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27 juin 2025
Par Ibou FALL
NE MÉLENCHON PAS LES PÉDALES
Le cher Bah Diakhaté aurait vexé un collaborateur du président détenteur de la légitimité de son patron à faire appliquer l’article 80. Il y a des sujets qui refilent de l’urticaire au nouveau régime
Bernard Pivot, figure emblématique de l’illustration et la défense de la langue française, s’il en est, n’est plus de cette vallée de larmes depuis le 6 mai 2024.
Personnellement, je m’incline respectueusement devant sa mémoire, pas seulement par respect pour l’immense confrère : j’ai aussi envie d’emmerder les souverainistes, les panafricanistes, les indépendantistes, les fondamentalistes, les mauvais coucheurs, les frustrés de la quéquette et tous ceux que le complexe d’infériorité devant la culture française horripile…
Journaliste, écrivain, critique littéraire, présentateur d’émissions culturelles, parti à 89 ans, il laisse une œuvre considérable dont un espiègle petit lexique dont je me suis inspiré dans le recueil des «Sénégalaiseries» à paraître prochainement.
Colonisé un jour, colonisé toujours ?
Le principe est de créer un néologisme à partir du patronyme des acteurs politiques. Par exemple, selon un tweet de son créatif auteur : «Mélenchonner. Verbe mégalo. Définition : crier avec force «La République, c’est moi !». Exemple : Cette amie de Marine Le Pen mélenchonne au moment de l’orgasme.»
Il ne m’en a pas fallu beaucoup pour procéder au transfert de compétence, comme en 1960, quand le Sénégal de Senghor et Dia devient une République avec l’onction de la France de De Gaulle. Et donc, en avant-propos, j’explique : «C’est notre consœur bienveillante, Coumba Sylla, toujours inquiète de notre niveau de culture, qui nous envoie un jour, cette trouvaille de Bernard Pivot, le monstre sacré de la critique littéraire en Hexagone : un petit lexique inspiré des postures que prennent les acteurs de la scène politique en France. Il ne s’en faut pas de beaucoup plus pour un transfert de technologie. Notre truculente vie publique a de quoi inspirer une encyclopédie. Laquelle est sous vos yeux. En plus de quelques piqûres de rappel des événements de ce septennat, un petit lexique qui permet de comprendre les grosses années passées sous la coupe de Sa Rondeur Macky. Par exemple, comment il a abdoudioufé le père Wade. Vous avez bien lu : «abdoudioufé». Comprenez faire preuve de servilité jusqu’à être installé au pouvoir et se montrer d’une ingratitude sans borne…»
D’autres joyeusetés du même style s’y bousculent gaillardement. Par exemple, pour expliquer par quelles mackyavéliques sonkonneries le pouvoir finit par échouer entre les mains de l’invité de dernière minute. Les définitions des deux néologismes vous attendent dans l’inestimable encyclopédie.
Je m’en arrête là : le redoutable homme d’affaires qui sommeille en Madiambal Diagne s’est réveillé pour sortir sa calculette et me facturer la publicité clandestine.
Je nierai jusqu’à la dernière énergie…
Tout ça pour vous narrer le séjour de l’insoumis français Jean-Luc Mélenchon sur invitation du patriote Ousmane Sonko qui le reçoit à l’Ucad dans une tenue que je me garde de qualifier pour éviter de rejoindre Bah Diakhaté en préventive : le cher monsieur aurait vexé un collaborateur du président détenteur de la légitimité de son patron à faire appliquer l’article 80 et tout ce qui lui ressemble dans le Code pénal.
Ce n’est pas un remake du «flagrant délit continu» de 1994, mais ça y ressemble ?
Dans l’amphi, il y a là un parterre de patriotes enamourés de leur Français préféré, le seul qui sera autorisé à séjourner sous nos cieux et peut-être le dernier des Gaulois habilité à nous assister à vendre le pétrole et le gaz quand toute la France dégagera, bidasses, ambassadeurs, négociants et touristes compris.
On voit déjà d’ici le charter qui les renverra en quatrième vitesse en Hexagone : c’est le coucou de Transair sous la bannière d’Air Sénégal qui vient de sortir de piste et qu’on fera rafistoler avec du fil de fer, du zinc et du carton-pâte par quelque bricoleur sénégalais audacieux. Vous savez bien, le genre qui affiche sur son enseigne «plombier» mais qui vous assure qu’il est de taille à réparer une panne d’avion.
Un authentique Sénégalais, pour résumer.
Première nouvelle, Mélenchon, qui revendique la primeur de la loi sur le mariage gay, est hétéro. Il aurait été homo, ça changerait la fesse du monde ? Cette fois-ci, l’Insoumis suprême ne clame pas avec fureur qu’il est, à lui tout seul, la République, mais on sent bien qu’il se retient pour ne pas tonner : «Le sexe, c’est moi !»
Ce serait faire preuve de malséance : on ne parle pas de cornes dans la maison d’un cocu
Bah Diakhaté m’aurait demandé mon avis, je lui aurais conseillé d’éviter même de philosopher sur le sexe des anges. Il y a des sujets qui refilent de l’urticaire au nouveau régime.
Et même des expressions devenues suspectes : par exemple, vous ne pouvez plus considérer deux amis d’enfance un peu canailles comme des gais lurons, ou leurs rapports de cul et chemise. Quant aux randonnées à vélo, comme toute activité qui impose de pédaler, il vaut mieux éviter d’en parler.
