Baadoolo - Deukk ndoo day wallé
Communiqué 1. Communiqué 2... Eskey ! Non mais, Sénégal daanouna nak. Comme l’évolution de l’épidémie des putschs chez les voisins. C’est un coup d’État mais pas avec le treillis. Mais deukk ndoo day wallé nak. Voilà pourquoi il faut éviter les coups, quels qu’ils soient. Parce que tous les coups ne sont pas permis. Personne ne dira plus rien à l’autre. Nous qui pensions que nous sommes le vrai continang ! Louniouy wakh leegui wa continent bi ?
Affaire de la double nationalité : Rose Wardini placée sous contrôle judiciaire
La candidate à l’élection présidentielle, Rose Wardini est libre depuis hier. Mais elle reste sous contrôle judiciaire. Elle est poursuivie pour escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité, inscription tendant à dissimuler une incapacité, souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste. Elle avait déclaré sur l’honneur être exclusivement de nationalité sénégalaise.
Campagne de DiomayePrésident - Abass Fall, Guy Marius et Capitaine Touré arrêtés
Au front contre le report de la Présidentielle, les députés Abass Fall, Guy Marius, Cheikh Alioune Bèye ont été arrêtés hier par les Forces de l’ordre. Le premier a été interpellé au moment où il tentait d’effectuer une caravane en compagnie du leader de Frapp qui s’était enfermé dans sa voiture. En direction du terrain d’Acapes des Parcelles Assainies unité 20 pour battre campagne, Cheikh Alioune Bèye de l’ex-Pastef a lui aussi été raflé par des policiers. Membre de la coalition DiomayePrésident, l’excapitaine de la Gendarmerie, Seydina Touré n’a pas non plus échappé à cette série d’arrestations. De même que l’activiste Aliou Gérard Keita, membre du mouvement Frapp. Alors que depuis hier, se sont produites plusieurs interpellations de jeunes manifestants contre le renvoi du scrutin.
Bataille contre la coupure de l’internet et des données mobiles - Les travailleurs des opérateurs de télécom haussent le débit
La décision du ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique de couper l’internet et les données mobiles n’agrée pas les travailleurs des opérateurs de télécommunications. Ces derniers, regroupés en syndicat, sont montés au créneau pour exiger le rétablissement de la connexion des données mobiles. Ils ont par ailleurs lancé la première phase du plan d’actions de «défense du droit des Sénégalais à la connexion Internet». Le Syndicat des travailleurs de Sonatel, de Sentel, et de Expresso, comptent adresser une requête au ministre du Travail ainsi qu’aux organisations de défense des droits de l’Homme. Dans le cadre de cette lutte, le lancement du hashtag «Non à la coupure d’Internet» sera effectué.
Report des élections - Un sénateur américain demande au président d’annuler le décret
Le président de la Commission sénatoriale des relations étrangères des Etats-Unis a l’œil rivé sur le Sénégal. Dans une déclaration rendue publique, le sénateur Ben Cardin note «le report de l’élection présidentielle au Sénégal place le pays sur une voie dangereuse vers la dictature et ne doit pas être toléré». Il demande au Président Sall «d’annuler cette décision imprudente et de veiller à ce que les élections aient lieu avant la fin de son mandat constitutionnel».
Réaction des Universitaires de l’Apr sur le report - Moussa Baldé et Cie en phase avec le Président
Le Réseau des universitaires républicains (Rur) est en phase avec le Président Macky Sall dans sa décision de reporter l’élection présidentielle du 25 février 2024 au 15 décembre 2024. Le ministre Moussa Baldé, leur coordonnateur, et ses collègues se réjouissent «d’organiser des élections inclusives, transparentes et démocratiques qui restent intactes». Ceci démontre, selon eux, «son engagement pour un processus électoral équitable, basé sur un respect strict des dispositions pertinentes de la Constitution,
Pour la restauration de la justice sociale -Les travailleurs des collectivités locales décrètent 72h de grève
72 heures de grève. C’est le mot d’ordre décrété par l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal. Ces derniers qui luttent pour la restauration de la justice sociale ont mis à exécution leur menace. C’est ainsi qu’ils ont prévu 72 heures de grève, les mercredi 7, jeudi 8 et vendredi 9 février 2024, sur toute l’étendue du territoire national. L’Intersyndicale n’exclut pas d’aller vers des grèves de 96 à 120 heures, pour corser son plan d’action pour la création de collectivités territoriales «viables et durables». Une situation causée par le retard de l’Etat à vider cette crise des territoires engendrée par les grèves des travailleurs des collectivités territoriales.
