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27 juin 2025
L’AFFAIRE DIDIER BADJI ET FULBERT SAMBOU RELANCEE
Le juge d’instruction est saisi par une plainte formulée à l’encontre des sieurs Amath Suzanne Camara, Bah Diakhaté, le titulaire du compte Facebook répondant au pseudonyme Baatou Deugue et X..
La famille de Didier Badji ne lâche pas l’affaire. Moïse Badji, résidant en Allemagne, au nom de la famille et des proches de l’adjudant gendarme en service à l’Inspection générale d’État, a déposé «une plainte avec constitution de partie civile», ce jeudi, au cabinet du Doyen des Juges. «Cette plainte est formulée à l’encontre des sieurs Amath Suzanne Camara, Bah Diakhaté, le titulaire du compte Facebook répondant au pseudonyme Baatou Deugue et X...», a-t-on appris dans la plainte. Les délits visés sont «l’atteinte à l’image, à la respectabilité, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, la diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles. Une autre plainte donc sur les épaules de Bah Diakhaté, placé sous mandat de dépôt, ce jeudi, dans un autre dossier.
Un dossier qui sera piloté par Mes Khoureychi Ba, Ousseynou Gaye et Patrick Kabou qui visent aussi «toute autre personne dont l’instruction révèlera la participation à ces infractions, dans l’espoir, en outre, que le Parquet de Dakar s’attachera probablement à élargir le périmètre des poursuites». Les avocats ont «suggéré au Doyen des Juges de confier le dossier de Didier Badji au juge du 3e Cabinet déjà saisi par le procureur de la République pour déterminer les causes exactes du décès du regretté Fulbert Sambou (dont le corps a été repêché le 23 novembre 2022), là où le médecin légiste a avoué son impuissance à le faire, eu égard à l’état de décomposition avancée du corps».
L’AS DOUANES A L’ASSAUT DU GRATIN AFRICAIN
Après la Conférence du Sahara, l’As Douanes engage demain samedi, la phase finale du basketball Africa League (BAL) à BK Arena à Kigali au Rwanda.
Après la Conférence du Sahara, l’As Douanes engage demain samedi, la phase finale du basketball Africa League (BAL) à BK Arena à Kigali au Rwanda. Finalistes de la dernière édition, les champions du Sénégal ambitionne d’inscrire leur nom dans cette compétition. Pour ces play offs, les 8 équipes disputeront quatre matchs de classement suivis des quarts de finale qui se joueront les 26 et 27 mai. Les demies-finales auront lieu le 29 du même mois et la finale de la compétition, le 1er juin.
L’As Douanes aborde ce vendredi la Finale 8 de la Basketball Africa League (BAL) qui se joue du 24 au 1er juin au BK de Kigali, au Rwanda. Les éliminatoires et finales de la BAL 2024 débutent par un tour de classement où la meilleure équipe affrontera qui suit dans l’ordre de classement. Les huit équipes du Play off 2024 ont été classées en fonction des points accumulés lors de la phase de conférence. Il s’agit respectivement de FUS Rabat Basketball (Maroc), Petro de Luanda (Angola), Al Ahly (Égypte), Al Ahly Ly (Libye), Rivers Hoopers (Nigeria), AS Douanes (Sénégal), Cape Town Tigers (Afrique du Sud) et US Monastir (Tunisie).
Cette première phase sera suivie de matchs des quarts de finale à élimination directe. Pour sa première sortie, les Gabelous retrouvent demain samedi sur le parquet de Kigali, l’équipe des Rivers Hoopers du Nigeria. Des retrouvailles qui s’annoncent explosives entre deux formations qui se sont déjà affrontées à deux reprises lors de la Conférence Sahara avec une victoire pour chacune. Ces retrouvailles seront un test majeur pour les Gabelous. Une bonne entrée ne serait en effet pas mal pour la confiance. S’il n’a pu disposer, comme souhaité, des renforts, le coach Mamadou Gueye « P Bi » devra compter sur le même effectif pour aller conquérir son premier titre après sa place de quart de finale lors de la première saison et surtout une place de finale lors de la précédente édition. Le vainqueur entre l’As Douanes et Rivers Hoopers, retrouvera celui qui opposera les Angolais de Petro de Luanda au Tunisien de l’Us de Monastir. Les rencontres des quarts de finale se joueront les 26 et 27 mai, alors que les demies-finales auront lieu le 29 du même mois. La finale de la compétition se jouera, quant à elle, le 1er juin.
A rappeler que 12 équipes africaines ont pris part à la saison du BAL 2024, qui s’est déroulée sous forme de 3 conférences (Kalahari, Nil et Sahara). Chaque tournoi a réuni 4 clubs qui se sont affrontés en aller et au retour. Les deux meilleurs clubs de chaque conférence, ainsi que les deux meilleurs troisièmes se sont qualifiés pour cette 4e édition à Kigali.