Le froufrou devra aussi se réformer : la dentelle pourrait vexer en haut lieu. Habiter seul avec sa maman et avoir pour seule compagnie un perroquet, deux canaris et une chatte, non plus, mieux vaut éviter de fanfaronner à ce propos…
Plus généralement, les maux de dos, les lombaires tordues, les sciatiques d’enfer relèvent de l’information sensible, et la kiné, tout comme la sociologie après Mai 68 à Dakar, devient une science bannie : ce n’est plus une thérapie, mais un appel à l’insurrection dont l’enseignement relève du trouble à l’ordre public, et ses praticiennes, des politiciennes encagoulées qui attentent à la Sécurité de l’Etat… Se prénommer Adji et porter Sarr comme patronyme ressemblerait à de la provocation. Quant à se faire appeler Raby…
Pour dire les choses simplement, depuis quelque temps, le sexe dans le texte est un casus belli par derrière nos frontières.
DROITS DES FEMMES : DES HOMMES EN ORDRE DE BATAILLE
Hommes Dedff se mobilise pour défendre les droits des femmes et des filles à travers des ateliers de sensibilisation. L'association créée par des hommes veut sensibiliser les autres hommes sur l'égalité entre les genres et mettre fin aux discriminations
HOM Dedff, Hommes pour les droits des femmes et des filles a été mis sur pied par des hommes pour soutenir les femmes dans leur quête d’émancipation et leur conquête de liberté. Cette organisation a animé, lundi dernier, un atelier de sensibilisation sur le sujet
Les femmes peuvent maintenant compter sur le soutien des hommes dans leur lutte pour leurs droits. Hommes pour les droits des femmes et des filles (Hom Dedff) a été mis sur pied dans ce sens et veut gagner ce pari par des campagnes de sensibilisation. «Les femmes et les filles souffrent de beaucoup de discrimination. Il est important que des hommes s’impliquent dans le combat en sensibilisant les hommes comme eux sur les droits des femmes et des filles. Cet atelier entre dans ce cadre. Il y a aussi des théâtres forum», a déclaré Daouda Diop, le secrétaire général de Hom Dedff. «Nous nous réjouissons du fait que des hommes s’organisent pour nous soutenir. Hom Dedff est vraiment venu à son heure. Mais il faut savoir qu’il y a des zones de résistance. Dans notre société, on considère la femme comme n’ayant aucun droit, comme n’étant pas l’égale de l’homme», déplore Dieynaba Diallo, membre de l’organisation.
Par ailleurs, Hom Dedff se veut aussi le défenseur des enfants talibés. «Les talibés sont des enfants du pays comme ceux qui fréquentent les écoles. C’est pourquoi ils doivent être l’objet du même respect, de la même considération que les autres qui vont à l’école. Les talibés sont l’objet d’une exploitation de la part de leurs marabouts», déclare le Président de l’association.
«Cet atelier est en phase avec la politique du gouvernement de protection de la famille et de l’enfant. Les femmes sont victimes de toutes sortes de violences, physique, morale, économique... Dans le département de Mbour où il y a une diversité ethnique et culturelle, la violence faite aux femmes est multiforme», souligne Mame Diarra Faye, cheffe du service départemental de la famille.
UN NOUVEL OUTIL TECHNOLOGIQUE LANCE POUR LES AGRICULTEURS
Cet outil du digital innovation Agri-hub est conçu, selon le président directeur général de Giahub, Gayane Faye, pour «utiliser les technologies de l’information comme l’informatique, le spatial, entre autres, au service de l’agriculture»
Pour aider les acteurs de l’écosystème agritech à utiliser les innovations technologiques pour une meilleure productivité agricole, le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux a mis sur pied un outil d’information, technologie de son Geospatial innovation Agri-hub. Il s’agit de l’innovation Gia-Hub, lancée, jeudi dernier, dans les locaux de la Der, en présence des acteurs dudit secteur.
Financé dans le cadre de l’Aidep par l’Union européenne, cet outil du digital innovation Agri-hub est conçu, selon le président directeur général de Giahub, Gayane Faye, pour «utiliser les technologies de l’information comme l’informatique, le spatial, entre autres, au service de l’agriculture». En effet, poursuit-il, «l’agriculture est un des principaux piliers de l’économie sénégalaise et aujourd’hui, on fait face à beaucoup de phénomènes qui impactent négativement l’agriculture sénégalaise comme les changements climatiques. A côté, on a beaucoup d’outils d’innovation technologique qui, aujourd’hui, peuvent aider à améliorer la production agricole. Donc, c’est dans ce cadre-là qu’on a financé Agri-hub pour utiliser les nouvelles technologies afin d’améliorer la productivité agricole»
Cette innovation sera, à en croire le directeur, le rassembleur des acteurs en ce sens que «nous avons des chercheurs qui font beaucoup de travaux dans le domaine de l’innovation technologique, qui font beaucoup de recherches dans le développement de connaissances en utilisant les nouvelles technologies». Il ajoute : «On a aussi, à côté, les producteurs de service. L’objectif c’est de mettre ensemble ces genslà pour pouvoir utiliser l’innovation technologique pour l’amélioration de la productivité agricole, parce que les pêcheurs, les agriculteurs, les éleveurs, entre autres, ont souvent besoin d’informations précises sur certaines choses pour pouvoir prendre les meilleures décisions. Et donc l’objectif est d’utiliser les nouvelles technologies d’information et de la communication pour les aider à disposer des bonnes informations».
