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1 mai 2025
RSF DÉNONCE L'EXPULSION ARBITRAIRE D'UN JOURNALISTE FRANÇAIS AU TOGO
Reporters sans frontières condamne "fermement le traitement brutal et arbitraire infligé au reporter" Thomas Dietrich, qui travaille pour la revue en ligne Afrique XXI, a dit l'organisation dans un communiqué.
Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé mercredi l'expulsion "brutale et arbitraire" d'un journaliste français du Togo, connu pour ses critiques envers le pouvoir, alors qu’il couvrait les tensions politiques liées à l’adoption d’une nouvelle Constitution.
RSF condamne "fermement le traitement brutal et arbitraire infligé au reporter" Thomas Dietrich, qui travaille pour la revue en ligne Afrique XXI, a dit l'organisation dans un communiqué.
Peu après son arrivée samedi à Lomé, le journaliste, connu pour ses positions critiques envers les autorités du pays, avait publié sur X une vidéo dans laquelle il qualifiait le régime du président togolais Faure Gnassingbé de "dictature", qui renforcerait son pouvoir avec l'adoption d'une nouvelle Constitution.
Ce texte ferait passer le Togo d'un régime présidentiel à un régime parlementaire; il est rejeté par l’opposition qui y voit un moyen pour Faure Gnassingbé de se maintenir à la tête du pays le plus longtemps possible. Thomas Dietrich "a été arrêté et brutalisé par des policiers avant d’être condamné, le lendemain, à six mois de prison avec sursis et expulsé (mardi) du territoire", dénonce RSF.
Le journaliste a déclaré à l'AFP avoir été "frappé, déshabillé et insulté" par des policiers, après un entretien avec le président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC).
Après 24 heures de détention, il dit avoir été jugé par un tribunal de Lomé et condamné à 6 mois de prison avec sursis, 5 ans d’interdiction de séjour au Togo, et 600.000 FCFA (environ 916 euros) d’amende, avant d’être expulsé vers le Bénin par la route.
Selon RSF, les autorités l'accusent de "manoeuvres délibérées tendant à masquer sa réelle profession", et d’avoir "emprunté des voies illégales et sans aucune formalité" pour entrer au Togo alors que, selon cette ONG, le journaliste avait précisé sa profession lors de sa demande de visa tout comme lors de son arrivée. Thomas Dietrich a déjà été expulsé d’un pays africain. En janvier, il a dû quitter la Guinée alors qu’il enquêtait sur la Société nationale des pétroles (SONAP).
RSF condamne également la suspension provisoire de toutes les accréditations pour la presse étrangère annoncée par la HAAC lundi, à quelques jours des élections législatives et régionales prévues le 29 avril. La HAAC justifie cette décision par "des problèmes liés à l'envoyé spécial Thomas Dietrich (...) dans le cadre de la délivrance des accréditations", et "des manquements graves constatés dans la couverture de l'actualité politique sur le Togo par RFI et France 24 ces derniers temps".
PAR Mbaye Sadikh
EN FINIR AVEC LA TOUTE-PUISSANCE DES DG
Les nouvelles autorités doivent donc mettre un terme à ce ‘’gouvernement des directeurs généraux’’. Pendant presque 12 ans, sous Macky Sall, le Sénégal a connu des directeurs généraux trop puissants
La publication de la liste du gouvernement a déjà donné une première indication sur ce que comptent faire les nouvelles autorités. Pour l’instant, la volonté de rupture semble assez nette, au vu des hommes qui ont été choisis. Mais il reste au président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko d’aller plus loin, notamment du côté des sociétés publiques.
Le nouveau régime a annoncé sa volonté de passer par des appels à candidatures pour choisir les directeurs généraux de certaines sociétés publiques, sans préciser lesquelles. Mais il y a un point fondamental sur lequel les autorités doivent s’attaquer : la toute-puissance des DG de ces sociétés nationales.
Pendant presque 12 ans, sous Macky Sall, le Sénégal a connu des directeurs généraux trop puissants. Au point d’écraser leurs ministres de tutelle. L’exemple type en la matière est l’ancien directeur général du Port autonome de Dakar (PAD) Cheikh Kanté. On se demandait même s’il n’était pas plus influent que le Premier ministre, se plaçant juste après le chef de l’État. Son nom était cité à longueur de journée pour des parrainages d’activités culturelles, religieuses et sportives. Tout cela, parce que le PAD génère des milliards de francs CFA. Une puissance financière qui fait que c’est plutôt le ministre de tutelle qui dépend du DG.
