Le candidat à la présidentielle, El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, est formel : «Aucune amnistie ne peut se faire sans reddition de comptes». S’exprimant lors de la mise sur pied du Front « Fippu » pour la tenue de la présidentielle avant le 02 avril, il a tenu à outre invité encore le président de la République à respecter la décision du Conseil constitutionnel.
Pour le candidat, El Hadji Mamadou Diao, « Aucune amnistie ne peut se faire sans reddition de comptes, qu’aucune amnistie ne peut se faire sans qu’on ne sache dans quelles conditions les Sénégalais ont été tués et que leurs droits les plus élémentaires n’est pas assuré par ceux qui devaient le faire ».
Et de poursuivre à propos de ce projet de loi actuellement dans les coulisses du Palais et du gouvernement ; « Donc, nous nous inscrivons définitivement contre ce projet en cours et nous nous mobiliserons partout où besoin se fera pour que la démocratie sénégalaise reste debout ».
Se prononçant en outre sur l’impasse politique que vit le Sénégal, le maire de Kolda s’est voulu explicite en relevant que «Macky Sall doit exécuter la décision du Conseil constitutionnel ». « Ce qu’il faut noter, c’est que nous avons aujourd’hui une instance qui nous dirige, qui est le juge des élections, le Conseil constitutionnel qui a pris des décisions, qui, dans le jargon maintenant, nous amène malheureusement à des détails, c’est à dire quand on est là, à discuter sur des sémantiques meilleurs délais alors que tout le monde sait que quand on s’adresse aussi à un président de la République, on a un jargon pour parler au président de la République, mais la décision était ferme et irrévocable et surtout sans appel et qu’au nom de ça, le président de la République devait être le premier gardien de la Constitution ».
Et de poursuivre : «Il devait protéger la Constitution de notre pays et veiller tout de suite à exécuter cette décision. Il nous a amenés dans un simulacre de dialogue dont les conclusions vont nous ramener encore une fois à saisir le Conseil constitutionnel. Donc tous ces détours là pour nous divertir. Mais je voudrais dire aux syndicats de ces collègues chefs d’Etat de la CEDEAO que cette invite qu’ils ont faite dernièrement les rend déjà suspects et que tout soutien qu’ils donneront aujourd’hui dans un processus qui est autre que celui qui a été édicté par le Conseil constitutionnel, alignera définitivement les Sénégalais de ces institutions-là. Parce que nous ne sommes pas meilleurs que les Maliens. Nous ne sommes pas meilleurs que les Nigériens. Donc, s’ils acceptent d’être du côté de personnes qui ne respectent pas la démocratie et les libertés, nous tiendrons ces pays-là, ces organes-là, responsables ». Avant de conclure : « «Et je voudrais aussi qu’on rappelle que, au-delà même de la symbolique, du respect que nous devons aux conséquences de cette décision, nous devons prier, je dis bien nous devons prier pour la sécurité des membres du Conseil constitutionnel. De la même manière d’ailleurs, il faut prier pour la vie et la sécurité des candidats parce qu’on ne sait jamais dans quelle situation on est dans ce pays-là. Mais veillons à ce que les soldats de la démocratie soient protégés par les Sénégalais ».
La journaliste de la chaîne privée 7TV, a été victime d'une agression devant son domicile la nuit dernière. "Dès qu’elle est descendue de son véhicule, un individu l’a assommée, traînée et poignardée à trois reprises"
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 01/03/2024
La journaliste et directrice de la télévision privée 7 tv Maimouna Ndour Faye, a été victime d’une agression, jeudi soir, devant son domicile, a-t-on appris de sources médiatiques.
Maimouna Ndour Faye a été poignardée par un individu alors qu’elle rentrait de travail.
Elle a été admise aux urgences de l’hôpital militaire de Ouakam.
Selon son collègue Mamadou Awa Ndiaye, interrogé par la TFM, les médecins ont rassuré que sa vie est hors de danger, mais qu’elle souffre “atrocement”.
‘’Après son émission, elle est rentrée chez elle. Dès qu’elle est descendue de son véhicule, un individu l’a assommée, traînée et poignardée à trois reprises. Puisqu’elle parlait au téléphone, la personne avec qui elle communiquait, a eu l’intelligence d’appeler ses proches qui sont vite venus à son secours”, a expliqué le journaliste sur les circonstances de l’agression.
KEEMTAAN GI - ET NOUS DONC ?
