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30 avril 2025
LES AUTORITÉS INVITÉES À DÉVELOPPER DES MÉCANISMES DE RÉDUCTION DES DOMMAGES ASSOCIÉS À L’EXPLOITATION DES HYDROCARBURES
La responsable des programmes de l’Institut de gouvernance des ressources naturelles a insisté sur l’importance de développer des mécanismes de mitigation permettant de réduire les dommages associés aux enjeux liés à l’exploitation du pétrole et du gaz.
Dakar, 18 avr (APS) – La responsable des programmes de l’Institut de gouvernance des ressources naturelles (NRGI) au Sénégal, Aïda Diop Ndiaye, a insisté, jeudi, sur l’importance de développer des mécanismes de mitigation permettant de réduire les dommages associés aux enjeux et défis liés à l’exploitation du pétrole et du gaz.
”Il est important que l’on commence, dès à présent, à développer des mécanismes de mitigation pour pouvoir adresser les défis et enjeux liés à l’exploitation du pétrole et du gaz”, a-t-elle déclaré.
Mme Ndiaye prenait part à un atelier de renforcement des capacités des médias, des communautés et des organisations de la société civile sur la nouvelle exigence de divulgation des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la norme ITIE et sur l’engagement des parties prenantes sur la réduction des émissions de méthane dans le secteur pétrolier et gazier au Sénégal.
Elle a indiqué que le Sénégal, avec l’exploitation du gaz du projet conjoint GTA avec la Mauritanie et Sangomar, doit intégrer ces urgences par rapport à la gouvernance des hydrocarbures.
Selon la responsable des programmes de l’Institut de gouvernance des ressources naturelles (NRGI), ”aujourd’hui, l’objectif est de voir quels sont les enjeux et les défis urgents et voir comment les adresser”.
”Il ne faut pas attendre que les exploitations se fassent pour prendre des mesures, parce que ces exploitations impliquent des émissions de gaz et des installations peuvent prévenir des fuites mais également du torchage du gaz”, a-t-elle conseillé.
Cela passe d’après elle par la communication et la connaissance des acteurs, surtout de la société civile et des médias, qui peuvent jouer un rôle d’influence, d’alerte et de veille pour que les politiques et pratiques qui devraient être prises soient adaptées aux réalités locales.
Elle a souligné qu’il existe un code de l’environnement mais dont les décrets d’application ne sont pas encore pris. ”Cela ne permet pas d’avoir aujourd’hui en termes de sanction, de mécanismes une clarté sur ce qui sera fait”, a-t-elle expliqué.
Sur ce point, ”on sait juste que le torchage de routine est interdit, mais il peut y avoir d’autres outils (…)”, a-t-elle relevé, soulignant que ”le méthane est un gaz à effet de serre qui n’est pas à négliger”. ”Il est 80 à 90 fois plus puissant que le CO2”, a-t-elle fait valoir.
Aida Diop Ndiaye estime qu’”en tant que nouveau producteur du pétrole et du gaz, le Sénégal a cette chance et cette opportunité unique d’en décider sur les mécanismes de gestion des émissions de gaz à effet de serre”.
”Cela passe par une maîtrise de ces sources d’émission pour pouvoir développer des mécanismes de mitigation et anticiper”, a encore expliqué la responsable des programmes.
Selon elle, ”la question des émissions de gaz à effet de serre est devenue un enjeu économique et un enjeu de développement”, au-delà des enjeux climatiques.
RENCONTRE FAYE ET GHAZOUANI, LA COOPÉRATION ENTRE DAKAR ET NOUAKCHOTT AU CŒUR DES ÉCHANGES
L’objectif principal de cette visite était de dynamiser les liens historiques qui unissent le Sénégal et la Mauritanie, et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération dans divers domaines.
Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a effectué une visite historique en Mauritanie, où il a été accueilli avec les honneurs par son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, également Président en exercice de l’Union africaine. Cette rencontre de haut niveau a été marquée par des discussions approfondies sur le renforcement des relations de coopération bilatérale entre les deux nations frères.
L’objectif principal de cette visite était de dynamiser les liens historiques qui unissent le Sénégal et la Mauritanie, et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération dans divers domaines. Les deux dirigeants ont ainsi examiné les moyens de développer ces relations dans des secteurs clés tels que l’économie, les transports, la pêche, et la justice.