Cheikh Kanté n’est pas le seul dans cette position. Aujourd’hui, le directeur général de la Senelec, Pape Demba Bitèye est, à bien des égards, plus visibles que les anciens ministres de l’Énergie Aïssatou Sophie Gladima et Antoine Diome.
Quid des directeurs généraux de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) ? Que ce soit Doudou Ka, l’ancien ou Abdoulaye Dièye l’actuel, tous ont fait de l’ombre à leur ministre de tutelle. Abdoulaye Dièye est chanté à longueur de journée à travers la une de certains journaux. On se souvient encore du ‘’messie de la Médina’’, Cheikh Tidiane Ba, à la tête de la Caisse des dépôts et consignations. Tous ont été de super puissants directeurs généraux. Même celui du Coud rêve parfois de cette puissance, instaurant une ‘’république autonome’’ au sein de l’université Cheikh Anta Diop, au nez et à la barbe du recteur.
Pareil pour le DG de l’ARTP. Lorsque la question de la 4G ou des sanctions contre les opérateurs de téléphonie pour fraude ou mauvaise qualité du réseau s’était posée, l’ARTP a été toujours omniprésente sur les dossiers et le ministre quasi absent. Certains ministres comme Yaya Abdoul Kane sont passés inaperçus au ministère des Télécommunications pendant que le DG Abdou Karim Sall était au cœur du secteur.
Combien de Sénégalais se souviennent de l’ancien ministre de la Culture et de la Communication Abdoulaye Diop ? Au même moment, Racine Talla de la RTS et Yaxam Mbaye du ‘’Soleil’’, deux directeurs sous son autorité, étalaient leur influence. Voilà deux DG qui n’avaient que faire des ministres, leur seul répondant étant le président de la République. Tant qu’ils étaient en accord avec celui-ci, ils pouvaient ignorer tous les avis et injonctions de l’autorité de tutelle.
D’ailleurs, l’impuissance du ministre face au conflit entre le journaliste Bamba Kassé et l’ancien DG de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Thierno Birahim Fall, illustre parfaitement cette situation. Le ministre a initié une médiation sans succès. Il a fallu que Thierno Birahim soit limogé au profit d’un autre Thierno (Amadou Sy) pour que Bamba Kassé, par ailleurs secrétaire général national du Synpics, retrouve son salaire suspendu pendant 36 mois.
Cette situation fait que certains ministères étaient presque des coquilles vides, l’essentiel des pouvoirs étant concentré dans une ou deux agences ou sociétés publiques qui refusent de répondre au ministre. C’était le cas du ministère des Télécoms et du Numérique, totalement vidé de sa substance avec le rattachement de l’ARTP et de la Société Sénégal numérique (ex-ADIE) à la présidence de la République.
Les nouvelles autorités doivent donc mettre un terme à ce ‘’gouvernement des directeurs généraux’’. Ces derniers doivent rester sous la tutelle effective des ministres qui doivent disposer d’un pouvoir de contrôle et de sanction, si nécessaire. Chaque ministère doit être un écosystème complet et garder un minimum de cohérence. Et pour cela, il faut que l’autorité puisse avoir un contrôle sur tout ce qui relève de son gouvernement. La clé de répartition des services nous donnera une idée plus nette de ce que sera la gouvernance de Diomaye et Sonko sur ce point.
LE NIGER VA LIVRER DU GAZOIL AU MALI POUR AMÉLIORER LA FOURNITURE D'ÉLECTRICITÉ
Le Niger s'apprête à livrer 150 millions de litres de gasoil au Mali pour alimenter les centrales électriques de ce pays en proie à des coupures d'électricité récurrentes, a annoncé mardi la présidence malienne.
Le chef du régime malien, le colonel Assimi Goïta, a reçu mardi le ministre du pétrole nigérien Mahaman Moustapha Barke, afin de finaliser "un accord de partenariat visant la vente de 150 millions de litres de gasoil au Mali", a indiqué la présidence malienne dans un communiqué.
"Ces carburants seront destinés à la société Energie du Mali (EDM-SA) pour alimenter les différentes centrales électriques du pays", a précisé M. Barke, cité dans le communiqué. Grevée par une dette de plus de 200 milliards de FCFA (environ 300 millions d'euros), la société d'énergie nationale du Mali n'arrive plus à assurer la couverture en électricité de la capitale et d'autres localités du pays.
