Tivaouane et lanceur d’alerte, Ardo Gningue estime qu’ «en toute honnêteté, après les éclaircissements du PCA SUNUCOM, M. Sy, et les témoignages des femmes bénéficiaires des fonds, il n’y a jamais eu de détournement au conseil départemental de Tivaouane ».
PAPE TOBY GAYE, NOUVEAU DG DE LA SENELEC
L'entreprise nationale d'électricité a un nouveau patron en la personne de Pape Toby Gaye qui était jusqu'ici le secrétaire général de la boîte.
L'entreprise nationale d'électricité a un nouveau patron en la personne de Pape Toby Gaye qui était jusqu'ici le secrétaire général de la boîte après assuré la direction des Grands Projets de Production. Ingénieur électronicien de formation, il a fait l'essentiel de sa carrière à la SENELEC. Il remplace Pape Demba Bitèye.
LES ORIENTATIONS DU CHEF DE L’ETAT POUR LA NOUVELLE POLITIQUE SPORTIVE
Cette politique est structurée autour de la nécessité de mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales.
Dakar, 5 juin (APS) – Le chef de l’État a décliné mercredi les principaux axes de “la nouvelle politique sportive du Sénégal”, structurée autour de la nécessité de “mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales”.
“Évoquant la mise en œuvre de la nouvelle politique sportive du Sénégal”, au cours du Conseil des ministres qu’il a présidé, le même jour, Bassirou Diomaye Faye “a rappelé le rôle central que la jeunesse, frange importante de la population, doit jouer pour asseoir le développement du sport au Sénégal dans l’esprit d’une citoyenneté assumée”.
Sur cette lancée, il a demandé au gouvernement “de prendre les mesures visant à renforcer la pratique du sport dans toutes les écoles et universités du Sénégal et à relancer les compétitions sportives scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire national”, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
“Dans la même foulée, ajoute-t-il, le président de la République a indiqué la nécessité de redéfinir le cadre juridique global du Sport au Sénégal”, en invitant le ministre de tutelle “à évaluer, quarante ans après son entrée en vigueur, la loi n° 84-59 du 23 mars 1984 portant Charte du Sport et à préparer un projet de loi consensuel codifiant le Sport national dans toutes ses dimensions : scolaire, universitaire, haute compétition, amateur, formation, encadrement et financement”.
Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs “demandé au Premier ministre de mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales”.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, il a dans le même temps “demandé au ministre en charge des Sports de proposer, avant fin juillet 2024, sous la supervision du Premier ministre, une nouvelle politique efficace et efficiente de construction, de réhabilitation, d’entretien et de gestion de toutes les infrastructures sportives du Sénégal”.
“Le président de la République a, en outre, invité le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, à rénover le système de fonctionnement et de coordination des activités de Vacances (les « NAVETANES »), en cohérence avec la politique de promotion d’une citoyenneté active et constructive”, lit-on encore.
“Il a aussi demandé au ministre en charge des Sports de prendre les dispositions appropriées en rapport avec le Comité national Olympique et Sportif sénégalais (CNOSS), pour la bonne préparation de la participation du Sénégal aux Jeux Olympiques « Paris 2024 »”, a-t-on appris de même source.
Le président de la République a enfin “demandé au ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture de rendre compte régulièrement du suivi de l’organisation, au Sénégal, des Jeux Olympiques de la Jeunesse « Dakar 2026 »”, selon le communiqué du Conseil des ministres.
DAOUDA NGOM ANNONCE LA MISE EN PLACE D’UN FONDS NATIONAL DE PROMOTION DE L’ÉCONOMIE VERTE
Le ministre a souligné que la lutte contre les pollutions, les nuisances et les différentes formes de contaminations des milieux récepteurs et de notre cadre de vie constitue aussi un des axes majeurs de la nouvelle politique environnementale.
