KEEMTAAN GI - LE TEMPS DU DEGEL
Comme il est possible de se contenter de peu, contentons-nous de ce que Macky Sall et ses dialogueurs ont pu nous mettre sous la dent après deux jours de dialogue aux allures de monologue. Macky Sall a réussi vraiment à dérouler son agenda politique. En plaçant deux de ses hommes de confiance à la tête de deux commissions (les ministres Ismaïla Madior Fall et Me Sidiki Kaba), il a réussi à apaiser tout le monde puisque les 16 candidats — sur les 19 — retenus par le Conseil constitutionnel qui ruaient dans les brancards contre tout report vont pouvoir s’aligner sur la ligne de départ le 02 juin. D’autres recalés du genre Karim Wade, Alioune Sarr, Cheikh Tidiane Gadio… pourront être remis en salle après réexamen de leurs dossiers de parrainage. Pour Ousmane Sonko, le tailleur-diplomate en chef dit que ses affaires avec Adji Sarr et Mame Mbaye Niang, bokougnoussi. La Société civile va pouvoir garder le filon du suivi électoral. Ousmane Sonko va-t-il rester en prison et suivre depuis le Cap Manuel la campagne électorale pour la présidentielle du 02 juin ? Vous n’y êtes pas ! Les faits qui lui valent de séjourner au Cap Manuel seront couverts par l’amnistie. Par conséquent, il ne devrait pas tarder à humer l’air de la liberté en même temps que son candidat Bassirou Diomaye Faye. Tout le monde est content et tout se passe dans le meilleur des Sénégal possible. Macky Sall va garder ses fonctions jusqu’en fin juin et plus vraisemblablement jusqu’en juillet avant de prendre ses cliques et ses claques pour aller mener une vie de jeune retraité. En même temps, les 16 validés qui n’avaient qu’une seule préoccupation, qu’on ne leur demande pas de reprendre les parrainages à zéro, vont se ramollir tout doucement jusqu’à s’éloigner de AAR SUNU Election puisqu’élection aura lieu le 02 juin. Le temps du dégel est arrivé. Ce pays nak en a vraiment besoin pour ranimer notre économie en veilleuse et surtout que son école recommence de nouveau à fonctionner ! (Nous reproduisons ce billet paru dans notre édition d’hier. Une erreur de manipulation a fait que c’est le brouillon qui était sorti. Toutes nos excuses. Notre ami Kaccor étant alité, un membre de la rédaction a essayé tant bien que mal de le suppléer !) KACCOOR BI - LE TEMOIN
CONCLUSION DU DIALOGUE MACKY VA SAISIR LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Le président de la République recevra le rapport du dialogue national lundi prochain 04 mars. Il en a fait l’information ce mercredi au cours du Conseil des ministres. Macky Sall s’est félicité de la bonne tenue du dialogue lundi et mardi à Diamnadio. Un dialogue qui, selon lui, a permis de démontrer la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie. Le chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle. Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024. Conformément à l’article 92 de la Constitution, le président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.