La dégradation de la fourniture d'électricité suscite une large exaspération parmi près de 11 millions de Maliens qui ont accès à l'électricité, soit la moitié de la population de ce pays dirigé par une junte depuis un coup d’Etat en 2020 et dont une grande partie du territoire est gangrénée par l'expansion des groupes armés, notamment jihadistes.
En février, le Niger avait annoncé la signature d'un protocole d'accord sur la fourniture de gasoil au Burkina Faso, au Mali et au Tchad, des pays classés parmi les plus pauvres au monde et gouvernés par des régimes militaires. Les trois premiers pays se sont réunis au sein de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), et ont annoncé en février leur retrait de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao).
Les autorités nigériennes ont inauguré en novembre un oléoduc géant qui permettra d'acheminer jusqu'au Bénin voisin le pétrole brut extrait du gisement d'Agadem (sud-est) par la China National Petroleum Corporation (CNPC), une société pétrolière appartenant à l’Etat chinois.
Les autorités nigériennes ont annoncé le 13 avril avoir obtenu un prêt de 400 millions de dollars de leur partenaire chinois, au titre d'une "avance" sur les ventes prochaines de pétrole brut dont la commercialisation doit débuter en mai.
Le pays entend porter sa production pétrolière du pays à 110.000 barils par jour, dont 90.000 barils doivent être exportés.
DR. MALICK DIOP DÉSAPPROUVE LES AGITATEURS SOUTENANT UNE MOTION DE CENSURE CONTRE LE GOUVERNEMENT SONKO
« Je n’ai pas un mandat impératif mais celui de représentativité des populations et ces dernières ont besoin de voir ce que propose le Premier ministre. Ce qui va m’intéresser ce sont les questions techniques et je donnerai mon appréciation », dit-il.
Le Docteur Malick Diop de l’Alliance des Forces de Progrès, (AFP) a déclaré, Mercredi, sur le plateau de WalfTV qu’il ne votera aucune motion de censure contre le gouvernement d’Ousmane Sonko, lors de la déclaration de politique générale du premier ministre.
Le député de la coalition Benno Bokk Yaakaar et vice président de l’Assemblée nationale répondait aux questions de Pierre Édouard Faye
« Même si cela était décidé par un quelconque groupe je ne serais pas concerné. Jai fait partie de celles et ceux qui ont fustigé le fait qu’en 2022 qu’on fasse deux mois de 9 heures à minuit, on auditionne les ministres sur tout ce qui devait se faire en termes de mise en œuvre des politiques publiques pour que ces budgets là vers les populations, dans les secteurs de I ’éducation, de la santé, des infrastructures etc. Et du jour au lendemain, j’ai su qu’il a un groupe qui a déposé une motion de censure. Cela pour ramener ces membres du gouvernement en vacance? J’ai pris la parole pour faire un appel », a-t-il dit.
Il estime que cela n’est pas le rôle d’un député réitérant sa position de ne pas soutenir cette démarche.
« Je n’ai pas un mandat impératif mais celui de représentativité des populations et ces dernières ont besoin de voir ce que propose le Premier ministre. Ce qui va m’intéresser ce sont les questions techniques et je donnerai mon appréciation », a déclaré le porte-parole de l’AFP.
Selon lui, le rôle du député doit être une fort de proposition.
« C’est pour cela que je ne me solidariserai jamais à quelconque motion de censure », a-t-il insisté..
REDDITION DES COMPTES, IL Y A DES RAPPORTS DES CORPS DE CONTRÔLE DÉJÀ DISPONIBLES, SELON ALLA KANE
Selon le membre de Magui Pastef, "les dossiers seront mis sur la table. Des personnes vont devoir rendre compte de leur gestion. D'ailleurs, certains rapports des organismes de contrôle sont déjà disponibles. La justice va les exploiter".
« Vous allez trop vite. Mais attendez ! Vous allez voir qu’on va faire l’état des lieux partout où les finances du peuple ont été gérées. Ça, c’est le peuple qui l’exige. C’est une demande populaire ». C’est Alla Kane de Magui Pastef, et du cabinet politique du Premier ministre Ousmane Sonko qui s’est prononcé dans le cadre d’une interview exclusive accordée à Bes Bi. Selon lui, « les dossiers seront mis sur la table. Des gens vont rendre compte de leur gestion. D’ailleurs, il y a des rapports des corps de contrôle qui sont déjà disponibles. La justice va les exploiter ».