Parlant de l’adoption des technologies de l’information et de la communication par les agriculteurs, le professeur Gayane Faye a fait savoir qu’au Sénégal les gens n’aiment pas trop le changement. Car, précise-t-il, «quand on fait une chose et que ça marche, on n’a pas envie de changer parce que l’agriculture est très sensible». Selon lui, un agriculteur qui achète ses semences qui coûtent excessivement cher ne peut pas changer du jour au lendemain de méthodologie sans pour autant être sûr que cela va apporter quelque chose. Donc, souligne-t-il, «c’est pour cela que nous, dans cette initiative, nous avons le Cncr qui regroupe tous les acteurs finaux et cela permettra d’utiliser ces canaux pour pouvoir atteindre le maximum et vulgariser ces outils». Pour sa part, le coordinateur de la cellule d’appui technique du Cncr, El Hadj Thierno Cissé, le numérique est une ressource «incontournable».
Par DIAGNE Fodé Roland
QUE RETENIR DE LA VISITE DE JEAN-LUC MELENCHON AU SENEGAL ?
L’affirmation sans concession de notre souverainisme ne peut être antinomique avec notre capacité à définir des tactiques d’alliance tenant compte du rapport des forces du moment pour aller vers notre but stratégique l’alternative souverainiste nationale
Bés Bi le Jour |
Diagne Fodé Roland |
Publication 23/05/2024
Cette visite fait couler beaucoup d’encres, certaines dubitatives, d’autres vénéneuses ou optimistes. Les vénéneux se remémorant Mitterrand, qui est un mentor de Mélenchon, se demandent s’il ne s’agit pas d’une nouvelle opération de charme de l’impérialisme françafricain en difficulté qui modélise la «révolution citoyenne dans les urnes» souverainiste au Sénégal pour l’éloigner de la «révolution militaro-politique» souverainiste des pays de l’AES ?
Mitterrand n’a-t-il pas été ministre de l’intérieur et de la justice socialiste de la France coloniale lors des crimes génocidaires de guerre en Algérie, des massacres génocidaires contre l’UPC au Cameroun et avec Houphouët Boigny et Senghor sous l’égide du socialiste Gaston Defferre de «la loi cadre» qui a balkanisé l’AOF et l’AEF en futurs États indépendants néocoloniaux ?
N’est-ce pas le même Mitterrand socialiste qui a initié la conférence de la Baule du « vent d’est démocratique » qui a produit les démocratures présidentialistes pour voiler la recolonisation économique de l’Afrique par les plans libéraux d’ajustement structurel qui ont bradé les secteurs clefs stratégiques aux Firmes monopolistes principalement françaises dans la téléphonie, l’eau, l’électricité, les chemins de fer, les ports, les côtes maritimes, les mines, le foncier, etc. condamnant ainsi notre jeunesse à l’émigration piroguière meurtrière et à l’esclavage moderne sans papiers ?
Les dubitatifs se demandent si ce coup de main réciproque entre l’altermondialiste antilibéral, anti-raciste, antifasciste, antiguerre en France, JL Mélenchon, de la «révolution citoyenne» et le patriote souverainiste O. Sonko du Sénégal va bénéficier à la fois aux peuples français et sénégalais, si cela ne va pas braquer radicalement les impérialistes françafricains, eurafricains et usafricains.
Ces sceptiques qui sont nombreux dans l’intelligentsia sénégalaise et africaine allèguent la force des impérialistes dont ils ne voient pas clairement l’affaiblissement en cours, cherchent à préserver leur niveau de vie de «classes moyennes» même si ils se plaignent de la vie toujours plus chère, de l’accaparement impérialiste et restent prisonniers de l’habitude de la soumission mentale consciente ou inconsciente à la domination. Ils ne croient pas au Sénégal, à l’Afrique libres et indépendants.
Les optimistes voient que ce sont deux leaders et partis qui prônent des alternatives antilibérale pour JL Mélenchon et la LFI d’une part et souverainiste pour O. Sonko et Pastef/Les patriotes d’autre part et porteuses d’un internationalisme entre peuples. En effet, en France JL Mélencon apparaît comme le leader le plus en verve contre la négrophobie, l’arabophobie, l’islamophobie de la quasi-totalité de la classe politique de droite, de gauche de plus en plus alignée sur l’extrême droite fasciste. Lui et ses mouvements LFI et UP se sont révélés comme la vraie force significative résistante avec certains syndicats comme la CGT contre les crimes policiers racistes, contre la répression de la solidarité avec la Palestine génocidée par les sionistes, la révolte sociale des Gilets jaunes, les luttes syndicales et JL Mélenchon représente 22 % de l’électorat français. Il prône l’unité du peuple de France contre les divisions racialistes et la société d’apartheid qu’instaure sans le dire le racisme d’État bourgeois préfiguration de la réédition de l’État raciste fasciste pétainiste.
Cette visite inaugure l’élan internationaliste nécessaire entre les peuples du Nord et du Sud, entre les peuples des pays impérialistes oppresseurs et pays néocoloniaux opprimés venant compléter le panafricanisme souverainiste en Afrique. La franchise dans les débats où rien n’est tabou, y compris les divergences, est une manifestation du changement du contexte par rapport à la période de la tromperie Mitterrandienne et du renouvellement en cours des classes politiques au Sénégal et en Afrique qu’ont inauguré les discours et politique souverainistes des pays de l’AES prolongés par la victoire dans les urnes au Sénégal.