Dakar, 5 juin (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom a annoncé mercredi, la mise en place d’un Fonds national de promotion de l’économie verte pour catalyser et impulser les investissements verts dans les secteurs de l’économie à haute intensité carbone.
Cette mesure fait partie des axes stratégiques majeurs de la politique environnementale, telle qu’énoncée dans le Projet, a-t-il précisé.
Daouda Ngom s’exprimait, lors de la cérémonie officielle de l’édition 2024, de la Journée mondiale de l’environnement, organisée à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec l’Institut des sciences de l’environnement (IST).
Parmi ces axes stratégiques, a-t-il poursuivi, ‘’il y a le dytique efficacité énergétique-transition écologique qui sera décliné à travers une Stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable’’.
Concernant la gestion des déchets, il a annoncé, ‘’la mise en œuvre d’une loi sur la gestion des déchets qui se traduira par une responsabilisation plus accrue des collectivités territoriales et la mise en place d’infrastructures modernes de traitement des déchets’’.
Evoquant la préservation de la biodiversité en tant que levier pour la fourniture de biens et services éco systémiques, il a indiqué que ‘’la mise en œuvre de cette orientation passera par la réactualisation et le renforcement de la Stratégie nationale de conservation de la biodiversité’’.
Elle a pour finalité de recueillir toutes les informations scientifiques et mettre en œuvre les axes stratégiques pour une conservation efficace de la biodiversité, a-t-il expliqué.
Daouda Ngom a souligné que la lutte contre les pollutions, les nuisances et les différentes formes de contaminations des milieux récepteurs et de notre cadre de vie constitue aussi un des axes majeurs de la nouvelle politique environnementale.
‘’De même que l’éducation environnementale et au développement durable qui vise, à promouvoir l’écocitoyenneté, l’adoption de comportements favorables à la sauvegarde de l’environnement’’.
S’agissant de la lutte contre le changement climatique et ses impacts, il a annoncé ‘’la création d’un Centre national de compétence et de ressources sur le changement climatique’’.
‘’Mais aussi la mise en place d’un Programme de résilience des territoires au climat pour assurer une gestion efficace des risques de catastrophes climatiques ainsi qu’une protection des systèmes de production’’, a-t-il ajouté.
Le ministre a estimé que ces orientations politiques qui vont structurer la feuille de route de son département requièrent une appropriation de de toutes les composantes de la nation et un soutien des partenaires au développement actifs dans le secteur de l’environnement et de la Transition écologique pour connaitre le succès escompté.
Le thème choisi pour la présente édition est : ‘’la restauration des terres, la désertification et la résistance à la sécheresse’’ avec comme slogan ‘’nos terres, notre avenir. Nous sommes la génération restauration’’.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 05 JUIN 2024
Le président Bassirou Diomaye Faye a demandé l’évaluation du système éducatif dont les programmes sont en inadéquation avec les réalités nationales, les enjeux du numérique et les besoins de l’économie nationale.
Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 05 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur la journée nationale d’investissement humain sur toute l’étendue du territoire national autour du nouveau concept inclusif « Setal Sunu Réew ».
Le Président de la République a félicité le Gouvernement, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, les populations, les élèves, les jeunes, les femmes, les autorités administratives, les élus et la communauté des acteurs du cadre de vie pour la mobilisation exceptionnelle et l’engagement remarquable notés partout lors de cette journée.
Il a demandé au Gouvernement et aux différentes parties prenantes de veiller à relever le défi de la pérennisation de la journée nationale de mobilisation citoyenne mensuelle qui doit occuper une place primordiale dans l’agenda institutionnel et social du Sénégal.
Le Chef de l’Etat a également saisi l’occasion pour magnifier la contribution des Sénégalaises et des Sénégalais, l’esprit de solidarité et l’engagement citoyen qui se sont manifestés lors de la journée nationale de lancement de « Setal Sunu Réew ». Il a insisté sur la nécessité de vivifier cet esprit de communion qui participe à la consolidation de la Nation.
