Baadoolo - Korité, le 24 mars
Ah, Sénégal defatina liimou meun ! Y aura encore deux démarrages du Ramadan. Ngoor qui n’avait en tête qu’un seul démarrage, la campagne électorale, a déchanté. Il est dans tous ses états. «Fexe naniou ba lokkati weer bi Arabie Saoudite. Mais le Sénégal est indépoendant», fulmine-t-il. Il s’inspire toujours du contexte. Quand ça l’arrange quoi. Tiens, voici ce qu’il nous sert encore : «La Korité aura lieu le 24 mars. Donc, il n’y aura que 12 jours de jeune.» Aka beugg lou yomb. Ngoor gueumeul Yallah.
Poste de Vice-président à la place du Pm La question choc de Mik à Diomaye Faye
Le candidat Bassirou Diomaye Faye prévoit dans son programme la suppression du poste de Premier ministre. Il compte, une fois élu, mettre en place un poste de Viceprésident. Sur X, le leader du mouvement Demain c’est maintenant s’est interrogé sur la pertinence d’une telle réforme. «N’est-ce pas là une réforme institutionnelle de circonstance qui ne dit pas son nom ?» s’est demandé Mamoudou Ibra Kane, qui craint que le vice-président ne soit «le vrai président de la République». Une allusion à Sonko ? L’allié du candidat Amadou Ba estime donc que «le candidat Bassirou Diomaye Faye doit des explications aux Sénégalais avec le poste de vice-président qu’il veut créer». Avec un rappel : «Ce projet de viceprésidence, nous avons encore en mémoire la journée du 23 juin et les pertinentes conclusions des Assises nationales avec les valeureuses forces vives de la nation sous la direction éclairée du président Amadou Makhtar Mbow.»
Temps d’antenne de Diomaye Faye Le Cnra bloque le message enregistré par Guirassy
La sentence est tombée ! Dans une décision rendue publique hier, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) dit avoir «relevé que le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye a été utilisé par une personne autre que le candidat lui-même». En l’occurrence, c’est son directeur de campagne, Moustapha Guirassy ? Ainsi, invoquant, entre autres textes, l’article Lo134 du Code électoral, l’organe de régulation de l’audiovisuel a ainsi justifié le fait que le «temps d’antenne du 10 mars 2024 du candidat Bassirou Diomaye Faye n’est pas diffusé». Sur X, le mandataire de Diomaye Faye, Amadou Ba dénonce cette «censure» de Babacar Diagne, «une atteinte au principe constitutionnel d’égalité entre les candidats et une violation flagrante du Code électoral».
Attaque contre la décision du Conseil constitutionnel - L’Adha invite le Pds à déchirer son recours
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés du Front démocratique pour une élection inclusive (Fdpei) entendent déposer un recours à la Cour suprême pour s’opposer à la tenue de la Présidentielle. Dans un communiqué publié hier, l’Action pour les droits humains et l’amitié (Adha) invite ces candidats désireux d’attaquer le décret convoquant le corps électoral à «abandonner cette action, pour d’abord éviter une cascade de recours et ensuite, rappeler que toute action tendant à censurer ce décret sera vaine, en ce sens que le Conseil constitutionnel a déjà rappelé qu’il lui appartenait d’examiner les recours contre les actes administratifs relatifs aux élections, dans le cadre de l’exercice de sa plénitude de juridiction concernant la matière électorale», a écrit cette Ong. L’Adha prie les 19 candidats «d’agir avec responsabilité, tolérance et respect des divergences d’opinions dans le cadre de la campagne électorale».
KAOLACK Démarrage de la campagne Serigne Mboup promet un «Conseil supérieur des cultes»
Serigne Mboup a choisi d’ouvrir sa campagne «à domicile». Le candidat a fait le tour de Kaolack dont il est le maire. Il est revenu sur le programme qui lui est cher, en l’occurrence les daaras dont il est lui-même un produit. «Pendant 30 ans, j’ai été au dara de Koki. Je connais les difficultés que rencontrent les acteurs. Si je suis élu à la tête du pays, je prendrai en compte vos préoccupations», a-t-il déclaré. Il promet, dans ce sens, de mettre en place un «Conseil supérieur des cultes et religieux». Selon lui, «le pays a besoin de tous les couches de la société, que ce soit ceux qui ont fréquenté l’école française ou les ‘’Ndongo daaras’’. Toutes les religions sont importantes dans le processus de développement d’un pays». L’homme d’affaires, patron de Ccbm, n’a pas tardé à s’attaquer à l’économie. Serigne Mboup veux «une nouvelle orientation de l’économie du pays» et entend mettre des institutions économiques «solides où tous les acteurs participeront». Serigne Mboup, s’inspirant de la crise politique et institutionnelle récente, s’est engagé également à «rendre effective» la séparation des pouvoirs.