L’entretien entre les présidents s’est déroulé au Palais présidentiel de Nouakchott, où des discussions en tête-à-tête ont été suivies d’une réunion élargie des délégations des deux pays. Cette première visite officielle du chef de l’État sénégalais à l’étranger revêtait une importance symbolique, soulignant l’importance stratégique des relations entre le Sénégal et la Mauritanie.
Outre les discussions politiques, les secteurs prioritaires de coopération entre les deux pays ont été passés en revue, avec la participation des ministres chargés de cabinet du Président sénégalais. Cette rencontre a donc offert une plateforme essentielle pour renforcer la collaboration et explorer de nouvelles opportunités de partenariat entre le Sénégal et la Mauritanie.
MYTHES ET RÉALITÉS DES LANGUES AVEC SALIKOKO S. MUFWENE
Les langues sont des virus selon le linguiste congolais. Transmises de personne à personne, leur survie dépend de nos interactions plus que de leur prestige. Retour sur cette vision originale à travers son analyse de l'histoire du français et des créoles
(SenePlus) - Salikoko S. Mufwene, professeur linguistique à l'université de Chicago et invité cette année de la chaire annuelle Mondes francophones du Collège de France, a une vision originale de l'évolution des langues. Dans un entretien accordé au site du Collège de France, il explique que "les langues n'ont pas de vie indépendante de leurs locuteurs. Comme les virus, nous nous les transmettons d’une personne à l’autre, ou surtout nous les apprenons des personnes avec lesquelles nous interagissons. Si nous mourons, les langues que nous parlons meurent." Selon le linguiste, "nos interactions qui assurent une certaine vitalité à ces dernières, comme pour les virus."
Titulaire de la chaire Edward Carson Waller Distinguished Service Professor of Linguistics à l’université de Chicago, S. Mufwene remet également en cause l'idée reçue selon laquelle le prestige d'une langue garantirait sa survie. "L’Allemagne est une importante puissance économique, mais l’allemand reste peu parlé à travers le monde", fait-il remarquer. Pour le chercheur originaire de la République démocratique du Congo, "c’est un ensemble d’étapes historiques qui, les unes suite aux autres, ont contribué à diffuser l’anglais et à en faire la langue dominante", alors que le français a perdu de sa diffusion notamment avec la vente de la Louisiane par Napoléon Bonaparte aux États-Unis en 1803.
S'il reconnaît que le français "conserve ses fonctions vernaculaires" en France, en Belgique et en Suisse, S. Mufwene estime néanmoins que "l’avenir du français comme langue impériale ou mondiale dépend de plusieurs enjeux politiques et économiques, en particulier des réponses de la France à ces enjeux, car elles influencent les attitudes autochtones à sa langue." Pour le linguiste, les langues évoluent en fonction des structures de population dans lesquelles elles s'insèrent et non uniquement de leur prestige. Il prend l'exemple du français au Québec, où la langue "a été revitalisée parce que les Québécois francophones ont exigé que le français fonctionne aussi comme langue de travail".
S. Mufwene a par ailleurs étudié comment les parlers locaux ont été influencés par les colonisations européennes à partir du XVe siècle. S'intéressant aux créoles, ces parlers coloniaux mêlant plusieurs langues, il souligne que "les Européens ont à leur tour aussi appris des langues locales", et que "les langues se sont mutuellement influencées" dans les colonies. Pour le linguiste, "les créoles (...) nous donnent une idée de l’évolution langagière en général" car ils montrent que "les langues modernes sont le résultat des contacts langagiers".
Ainsi, dans cet entretien accordé au Collège de France, dont il est l'invité cette année, Salikoko S. Mufwene propose un éclairage original sur l'évolution des langues, remettant en cause certains mythes et mettant en lumière l'influence décisive des structures de population dans la survie ou la diffusion des langues.
SONAR NGOM, NOUVEAU MINISTRE-CONSEILLER DIPLOMATIQUE À LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Parmi les personnalités accompagnant le président Bassirou Diomaye Faye en Mauritanie pour sa première sortie visite officielle à l’étranger, il y a son nouveau ministre-conseiller diplomatique. Il a remplacé Oumar Demba Bâ.