Ayons confiance en nous dans la lutte pour cette seconde phase de libération africaine et dans notre capacité à maintenir le cap de la conquête de notre souveraineté nationale et panafricaine tout en différenciant Etats dominateurs et peuples de ces pays. Sachons aussi avoir une lecture matérialiste dialectique scientifique du rapport réel des forces dans la lutte de nos peuples pour l’indépendance nationale et panafricaine, lecture qui doit nous éviter le piège attrape-nigaud des impérialistes US/UE/OTAN, françafricain, eurafricain et usafricain présentant les BRICS comme un nouvel impérialisme équivalent. C’est là une insulte prenant nous autres Africains pour des enfants ayant toujours besoin d’un maître.
L’affirmation sans concession de notre souverainisme ne peut être antinomique avec notre capacité à définir des tactiques d’alliance tenant compte du rapport des forces du moment pour aller vers notre but stratégique l’alternative souverainiste nationale et panafricaine.
A bon entendeur, salut !
Diagne Fodé Roland
LE BLUES MAN PEUL !
Il est parti avec ses cordes. Bah Moody, ambassadeur de la culture peule, avait le don de faire parler la guitare presque toutes les langues. Avec le Blues man peul, point de blues !
Il est parti avec ses cordes. Bah Moody, ambassadeur de la culture peule, avait le don de faire parler la guitare presque toutes les langues. Avec le Blues man peul, point de blues !
L’artiste international sénégalais Bah Moody est décédé brutalement, dimanche, à Thilé Boubacar, dans le département de Podor, suite à un malaise. Le décès de ce musicien-chanteur de renom laisse un vide immense dans l’univers musical africain. Originaire de Mauritanie, Bah Moody avait élu domicile au Sénégal où il a construit une carrière musicale marquée par des épreuves et des triomphes.
Son parcours a été interrompu en 1989 par le conflit entre la Mauritanie et le Sénégal, le forçant à s’exiler au Burkina Faso, puis au Niger pendant plusieurs années. Malgré ces obstacles, Bah Moody a su rebondir et reprendre sa carrière avec une détermination admirable. Son retour au Sénégal a marqué un nouveau départ dans sa carrière. En 2007, il a signé la moitié des titres de l’album de Youssou Ndour, «Rokku mi rokka», affirmant son talent et son influence sur la scène musicale.
Bah Moody, surnommé «le Blues man peul», puisait son inspiration dans les sonorités du Sénégal et de la Mauritanie. Il incarnait à la fois le blues africain et les musiques maures, mariant avec finesse le raffinement et la simplicité des pasteurs peuls.
La contribution de Bah Moody à la musique africaine ne se limite pas à ses propres créations. Il a collaboré avec des géants de la musique comme Baaba Maal et Youssou Ndour, enrichissant ainsi le patrimoine musical de tout un continent. La dernière performance mémorable de «Bah Moody le nomade», remonte à l’année dernière, lors du festival international Dialawaly de Dagana, où il avait une fois de plus envoûté le public avec sa voix et son charisme.
KACCOOR FATIGUE
Nos lecteurs auront remarqué que, depuis mardi dernier, notre billet Kaccoor n’est pas au rendez-vous. On comprend le sevrage qu’ils ressentent mais qu’ils se rassurent : C’est juste que notre collaborateur Kaccoor, très fatigué, a pris quelques jours de repos suite à une méchante grippe mais il devrait nous revenir très bientôt. Prions pour son prompt rétablissement !
BAISSE DES PRIX LE GUIDE DES SOUFIS PRESSE L’ETAT
Les « goorgorlous », les religieux, les Sénégalais de la diaspora et autres membres de la société civile attendent du gouvernement « Pastef » de Bassirou Diomaye Faye deux mesures clés et deux seules : Une suite judiciaire aux rapports des corps de contrôle et une baisse significative des prix des denrées alimentaires. Justement, c’est dans ce cadre que Serigne Fallou Dieng, président du Cercle des intellectuels soufis du Sénégal, interpelle le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye. Dans un communiqué exclusivement destiné au quotidien « Le Témoin », Serigne Fallou Dieng félicite le président de la République d’avoir instruit le Premier ministre Ousmane Sonko de proposer un plan de sauvetage social pour alléger le coût de la vie. A cet effet, le président du Cercle des intellectuels soufis (CIS) invite le président de la République et son Premier ministre à honorer leurs engagements électoraux sur ce point en particulier. « La baisse des prix des denrées alimentaires et produits vitaux comme le riz, le sucre, l’eau, l’électricité, la farine, l’huile et le carburant représente un test grandeur nature pour le nouveau gouvernement. Même si les marges de manœuvre sont minces, le nouveau pouvoir n’en dispose pas moins d’une multitude de leviers à activer. Il faudrait impérativement que le gouvernement de Sonko I fasse des efforts pour le début d’exécution des promesses électorales liées à la baisse des tarifs. Quitte à le faire petit à petit, denrée par denrée. Car, comme disait Confucius, « celui qui déplace la montagne, c’est celui qui commence à enlever les petites pierres ». Donc faire baisser les prix des denrées est un impératif politique pour Ousmane Sonko et son équipe gouvernementale. Et ils ne peuvent nullement s’exonérer de cette obligation » insiste Serigne Fallou Dieng.
MINISTRE EL MALICK NDIAYE A PRAGUE DROLE DE VISITE DE TRAVAIL!