DES LIONS EN PERTE DE VITESSE
Focus sur ces joueurs clés de la sélection évoluant en Premier League et en Ligue 1 qui comptent actuellement le plus grand contingent de joueurs internationaux
A quelques semaines des deux prochaines journées des qualifications a la Coupe du monde 2026 que le Sénégal disputera contre la RD Congo (6 juin a Dakar) et la Mauritanie (9 juin à Nouakchott), l’heure est au bilan pour les Lions évoluant dans les championnats européens ayant baissé les rideaux ce week-end. Où en sont-ils au niveau des performances ? Focus sur ces joueurs clés de la sélection évoluant en Premier League et en Ligue 1 qui comptent actuellement le plus grand contingent de joueurs internationaux. Des performances qui auront certainement sur les choix de Aliou Cissé qui publie ce matin la liste de ses joueurs pour les 3eme et 4eme journées..
A la fin des principaux championnats sifflée ce dimanche 20 mai, les Lions vont se donner quelques jours de répit avant de rejoindre la sélection pour les besoins de la trêve internationale de juin. Avec au bout deux rencontres que le Sénégal disputera face à la RD Congo et ensuite à la Mauritanie En attendant, l’heure est au bilan. Du moins pour ces joueurs clés évoluant dans les championnats de Ligue 1 française et Premier League anglaise qui comptent aujourd’hui le plus gros contingent d’internationaux. Si certains ont connu la méforme, un manque de temps de jeu qui , de longues blessures ou encore de vives critiques, qui ont un peu plombe leur parcours, d’autres se sont illustrés en revenant à leur meilleur niveau et rehausses leur performance en cette fin de saison.
«HAPPY END» ET UN RECORD POUR NICOLAS JACKSON
Arrivé en provenance de Villarreal, Nicolas Jackson a terminé sa première saison en Angleterre avec de belles promesses. Accueilli comme leader de l’attaque des Blues, il a pourtant soufflé le chaud et le froid en Premier League. Le manque de réussite durant plusieurs semaines ont failli plomber ses débuts. Au point d’être rapidement sous les feux roulants des critiques et même la cible des supporters de Chelsea. La demi-finale de FA Cup perdue contre Manchester City en avril (0-1) avec à la clé de nombreuses occasions manquées qui ont failli l’emporter. Défendu par son entraineur Pochettino et surtout par la légende des Blues, Didier Drogba, l’attaquant des Lions va toutefois digérer au mieux cette mauvaise passe. L’attaquant sénégalais est littéralement dopé en fin de saison et porte son bilan à 17 buts et 6 passes décisives toutes compétitions confondues. En Premier League, il a fait mieux que son compatriote Papiss Demba Cissé (13 buts), l’Ivoirien Didier Drogba (10) ou encore son actuel coéquipier en sélection Sadio Mané (10 avec Southampton).
GANA GUÈYE, INTENABLE EN FIN DE SAISON
Dans le contingent des joueurs sénégalais évoluant en premier League, Idrissa Gana Guèye a également tiré son épingle au bout d’une saison en dents de scie. Si une succession de contre-performances lui a fait perdre une place de titulaire avec Everton, le milieu de terrain aura réussi à hausser son niveau de jeu. En cette fin de saison, le Sénégalais a même joué les sauveurs en devenant, en quelques semaines l’homme providentiel des Toffees. Buteur contre Nottingham Forest, il a marqué l’unique but de la rencontre qui maintient Everton en Premier League. Il signait ainsi son troisième but cette saison. Rebelote ! Il réussit dimanche dernier, un bon coup face à Arsenal dans le cadre de la 38e et dernière journée du championnat de Premier League. C’est lui qui ouvrira le score pour les Toffees sur un joli coup franc détourné. Un but qui refroidit tout le stade Emirati et les supporters. Ce n'est donc pas étonnant qu’il renouvelle d’un an encore son bail avec ce club.
En France, le bilan reste tout aussi mitigé pour les joueurs clé de la sélection du Sénégal. Même si Krépin Diatta et son compatriote Ismail Jakobs, qui a dû écourter sa saison pour cause de blessure, ont de quoi se réjouir d’une saison aboutie avec l’As Monaco. La deuxième place derrière le Paris Saint Germain les ont ouvert une porte à la prochaine Ligue des champions. Cette fin de saison aura un cachet particulier pour Cheikhou Kouyaté. Arrivé en 2014 à West Ham et passé par Chrystal Palace, le «doyen» des Sénégalais en Premier League boucle ses 320 matches joués toutes compétitions confondues en 10 ans de carrière en Angleterre. Ses dernières saisons à Nottingham Forest, entre 2022 et 2024, ont été un peu plus délicates. Il n’a joué que 32 matches dans ce club qu’il partage avec son compatriotes et partenaires en sélection, Moussa Niakhaté.