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LE COUP D'ÉTAT DE MACKY SALL ET L'IMPÉRIALISME ÉLECTORAL
Pour Fanny Pigeaud et Ndongo Samba Sylla, l'histoire de la "démocratisation" en Afrique francophone n'est qu'une vaste mascarade électorale pilotée par Paris. Le cas sénégalais n’en est qu’un exemple de plus
C'est un véritable coup de tonnerre à Dakar. À peine un mois avant l'élection présidentielle du 25 février, le président Macky Sall vient d'annoncer son rapport sine die. Officiellement, il invoque un conflit entre l'Assemblée et le Conseil constitutionnel. Mais pour l'opposition, nul doute : il s'agit d'un "coup d'État" constitutionnel. Objectif : se maintenir au pouvoir après la fin de son mandat en avril.
Car le favori de ce examen n'était autre qu'Ousmane Sonko, figure de proue de l'opposition, aujourd'hui emprisonné. Or, Macky Sall semble bien décidé à lui barrer la route du palais présidentiel, quitter à piétiner la démocratie.
Malgré les émeutes des derniers jours, la France observe un silence embarrassé. Normal : l'histoire de la "démocratisation" en Afrique francophone n'est qu'une vaste mascarade électorale pilotée par Paris. Au nom de la "Françafrique", l'Élysée n'a jamais hésité à truquer les votes pour imposer ses candidats.
Alors, le vent du changement qui souffle au Sahel, porté par des militaires rebelles à l'ordre néocolonial, finira-t-il par balayer aussi les vieilles élites de Dakar ? L'histoire est en marche au Sénégal.
LE CONSEIL NATIONAL DU LAÏCAT SÉNÉGALAIS DÉSAPPROUVE LE REPORT DE L'ÉLECTION
Le CNL sonne l'alerte après le coup de semonce du président. Pour l'instance garante des valeurs laïques, un tel revirement compromet la tradition démocratique sénégalaise
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 06/02/2024
Le Conseil National du Laïcat Sénégalais (CNL) a exprimé son désaccord face à la décision du président Macky Sall de reporter l'élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février 2024. Dans un communiqué publié le 6 février, le CNL indique que cette décision "inédite, en contradiction avec la tradition démocratique légendaire du Sénégal, comporte des risques réels d'instabilité".
Pour rappel, le 3 juillet 2023, le président Sall avait annoncé ne pas se représenter pour un troisième mandat, décision saluée par le CNL comme étant "importante pour la paix et la stabilité du pays". Le processus électoral avait ensuite suivi son cours, avec une date fixée au 25 février.
Cependant, le 3 février, à la veille du démarrage de la campagne, le président a pris la décision surprise d'abroger le décret fixant la date de l'élection, reportant ainsi le scrutin sine die. Selon le CNL, cité dans son communiqué, "cette décision dont les conséquences peuvent mener le Sénégal vers des lendemains incertains" soulève une "vive préoccupation".
Le Dr Philippe Abraham Birane Tine, président du CNL, appelle dans le communiqué "le président de la République ainsi que tous les acteurs politiques à un respect scrupuleux du calendrier républicain". Il exhorte également l'État et les partis à "travailler pour la paix et la stabilité du Sénégal en trouvant dans les meilleurs délais les solutions nécessaires pour organiser une élection transparente, inclusive, apaisée et démocratique".
LE FORUM CIVIL REJETTE LE DIALOGUE DE MACKY SALL
La section sénégalaise de Transparency International signale son ras-le-bol face aux agissements anticonstitutionnels du pouvoir. Elle appelle aussi à des mesures contre les fossoyeurs de l'Etat de droit
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 06/02/2024
Le Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, a annoncé qu'il ne participerait pas au "dialogue" convoqué par le président Macky Sall suite au report unilatéral de l'élection présidentielle. Dans une déclaration publiée le 6 février 2024, Abdoul Maliky Bousso, chargé des programmes au Bureau Exécutif du Forum Civil, a indiqué que "pour ce dialogue annoncé, le Forum Civil n'y participera pas".
Il justifie cette décision par le "traitement déshonorant infligé aux députés de l'opposition et le coup de force perpétré par la majorité parlementaire pour faire passer une loi « déconsolidante » et destructrice des fondements de notre démocratie et de l'Etat de droit".