Abordant la question de l’éducation nationale, le Président de la République a relevé que le PROJET de transformation systémique du Sénégal passe par le renouveau et le repositionnement stratégique de l’Ecole dans les valeurs et ambitions de notre société.
Le Chef de l’Etat a demandé l’évaluation du système éducatif dont les programmes sont en inadéquation avec les réalités nationales, les enjeux du numérique et les besoins de l’économie nationale. A cela s’ajoutent le phénomène de la déperdition scolaire, le manque d’infrastructures et le déficit d’enseignants face à des effectifs d’élèves sans cesse croissants.
Le Président de la République a appelé au renforcement du rôle et de la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences de l’Education, de la Formation et du Sport (UFR SEFS) ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, en vue de l’amélioration continue de la qualité des enseignements.
Le Chef de l’Etat a aussi souligné l’urgence d’évaluer et de restructurer selon les orientations du PROJET, le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence dans le secteur de l’Education et de la Formation (PAQUET), au regard de la nécessaire prise en compte des langues nationales, de la généralisation de l’enseignement de l’anglais dès l’élémentaire et de l’intégration continue et pragmatique des «Daaras» dans le système éducatif.
Dans la même lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accorder une attention particulière:
au développement systémique du Numérique à l’école avec l’impératif d’accentuer la digitalisation intégrale du système éducatif;
à la planification, sur les cinq (5) prochaines années, des recrutements d’enseignants dans toutes les matières face aux besoins exprimés et aux postes budgétaires arbitrés;
à l’éradication des « abris provisoires » et à la mise en œuvre avec les Ministres concernés (Education nationale, Formation professionnelle, Urbanisme et Collectivités territoriales, Finances et Budget) d’un programme concerté de réalisation d’infrastructures scolaires adaptées et d’amélioration de l’environnement pédagogique dans toutes les Académies du pays.
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre d’engager une réflexion sur le financement durable et soutenable du système éducatif avec l’implication des Ministres concernés et de toute la communauté éducative.
Le Chef de l’Etat a aussi insisté sur l’urgence de réguler l’implantation, l’ouverture et le contrôle du fonctionnement des établissements scolaires privés qui exercent, sur autorisation de l’Etat, une mission de service public. Il a indiqué dans le même sens que les tarifications de la scolarité dans les établissements scolaires privés méritent une réglementation rigoureuse.
Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Education nationale à veiller à la bonne organisation du Concours général.
Evoquant la mise en œuvre de la nouvelle politique sportive du Sénégal, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle central que la jeunesse, frange importante de la population, doit jouer pour asseoir le développement du sport au Sénégal dans l’esprit d’une citoyenneté assumée.
Il a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre les mesures visant à renforcer la pratique du sport dans toutes les écoles et universités du Sénégal et à relancer les compétitions sportives scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire national.
Dans la même foulée, le Président de la République a indiqué la nécessité de redéfinir le cadre juridique global du Sport au Sénégal. A ce titre, il a invité le Ministre en charge des Sports à évaluer, quarante ans après son entrée en vigueur, la loi n° 84-59 du 23 mars 1984 portant Charte du Sport et à préparer un projet de loi consensuel codifiant le Sport national dans toutes ses dimensions : scolaire, universitaire, haute compétition, amateur, formation, encadrement et financement.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre en charge des Sports de proposer, avant fin juillet 2024, sous la supervision du Premier Ministre, une nouvelle politique efficace et efficiente de construction, de réhabilitation, d’entretien et de gestion de toutes les infrastructures sportives du Sénégal.
Le Président de la République a, en outre, invité le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, à rénover le système de fonctionnement et de coordination des activités de Vacances (les « NAVETANES »), en cohérence avec la politique de promotion d’une citoyenneté active et constructive.
Il a aussi demandé au Ministre en charge des Sports de prendre les dispositions appropriées en rapport avec le Comité national Olympique et Sportif sénégalais (CNOSS), pour la bonne préparation de la participation du Sénégal aux Jeux Olympiques « Paris 2024 ».