UNE SAISON EN DENTS DE SCIE POUR LES LIONS DE MARSEILLE
Le bilan en club n’a pas été aussi satisfaisant pour les autres internationaux sénégalais en Ligue 1. C’est le cas des joueurs sénégalais de l’Olympique de Marseille qui ont raté la dernière marche qui mène à l’Europa League. Le club phocéen a officiellement terminé à la 8e place du classement en Ligue 1 et ne disputera donc aucune compétition européenne en 2024-2025. Cette place dans le tableau reflète une saison assez mitigée pour le trio sénégalais. Le seul bémol à mettre sur la fin de saison aura été une place de demi-finale de l’Europa League finalement perdue face à l’Atlanta Bergame, futur vainqueur du trophée avec un triplée de l’international nigérian Lookman.
Décisif en tout début de saison, l’ancien joueur de Watford n’a pas tardé à enchaîner les mauvaises performances avec le club olympien. S’il est illustré en devenant l’un des meilleurs buteurs de l’OM, ses débuts seront contrariés par une blessure à l’ischio en septembre. Les nombreux déchets et sa maladresse dans les derniers gestes allaient également restreindre son temps de jeu. En quelques journées, il passera d’un statut de titulaire à celui de remplaçant. Son compatriote Ilimane Ndiaye connaitra également six premiers mois des plus compliqués. Au point d’être très sévèrement critiqué sur ses performances et un rendement jugé comme trop insuffisant. Suspendu en début de saison à cause du litige entre l’OM et Watford, leur coéquipier en sélection Pape Guèye n’en a pas moins vécu une saison mouvementée. Il a dû attendre début décembre pour retrouver les terrains. Le salut de l’ancien du milieu de terrain du Sénégal est venu de Jean-Louis Gasset.
Désireux de tourner la page et de s’appuyer sur toutes les forces vives disponibles, le désormais ex-entraîneur marseillais a obtenu la réintégration du joueur même s’il a été privé de Ligue Europa. Le milieu de terrain sénégalais de l’Olympique de Marseille a terminé en trombe le championnat avec une grande performance lors du dernier match contre Rc Lens de Nampalys Mendy. Pape Guèye est aujourd’hui annoncé proche d’un transfert à Villarreal. Un des piliers de la sélection, Nampalys Mendy est de son côté devenu incontournable sur les derniers matchs avec le RC Lens. Après avoir connu quelques difficultés au cours de ses premiers mois avec son club, il s’est imposé dans l’enjeu de son équipe pendant la première partie de saison. Le milieu de terrain des Lions, est revenu en grande forme dans cette fin de saison du Racing Club de Lens qui alterne le bon et moins bon au niveau des résultats. Avec au bout, une 7e place qui permet au club de se qualifier en Coupe d’Europe. Ce sera la Ligue Europa Conférence.
LAMINE CAMARA ET METZ À LA PORTE DE LA RELÉGATION
Quid de la fin de saison du FC Metz de Lamine Camara ? Le milieu de terrain du FC Metz a pu laisser son empreinte sur la présente saison avec une performance XXL qui a fait sensation. Elle sera l’un des faits marquants du championnat. Le 23 octobre dernier, Lamine Camara se distinguait d’un bijou de plus de 58 mètres lors de Monaco-Metz. Ce sera sa seule réalisation de la saison. Une performance qui a augmenté la côte du jeune international. Doté d’une qualité technique supérieure à la moyenne, le jeune joueur de 20 ans fait des joueurs sénégalais qui attirent en cette fin de saison les convoitises de plusieurs écuries pour le prochain mercato. Son contrat court jusqu’en juin 2026 avec le club. La fin de saison a toutefois été compliquée. Suite à leur défaite contre le PSG, Metz du trio sénégalais, Lamine Camara, Pape Diallo et Cheikh Sabaly conservent ainsi de justesse une place de barragiste et gardent un mince espoir de rester dans l’élite. Ce n’est pas le cas pour ses deux coéquipiers de sélections. Il s’agit notamment de Bamba Dieng de Lorient ou encore du gardien de but Mory Diaw de Clermont, relégués en L2.
LES REGRETS DU SAEMSS
Le Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (SAEMSS), tout en appréciant la tenue du conseil interministériel, a constaté l'absence de mesures fortes
Le Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (SAEMSS) a apprécié la tenue du Conseil interministériel du 18 mai 2024 samedi dernier, portant sur la préparation des examens et concours 2024. Toutefois, il a relevé un manque d’implication de tous les acteurs. Il a également déploré « l’absence de mesures fortes » portant sur certaines questions. Non sans condamner les propos du ministre de l’Education nationale sur la correction des copies lors des examens.