Une gageure, voire la croix ou la bannière, que d’organiser un scrutin présidentiel dans le pays laïc spécial qu’est le Sénégal ! La quadrature du cercle aussi. Dans ce pays à nul autre pareil et où l’on ne fait jamais les choses comme les autres, l’agenda républicain doit donc se soumettre non seulement à celui de la religion musulmane mais aussi à ceux, nombreux, des confréries et familles islamiques. Ainsi, pour fixer la date de la présidentielle, il a fallu veiller à éviter que la campagne électorale se déroule pendant le Ramadan, tenir compte de la Korité, de la Tabaski, du maouloud, des innombrables gamous et magals des familles religieuses. Et aussi se soucier de ne surtout pas empiéter sur l’hivernage saison durant laquelle les paysans sont aux champs tandis que les écoles, qui abritent l’essentiel des centres et bureaux de vote, sontsquattées par les victimes des inondations. Dans ce drôle de pays laïc, l’Etat est l’un de principaux constructeurs de mosquées et l’un des programmes phares du président de la République, c’est justement celui dit de modernisation des cités religieuses. Ce alors pourtant que l’un des principes fondateurs de la laïcité c’est que l’Etat ne construit ni ne salarie aucun culte ! Autre principe républicain violé par notre Etat laïc : l’égalité de droits des citoyens que tout Etat se droit de respecter. Or notre Etat, en prenant un soin particulier à éviter de froisser certaines confréries dans la date de la présidentielle, ne fait pas preuve de la même sollicitude à l’endroit des adeptes de la principale religion que nous sommes, nous autres animistes. Oui, nous chez qui tous les jours sont sacrés, toutes les périodes de l’année étant consacrées à adorer nos khambs, nos pangols, nos bois sacrés et autres divinités de la nature. Il serait donc temps que cet Etat qui s’aplatit devant les chefs de confréries au point de faire passer leurs événements religieux au détriment de ceux du calendrier républicain, apprenne à nous respecter nous aussi, les animistes. Sinon, gare à nos votes-sanctions ou à nos khondioms ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
CHAVIREMENT D’UNE PIROGUE : Le Pm Amadou Ba au chevet des rescapés
Le Premier ministre Amadou Ba s'est rendu, hier, à l’hôpital de Saint-Louis au chevet des rescapés de la pirogue qui a chaviré mercredi au large de Saint-Louis. L’embarcation qui avait à son bord plus de 300 personnes tentait de rallier les cotes espagnoles. Les recherches en mer ont permis de retrouver 26 corps sans vie et 47 rescapés dont plusieurs ressortissants de la sous-région. Après avoir recueilli les témoignages de rescapés et rencontré les proches des victimes, le chef du gouvernement est allé à la grande mosquée de la ville puis au poste frontalier de Gokhou Mbacc. À l'issue de sa visite, le Premier ministre Amadou Ba a présenté, au nom du chef de l’État, ses condoléances émues aux familles éplorées non sans fustiger les actions criminelles des passeurs. Les rescapés interrogés par le Premier ministre ont reconnu avoir cédé à l'appel des sirènes du « Barca/Barsak » bien qu’ayant des activités professionnelles qui leur assurent un revenu décent.
CHAVIREMENT D’UNE PIROGUE À SAINT-LOUIS : Le bilan s’alourdit à 27 morts
Le bilan du chavirement d’une pirogue à St-Louis ce mercredi s’est alourdi à 27 morts. Soit trois morts supplémentaires puisque, quelques heures après le naufrage, le gouverneur de la région de Saint-Louis avait fait état d’un bilan de 24 morts. La pirogue avait quitté Joal et avait chaviré au large de l’ancienne capitale. Elle transportait 317 personnes à bord. Elle avait quitté Joal le 21 février dernier pour faire cap sur l’Espagne. D’après les premières informations, le capitaine s’était égaré en haute mer, a erré pendant plusieurs jours et l’embarcation était à un moment donné à court de carburant et de nourriture. C’est alors que le capitaine a décidé de retourner au Sénégal. C’est sur la route du retour que la pirogue a chaviré.
DISCOURS À LA NATION (1980): Le Président Senghor nous parle !