Parmi les personnalités accompagnant le président Bassirou Diomaye Faye en Mauritanie pour sa première sortie visite officielle à l’étranger, il y a son nouveau ministre-conseiller diplomatique, Sonar Ngom. Il a remplacé Oumar Demba Bâ qui aura occupé le poste sous les magistères de Macky Sall et de son prédécesseur Abdoulaye Wade.
Arrivée ce jeudi 18 avril à Nouakchott, la délégation sénégalaise comprend Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ; El Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ; Fatou Diouf, ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Birame Mbagnick Diagne, ambassadeur du Sénégal en Mauritanie et Mamadou Ndiaye, ambassadeur, chef du protocole de la présidence sénégalaise.
Jusqu’au 23 septembre 2020, Sonar Ngom avait été limogé de son poste de secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères. Il avait duré deux ans à ce poste. Titulaire d’une maîtrise en Droit (Option relations internationales) de l’UCad, son mémoire de fin d’études a porté en 2001 sur « La diplomatie sénégalaise et les crises africaines des années 1960-1970 : Les exemples du Congo Léopoldville, de l’Angola et de la Guinée Portugaise ». Breveté de l’ENA (Option diplomatie), il a notamment été conseiller à l’ambassade du Sénégal à Paris
CUBA : L'ÉCOLE INTERNATIONALE DE CINÉMA ACCEUILLE LE CINÉASTE CHRISTIAN THIAM
Le réalisateur sénégalais s'immerge dans la création audiovisuelle cubaine, à la découverte des studios, cinémathèques et des figures tutélaires de l'industrie cinématographique de l'île
Cette semaine, le réalisateur et professeur sénégalais Christian Thiam visite la prestigieuse École Internationale de Cinéma et de Télévision de San Antonio de los Baños, l'EICTV, où il s'est entretenu avec ses directeurs, professeurs et étudiants dans un environnement créatif.
La possibilité de mettre en place des actions conjointes d'échanges académiques avec l'Université Numérique du Sénégal Cheikh Hamidou Kane, UN-CHK, où Christian Thiam est responsable de l'unité d'enseignement numérique et de la formation en Arts Graphiques et Numériques, ainsi que le partage de son initiative de Master Erasmus sur la création et la réalisation de films, ont fait partie des dialogues de mardi dernier.
De même, les projets de collaboration visant à tirer parti des capacités de l'EICTV dans la formation des étudiants du Sud contribuent directement à l'une des missions de l'important centre créé par le Comité des cinéastes latino-américains en tant que filiale de la Nouvelle Fondation du Cinéma Latino-américain en 1986.
Une visite des installations de l'école, y compris les salles de classe, la postproduction, les espaces sociaux et récréatifs, sans oublier la médiathèque, qui conserve l'histoire audiovisuelle de ces presque quatre décennies de travail.
Ce mercredi, dans la salle Glauber Rocha, il y aura une conférence sur "La composition de l'image, la théorie et l'esthétique du montage dans l'œuvre de Cristian Thiam", qui sera le prélude à la projection, pour la première fois dans la plus grande des Antilles, de "Mami Watta", le dernier long métrage de fiction du réalisateur.
Delia, -lit-on dans le synopsis-, est une jeune fille issue d'une communauté de pêcheurs de la banlieue de Dakar. Elle découvre rapidement qu'elle a le pouvoir de prédire l'avenir, et une tragédie frappe à sa porte, générant des conflits qui auront des conséquences néfastes pour le quartier. Le film porte également un regard lucide sur la situation religieuse, sociale et familiale des femmes sénégalaises d'aujourd'hui.
Jusqu'à vendredi prochain, M. Thiam passera du temps avec des étudiants et d'autres créateurs de l'EICTV, où il devrait également discuter du concept de "nationalité cinématographique" et de l'établissement de cadres pour des actions conjointes d'un point de vue académique.
Le séjour d'un mois à Cuba comprendra des réunions professionnelles avec la Faculté des Arts des Médias Audiovisuels (FAMCA) et les directeurs de l'Université des Arts (ISA), ainsi qu'à l'Institut Cubain de l'Art et de l'Industrie Cinématographiques (ICAIC).
L'un des moments les plus attendus sera la discussion sur le patrimoine cubain avec Francisco Cordero, qui sera reçu par Luciano Castillo, directeur de la Cinemateca de Cuba. Des visites des studios d'animation, de la cinémathèque et des chambres fortes feront également partie des journées du cinéaste à La Havane.