Au sortir du Conseil interministériel sur la préparation des examens et concours tenu samedi dernier, 18 mai, 19 mesures ont été prises pour un bon déroulement. Toutefois, le Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (SAEMSS) a constaté « l’absence de mesures fortes » sur certaines questions. Il s’agit notamment de la « réforme du BFEM pour rendre à cet examen toute sa crédibilité et sa fiabilité à travers la stratégie de la régionalisation de l'examen », « la digitalisation du paiement des indemnités et le raccourcissement des délais de paiement », « la mise en place et le renforcement du FAEB pour l'autonomisation du baccalauréat », « le respect des accords signés avec le Gouvernement portant notamment sur la revalorisation des indemnités d'examens et l'organisation du concours des passerelles professionnelles », « l'autorisation des élèves frappés de forclusion à se présenter à la session de remplacement du baccalauréat d'octobre 2024 », rapporte un communiqué du Secrétariat permanent (SP) du SAEMSS qui s’est réuni mercredi avant-hier, 22 mai. A ces questions, s’ajoutent « l'amélioration des conditions d'enseignement et d'apprentissage des élèves à travers la maitrise des effectifs dans les classes d'examens, la poursuite de la réforme des curricula et de l'allégement des programmes, la poursuite de la résorption des abris provisoires, la résorption du déficit d'enseignant et l'amélioration du dispositif d'encadrement des candidats au Concours général sénégalais et la prise de mesures incitatives pour orienter les candidats vers les matières scientifiques »
En outre, le Secrétariat permanent du SAEMSS déplore également « le faible niveau d'implication des partenaires sociaux dans la préparation d'une activité aussi importante ainsi que le caractère superficiel et réducteur des mesures prises qui relèvent plus de la gouvernance que d'une stratégie efficace de prise en charge des véritables attentes de la communauté éducative dans le cadre du déroulement des examens et concours ».
FEU SUR GUIRASSY
En effet, le Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal n’a pas du tout apprécié la sortie du ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy sur les causes des contreperformances des élèves.
«Le SP condamne avec la dernière énergie les propos du ministre de l'Education nationale tendant à jeter le discrédit sur les enseignants en parlant de correction au pif lors des examens et allant même jusqu'à évoquer un manque de sens de la responsabilité pour justifier les contreperformances scolaires. Le SP tient à rappeler que des analyses superficielles de cette nature ne sont point attendues de la tutelle et sont en porte à faux avec le professionnalisme et la rigueur dont les enseignants ont toujours fait montre lors des examens. La mission fondamentale d'un ministre de l'éducation nationale n'est point de jeter l'anathème sur les personnels enseignants sur la base de propos fallacieux mais plutôt de les protéger», indique le communiqué. S’exprimant lors du Conseil interministériel sur les examens et concours, le ministre de l’Education nationale a dit que le faible taux de réussite au baccalauréat est dû en grande partie à la correction à la «loterie» que certains professeurs font à cause du manque de temps.
MEURTRE DE L’ENSEIGNANT ALAIN KALY A THIES : Le SAEMSS condamne
Le Saemss a manifesté son indignation, suite au meurtre de l’enseignant Alain Kaly à Thiès. « Le Secrétariat permanent a condamné avec véhémence l'agression sauvage qui a causé la mort d'Alain Kaly, un instituteur qui était en service à Keur Modou Ndiaye, à Thiès. Le SAEMSS constate encore une fois pour le déplorer l'insécurité notoire dont sont victimes les enseignants dans leurs lieux d'exercice et exige ainsi que toute la lumière soit faite sur ce crime odieux et que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur. Le SP s'incline pieusement devant la mémoire du camarade et présente ses sincères condoléances à toute la communauté éducative », lit-on dans un communiqué. Alain Kaly a été mortellement agressé mardi 21 mai dernier alors qu’il rentrait chez lui à Diassap, dans la commune de Thiès Nord.
C’EST PARCE QUE LA JUSTICE EST RENDUE AU NOM DU PEUPLE QUE LA PLATEFORME «SA GIS-GIS CI DOXALINU YOON» EST DEDIEE AU CITOYEN LAMBDA
Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye appelle les sénégalais à la Journée du dialogue national, le mardi 28 mai 2024. «La réforme et la modernisation de la justice» est le thème retenu.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, va présider la quatrième édition de la Journée du dialogue national, prévue au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, le mardi 28 mai 2024. «La réforme et la modernisation de la justice» est le thème retenu. En prélude à l’ouverture de ces assises, une plateforme citoyenne nommée «JUBBANTI» a été mise en ligne, hier jeudi 23 mai. Une occasion pour le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’appeler les Sénégalais à y partager massivement leurs attentes. Voici les mots du chef de l’Etat postés sur le Présidence !
«Chères concitoyennes, chers concitoyens, Avec une profonde conviction et un immense espoir, je vous adresse ce message pour le lancement de notre plateforme citoyenne «JUBANTI» et sa première initiative, «Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon».