Au lendemain de la nomination d’El Malick Ndiaye à la tête du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, le quotidien « Le Témoin » avait applaudi des deux mains ! En raison du fait que cette nomination sanctionnait l’engagement politique sans faille d’El Malick Ndiaye et sa détermination à concrétiser le « Projet » Pastef. Et surtout du fait de son cursus de formation professionnelle puisque El Malick Ndiaye est diplômé en management, commerce international, transport mais aussi logistique. Donc c’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, pensions-nous! Malheureusement, le ministre des Transports aériens est parti là où il ne fallait pas c’est-à-dire à Prague (République Tchèque) pour inspecter des avions dans le cadre d’une soi-disant visite de travail. Non, la priorité voire l’urgence est ailleurs ! D’abord, il est bien de rappeler que ces cinq avions « L410NG » acquis sous le magistère de l’ancien ministre des Transports Doudou Ka avaient été déjà réceptionnés en grande pompe par l’ancien premier ministre Me Sidki Kaba. Il ne restait que la livraison de quelques deux ou trois aéronefs destinés à « renforcer » la flotte domestique d’Air Sénégal. On s’attendait à ce qu’au lendemain de sa prise de fonction, le ministre El Malick Ndiaye fasse valoir son droit de regard afin de savoir comment Air Sénégal avait acquis ces cinq avions dont le type et la marque n’existent que dans trop peu de compagnies aériennes au monde. C’est aussi les Tchèques qui, dans des conditions nébuleuses, ont financé le programme de modernisation des aéroports du Sénégal. Un de ces partenariats « public-privé » ou « offres spontanées » sur lesquels il était attendu que les nouvelles autorités fassent des audits. Coaché parle chef du gouvernement Ousmane Sonko, le ministre El Malick Ndiaye devait pousser sa curiosité pour connaitre dans quelles conditions financières ces avions ont été fourgués à notre pays. A qui profitait l’acquisition pressante de ces avions très couteux dont les voyages de négociations avaient été effectués à l’insu des experts, techniciens, commerciaux et pilotes d’Air Sénégal. Bilahi…c’est « Le Témoin » quotidien qui parle ! Quelle urgence y avait-il pour qu’El Malick Ndiaye se précipite à Prague ? Une chose est sûre, les initiateurs et organisateurs de cette visite de Prague ont, sans doute, fait porter des œillères au ministre El Malick Ndiaye pour le détourner de l’essentiel. Autrement dit, auditer la compagnie Air Sénégal, le marché d’acquisition des avions, les contrats de partenariat etc. Tassiong, El Malick Ndiaye, ces Tchèques sont corrosifs !
DEVELOPPEMENT DE L’ELEVAGE
Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 22 mai 2024, le Président de la République a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire. Bassirou Diomaye Faye a félicité les éleveurs, les opérateurs privés du secteur et les services de l’Etat pour leurs actions résolues et engagées dans l’autonomisation du Sénégal en moutons, le développement du cheptel, la santé animale et la valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux. Il a demandé au Premier Ministre et au ministre en charge de l’Elevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse. Dans le même sillage, le chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale. En outre, il a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’Etat dans le secteur.
DEVELOPPEMENT DE L’ELEVAGE (BIS)
Par ailleurs, le chef de l’Etat a demandé au ministre des Forces armées et au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail. Il a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat et appelé à une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur. Le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Elevage en liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays et favoriser la consommation des productions animales nationales. Dans cet esprit, il a sollicité la révision du cadre 2 d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés. Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre, sans relâche, les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines.
PROMOTION DES FEMMES
Evoquant l’autonomisation et la promotion économiques des femmes, Bassirou Diomaye Faye a rappelé que le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère accorde une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, du développement économique et du renforcement des solidarités dans notre société. Il a saisi l’occasion de ce Conseil, pour magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale. Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie. Dans cette dynamique, le président de la République a invité le Gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes.
SONKO VEUT RECUPERER LE PATRIMOINE FONCIER ET BATI DE L’ETAT
L’audit du patrimoine foncier et bâti de l’Etat avait, selon nos confrères du Quotidien dans leur édition de ce mardi, laissé pantois le Premier ministre. Tout a été bradé et filé à des personnalités privées et physiques n’y ayant pas droit. C’est pourquoi le Premier ministre a profité hier du Conseil des ministres pour donner aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location. Il a également indiqué la nécessité d’accorder une attention urgente aux programmes de construction de logements sociaux recentrés sur les nouvelles orientations du Gouvernement et de consacrer un traitement particulier aux prêts DMC.
REVISION DES CONVENTIONS MINIERES, PETROLIERES ET HALIEUTIQUES
Le Premier ministre va secouer le cocotier. Il a ouvert un nouveau front en termes de réduction du train de vie de l’Etat, du patrimoine foncier et bâti. En outre, les conventions minières, pétrolières et halieutiques seront réexaminées selon le Premier ministres. Ousmane Sonko tient à honorer une promesse politique et électorale de la coalition Diomaye. Le Premier ministre a longtemps dénoncé le contenu des conventions minières, pétrolières et halieutiques qui ne prenait pas en compte les intérêts du Sénégal. Il avait promis une fois au pouvoir de remettre en cause lesdites conventions. Eh bien hier, en Conseil des ministres, il a évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024. Il a rendu compte au Conseil des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes, sur la réduction du coût de la vie pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet.