LE PROJET DE LOI D’AMNISTIE ADOPTE EN CONSEIL DES MINISTRES
Comme annoncé lundi à Diamniadio, le président Macky Sall a présenté hier en Conseil des ministres un projet de loi d’amnistie qui sera présenté les jours à venir à l’Assemblée nationale. Il a magnifié la volonté d’apaisement de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations. En outre, le président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
• M. Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
• Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
LYCEE ELHADJI MALICK SY DE THIES LES PROFESSEURS YAYA COLY ET NGUISSALY DIOUF LIBERES
Le professeur Yaya Coly, en service au lycée El Hadj Malick Sy de Thiès et son collègue et codétenu, Nguissaly Diouf, maître d’EPS, ont été libérés ce mercredi 28 février 2024. On se rappelle que le mardi 24 octobre 2023, les membres du Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (Cusems) du département de Thiès avaient décrété un débrayage, suivi d’assemblées générales d’établissements, en prélude d’une marche nationale, pour exiger « la libération sans condition de nos camarades Yaya Coly, Nguisaly Diouf et de tous les enseignants et élèves en détention arbitraire ». Ibrahima Coumba Sarr, secrétaire général du Cusems/Thiès, et plusieurs autres acteurs du milieu scolaire, exigeaient « la libération sans condition de nos collègues, très nombreux, et des élèves retenus un peu partout au Sénégal ». Les collègues des enseignants emprisonnés avaient soutenu que « la place des enseignants ne se trouve pas dans les prisons mais, plutôt, dans les salles de classes ». Ils avaient aussi précisé ce qui suit : « nous défendons des principes. Si nos collègues sont fautifs, on n’a qu’à les juger, on saura là, qu’ils sont fautifs mais dans le cas contraire, qu’on les libère. Au moment où, au Sénégal, il y a un déficit criard d’enseignants, on prend des instructeurs, éducateurs, pédagogues, pour les jeter en prison, ce n’est pas normal ! ». Surtout ils avaient regretté : « on ne les juge pas, on ne les libère pas. Nous ne pouvons pas accepter cela. Ce sont nos collègues et leur place est à nos côtés. Nous ne pouvons pas du tout faire semblant, prendre nos craies, nos éponges, aller enseigner, et tout en sachant que nos collègues sont en prison. Les emplois du temps sont là, les élèves attendent, donc il faut les libérer » avaient exigé les enseignants du département de Thiès.
DIALOGUE NATIONAL LA COJER ACCLAME UNE VICTOIRE DU CONSENSUS POUR L’UNITE NATIONALE !
S’il y a une organisation qui est pleinement satisfaite de la tenue du dialogue national et de ses conclusions, c’est bien la COJER qui regroupe les jeunes de l’Alliance Pour la République (APR). «Les résultats de ce dialogue sont indéniables. Des compromis essentiels ont été atteints, notamment sur des questions aussi cruciales que la date de l’élection présidentielle, la validation des candidatures et la nécessité d’une enquête approfondie sur la bi-nationalité des candidats retenus. Ces accords marquent un tournant décisif dans l’histoire politique du Sénégal, démontrant la capacité du pays à surmonter les obstacles et à avancer vers un avenir meilleur», se félicitent les jeunes républicains. D’après la COJER, devant l’adversité, le Président Macky Sall a su incarner un leadership résolu et apaisant, unifiant le pays dans sa quête de progrès et de stabilité. Son engagement envers le bien-être de la nation est indéniable, et son rôle dans la réussite de ce dialogue national restera gravé dans les mémoires. En définitive, le dialogue national sous l’égide du Président Macky Sall représente une victoire pour l’unité et la démocratie au Sénégal. La COJER, fidèle à sa mission de soutien au Président et à ses initiatives, salue cette avancée significative et réaffirme son engagement envers un avenir prometteur pour le pays.
TEST GRANDEUR NATURE DE LA NOUVELLE CHALOUPE DE GOREE
En attendant que le Président Macky Sall l’inaugure en grande pompe, la nouvelle chaloupe baptisée Boubacar Joseph Ndiaye a fait hier un premier test grandeur nature réussi entre le Port de Dakar et l’île de Gorée. Hier le directeur général du Port de Dakar Mountaga Sy a permis aux populations de Gorée, aux touristes et à de jeunes élèves qui devaient faire une excursion dans l’île de voyager pour la première fois dans la nouvelle chaloupe. C’est dans un enthousiasme généralisé que ces voyageurs ont pris place à bord de la chaloupe qui offre une modernité et un confort de voyage impressionnants. L’équipe à bord dirigée par le Haut commandant du Port Ibrahima Badji a réussi une bonne prise en charge de la chaloupe pour ce voyage test tranquille. A l’aller et au retour plus de 350 personnes sont montées à bord. La nouvelle chaloupe, une acquisition de l’Etat, est arrivée dans les eaux du port vers la fin janvier après avoir quitté son port de fabrication en Turquie.