Cette démarche s'inscrit dans notre engagement commun pour une justice plus transparente, efficace et accessible à toutes et à tous. La justice est le socle de notre société, incarnant nos valeurs d'équité, d'impartialité et de protection des droits. Pour qu'elle soit pleinement réalisée, elle doit évoluer constamment, s'adapter aux besoins de la société et répondre aux attentes des citoyens.
Justement, c’est parce que la justice est rendue au nom du peuple que la plateforme «Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon» est dédiée au citoyen lambda.
Plus qu'un outil de communication donc, elle apparaît comme un espace d'expression où chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais peut partager ses expériences, préoccupations et suggestions.
En participant activement, vous contribuez à façonner une justice qui reflète les aspirations de notre peuple.
Votre expérience, vos témoignages et recommandations seront essentiels pour guider les réformes à entreprendre, notamment dans le cadre du Dialogue national surla réforme et la modernisation de la justice que nous organiserons le28 mai2024. Ensemble, nous identifierons les défis, proposerons des solutions concrètes et tracerons les voies d'une justice plus juste et plus humaine
Je vous invite à utiliser cette plateforme avec sincérité et dans un esprit constructif. Vos contributions sont indispensables pour bâtir un système judiciaire digne de notre ambition nationale, fondé sur l'équité, la transparence et la responsabilité.
Engageons-nous ensemble dans cette démarche participative et démocratique, pour que chaque voix compte et que chaque opinion soit entendue. Et ,ensemble, façonnons l'avenir de notre justice et celui de notre nation
Avec tout mon engagement pour un Sénégal souverain, uni, juste et prospère», lit-on dans le texte signé Bassirou Diomaye Diakhar Faye Président de la République du Sénégal. I
LE SYSTEME JUDICIAIRE EN NDEUP
Longues détentions préventives, mandats de dépôt quasi-systématiques, vétusté des infrastructures carcérales, manque de moyens : autant de maux au menu de la Journée du dialogue national prévu pour le 28 mai
Une Journée du dialogue national axé sur le thème «La réforme et la modernisation de la Justice», sera organisée, ce mardi 28 mai 2024. Au moment où les acteurs se retrouvent, plusieurs questions doivent être abordées relatives notamment au fonctionnement, l’administration, y compris les infrastructures, afin de «redorer» le blason de la justice qui est parfois très critiquée.
Le 28 mai prochain, les acteurs de la justice se retrouveront autour du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour des assises du secteur. La justice et ses maux seront passés au peigne fin. Récemment, la Cour des comptes a publié plusieurs rapports et des responsables ont été épinglés. Des Sénégalais réclament que la lumière soit faite.
Auparavant, depuis quelques années, la justice est sous le feu de critiques. Des dossiers mettant en cause des leaders politiques de l’opposition vidés à la hâte, pour servir l’Exécutif, des proches du régime qui ne sont jamais inquiétés, en dépit du fait d’être épinglés par des audits, sont autant de griefs soulevés par des Sénégalais.
Le débat judiciaire, c’est aussi une demande de réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Certains acteurs souhaitent un retrait de l’Exécutif notamment le Président de la République et le Garde des Sceaux, du fonctionnement de ce Conseil, afin de garantir plus d’indépendance, surtout relativement à la gestion de la carrière des magistrats.
De la justice, il est attendu une réconciliation avec les justiciables. Des Sénégalais dénoncent parfois les dossiers judiciaires surtout ceux qui ont un lien avec la politique. Rappelons que beaucoup de Sénégalais ont été arrêtés pendant la période préélectorale. Accusés de terrorisme, atteinte à la sureté de l’Etat ou encore participation à une manifestation interdites, ils sont libérés sans jugement, au nom d’une réconciliation nationale qui est entérinée par une loi d’amnistie désapprouvée par les acteurs de la société civile. Les arrestations massives poussent des défenseurs à réclamer des peines alternatives à la détention ou une création d’un juge des libertés pour diminuer le pouvoir jugé exorbitant du Parquet. Les assises seront l’occasion de revenir sur ces points qui constituent une grande préoccupation. Le surpeuplement carcéral constitue un grand problème.
Même si une loi d’amnistie a été initiée et actée peu avant la fin du régime du président de la République, Macky Sall, les familles des victimes des évènements qui ont eu lieu entre mars 2021 et mars 2024 réclament justice. Dans son rapport 2024, Amnesty International évoque une justice critiquée pour son manque d’indépendance et l’immixtion du pouvoir exécutif qui l’a empêchée de jouer son rôle de rempart contre ces abus ; elle souligne que des réformes s’imposent conformément aux recommandations pertinentes faites parla Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) en 2013.