L'organisation dénonce également la décision "d'agression contre la Constitution" prise par Macky Sall le 3 février lorsqu'il a annoncé reporter unilatéralement l'élection présidentielle du 25 février. Elle demande par ailleurs à la communauté internationale de sanctionner "tous les acteurs et partisans de ce coup de force constitutionnel" si le scrutin n'est pas maintenu à la date prévue.
Par ailleurs, l'organisation exige des sanctions de la part de partenaires internationaux comme l'Union africaine, la Cedeao, les États-Unis ou l'Union européenne "à l'encontre de tous les acteurs et partisans de ce coup de force constitutionnel" advenant le non-respect de la date du scrutin.
PAR Ciré Clédor Ly
LE COURRIER D'UN MANDATAIRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le Conseil constitutionnel devrait constater que non seulement les décisions qu’il a rendu s’imposent à tous, mais encore, la fixation d’une date pour la présidentielle n’est pas du domaine du parlement
L'étonnement et l'horreur s'emparent de nombreux Sénégalais, face à l'attitude du chef de l'État, fidèle à sa doctrine de maintien au pouvoir et de pérennisation d'un système marqué par la prédation, la vassalité et la répression. Cette posture s'est clairement dévoilée dans son discours incohérent du 3 juillet 2023, conforté par le soutien de la Cour de Justice de la CEDEAO, qui a légitimé la violence d'État exercée contre un patriote souverainiste et panafricaniste.
Durant deux longues années, sous le joug d'une répression aveugle et d'une arrogance des forces de défense et de sécurité ; le silence complice et intéressé de l'Europe, de l'Amérique, et du syndicat des chefs d'États d'Afrique, notamment ceux de l'Ouest, a prévalu.
Dès 2014, les liens avec l'État de droit et la démocratie ont été rompus. Le mandat à vie, timidement théorisé et planifié à travers le code électoral, a bénéficié de la complicité d'une classe politique se complaisant dans un dialogue politique fallacieux, complotiste au mois d’août 2023,opposé à Ousmane Sonko le choix irréversible du peuple sénégalais et la bête noire des sangsues de l'Afrique.
Le coup d'État institutionnel a commencé avec l'Assemblée nationale, s'empressant en mars 2021, de lever l'immunité de celui pour qui le peuple est toujours prêt à verser jusqu'à la dernière goutte de son sang. Que l'on ne s'y méprenne pas, ce peuple reste fidèle et n'a pas non plus abdiqué, car il est uni à son leader par un amour sincère et pur.
Ousmane Sonko et son peuple sont liés par un programme inébranlable, résistant aux parjures de magistrats, aux abus des fonctionnaires de l'État, et au renforcement des forces de répression, car ils approchent de la fin d'un système en agonie, qui se consume de l'intérieur.
Chaque institution de la défunte première République a joué son rôle dans cette tentative vaine, de liquidation par les compradores de l'idylle entre le peuple sénégalais et, désormais, le peuple africain uni autour d'un idéal africain.
Le pouvoir exécutif, judiciaire, le Conseil constitutionnel – jouant au trapéziste pour écarter mon mandant de la compétition – et le pouvoir législatif, portent tous une responsabilité pleine et entière dans le traumatisme actuel du peuple sénégalais, aspirant seulement à la paix, la démocratie et l'État de droit.
Un décret ne peut différer une échéance ni interrompre un processus électoral fixé par la Constitution et régulé par la loi. L'enquête parlementaire n'est qu'une mascarade de mauvais goût. Pastef demeure vivant, et parler d'ex-Pastef est un abus de langage car, le décret, actuellement contesté devant la chambre administrative de la Cour Suprême, n'a pas encore autorité.
Mon client, Bassirou Diomaye Faye, jouit de la présomption d'innocence avec un casier judiciaire vierge. Aucun prestidigitateur ne pourra invoquer un article de droit interne ou international interdisant à un détenu provisoire d'être candidat à une élection présidentielle.
En définitive, la violation d'un serment constitue une haute trahison et un parjure pour un magistrat de l’ordre judiciaire, tout comme la violation d'un droit ou d'une liberté fondamentale par un fonctionnaire de l'État constitue une forfaiture.
La violence, sous toutes ses formes, exécutée sur ordre manifestement illégal et au mépris de la baïonnette intelligence, engage la responsabilité pénale de son auteur et de son commanditaire.