Les manœuvres politiques et constitutionnelles auxquelles s’adonne le président Macky Sall pour prolonger son règne ont poussé les nostalgiques à dépoussiérer les discours du Président Léopold Sédar Senghor. Des extraits du discours d’adieu du premier président du Sénégal indépendant largement partagés sur les réseaux sociaux. C’était en 1980 à la vieille de son départ de la magistrature suprême. Ainsi parlait le Président Senghor : « Je partirai. Ce ne sera pas pour donner un exemple aux autres chefs d’État. Je partirai parce que c’est cela qu’il faudra faire en son temps. C’est comme cela que je m’accomplirai. D’autre part, si je veux donner un exemple, c’est à mes successeurs sénégalais, afin qu’eux aussi, après avoir accompli leur tâche, ils aient le courage de partir. Ma pensée dernière sera pour le Sénégal de l’an 2000. Un Sénégal tourné vers l’avenir. Nous avons une organisation dont le modèle est français, mais repensé par nous-mêmes. C’est ainsi que notre Cour Suprême, qui a un rôle majeur dans le contrôle des élections, est souvent saisie par les citoyens. Plus de 60 fois sur 100, celle-ci casse la décision du Gouvernement pour « abus de pouvoir ». L’État, c’est l’autorité souveraine qui s’exerce sur un peuple à travers des hommes et des institutions. La Nation, c’est la volonté commune de vie commune d’un peuple donné. La Nation ne repose pas sur l’ethnie. Dans une nation, les gens ont dépassé les différences de race, de religion et de caste. C’eût été tentant d’annexer la Gambie. Beaucoup de Sénégalais le voulaient. Je m’y suis toujours opposé. Le Sénégal et la Gambie ont réglé parfaitement, parce qu’à l’amiable, leurs questions de frontières » avait déclaré le défunt président Senghor
VICTIMES DE LA SOCABEG : Attention à l’immolation parle feu !
L’affaire de la Socabeg est en passe de devenir le plus grand scandale foncier sous le régime finissant du président Macky Sall. Une grosse arnaque foncière où des milliers de pères et mères de familles ainsi que des soldats retraités ou invalides ont été floués voire grugés par des promoteurs véreux de la Socabeg. Des promoteurs escrocs bénéficiant d’une impunité totale avec des complicités à des niveaux insoupçonnés. Face à cette situation, « Le Témoin » quotidien a appris qu’un avocat aurait dissuadé son client qui avait menacé d’aller s’immoler par le feu dans les locaux de la société immobilière située sur la corniche Ouest face Magic Land à Dakar. L’avocat se dit convaincu que, compte tenu de l’état dépressif de son client, les membres du personnel de la Socabeg ne sortiraient pas indemnes si un tel acte venait à être commis dans leurs locaux. Juste pour vous donner une idée de la manière dont le président de la République et le procureur de la République ont laissé pourrir la situation Socabeg depuis plus de dix ans au détriment des milliers de plaignants dont les uns sont décédés, les autres sont devenus dépressifs tandis que la plus grande partie est ruinée. Pour la triste histoire, cette entreprise de promotion immobilière avait fait miroiter des lotissements (Socabeg/Amap/Snhlm) dans des zones de la banlieue dakaroise, situées dans le département de Keur Massar. Sur la base des factures de versements et des contrats de réservation de parcelles à usage d’habitation effectués en 2015 dont « « Le Témoin » a obtenu copies, Socabeg avait juré que les terrains seraient disponibles et livrés au bout de quatre (04) ans aux ayants droit. Et nombreux sont ceux qui ont fini de verser ou de payer le prix de leurs terrains (2 millions, 3 millions, 4 millions cfa etc.). Dix ans après, toujours rien ! Car, depuis lors, les candidats courent derrière leurs parcelles et on leur fixe des délais à n’en plus finir ! Il faut dire que le propriétaire de Socabeg est mort il y a quelques années laissant des contentieux inextricables à ses neveux.
GANDIGAL : Près de 8 tonnes chanvre indien et médicaments incinérés
La division des douanes du littoral sud, direction régionale des unités maritimes, a procédé hier (jeudi) à la décharge de Gandigal, dans la commune de Sindia, à l'incinération des produits illicites saisis dans le cadre de la lutte contre la fraude et la criminalité transfrontalière organisée. Il s'agit de 05 tonnes de faux médicaments d'une contre-valeur de 764 millions cfa et 3160 kg de chanvre indien pour une contre-valeur de 316 millions cfa. Les produits ont été saisis par les brigades maritimes de Mbour et de Joal. A cette occasion, le commandant Khaly Sow, chef de la subdivision du littoral Sud, a invité les forces vives de la région à collaborer davantage avec l'administration des douanes pour lutter contre la fraude et la criminalité transfrontalière organisée.