En plus des longues détentions préventives, la quasi-systématisation des mandats de dépôt, l’administration, les infrastructures et les conditions de travail ne sont pas en reste. La vétusté des Maisons d’arrêt et de correction (MAC), qui croulent aussi sous le poids des forts effectifs, est un problème à prendre au sérieux. A cela s’ajoute le problème du personnel (magistrats insuffisants, greffiers, administratifs etc.), les avocats et leur accessibilité pour tout citoyen qui en a besoin, ainsi que les autres auxiliaires de justice.
CES SUJETS À L’ORDRE DU JOUR DES ASSISES DE LA JUSTICE
Alors que le Sénégal organise la quatrième édition de la Journée du dialogue national, le 28 mai 2024, axé sur le thème «La réforme et la modernisation de la Justice», les attentes sont énormes et l’espoir d’une justice réconciliée avec les justiciables au nom de qui elle est rendue immenses. Selon une note de la présidence de la République, les participants se pencheront sur plusieurs thématiques cruciales, notamment, le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, la dématérialisation du service public de la justice et le temps du procès pénal. Les thèmes abordés seront aussi liés au cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus et le régime de la privation de liberté.
Le dialogue vise ̀a aboutir ̀a des résultats concrets et mesurables, notamment un régime de privation des libertés mieux encadŕe, une gestion de la carrière des magistrats plus transparente, des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence, des plateformes d́emat́erialiśees instituées et fonctionnelles dans toutes les juridictions et des services judiciaires disposant de moyens budgétaires suffisants. L’objectif est aussi d’avoir un régime financier autonome et plus souple pour les six cours d’appel. Il réunira divers acteurs dont les Institutions constitutionnelles, les ministères, les professionnels de la justice, les médias, la société civile, des universitaires entre autres. Rappelons que le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, s’est engagé, dans son premier discours ̀a la Nation, prononće le mercredi 3 avril 2024, pour une réforme profonde de la justice et son indépendance, qui passeront par des «assises» du système judiciaire.
Par Alioune TINE
ÉMANCIPER LE POUVOIR JUDICIAIRE ET MODERNISER LES RAPPORTS ENTRE GOUVERNANTS ET GOUVERNÉS
Il nous faut une justice qui échappe aux fourches caudines de l'exécutif. Il faut la sortir de la logique des lettres de cachet de l'ancien régime, avec un procureur aux ordres du ministre, qui lui-même est aux ordres du président de la République
Le Président Bassirou Diomaye Faye, en inaugurant les réformes institutionnelles dans notre pays par un dialogue national sur la justice, a choisi une excellente entrée en matière. Il faut absolument par cet exercice salutaire consommer la rupture avec le système ancien.
Vous-même, Président Diomaye, en quittant la prison pour le Palais, avez vécu dans votre chair l'épreuve et les dysfonctionnements de notre justice, l'expérience amère de l'injustice. Il en va de même pour le PM Sonko et de nombreux militants et citoyens sénégalais. L'opportunité de réparer, de corriger et de soigner notre justice malade n'est plus à démontrer. Il serait superflu de ne pas saluer cette importante initiative.
Le deuxième point important réside dans le caractère inclusif et novateur de la démarche qui promeut le citoyen qui dépasse désormais sa simple fonction d'électeur dans laquelle on le confine pour l'acquisition d'une compétence normative. Le citoyen participe à l'élaboration des politiques publiques, ici sur le dialogue national pour une justice indépendante. En plaçant le citoyen au cœur du développement et en le valorisant, vous élargissez la notion de représentation et de légitimité qui transcende désormais l'onction que confère l'élection. C'est ça la démocratie participative, délibérative et décisionnelle. C'est un pas important dans la modernisation des rapports entre gouvernants et gouvernés.
Quel doit être l'enjeu du débat pour nous ? C'est d'abord une justice indépendante et impartiale, protectrice des droits humains, des libertés fondamentales et surtout de la dignité des Sénégalais. Une justice qui défend l'État de droit, un État qui se soumet à sa propre loi, mais pas n'importe quelle loi ! Il s'agit de la loi qui soit conforme aux normes des droits fondamentaux de la personne humaine, une loi qui respecte les engagements internationaux du Sénégal en la matière. Il nous faut enfin une justice qui échappe aux fourches caudines de l'exécutif. Il faut la sortir de la logique des lettres de cachet de l'ancien régime, avec un procureur aux ordres du ministre, qui lui-même est aux ordres du président de la République. Une justice du fait du Prince, du Kumba‐am‐ndey et du Kumba‐amul‐ndey. Il faut une justice capable de juger tous les présumés coupables sur le même pied d'égalité, quel que soit son rang et quel que soit son statut. Respecter le principe d'égalité de tous les citoyens. Il faut pour se faire que l'exécutif ne décide pas de la carrière et des sanctions des juges, donc réformer le Conseil supérieur de la magistrature. On propose même de créer un Conseil supérieur de la justice. Le Président ne doit plus siéger dans ses organes, son influence en tant que chef de l'exécutif serait trop pesante et en dernière instance décisive. Il nous faut une justice qui protège la dignité inhérente à tout être humain. Rebeuss est un cas de violation permanente de la dignité humaine, il faut absolument changer cette situation. Il faut des juges indépendants, compétents, affranchis des soucis quotidiens pour se consacrer l'esprit tranquille à l'exercice de leur charge. Il faut qu'il y ait assez de juges et d'avocats pour que l'accès à la justice soit une réalité pour chaque Sénégalais. Une justice équitable est un facteur de paix et de stabilité pour le pays. Le Sénégal, avec la production du gaz et du pétrole, a besoin de crédibilité internationale.