Départ de Macky Sall le 2 sans la satisfaction de leurs doléances Les impactés du Ter menacent de saboter la campagne
Les impactés du Ter continuent de revendiquer leurs « droits ». Depuis la mise en circulation du train, ils attendent les promesses de l’Etat de satisfaire leurs doléances. «Macky Sall doit quitter le 2 avril, alors qu’il avait promis de régler notre problème dans les deux semaines qui suivaient l’inauguration du Ter. Voilà presque deux ans qu’on court après nos sites de recasement, ceux de Lac rose et de Sébikotane», rappellent-ils. Les impactés du Ter réclament, en outre, leurs primes de vulnérabilité et d’accompagnement social. Ils n’excluent pas de porter plainte contre l’Etat du Sénégal et de perturber le déroulement de la campagne électorale.
BOUBACAR CAMARA PROPOSE 25 MESURES PRIORITAIRES
Parmi ces mesures, figurent le transfert la capitale administrative à Thiès, l’institution d’un ticket Présidence/Vice-présidence, un gouvernement à 15 ministres entre autres.
L’opération de charme des candidats à la présidentielle de 2024 est amorcée. Dans son programme proposé aux sénégalais, Boubacar Camara propose 25 mesures prioritaires. Parmi elles, figurent le transfert la capitale administrative à Thiès, l’institution d’un ticket Présidence/Vice-présidence, un gouvernement à 15 ministres, le droit au Revenu Minimum à partir de 17 ans entre autres. Nous vous proposons ci-dessous ces 25 points phares.
LES 25 MESURES PRIORITAIRES
1. Education gratuite jusqu’à 25 ans financée par un fonds revolving de 8000 milliards de FCFA ;
2. Création d’un Centre National de Recherche Scientifique avec une dotation initiale de 50 milliards de FCFA ;
3. Education obligatoire jusqu’à 16 ans dans tous les réseaux scolaires y compris les daaras ;
4. Droit au Revenu Minimum à partir de 17 ans supporté par le Fonds de Solidarité Mbèl tiré des Ressources Naturelles ;
5. Rattrapage Médical en 5 ans avec une inscription budgétaire de 1000 milliards de FCFA/an ;
6. Transformation industrielle des produits agricoles, de l’élevage et de la pêche ;
7. Prix du Kg d’arachide à 500 FCFA- Barrigo Fukki Junni ;
8. Mise en place d’une chaine industrielle du Fer et relance du réseau ferroviaire ;
9. Transfert de la Capitale Administrative à Thiès ;
10. Création d’une société « Diaspora SA » avec une participation en compte courant associe de 300 milliards de FCFA des compatriotes travaillant à l’étranger ;
11. Institution d’un ticket Présidence/ Vice-présidence sur une base paritaire- mandat de 5 ans - Séjour maximal de 10 ans au cours de sa vie ;
12. Gouvernement de 15 ministres - 36 Directeurs Généraux choisis sur appels à candidature - 9 Secrétaires d’Etat ;
13. Remplacement du Conseil Economique et Social de 120 membres par le Conseil d’Orientation Economique et Social de 25 membres ;
14. Remplacement du Haut Conseil des Collectivités Territoriales de 150 membres par le Conseil Supérieur des Collectivités Territoriales de 15 membres ;
15. Financement des infrastructures à hauteur de 4000 milliards de FCFA à partir des ressources naturelles et du partenariat public-privé ;
16. Institution d’un cordon sécuritaire aux frontières autour des sites sensibles et pour la protection des biens et des personnes pour un montant de 26 milliards de FCFA ;
17. Création de l’Office Sénégalais de l’Artisanat (OSA) doté d’un montant de 350 milliards ;
18. Réforme du Tourisme- Reduction des couts- Rationalisation des produits touristiques- Réorganisation- Relance de la Promotion ;
19. Réforme du Secteur de la Culture- Sauvegarde du Patrimoine- Promotion des Industries Culturelles et Créatives- Protection sociale des artistes- Application de la Copie Privée ;
20. Promotion de la Fédération de l’Atlantique Ouest (FAO) entre la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau et le Sénégal ;
21. Résoudre définitivement la souffrance des femmes et des jeunes filles en augmentant les infrastructures sanitaires, en développant l’alphabétisation de rattrapage pour les femmes, et en renforçant la scolarisation des jeunes filles ;
22. Instaurer des politiques publiques plus adaptées et efficaces pour lutter contre le chômage des jeunes et l’émigration clandestine ;
23. Accompagner les entreprises Féminines et de jeunes évoluant dans la transformation de produits agricoles, pastoraux et halieutiques ;
24. Promouvoir de grands projets environnementaux intégrés, comme la Grande Muraille Verte, les poumons verts dans toutes les zones urbaines, la valorisation des forêts classées, l'aménagement de parcs animaliers, et la protection du littoral contre la privatisation ;
25. Promouvoir l'utilisation des énergies renouvelables, comme l'éolien et le solaire, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser une transition vers une économie plus durable
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SERIGNE MBOUP PROMET DE SUPPRIMER LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE
Le candidat Serigne Mboup aussi a lancé sa campagne électorale ce dimanche. À Kaolack, il a expliqué ses ambitions pour le pays, notamment sur le plan institutionnel, judiciaire et religieux.