L’ECOLE PARALYSEE PAR UNE GREVE TOTALE CE JEUDI ET VENDREDI
L’école sénégalaise sera plongée dans une paralysie totale ces jeudi et vendredi. Un grand regroupement de syndicats d’enseignants regroupant le CUSEMS/A, le SADEF, le SYDELS/CNTLS, L’UDEN/R, l’UES et le CIS a en effet décrété un mot d’ordre de grève totale de 48 h les jeudi 29 février et vendredi 01er Mars 2024. Outre le respect de la Constitution, du calendrier électoral et la libération de tous les enseignants détenus arbitrairement dans les prisons, les grévistes revendiquent l’éradication sans délai du statut des décisionnaires, l’augmentation optionnelle de l’âge de la retraite, la réforme des contenus et des grades ainsi que la régularisation de tous les statuts précaires. Ils demandent aussi la fin de toutes les lenteurs dans la production des actes administratifs des enseignants, l’apurement de tout le passif lié à la formation des enseignants et le respect de tous les accords signés. Thiey cette école sénégalaise…
Baadoolo - Le Conseil a du boulot !
Rarement le Conseil constitutionnel a été autant sollicité. Beaucoup disaient d’ailleurs qu’il ne travaille que pendant les élections. Même si ce n’est pas leur seule matière. Mais de la Commission de vérification des parrainages à aujourd’- hui, les 7 n’ont pas chômé. De saisine en saisine, ils auront sué plus qu’ils ne l’ont fait depuis 2012 ! Et ce n’est pas fini avec ces prolongations. Les «Sages» seront encore soumis au ping-pong entre l’opposition et le pouvoir.
Décrispation politique Des détenus dont Ibrahima Guèye et Bentaleb Sow libérés
La vague de libérations se poursuit. Ce mercredi, plusieurs détenus ont été élargis de prison, dont les «patriotes» Bentaleb Sow et Ibrahima Guèye ‘’Nay leer’’. Ce dernier a été arrêté, il y a plusieurs mois, après ses sorties dans la presse attaquant le président de la République et sermonnant la police et la gendarmerie. Bentaleb Sow, membre de la cellule de communication du parti dissous Pastef, a, lui, été interpellé en rapport avec le séjour illégal de l’avocat franco-espagnol Juan Branco au Sénégal.
Ramadan et cherté de la vie Macky appelle à une surveillance des prix des denrées
Le Ramadan approche à grands pas. Et les denrées alimentaires continuent de prendre l’ascenseur. Hier, en Conseil des ministres, le président de la République a rappelé ses orientations et les «efforts consentis» par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs. Il a ainsi demandé au Premier ministre et au ministre du Commerce, de la consommation et des Pme de faire le point sur «l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022 et la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante».
Santé animale - Le catalogue de vaccins homologués disponibles à l’Isra
L’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra) peut désormais procéder à la vente de vaccins pour la prise en charge de la santé animale, selon l’Aps. En effet, l’institut «dispose d’un catalogue d’une vingtaine de vaccins dont une dizaine homologués pour la prise en charge de la santé animale». Le Directeur général de l’Isra, Momar Talla Seck, qui était en visite de travail à l’Aps, explique : «Pour vendre des vaccins, il faut une homologation avec une autorisation de mise sur le marché. Et toute la procédure s’est déroulée sous la tutelle de l’Union économique et monétaire ouest africaine». Cette unité de production de vaccins se trouve au Pôle de recherches de Hann (Dakar). L’Isra dispose aussi d’une division à Dahra, dans le département de Linguère. M. Seck a également fait savoir que les vaccins pour la santé animale de types viraux et bactériens sont aussi bien destinés au Sénégal qu’à l’exportation.