À la question de savoir est ce que le scandale présumé des 94 milliards et l’affaire Prodac qui a couté à Sonko son inéligibilité allait être révisité, Alla Kane s’est voulu être plus clair. « Personnellement, je suis d’accord avec eux. Sur ces dossiers, comptez bien sur nous. Et puis, la reddition des comptes, c’est le minimum à faire avant de se projeter sur d’autres chantiers de l’Etat. Puisqu’il faut que nous sachions d’où nous venons et vers où nous
Allons », assure-t-il. Avant de poursuivre : « Quand nous étions dans l’opposition, certaines choses pouvaient échapper à notre vigilance. Maintenant que nous sommes au pouvoir, nous aurons accès à tous ces dossiers. Et croyez-moi, la lumière sera faite sur ces deux affaires qui ont toutes tenu en haleine l’opinion nationale et internationale ».
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LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE ÉGALEMENT ATTENDU EN GAMBIE
MIS EN PLACE D'UN SYSTÈME DE POINTAGE, UN PROJET TRÈS ATTENDU PAR LES SÉNÉGALAIS
"Pour l’administration c’est une très bonne chose parce que parfois nous avons des papiers administratifs à régler mais quand vous allez sur place c’est tout un problème. Les agents ne respectent pas les horaires normaux ", se réjouit un citoyen.
“Chères collaboratrices, chers collaborateurs, je vous invite, avec toute la considération et le respect que je vous porte, à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti. Que la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de vos actes. Que votre travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération », tels sont les propos du président de la République Bassirou Faye.
Dans une lettre destinée aux agents administratifs et fonctionnaires de l’Etat du Sénégal, il rappelle aussi l’importance de la droiture, de la probité qui, selon lui, doivent commander chacun de leur acte au quotidien au service des citoyens dans les administrations sénégalaises. La leçon semble, en tout cas, bien comprise par le nouveau ministre de la Fonction publique et de la réforme du service public, Olivier Boucal, qui a donné ce mardi un signal fort allant dans ce sens. Le ministre a, en effet, dans les locaux de son ministère montré l’exemple en posant le pouce de sa main droite sur l’appareil qui marque l’heure à laquelle il est arrivé sur les lieux de travail. De même pour le Centre national hospitalier d’enfants, Albert Royer de Fann où le système de pointage qui en est dans sa phase test est constaté en début de semaine.
Le changement est donc prometteur avec ces actes posés par ces deux institutions de la République positivement appréciés par les citoyens sénégalais. Comparé au secteur privé où le système de pointage est appliqué, Ibrahima Sow, agent du privé, rencontré à la place de l’indépendance à Dakar affiche son satisfécit et déclare: “ c’est une très bonne initiative parce nous qui sommes dans le privé sommes habitués à ce système de pointage mais pour l’administration c’est une très bonne chose parce que dès fois tu as des papiers administratifs à régler mais quand vous allez sur place c’est tout un problème. Les agents ne respectent pas les horaires normaux et je remercie le président Diomaye Faye pour cette initiative. Le système de pointage va régler beaucoup de problèmes parce que nous quand on a besoin de régler quelques papiers administratifs on est souvent obligé de demander la permission pour y aller et, arrivé sur les lieux, on vous dit tout le temps que l’agent n’est pas encore sur place et c’est vraiment anormal ».
Même tonalité chez Mamadou Camara résidant à Londres et actuellement au Sénégal qui trouve que le système de pointage doit être de rigueur dans notre pays. Le quinquagénaire d’ajouter que c’est très important que ce système soit obligatoire dans l’administration. Car, selon lui, cette méthode permettra aux gens d’être sérieux au travail, avant de poursuivre : “je réside à l’étranger, mais là-bas, on ne badine pas avec l’heure. Les gens viennent à l’heure tous les jours. Actuellement, j’ai besoin de quelques papiers administratifs, mais à chaque fois que je pars dans les bureaux je ne trouve personne et cela m’étonne parce qu’on ne connait pas cela. C’est dommage parce que c’est du temps perdu”.
Il faut dire que nombreux sont les défis que les décideurs politiques doivent relever. Il y a, entre autres, la question liée au respect des heures de travail régies par le code du travail et qui reste primordial dans les administrations publiques comme privées. Par ailleurs, une femme sous le couvert de l’anonymat dénonce : « les agents viennent toujours en retard et sont toujours dans des futilités. Pratiquement ils sont opérationnels qu’au-delà de 10 heures pour ensuite prendre leur pause à 13 heures. De ce fait, s’il y a 10 personnes à l’attente l’agent ne pourra prendre que 2 à 3 personnes par jour donc il faut que cela cesse”.