Enfin, le Président de la République a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture de rendre compte régulièrement du suivi de l’organisation au Sénégal, des Jeux Olympiques de la Jeunesse « Dakar 2026 ».
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a relevé la bonne dynamique impulsée par la journée nationale du « Setal Sunu Réew » en termes de mobilisation citoyenne, en rappelant la priorité à accorder au renouveau du service civique.
À cet égard, il compte, en relation avec le Gouvernement, mettre à profit les prochaines vacances scolaires pour ancrer cette dynamique, par la mobilisation de volontaires notamment dans la réhabilitation des écoles publiques, le reboisement et l’assainissement.
Le Premier Ministre a, ensuite, mis l’accent sur un ensemble d’initiatives à mettre en œuvre pour intégrer les bonnes pratiques en matière d’hygiène et de propreté dans les politiques des départements ministériels, afin de conférer au Sénégal le label d’un pays propre.
Dans ce cadre, il a souligné la nécessité d’ancrer cette exigence notamment dans les hôpitaux, centres et postes de santé ainsi que dans les secteurs de l’éducation, du tourisme, de l’industrie, du commerce, de la restauration, du transport public et du secteur aéroportuaire.
Le Premier Ministre a, par ailleurs, attiré l’attention des ministres concernés sur la vigilance à observer pour éviter toute rupture d’approvisionnement en médicaments essentiels.
Il a aussi appelé à prendre toutes les dispositions nécessaires pour régulariser la situation des élèves en classe d’examens ne disposant pas de papiers d’état civil.
Le Premier Ministre a également évoqué la nécessité de résoudre la problématique de l’accès au logement dans les campus universitaires, au regard du nombre important d’étudiants recourant à la location auprès de privés.
Il a aussi relevé la priorité à accorder aux actions de réduction de la facture d’électricité des administrations publiques.
Le Premier Ministre a ensuite fait part des préparatifs de sa Déclaration de Politiquegénérale devant l’Assemblée nationale prévue au cours des prochaines semaines.
Il a, enfin, rendu compte de l’état d’avancement des travaux de la Commission ad hoc chargée du Contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar, dont le rapport sera remis au Président de la République dans les délais impartis.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
• Le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a fait une communication sur les perturbations notées dans le convoyage, par la compagnie nationale, des pèlerins aux Lieux saints de l’Islam;
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la journée nationale « Setal Sunu Réew » tenue le 1er juin 2024 ;
Le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat a fait le bilan de la saison touristique 2023-2024 et des perspectives de relance du secteur du tourisme.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Matar SENE, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, est nommé Délégué général à la Protection sociale et à la Solidarité nationale en remplacement de Madame Aminata SOW;
Madame Amsatou Sow SIDIBE, professeure agrégée des Facultés de droit de classe exceptionnelle, est nommée Président du Comité sénégalais des Droits de l’homme, en remplacement de Maître Papa SENE;
Monsieur Papa Toby GAYE, ingénieur électronicien, précédemment Secrétaire général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), est nommé Directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), en remplacement de
Monsieur Papa Mademba BITEYE;
Monsieur Alioune GUEYE, expert-comptable, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Holding SA), en remplacement de Monsieur Adama DIALLO;
Monsieur Mouhamadou DIOP, ingénieur polytechnicien des ponts et chaussées, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Trading and Services SA), en remplacement de Monsieur El hadj Manar SALL;
Monsieur Jean Michel SENE, ingénieur électronicien et énergéticien spécialisé en instrumentation nucléaire est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), en remplacement de Monsieur Baba DIALLO;
Madame Mame Coumba NDIAYE, ingénieur statisticienne et économiste de l’énergie, est nommée Directeur général de l’Agence pour l’Economie et la Maitrise d’Energie (AEME), en remplacement de Monsieur Saër DIOP ;