Loi d’amnistie Le Collectif des universitaires pour la démocratie met son véto
Le Collectif des universitaires pour la démocratie (Cud) est contre l’amnistie. Il l’assimile à un «second assassinat» des victimes des manifestations des événements de 2021, 2023 et 2024. Il invite les députés à ne pas la voter. «Une telle amnistie rendrait tout accès impossible à notre Mémoire qui est un patrimoine immatériel essentiel pour faire advenir une communauté nationale. L’usage politicien de l’amnistie constitue une défiance au Temps en ce qu’il brûle les archives d’un Peuple et, par voie de conséquence, brouille toute perspective de réalisation d’un avenir collectif empreint de sérénité et d’apaisement», estiment ces universitaires.
Pour la défense de la Constitution Sursaut citoyen appelle à un large front
Sursaut citoyen appelle «toutes les organisations et personnalités démocratiques du pays, y compris les 16 candidats favorables à la décision constitutionnelle, à s’organiser et à unir leurs forces autour d’un large Front pour la défense de la Constitution». Le Groupe de réflexion et d’action pour la sauvegarde de la démocratie et l’Etat de droit exige la poursuite du processus électoral avec la liste définitive des candidats établie par le Conseil constitutionnel, la tenue de l’élection présidentielle au plus tard le 10 mars 2024 et la passation de pouvoir entre le Président sortant et le Président élu le 2 avril 2024». Sursaut citoyen constate que «Macky Sall semble vouloir plonger le pays dans une période de non-droit, permettant à une minorité organisée, semblable à un gang de hors-la-loi à la tête de l’État, de créer, coûte que coûte, les conditions nécessaires au maintien du pouvoir politique».
CONCLUSIONS DU DIALOGUE, AMADOU BA DÉNONCE UNE FRAUDE
En réaction aux conclusions du dialogue proposant le report de la Présidentielle au 2 juin, le mandataire de Diomaye Faye, juge « illégales et non négociables » ces propositions qui, selon lui, « sont une fraude aux décisions du Conseil constitutionnel ».
En réaction aux conclusions du dialogue national proposant le report de la Présidentielle au 2 juin comme nouvelle date du 1er tour pour le choix du prochain président de la république et le maintien de Macky Sall jusqu’à l’entrée en fonction de son successeur, Amadou Ba, le mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye, juge « illégales et non négociables » ces propositions qui, selon lui, « sont une fraude aux décisions du Conseil constitutionnel ».
Lors du dialogue national qui s’est tenu le lundi 26 et le mardi 27 février 2024 à l’initiative du chef de l'État, les différents acteurs ont proposé la date du 2 juin pour la tenue de la prochaine élection présidentielle ainsi que le maintien du président Macky Sall au pouvoir jusqu'à l'installation de son successeur par le Conseil constitutionnel. Une série de propositions que n’agrée pas Amadou Ba, le mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye, qui a opposé un refus catégorique au chef de l’Etat et aux dialogueurs.
Selon lui, « si on rallonge de 4 mois supplémentaires le mandat du président Macky Sall, nous estimons que c’est une fraude aux décisions du constitutionnel ; l’élection ne pouvant se dérouler au-delà du 2 avril, terme de son mandat ». En conséquence de quoi, « il ne peut pas aller au-delà de son mandat ».
Pour lui, « c’est inadmissible et illégal qu’il essaye de passer par un dialogue et des discussions à huis clos avec ses inconditionnels pour revenir nous servir ces propositions en voulant rallonger de 4 mois supplémentaires son mandat qui prend fin le 2 avril prochain et assurer la transition ainsi qu’un réajustement-ouverture de la liste officielle des candidats arrêtés par le Conseil constitutionnels en essayant de ramener dans la course des candidats dits spoliés et/ou recalés ».
Sous ce rapport, il rappellera que le président de la république avait d’ailleurs affirmé le 16 février dernier « avoir pris acte de la décision du conseil constitutionnel » censurant le report de l’élection présidentielle au 15 décembre ainsi que son engagement à la « faire pleinement exécuter ». Ainsi, il l’a invité à donner plein effet à la décision du Conseil constitutionnel en fixant dans l’urgence une nouvelle date pour la tenue de la présidentielle en perspective car au-delà du 2 avril, il n’est le président de la république ».