La visite de Christian Thiam à Cuba s'inscrit dans le cadre des activités de l'Ambassade de Cuba au Sénégal en collaboration avec l'UN-CHK, à l'occasion de la célébration d'un demi-siècle de relations bilatérales entre les deux gouvernements, et dans le cadre du 65ème anniversaire de l'ICAIC, première institution culturelle créée par la Révolution. (EmbaCuba Sénégal).
VISITE DE DIOMAYE À NOUAKCHOTT, LES ATTENTES DES RÉFUGIÉS MAURITANIENS AU SÉNÉGAL
Le collectif regrette que “seules 1600 personnes d’entre eux ont pu récupérer leur nationalité mais sont toujours dans les rangs pour leur indemnité ou avoir accès à leur terre”.
En marge de la première visite du président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye en terre mauritanienne, la coordination des organisations des réfugiés mauritaniens au Sénégal demande qu’au sortir de cette rencontre entre ces deux chef d’Etat une décision sur la révision des copies de l’accord tripartite portant le rapatriement effectif des réfugiés mauritaniens au Sénégal soit prise. En conférence de presse ce jeudi à Dakar, le collectif a rappelé que cette convention rompu par le gouvernement mauritanien avait facilité le rapatriement de quelque 24 milles mauritaniens en 2008.
Seulement, le collectif regrette que “seules 1600 personnes d’entre eux ont pu récupérer leur nationalité mais sont toujours dans les rangs pour leur indemnité ou avoir accès à leur terre”. C’est ainsi que chargé de la communication dudit coordination, Abdourahmane Sy déclare : “nous aimerions qu’au sortir de cette visite en Mauritanie qu’on ne nous parle pas uniquement de relation diplomatique sans pour autant revenir sur la question fondamentale qui lie ces deux nations depuis l’évènement de 1989 qui avait occasionné la déportation de plus de 120 milles personnes. Et nous tenons à rappeler qu’ actuellement il y a plus de 15 milles réfugiés mauritaniens sur le sol du Sénégal qui continuent de vivre leur calvaire au quotidien sans documentation, ni logement, dépourvu de toutes les prérogatives définies sur le cadre de droit humanitaire international signé par le Sénégal, la Mauritanie et le HCR dont il est important d’y revenir”.
la coordination des organisations des réfugiés souligne également que ce conflit sénégalo-mauritanien “était un prétexte pour expulser la race noir pour restreindre la démographie des communautés noire en Mauritanie car cette dernière était composé de Wolofs, Alpoulards, Soninké, Bambaras etc., d’où la plupart d’entre eux ne souhaitent plus retourner en Mauritanie”.
Le collectif des organisations de réfugiés termine par demander au président Diomaye de se pencher sur la question des réfugiés souhaitant rester au Sénégal à travers la loi portée par l’un des députés de la coalition “Yewwi askan wi”, portant révision de statut des réfugiés mauritaniens au Sénégal.
FORTE CANICULE AU SÉNÉGAL, LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ALERTE LES POPULATIONS
Dans le bulletin numéro 5, plusieurs régions sont identifiées comme des zones à risque, où les conditions météorologiques peuvent entraîner des coups de chaleur. Les régions du Centre, de l’Est et du Sud du pays sont particulièrement concernées.
Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale, en partenariat avec l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM), a dévoilé un bulletin d’alerte précoce pour informer la population des risques associés à cette canicule.
Dans le bulletin numéro 5, plusieurs régions sont identifiées comme des zones à risque, où les conditions météorologiques peuvent entraîner des coups de chaleur. Les régions du Centre, de l’Est et du Sud du pays, notamment Thiès, Louga, Diourbel, Kaolack, Fatick, Kaffrine, Kédougou, Tamba et Kolda, sont particulièrement concernées.
Les autorités sanitaires mettent en garde contre les effets néfastes de la chaleur sur la santé. La déshydratation, les étourdissements, les crampes, l’épuisement et même la syncope sont parmi les risques encourus par la population exposée à des températures élevées. Il est particulièrement important que les personnes sensibles, telles que les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques, prennent des mesures pour se protéger de la chaleur excessive. En restant bien hydratées en buvant beaucoup d’eau, ces individus peuvent réduire les risques de déshydratation et de complications liées à la chaleur.