Monsieur Mor BAKHOUM, maître de conférence assimilé en droit de la concurrence, est nommé Secrétaire technique du Conseil national de Suivi du Contenu Local au Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines;
Monsieur Amadou GUEYE, ingénieur automobile, est nommé Directeur général de l’Agence de Promotion des sites industriels (APROSI), en remplacement de Monsieur Momath BA;
Madame Aïssatou DIALLO, ingénieur agro-industrielle, est nommée Coordonnateur du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal, en remplacement de Monsieur Djily LO;
Monsieur Justin CORREA, titulaire d’un Master 2 en Comptabilité et Finances, est nommé Directeur du Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES), en remplacement de Monsieur Salihou KEITA;
Madame Rougui Aladji SOW, titulaire d’un Master en Audit et Contrôle de gestion, est nommé Coordonnateur national du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), en remplacement de Madame Yaye Fatou DIAGNE;
Monsieur Sambou BIAGUI, titulaire d’un Diplôme d’Etudes supérieures spécialisées en Communication évènementielle et Planification stratégique, est nommé Directeur général de la Maison de la presse « Babacar TOURE », en remplacement de Monsieur Bara NDIAYE;
Madame Ndeye Fatou NDIAYE, ingénieur en Electronique et en Systèmes de Communication, est nommée Coordonnateur de l’Unité de Coordination et de Gestion du Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUI), en remplacement de Monsieur Modou Mamoune NGOM;
Monsieur Aliou FALL, titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies en lettres modernes, est nommé Directeur de l’Alphabétisation et des Langues nationales, en remplacement de Madame Ndèye Name DIOUF;
Monsieur Abdoulaye NDIAYE, Docteur en droit, juriste-conseil, spécialisé en passation des marchés, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;
Monsieur Aboubakry BOCOUM, Inspecteur du Trésor, est nommé Directeur de, l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture;
Monsieur Al Hassane DIOP, Economiste, spécialiste en Gestion des Entreprises et de projets, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE
ARTICLE 19 RÉCLAME L’INTÉGRATION DE LA DIGITALISATION DANS L’AVANT-PROJET DE LOI SUR L’ACCÈS À L’INFORMATION
Un avant-projet de loi approuvé par la Cour suprême, a été proposé au gouvernement sénégalais, mais il manque une dimension essentielle…
Le directeur régional de l’organisation non gouvernementale Article 19, Alfred Nkulu Bulakali, a invité les pouvoirs publics sénégalais, mercredi, à Dakar, à intégrer la digitalisation dans l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information.
“Concernant l’accès à l’information, un avant-projet ayant reçu un avis favorable de la Cour suprême a été proposé pour le gouvernement sénégalais. Malheureusement, en examinant le texte, on se rend compte que la dimension digitalisation n’a pas été prise en compte, alors qu’il nous semble indispensable de l’intégrer pour une meilleure efficacité de la loi”, a-t-il déclaré.
Alfred Nkulu Bulakali intervenait à un panel sur l’accès à l’information et la digitalisation, dans le cadre de la “Semaine du gouvernement ouvert dans le monde”, une initiative visant à rendre les communautés “plus fortes, plus ouvertes, participatives, inclusives et responsables”, avec la contribution de réformateurs du monde entier, au sein des gouvernements et de la société civile.
Le directeur régional de l’ONG Article 19 considère qu’une loi sur l’accès à l’information doit comporter des passerelles de divulgation d’informations à travers les moyens numériques, mais également donner aux citoyens la possibilité d’utiliser le numérique pour exercer leurs droits à la participation dans la conduite de l’action publique.
“L’accès à l’information, a-t-il dit, est non seulement un droit fondamental, mais il occupe également un rôle important dans la redevabilité des acteurs publics, la promotion de la transparence dans la conduite de l’action publique et la participation citoyenne.”
Il rappelle, de ce point de vue, que “des évolutions positives ont pu être constatées au Sénégal, concernant la digitalisation des procédures, avec la modernisation de l’administration”, même si des “difficultés d’accès et de fonctionnement ont pu être notées”.