Je voudrais enfin saluer chaleureusement cette initiative et lui souhaiter un plein succès.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 24 MAI 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, L'As, Révélation Quotidien, Libération, L'Observateur, Le Quotidien, Stades, Bes Bi le Jour, Yoor-Yoor Bi, EnQuête
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, L'As, Révélation Quotidien, Libération, L'Observateur, Le Quotidien, Stades, Bes Bi le Jour, Yoor-Yoor Bi, EnQuête
DIOMAYE RENCONTRE MACRON A PARIS LE 20 JUIN
L’information est de «Jeune Afrique». Le président Bassirou Diomaye Faye devrait rencontrer le président français Emmanuel Macron, le 20 juin prochain. Il s’agira, selon nos confrères, de la première visite hors du continent du président de la République qui va se rendre à un sommet visant à accélérer la production de vaccins en Afrique. Bassirou Diomaye Faye se rendra à Paris et sera reçu par son homologue français avec qui il n’avait eu jusque-là que des échanges téléphoniques depuis son élection le 24 mars dernier. Rappelons que le chef de l’État avait promis de revoir en profondeur les relations entre la France et le Sénégal suivant la vision souverainiste de Pastef.
BA DIAKHATE ET IMAM NDAO, EN PRISON JUGES LE 27 MAI
L’activiste Ba Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été envoyés hier en prison par le procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Ils sont désormais accusés de « diffusion de fausses nouvelles » et « offense à personne qui exerce tout ou partie des prérogatives du président de la République », selon l’un de leurs avocats, Me Amadou Sall. Ils seront jugés en mode fast track puisque leur procès est prévu pour ce lundi 27 mai à Dakar. Ba Diakhaté, activiste proche de l’ancien régime, et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont eu à tenir des propos jugés offensants à l’endroit du Premier ministre Ousmane Sonko qui avait défendu lors d’une conférence jeudi 16 mai à l’Université Cheikh Anta Diop, co-animée avec Jean-Luc Mélenchon, fondateur du parti La France Insoumise, que l’homosexualité est tolérée au Sénégal. Une levée de boucliers avait suivi ces propos du président de Pastef qui avait soutenu que le fait « n’est pas accepté, il est toléré », avant d’ajouter que le sujet de la légalisation de l’homosexualité risquait d’être le « casus belli » des relations entre l’Occident et des pays comme le sien. Jean-Luc Mélenchon avait répondu que la « liberté d’amour devait être ouverte à tous ceux qui veulent en bénéficier. » Des propos instrumentalisés et sortis de leur contexte par la nouvelle opposition constituée par les membres de l’ancien régime ainsi que par des organisations se disant islamiques ou prétendant défendre les valeurs de l’Islam.
JUSTICE LA FAMILLE DIDIER BADJI PORTE PLAINTE CONTRE AMATH SUZANNE CAMARA, BAH DIAKAHTE, BAATOU DEUGUE ET X
Attendant toujours de connaître la vérité sur la disparition de leur proche, l’adjudant-chef de gendarmerie Didier Badji, le samedi 19 novembre 2022 en compagnie du sergent FULBERT SAMBOU en service à la Direction des Renseignements Militaires, la grande famille Badji est abasourdie par les déclarations de Amath Suzanne Camara, Bah Diakhaté, du titulaire du compte Facebook du nom de Baatou Deugue et X. « En effet, le surlendemain même du communiqué du Procureur de la République, c’est-à-dire le 24 novembre 2022, ces individus démontraient déjà avec emphase un niveau élevé de connaissance du dossier en ne se gênant pas le moins du monde de confesser qu’ils étaient dans le secret des dieux. Ils feront leur la problématique de la disparition des deux sous-officiers de l’Armée et de la Gendarmerie en avançant des informations qui, à n’en pas douter, et pour dire le moins, ont semé le doute et la confusion sur la démarche du parquet et surtout nourri des soupçons légitimes sur les responsabilités à un niveau insoupçonné de l’appareil d’Etat » souligne Me Khoureyssi Ba, un des avocats de la famille de Didier Badji». Poursuivant, il estime que « rien qu’à ce titre le fait que de tels individus soient en liberté constitue un scandale sans précédent et interpelle puissamment les hommes et femmes de foi et de bonne volonté qu’insupporte par-dessus tout la perpétuation de ce type de dissymétrie judiciaire ». Les trois avocats de la famille Badji notamment Mes Ousseynou Gaye, Patrick Kabou et Khoureyssi Ba ont porté plainte devant le Procureur. Ils demandent à ce que les sieurs Amath Suzanne CAMARA et Bah DIAKHATÉ soient visés des délits de l’atteinte à l’image, à la respectabilité, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État et la diffusion de fausses nouvelles. Pour le titulaire du compte Facebook B Baatou Deugue, les délits visés sont : - L’atteinte à l’image, à la respectabilité, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État et la complicité de diffusion de fausses nouvelles
LES EXCUSES DU PRESIDENT DES DIALYSES A SERIGNE MBOUP ET A CARREFOUR MEDICAL.