JUSTICE : BAH DIAKHATE BENEFICIE D’UN RETOUR DE PARQUET…
L’activiste Bah Diakhaté a bénéficié d’un retour de parquet car il n’a pas pu voir ce mercredi avec le procureur. Il est retourné au commissariat central pour revenir ce jeudi matin au palais de justice. Pour rappel, l’activiste républicain est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République. …
L’APR APPELLE A SE MOBILISER POUR SA LIBERATION…
48 heures après l’arrestation de Bah Diakhaté, activiste républicain, l’Alliance Pour la République appelle les militants et responsables, jeunes et femmes du Parti et de la Coalition BBY ainsi que tous les républicains et démocrates épris de paix et de justice à se mobiliser pour engager le combat pour la libération immédiate et sans condition de Bah Diakhaté et pour barrer la route à ceux qu’il appelle fossoyeurs des libertés et de la démocratie. Dans un communiqué signé par son porte-parole national, Seydou Gueye, l’Apr soutient que « Monsieur Bah Diakhaté, réputé pour ses analyses documentées et fouillées, est dans les liens de la détention, pour des motifs aussi fallacieux que farfelus». Ainsi, poursuit-il, « pour ce que nous en savons, l’activiste est revenu au cours d’un live, sur les propos du Leader du Pastef, relatifs à la criminalisation de l’homosexualité et le reniement de ce dernier lors d’une conférence conjointe avec le Leader de la France Insoumise tenue à l’UCAD, sur une transaction foncière et sur le cas d’un vice-président du Pastef sanctionné par sa hiérarchie pour des questions de moeurs. De notre point de vue, aucun de ces faits ainsi évoqués et prouvés n’est constitutif ni d’injures publiques, ni d’offense encore moins de diffusion de fausses nouvelles».
KHAFORTOURE,L’ELEGANCE JUSQU’AUBOUT
Juste quelques heures après avoir appris son départ de la CGIS SA, Khafor Touré a affiché une élégance républicaine digne d’éloges. « Al hamdoulilah, Dans la courtoisie et l’élégance, le conseil d’administration de la CGIS SA a mis fin à mes fonctions de DG, ce mercredi 22 mai 2024, tout en me gardant comme administrateur de la société. Merci au conseil d’administration, à l’actionnaire unique et à tous mes collaborateurs sans exception pour la qualité du travail accompli ces cinq dernières années et les résultats probants enregistrés. J’y reviendrai. Je quitte la tête haute avec le sentiment du devoir accompli. Un grand merci au Président Macky Sall qui m’a offert cette opportunité de servir mon pays dans le secteur de l’immobilier. Merci à mon épouse, mes enfants et à tous mes amis pour le soutien constant. Demain, l’aube d’une ère nouvelle » a indiqué Khafor Touré dans un post sur les réseaux sociaux. Respect, Khafor !
LES RECOMMANDATIONS DU CHEF DE L’ÉTAT POUR L’ELEVAGE
Le président de la République a fait une série de recommandations au Premier ministre et à plusieurs membres du gouvernement, concernant la politique d’élevage de l’État, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 22 mai.
Dakar, 22 mai (APS) – Le président de la République a fait une série de recommandations au Premier ministre et à plusieurs membres du gouvernement, concernant la politique d’élevage de l’État, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 22 mai.
Il s’agit de l’actualisation du Programme national de production fourragère, de la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et des espaces de pâturage, de l’intensification de la lutte contre le vol de bétail, etc.
“Le président de la République a demandé au Premier ministre et au ministre de l’Élevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère, en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse”, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
“Dans le même sillage”, ajoute le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Bassirou Diomaye Faye a recommandé aux autorités gouvernementales concernées d'”engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et des espaces de pâturage, notamment dans la zone sylvopastorale”.
Amadou Moustapha Njekk Sarré note que “le président de la République a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel, afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’État dans ce secteur”.
Lors de ce Conseil des ministres, “le chef de l’État a demandé au ministre des Forces armées et au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail”.
“Soutenir le développement des filières avicole, viande et lait”
M. Faye “a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et des équipements pastoraux réalisés par l’État”.
De même a-t-il souhaité “une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur”.
Le président de la République a invité le ministre de l’Élevage et son collège chargé de l’Industrie et du Commerce à “soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays”, à “favoriser la consommation des productions animales nationales”.
Bassirou Diomaye Faye souhaite une “révision du cadre d’intervention du fonds de stabulation, dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés”.
“Le chef de l’État a aussi demandé au gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre sans relâche les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines”, ajoute le communiqué du Conseil des ministres.
Il affirme que M. Faye “a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire”.
Ibra Aly Sy remplace Abdou Khafor Touré à la CGIS
Le nouveau régime poursuit les changements à la tête des directions des institutions publiques et parapubliques. A cet effet, le Conseil d'administration de la Compagnie générale immobilière du Sahel(CGIS SA) a trouvé un successeur à Abdou Khafor Touré à la direction générale. C’est l’ingénieur en génie civil dont l’expertise est de notoriété publique, Ibra Aly Sy, qui prend la direction de la compagnie. Il était jusque-là chargé du suivi des projets de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Fadilou Keita, directeur général de la CDC, est devenu de facto le nouveau Pca de la CGIS SA. Toutefois, Abdou Khafor Touré est coopté comme membre du conseil d’administration. Ce qui veut dire qu’au-delà de la politique, le conseil reconnaît son apport et son bilan positif à la tête de la CGIS qu’il a créée et portée dans ses bras depuis 5 ans.