Fort de ce constat, Alfred Nkulu Bulakali est d’avis que les recommandations qui sortiront du panel “permettront d’attirer l’attention des autorités sur le besoin d’une loi d’accès à l’information sensible à la digitalisation, pour un meilleur engagement de l’État à accompagner le gouvernement ouvert au Sénégal.”
HUIT AFRICAINS SUR 10 VOYAGENT DE MANIÈRE RÉGULIÈRE, SELON UN SPÉCIALISTE
On parle beaucoup de migration irrégulière en Afrique”, mais il s’agit, a-t-il soutenu, d’un faux débat...
L’ampleur supposée de la migration irrégulière doit être relativisée en Afrique au regard des statistiques des Nations unies selon lesquelles “huit sur 10 Africains qui voyagent sont en situation régulière”, a déclaré, mercredi, à Dakar, Ibrahima Kane, un spécialiste de la migration.
“On parle beaucoup de migration irrégulière en Afrique”, mais il s’agit, a-t-il soutenu, d’un faux débat, puisque “huit sur 10 Africains qui voyagent sont en situation régulière”.
Il ressort de ce constat que l’Afrique de l’Ouest est la partie du monde où les populations “migrent le plus dans la même région”, a signalé M. Kane lors d’un panel sur le thème : “Migrations africaines : enjeux politiques et gouvernance”.
L’Afrique doit chercher à promouvoir la migration en son sein plutôt que de “chercher à trouver des solutions en Europe”, a-t-il dit en faisant observer que 90 % des populations d’Afrique de l’Ouest migrent dans cette partie du continent, 10 % restant “entre les régions d’Afrique et le reste du monde”.
“On a davantage à gérer notre migration en Afrique qu’à aller chercher des solutions en Europe”, a insisté le spécialiste des questions migratoires.
Il signale, sur la base de statistiques des Nations unies, qu’il y a “près de 26 à 27 millions d’Africains qui bougent par an, dont 80 % en Afrique et seulement 20 % en dehors [du continent africain]”.
L’Europe “n’est pas la deuxième destination [prisée des Africains]. Il devient de plus en plus clair que c’est le Moyen-Orient qui reçoit énormément d’Africains, dont la plupart viennent d’Afrique de l’Est. Ça devient la deuxième destination avec près de 7 à 8 millions de personnes par an”, a analysé Ibrahima Kane.
KHABY LAME SRL EXPLIQUE POURQUOI IL RÉCLAME 10 MILLIARDS À EXPRESSO
La société Khaby Lame srl, établie à Milan et détentrice exclusive des droits d'image du Tiktokeur Khaby Lame, est montée au créneau pour s’exprimer sur la plainte déposée par le tiktokeur contre la compagnie de téléphonie.
Khaby Lam, le célèbre tiktokeur d’origine sénégalaise, a décidé de poursuivre en Justice la compagnie de téléphonie Expresso, établie au Sénégal. En effet, dans un communiqué de presse parcouru par iGFM, Khaby Lam Srl, la société qui gère son image, a expliqué l’origine du problème.
La société Khaby Lame srl, établie à Milan et détentrice exclusive des droits d'image du Tiktokeur Khaby Lame, est montée au créneau pour s’exprimer sur la plainte déposée par le tiktokeur, contre Expresso Sénégal. Dans son communiqué de presse, la structure déclare que «la société de Télécommunications Expresso Sénégal utilise de manière illégale et frauduleuse l'image de Serigne Khabane Lame dit Khaby.» La compagnie fait, selon elle, une violation flagrante des lois sénégalaises et internationales car ne se basant sur aucun contrat en vigueur.