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CITÉ DAROU SALAM, RETOUR SUR LES LIEUX NEUF MOIS APRÈS L'OPÉRATION DE DÉGUERPISSEMENT
YAVUZ SÉLIM, CE QUE LE PCA MADIAMBAL DIAGNE DEMANDE AU PRÉSIDENT DIOMAYE
Madiambal Diagne veut que l’Etat du Sénégal rende au Groupe Yavuz Sélim ses établissements scolaires. Il a adressé une correspondance en ce sens au président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
iGFM - (Dakar) Madiambal Diagne, le Président du Conseil d'Administration (Pca) du Groupe Yavuz Sélim a adressé au Président de la République une correspondance. Il invite Bassirou Diomaye Faye à réparer ce qu’il considère comme une «injustice qu’est la fermeture et la spoliation dont le groupe scolaire a été victime.»
Madiambal Diagne veut que l’Etat du Sénégal rende au Groupe Yavuz Sélim ses établissements scolaires. Il a adressé une correspondance en ce sens au président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
En effet, dans un communiqué de presse parvenu à iGFM, Madiambal Diagne rappelle que l'Etat du Sénégal avait décidé, en 2017, de fermer tous les établissements d’enseignement du groupe Yavuz Selim, en pleine année scolaire. Ce, «dans un contexte de pressions internationales auxquelles le Président Macky Sall n’avait pu résister», dit-il.
Il souligne que la mesure apparaissait «d’autant plus absurde, qu’aucun reproche n’a pu être fait à Yawuz Selim quant à la régularité de sa situation juridique et administrative.»
Et selon Madiambal Diagne, une telle mesure a suscité un drame social pour les élèves, les parents d’élèves et les travailleurs, puisqu’elle a perturbé le parcours éducatif de 3.500 élèves. Elle a aussi engendré des conséquences économiques et sociales désastreuses pour le personnel enseignant et d’appui, dit-il.
«Un creuset d’excellence a été ainsi mis à genoux, après 20 ans d’intervention et de contribution dynamique à la construction du secteur éducatif sénégalais. Le groupe scolaire se verra aussi retirer un terrain de 8,5 hectares à Diamniadio, où il était prévu d’installer un nouveau campus éducatif», regrette-t-il.
Le groupe Yawuz Selim dit fonder l’espoir que le nouveau Président de la République sera sensible à cette demande. Car, rappelle-t-il qu’en tant que parent d’élèves au niveau des établissements de Yawuz Selim à Dakar, Bassirou Diomaye Faye avait manifesté de la solidarité aux responsables de ces établissements et, durant toute la période de crise, assistait personnellement aux rencontres des parents d’élèves avec les responsables des écoles».
Aussi, l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, avait conduit une délégation du Parti Pastef pour apporter un soutien à Yawuz Selim, victime d’une grave injustice, dit-il.
MACKY A BIEN ANNULÉ LA DISSOLUTION DE PASTEF AVANT DE QUITTER
Dans le décret de présentation, le ministre de l’Intérieur d’alors, Makhtar Cissé, a expliqué les raisons invoquant un souci d'apaisement du climat politique et social et de renforcement de la cohésion nationale.
iGFM - (Dakar) Le président Macky Sall avait bien abrogé le décret portant dissolution du Parti Pastef. Il l’a matérialisé dans un décret datant du 27 mars que nous vous proposons ci-dessous.
Avant de quitter le pouvoir, Macky Sall a bien abrogé le décret de dissolution du parti Pastef. Dans le décret de présentation, le ministre de l’Intérieur d’alors, Makhtar Cissé, a expliqué que dans un souci d'apaisement du climat politique et social et de renforcement de la cohésion nationale, «les faits initialement reprochés au parti PASTEF entrant dans le champ des infractions couvertes par l'amnistie, il convient d'abroger la mesure de dissolution en application de ladite loi.»
Le Secrétaire général de la formation politique, Ayib Daffé, a vite réagi : «Le décret 2024-830 abrogeant le décret portant dissolution de PASTEF signé le 27 mars 2024. PASTEF LES PATRIOTES est rétabli dans ses droits légaux et légitimes de parti politique après une dissolution arbitraire et abusive», a-t-il publié sur ses plateformes.