Moussa Balla Fofana presse les maires
Prévenir les inondations vaut mieux que de devoir vivre avec. Surtout qu’une mauvaise gestion de la question est assimilée à une incompétence. Ainsi, le ministre de l’Urbanisme, de l’Aménagement des territoires et des Collectivités territoriales a déjà pris les devants. Par une lettre circulaire, Moussa Balla Fofana a demandé aux maires et aux gouverneurs de régions de prendre les dispositions utiles, en vue de prévenir les risques d'inondations et de préserver les populations et leurs biens. Mais au-delà, il les a invités à veiller à la propreté et à la sécurité des marchés et autres espaces publics pour envisager la propagation de maladies en période d'hivernage. A cet effet, il a demandé aux maires et aux gouverneurs de désensabler les rues pour faciliter le ruissellement des eaux pluviales, d’assurer le curage et le pompage des caniveaux ouverts, de veiller à l'enlèvement régulier des ordures ménagères et des gravats dans les artères. Il leur a demandé chacun en ce qui le concerne de procéder à la sensibilisation des populations sur les comportements qui aggravent les risques d'inondation et de propagation de maladie, de finaliser les opérations pré hivernage et l'entretien des matériaux et équipements avant fin juin 2024, de veiller à la préservation des zones humides et des voies naturelles d'écoulement des eaux pluviales. Le ministre les invite à participer à la mise en place d'un dispositif spécial de gestion des inondations dans les cités religieuses, à surveiller les points critiques identifiés dans leurs localités, à développer, en rapport avec les acteurs communautaires, un système de veille et d'alerte précoce. Enfin, il en appelle à leur sens des responsabilités pour une exécution correcte de la présente circulaire.
La CAP invite le ministre à revoir la date de la rencontre
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a manifesté sa volonté de rencontrer l'ensemble des acteurs de la presse pour une prise de contact et d'échanges, vendredi prochain. Seulement, les associations membres de la Coalition des acteurs de la presse qui regroupe plusieurs organisations de médias dont l’APPEL, le CDEPS, le CORED, le SYNPICS ont estimé que le délai est court. Tout en le remerciant de l’initiative, ils souhaitent une autre formule de la rencontre. Les acteurs des médias pensent que l’audience doit avoir comme toile de fond les conclusions des Assises des médias. Ainsi la CAP l’invite à revoir la date. En effet, souligne la Cap dans sa note, les pré-conclusions des Assises nationales des médias n'ont pas encore fait l'objet d'une validation par ses soins et le rapport définitif final, qui doit comporter l'ajout de recommandations et amendements émanant des acteurs autres que ceux retenus par les commissions, n'est pas encore disponible. C’est pourquoi la CAP souhaite, comme c'est de coutume, partager avec le ministre de la Communication en toute cordialité les préoccupations et enjeux du secteur sous un format moins ouvert, notamment en mode audience. Au regard de tout ce qui précède, la Coalition des acteurs de la presse se dit tenir à disposition pour, dans les plus brefs délais, terminer le rapport définitif des Assises des médias, le rencontrer et lui en donner la primeur.
Sonko poursuit la réflexion sur la vie chère
Le Premier ministre a rendu compte au Conseil des ministres des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes sur la réduction du coût de la vie pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet. Ousmane Sonko a, en outre, fait part des conclusions des Conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours au titre de l’année scolaire 2024. Il a également annoncé le programme des prochaines rencontres interministérielles sur le secteur de l’hydraulique, des infrastructures maritimes et portuaires ainsi que sur la prévention et la sécurité routière. Le chef du gouvernement a demandé aux ministres et secrétaires d’Etat de proposer les mesures et ajustements à envisager à l’issue de la réalisation de l’état des lieux des programmes et projets, du capital humain et des ressources budgétaires trouvés dans leurs ministères respectifs à leur prise de fonction. Enfin, le Premier Ministre a partagé avec le Conseil les orientations qu’il compte imprimer à la relance du Service civique national.
Loi d’orientation sur l’autonomisation des femmes
En Conseil des ministres, hier, le chef de l’Etat a évoqué l’autonomisation et la promotion économiques des femmes. Le président de la République a rappelé que le Projet d’un Sénégal souverain, juste et prospère dit accorder une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, du développement économique et du renforcement des solidarités dans notre société. Bassirou Diomaye Faye a saisi l’occasion de ce Conseil pour magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale. Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a demandé au gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie. Dans cette dynamique, le président de la République a invité le gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes
Journées euro-africaines de droit économique
L'Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK) a accueilli l'édition 2024 des Journées euro-africaines de droit économique sous le thème : "Droit économique, intelligence artificielle et digitalisation dans un contexte curo-africain ». L'objectif de ces journées est de stimuler une réflexion approfondie sur l'environnement juridique en pleine mutation et les avancées en intelligence artificielle (IA). D'après le Recteur de l'UNChk, pendant trois jours, «nous aurons l'opportunité d'écouter des experts de renommée internationale, de partager nos expériences, nos recherches, et de développer des solutions régulatoires innovantes pour les défis auxquels nous sommes confrontés». Il souligne aussi que les interventions porteront sur la régulation, la fiscalité du commerce électronique, la protection des données et l'impact de l'intelligence artificielle sur la justice. Ces journées sont organisées en partenariat avec l'Institut Euro-Africain de Droit économique (INEADEC), le Max Planck Research Group et l'Université Catholique de Louvain (Belgique)
Retour de parquet pour Bah Diakhaté et imam Ndao
En garde à vue depuis lundi, l’activiste Bah Diakhaté a fait l’objet d’un retour de parquet. Il va rester à la disposition des services de la police avant d’être conduit, ce jeudi matin, au palais de justice où il devra faire face au Procureur. Pour rappel, l’activiste républicain est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République. Le célèbre prêcheur Cheikh Tidiane Ndao a également fait l’objet d’un retour de parquet.
Colère du syndicat Udt3d
Ça rouspète à la société de transport public, DakarDem Dikk. Les syndicalistes de l’union démocratique des travailleurs de Dakar Dem Dikk (Udt/3D) sont remontés contre le Directeur du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), Thierno B. Aw. Pour cause, ce dernier a pris la décision de supprimer certaines lignes de la société de transport, notamment celles qui sont sur le tracé du Bus Rapid Transit (Brt). Une décision vivement décriée par le secrétaire général, Marc Fodé Tendeng qui dénonce une discrimination. Il invite les autorités étatiques à recadrer le Cetud pour éviter des tensions.