En effet, elle explique que c’est le 17 janvier 2022, que Khabane Lame avait signé un contrat d'une année avec le Groupe Expresso Télécom, maison mère d'Expresso Sénégal. Ledit contrat stipulait que la durée du contrat n'était renouvelable que sur accord des deux parties, dit la structure. Et au terme du contrat, aucun accord de prolongation n'a été conclu ni par le tiktokeur, ni par la société Iron qui le représentait à l'époque.
«Plus d'un an et demi après la fin du contrat, nous avons constaté avec une grande surprise et beaucoup de regrets que la société Expresso Sénégal utilise toujours l'image de Khaby Lame pour des campagnes publicitaires en totale violation de la loi», indique la structure dans son communiqué de presse.
Un acte «d'une extrême gravité et au vu des pertes inestimables», déclare la société Khaby Lame srl qui dit avoir donc commis le cabinet Me Mouhamadou Bamba Cissé pour assigner en justice Expresso Sénégal. L'affaire est pendante devant les juridictions sénégalaises depuis plusieurs mois.
MARCHÉ SANDAGA : LES MARCHANDS AMBULANTS DANS LE DUR
Les voitures, les passants, les vendeurs et surtout les marchands ambulants se bousculent sur la route. Des tables de vendeurs de divers produits, des voitures garées devant des magasins et le garage des motos tiak-tiak juste au bord de la route...
Selon la Direction de la prévision des études économiques (Dpee), en 2018, le secteur informel a contribué à hauteur de 41,6% du PIB et 39,8% de la production nationale dans notre économie – malgré ces chiffres. A Sandaga, les marchands ambulants ont ressenti de plein fouet les crises. Reportage…
Il est presque que 11h au marché Sandaga. Le soleil s’installe petit-à-petit en jetant ses premiers rayons qui font disparaitre la fraicheur matinale et annoncent l’après-midi. L’avenue Lamine Gueye est en pleine ébullition. Les embouteillages provoquent une longue file indienne qui s’est rapidement formée le long de l’avenue. L’ambiance très chaude est alimentée par les cris stridents, les klaxons des voitures, les discussions et parfois des disputes entre conducteurs en colère. Les voitures, les passants, les vendeurs et surtout les marchands ambulants se bousculent sur la route. Des tables de vendeurs de divers produits, des voitures garées devant des magasins et le garage des motos tiak-tiak juste au bord de la route s’ajoutent au décor riche en couleurs et en sons.
«Des salariés viennent nous concurrencer parfois»
La fumée dégagée par les voitures et les motos pollue l’air qui pique les narines des passants obligés de slalomer entre les véhicules pour s’éloigner de cet embrouillage infernal qui rend l’avenue invivable. Certaines motos parviennent facilement à se frayer un chemin dans ces bouchons en concurrence avec quelques passants téméraires qui n’hésitent pas à se faufiler entre deux voitures. Pendant ce temps, certains marchands ambulants en profitent pour proposer leurs articles aux automobilistes. Ils sont d’ailleurs nombreux dans ce marché et faciles à identifier grâce aux produits détenus et leur mobilité permanente. Trouvé à quelques encablures de l’avenue, un marchand ambulant d’une cinquante d’années est debout à côté d’une voiture stationnée devant un magasin. Le visage couvert de rides et pensif, il est en train d’attendre certainement un futur client. Sous le couvert de l’anonymat, le vieil homme qui connait bien le marché pour l’avoir fréquenté pendant plus de dix années accepte de se confier en tenant entre les mains des chaussures fermée neuves. «Ce marché n’est plus ce qu’il était. Les temps sont durs et on ne gagne plus assez», a-t-il-rétorqué, le cure-dent à la bouche avec un air désespéré. «Les clients se font rares et on a tous les problèmes du monde pour écouler nos articles», a-t-il renchéri, avant de marteler : «Il arrive même que des fonctionnaires ou des salariés viennent nous concurrencer à cause des situations difficiles que le pays est en train de vivre.» Non loin de là, Kabirou Tambédou, un vendeur de bracelets, a étalé ses produits sur une petite table devant un grand magasin de tissus de marque.