Le candidat Serigne Mboup aussi a lancé sa campagne électorale ce dimanche. À Kaolack, il a expliqué ses ambitions pour le pays, notamment sur le plan institutionnel, judiciaire et religieux.
IDRISSA SECK SIGNE LE PACTE DE LA COALITION NATIONALE POUR UNE PÊCHE DURABLE
Les associations de pêche du Sénégal ont demandé au leader de Rewmi d’institutionnaliser une journée nationale et un conseil présidentiel de la pêche, une fois à la tête du Sénégal.
Le candidat Idrissa Seck a démarré sa campagne ce dimanche à la maison des pêcheurs de Ouakam. Pendant cette rencontre avec la coalition nationale pour une pêche durable, le président du parti Rewmi a débuté son discours en présentant encore ses condoléances aux jeunes qui ont perdu la vie dans la mer pendant ces années. Le candidat à la présidentielle a aussi manifesté sa compassion renouvelé aux Sénégalais qui ont vécu des moments de souffrance dus au report du processus électoral par le Président Macky Sall et l’Assemblée nationale.
Sur la même logique, il a signé un pacte que lui a été présenté par la coalition nationale pour une pêche durable qui est composée de toutes les associations de pêche du Sénégal et qui lui demande d’institutionnaliser une journée nationale et un conseil présidentiel de la pêche au cas où il est élu. D’après Idy, ce pacte tourne autour de cinq points: “Ce Pacte dont le P signifie (paix) car le pays a besoin de la cohésion sociale, la lettre A (autorité), on doit avoir une autorité qui respecte les lois et règlements du pays en ayant une (compassion) C, la réhabilitation de la valeur (travail) qui va avec la lettre T pour faire renaître l'(Espoir)par la lettre E.”, explique le leader de Rewmi.
Ainsi, cette charte qui comprend treize points permettra, selon Idrissa Seck, de faire la mise à jour du secteur avec ceux qui y travaillent car le gouvernement doit veiller à la paix entre pêcheurs : ” Le président de la République n’est pas une petite fonction. Il faut avoir toutes les compétences qu’il faut pour pouvoir éradiquer les problèmes des populations “, a fait savoir Idrissa Seck. Il poursuit en indiquant qu’en entrant dans cette maison de la pêche, il a rencontré des gens qui lui disent de ne pas les oublier en brandissant la cherté de l’électricité. “ l’État de droit doit fonctionner au Sénégal mais c’est Dieu seul qui sait qui sera le futur Président mais avec tous les sacrifices que nous faisons, si nous sommes élus, vous ne le regretterez pas”, a-t-il conclu.
LE CRÉNEAU AUDIOVISUEL DE DIOMAYE FAYE CENSURÉ
Le CNRA a décidé de ne pas diffuser le temps d'antenne. En cause, l'utilisation par un tiers de ce créneau réservé exclusivement aux candidats "figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel", selon le Code électoral
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 10/03/2024
Le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) a pris une décision inédite à l'encontre d'un candidat à l'élection présidentielle du 24 mars 2024. En effet, lors de sa séance du 10 mars, le gendarme de l'audiovisuel a décidé de ne pas diffuser le temps d'antenne réservé à Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.
Cette sanction fait suite à un manquement constaté lors de la diffusion du créneau du candidat le 10 mars. "Le CNRA a relevé que le temps d'antenne du candidat Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a été utilisé par une personne autre que le candidat lui-même", précise la décision.
Or, selon le Code électoral, "le temps d'antenne est réservé aux candidats en lice à la présidence de la République figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel", cite le texte de loi. En permettant à un tiers de s'exprimer à sa place, le candidat Faye a donc contrevenu aux dispositions légales en vigueur.
C'est la première fois qu'une telle sanction est prise à l'encontre d'un impétrant. Le CNRA, qui a pour mission de "veiller au respect de la réglementation en matière de communication audiovisuelle", a voulu marquer le coup face à ce manquement caractérisé.
Le candidat Bassirou Diomaye incarcéré depuis près d'un an pour "outrage à magistrat" suite à une publication sur Facebook, est attente selon son avocat Moussa Sarr, d'une libération dans le cadre de l'aministie votée la semaine écoulée à l'Assemblée nationale.