Violences à ascendant
Adepte du chanvre indien, de produits cellulosiques et du temple de Bacchus, M. Diène s’est tapé bêtement un séjour carcéral. Il rend la vie dure à sa mère et ses cousines. A chaque fois qu’il est ivre, le mis en cause insulte sa mère et ses cousines. Mieux, il a eu le toupet de détruire les installations de la maison. Il n’hésite pas à menacer de mort sa mère C. Mbaye. Cette dernière qui craint pour sa vie et celle de ses nièces s’est alors rendue à la police des Parcelles pour porter plainte contre son fils indélicat pour violences à ascendants. Les hommes du Commissaire Kébé ont effectué une descente à son domicile pour le cueillir. Mais il a nié les faits qui lui sont reprochés sans convaincre les limiers. Il sera placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet pour violences à ascendants.
Arrestation d’un voleur
Charretier de profession habitant Grand Médine, M. Dione se trouve actuellement dans les liens de la détention pour vol. Il a été interpellé par un apprenti chauffeur après une course poursuite aux abords du stade Léopold Sédar Senghor. M.Dione a été surpris en train de voler des sacs de lait en poudre dans un bus de transport en commun en partance pour Kolda. Conduit à la police, il a reconnu les faits. Ce qui va motiver sa garde à vue et son déféremment au parquet pour vol.
Outrage à agent de police
Chauffeur de profession, A. Niang risque gros. Il est poursuivi pour outrage à agent de police dans l’exercice de sa profession. Interpellé au cours d’une opération de sécurisation au rond-point case bi pour défaut de pièces et de visite technique par un limier, il a voulu faire la fête au limier. Ce dernier l’avait sommé de conduire la voiture au commissariat de police des Parcelles pour mettre en fourrière le véhicule. A. Niang a piqué une colère noire. Il a abreuvé d’injures l’agent de police qui a appelé en renfort un limier du Gmi pour neutraliser le chauffeur belliqueux. Il a été conduit au commissariat, placé en garde à vue et déféré au parquet pour outrages à agent dans l’exercice de ses fonctions et refus d’obtempérer.
Conquête du marché régional
Les agents économiques ont bénéficié d’un atelier de formation pour mieux exploiter les opportunités commerciales, notamment aller à la conquête du marché régional. Cette importante rencontre tenue à Saint-Louis est à l’initiative du Centre africain pour le Commerce, l’Intégration et le Développement (Enda CACID).
VERS L’ELABORATION D’UN PROJET DE LOI D’ORIENTATION DESTINE A L'AUTONOMISATION ECONOMIQUE DURABLE DES FEMMES
Le président de la République a invité le gouvernement à préparer un projet de loi d’orientation destiné à l'”autonomisation économique durable des femmes”, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 22 mai.
Dakar, 22 mai (APS) – Le président de la République a invité le gouvernement à préparer un projet de loi d’orientation destiné à l'”autonomisation économique durable des femmes”, lors du Conseil des ministres de ce mercredi 22 mai.
Bassirou Diomaye Faye “a invité le gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes”, annonce le communiqué du Conseil des ministres.
En ce qui concerne “l’autonomisation et la promotion économiques des femmes, le président de la République a rappelé que le” projet de développement économique, social et culturel du parti au pouvoir “accorde une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille”.
Un constat valable aussi pour le “développement économique [et le] renforcement des solidarités dans notre société”.
Bassirou Diomaye Faye a profité du Conseil des ministres pour “magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale”.
“Sur cette lancée, le chef de l’État a demandé au gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes”, ainsi qu'”à l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie”.
MASSACRE DU 28 SEPTEMBRE 2009, PERPETUITE REQUISE CONTRE MOUSSA DADIS CAMARA
Le ministère public guinéen a requis mercredi la réclusion à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de trente ans à l’encontre de l’ancien président Moussa Dadis Camara et d’autres accusés du massacre d’au moins 157 opposants le 28 septembre 2009
Dakar, 23 mai (APS) – Le ministère public guinéen a requis mercredi la réclusion à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de trente ans à l’encontre de l’ancien président Moussa Dadis Camara et d’autres accusés du massacre d’au moins 157 opposants le 28 septembre 2009, à Conakry.
Au moment de faire son réquisitoire au procès des responsables présumés du massacre du 28 septembre de partisans de l’opposition manifestant contre une candidature à l’élection présidentielle alors en préparation du chef de la junte, l’avocat général a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre l’ancien président Moussa Dadis Camara et plusieurs autres responsables.
Le représentant du ministère public a notamment demandé une requalification des faits en crimes contre l’humanité par meurtres, assassinats, torture, séquestration et viols.
Alghassimou Diallo a ainsi réclamé la perpétuité contre les accusés Moussa Tiégboro Camara, Abdoulaye Chérif Diaby, Marcel Guilavogui, Blaise Goumou, Claude Pivi, l’ancien ministre de la sécurité présidentielle et actuellement en cavale. Tous doivent être condamnés à la perpétuité, a estimé le procureur.
Il a dans le même temps requis quinze ans d’emprisonnement à l’encontre de trois accusés : Ibrahima Camara, Paul Mansa Guilavogui et Aboubakar Diakité dit Toumba.
Le procureur a réclamé quatorze ans de prison contre deux autres accusés.