Il est également recommandé de rester au frais autant que possible et d’éviter les activités extérieures pendant les heures les plus chaudes de la journée. La sensibilisation et la prévention sont essentielles pour minimiser les impacts de la canicule sur la santé publique.
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LES TEMPS FORTS DE L’ARRIVÉE DU PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE À NOUAKCHOTT
Au chapitre des activités, les deux dirigeants vont s’entretenir en tête-à-tête, suivi d'une réunion élargie des deux délégations.
Vers 11h, l'avion présidentiel s'est posé sur le tarmac de l'aéroport international de Nouakchott. Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé pour sa première visite en République islamique de Mauritanie, avec l'objectif de dynamiser les relations séculaires de coopération entre les deux pays.
Ce premier voyage officiel, qui revêt une dimension symbolique, constitue une occasion pour le Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et la République sœur de la Mauritanie d'accueillir avec tous les honneurs le Chef de l'Etat Bassirou Diomaye Faye.
Au chapitre des activités, les deux dirigeants vont s’entretenir en tête-à-tête, suivi d'une réunion élargie des deux délégations.
AFFAIRE DES 94 MILLIARDS, L’OFNAC DONNE RAISON À OUSMANE SONKO
Dans son rapport rendu public l’organe de contrôle estime que « les investigations menées ont permis de confirmer la quasi-totalité des griefs soulevés par le plaignant ».
L’Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption a confirmé la plainte déposé par Ousmane Sonko contre l’ancien directeur des domaines Mamour Diallo dans l’affaire du Titre foncier TF1451/R pour un détournement présumé de 94 milliards de francs CFA.
Dans son rapport rendu public l’organe de contrôle estime que « les investigations menées ont permis de confirmer la quasi-totalité des griefs soulevés par le plaignant », en l'occurrence Ousmane Sonko
« Toutes ces entorses à la procédure régulière pourraient faire penser à une volonté inavouée des fonctionnaires concernés de tirer le maximum de profit pour SOFICO et CFU dans une seconde procédure d’indemnisation, tout en sachant qu’il y a eu un premier cas d’expropriation ayant abouti à une indemnisation portant sur le montant de 605.853.850 frs CFA », précise le document.
Les éléments de fait ci-dessus relatés pourraient permettre de retenir les infractions suivantes:
association de malfaiteurs, fait prévu et réprimé par les articles 238 à 240 du Code Pénal;
escroquerie portant sur des deniers publics, fait prévu et réprimé par les articles 152à 154 du Code Pénal
tentative d’escroquerie portant sur des deniers publics complicité d’escroquerie portant sur les deniers publics
Le dossier a été transmis au Procureur de la République..
PUBLICATION DES RAPPORTS, ÉLIMANE KANE SOULIGNE CE QUI EST LE PLUS IMPORTANT
Le président de Legs Africa a réagi sur les instructions données par le chef de l'Etat, sur la publication des rapports des corps de contrôle. Il estime qu'il faut que ces organes continuent de faire leur travail régulièrement.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a demandé, hier mercredi, que les rapports des Corps de contrôle soient publiés. Une bonne chose, soutient Élimane Haby Kane.
Le président de Legs Africa, Élimane Haby Kane, a réagi sur les instructions données par le chef de l'Etat, sur la publication des rapports des corps de contrôle. Il estime qu'il faut que ces organes continuent de faire leur travail régulièrement sans qu'ils aient besoin que le président de la République leur demande de publier leurs rapports.
Les corps de contrôle doivent surtout respecter la loi organique qui leur donne la possibilité de publier périodiquement leurs rapports, estime-t-il, parce que cela y va du respect des dispositions de transparence économique et constitutionnelle.
«Nous pensons qu'à partir de maintenant, les rapports seront régulièrement publiés pour permettre à la population de savoir la qualité de la gestion des finances publiques», a-t-il déclaré dans les colonnes de L’Observateur.
Mais pour lui, «ce qui est le plus important, c'est que ces rapports soient suivis d'effet et que l'impunité soit derrière nous». M. Kane espère qu’aujourd’hui, cette publication des rapports sera immédiate, puisque les arguments, comme ceux qui ont été servis par la Cour des comptes, ne sauraient plus être acceptés, dit-il.