A travers une note envoyée à la Rédaction, le président de l’Association nationale des Hémodialysés Cissé Sarr s’est excusé auprès de Serigne Mboup et de Carrefour Médical. En effet, suite à une plainte déposée par ladite association à l’OFNAC via Guy Marius Sagna, il avait accusé Serigne Mboup de vendre les kits de dialyse à son frère, Saliou Mboup, directeur général de Carrefour Médical, à huit mille (8 000) francs CFA, lesquels étaient ensuite revendus à l’État du Sénégal à trente mille (30 000) francs CFA. Bien que cette information n’ait pas été retenue par l’OFNAC après enquête, elle a causé du tort sur les réseaux sociaux et dans l’opinion publique. Le président de l’Association affirme que c’est grâce à Carrefour Médical que les prix des kits de dialyse ont diminué, et il soutient que Serigne Mboup n’est en aucun cas impliqué dans le marché médical, en particulier celui des dialyses.
SONES PASSAGE DE TEMOIN ENTRE ABDOUL NIANG ET CHARLES FALL
Le nouveau directeur général de la Sones, Abdoul Niang, a été installé dans ses fonctions hier. Il succède à Charles Fall qui a dirigé la société des eaux pendant 9 ans et 8 mois. La cérémonie de passation de service a été empreinte d’émotions dans la sobriété. Charles Fall a exprimé sa gratitude à l’Etat, au personnel, aux anciens travailleurs de la boîte et aux associations de consommateurs. Il a souligné les progrès enregistrés par la SONES dans le secteur et présenté les perspectives tout en souhaitant plein succès à son successeur. Quand à Abdoul Niang, un brillant ingénieur qui a fait toute sa carrière à la Sones — contrairement à Charles Fall qui venait du monde de la finance —, il s’est engagé à poursuivre les efforts pour améliorer l’accès à l’eau potable au Sénégal. Il a insisté sur l’importance de l’approche inclusive, la performance et l’exemplarité pour relever les défis actuels et futurs dans le secteur.
TRANSPORTS TERRESTRES EL MALICK NDIAYE CORSE LES AMENDES FORFAITAIRES
Certainement une réponse de l’Etat face à la recrudescence des accidents mortels et à l’indiscipline sur les routes. Le ministre des Transports, en relation avec celui de l’Intérieur, a en tout cas corsé les tarifs des amendes forfaitaires. On note dans l’arrêté publié des amendes qui peuvent aller jusqu’à 30.000 frs (défaut d’extincteur pour véhicule transportant un liquide inflammable, teinte de vitre sans autorisation, défaut ou modification de plaque de constructeur). Pour les amendes de 20.000 frs, l’on retient la conduite d’un véhicule dépourvu d’assurance, le stationnement sans signalisation appropriée en cas de panne ou de détresse, le transport mixte de marchandises et des passagers. Pour les amendes de 15.000 frs, il s’agit de gabarit non-conforme, défaut de feux de gabarit, défaillance du système de freinage, défaut d’immatriculation, défaut d’éclairage codes ou un seul code. Les autres amendes tournent autour de 10.000 frs, 5000 frs, 3000 frs et 2500 frs. Pourvu que ces nouvelles amendes forfaitaires soient rigoureusement appliquées et que les contrevenants ne se voient pas proposer par les policiers préposés à la circulation des marchés du genre : « tu préfères verser 30.000 francs dans les caisses du Trésor ou me donner 2000 francs ? A toi de choisir ! » En augmentant les montants des amendes forfaitaires dans un Pays où les conducteurs rechignaient déjà à payer 1500 francs, 2000 francs voire 3000 francs pour les porter à 20.000 ou 30.000 francs, El Malick Ndiaye fait les affaires des flics et pandores ripoux !