À l'exception de l'Allemagne, la communauté internationale, par des communiqués laconiques, n'a pas soutenu la démocratie et l'État de droit en exigeant le respect du calendrier électoral. En suggérant qu'une nouvelle date soit « rapidement » fixée, elle a tacitement adhéré au coup d'État institutionnel et s'est abstenue de condamner la violation du sanctuaire des députés.
Le Conseil constitutionnel saisi devrait constater que non seulement les décisions qu’il a rendu sur l’élection présidentielle s’imposent à tous les pouvoirs publics, dans leurs motifs et leurs dispositifs, mais encore, la fixation d’une date pour l’élection présidentielle n’est pas du domaine du parlement.
Tout peut encore être sauvé, le mal conjuré et l’élection présidentielle se tenir dans les 35 jours avant le 2 avril.
Ousmane Sonko reste résolu. La tempête de sable se dissipera, le baobab sera déraciné avec toutes ses racines, et le roseau plié se redressera, stoïque, pour une nouvelle ère. Le pays doit rester une démocratie ouverte et un havre de paix.
REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE, ISMAILA MADIOR FALL S’EXPLIQUE
Le report n'a pas été initié par le Président de la République, mais par le groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS) nommé "Liberté, Démocratie et Changement".
Qui a initié le report de l'élection présidentielle ?
Le report n'a pas été initié par le Président de la République, mais par le groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS) nommé "Liberté, Démocratie et Changement". Ce groupe a soumis à l'Assemblée nationale la proposition de loi constitutionnelle visant à modifier les dispositions de l'article 31 de la Constitution de la République du Sénégal. La proposition de loi stipule que, contrairement à l'article 31 qui prévoit que l'élection présidentielle doit avoir lieu entre 45 et 30 jours avant la fin du mandat du président en fonction, l'élection serait reportée au 25 août 2024. L'objectif de cette proposition est de reporter l'élection présidentielle à août 2024, permettant ainsi au président actuel de rester en poste jusqu'à l'investiture de son successeur. Un amendement parlementaire a par la suite modifié la date de l'élection présidentielle au 15 décembre 2024.
Quelles sont les raisons justificatives du report ?
Le report est justifié par plusieurs raisons, notamment : Une crise entre l'Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel concernant des accusations de corruption de juges constitutionnels. La création d'une commission d'enquête parlementaire pour examiner cette affaire et les procédures de vérification des candidatures par le Conseil constitutionnel. La contestation des accusations par les membres du Conseil constitutionnel, qui demandent une enquête approfondie. La découverte de fraudes liées à la nationalité de certains candidats. La perte de crédibilité du Conseil constitutionnel en tant que juge électoral, pouvant entraîner le rejet des résultats des urnes et des contentieux électoraux. Le risque de contestations des résultats électoraux menaçant la stabilité politique du pays.
Quelle est la procédure mise en œuvre pour le report ?
La procédure a commencé par une proposition de loi constitutionnelle émanant des députés, notamment du groupe parlementaire du PDS. La proposition a été envoyée au Président de la République pour consultation, et celui-ci en a pris acte. La proposition a été approuvée en commission et adoptée par une majorité des 3/5 des suffrages exprimés par l'Assemblée nationale le 5 février 2024. Il s'agit d'une dérogation aux dispositions de l'article 31 de la Constitution, permettant un réajustement du calendrier électoral sans remettre en question la durée du mandat fixée par l'article 27 de la Constitution. Cette disposition dérogatoire est temporaire et prendra fin avec l'organisation de la prochaine élection présidentielle.
Quel est le rôle du Président de la République dans la mise en œuvre du report ?
Le Président de la République n'est pas à l'origine de cette initiative. Sa responsabilité se limite à donner un avis favorable, défavorable ou simplement à prendre acte de la proposition, cette dernière option ayant été choisie. Après l'adoption de la loi constitutionnelle, il revient au Président de la promulguer conformément aux délais prévus par la Constitution.
Quelle est la nouvelle date de l'élection présidentielle ?
Suite à l'approbation de cette loi constitutionnelle, la prochaine élection présidentielle est prévue pour le 15 décembre 2024.
Quand expire le mandat du Président de la République suite à l'adoption de la loi constitutionnelle ?
Selon le principe établi, le président actuel reste en fonction jusqu'à l'investiture de son successeur, prévue en janvier (si l'élection se conclut en un seul tour) ou en février (en cas de second tour).
Le Conseil constitutionnel peut-il censurer la loi constitutionnelle ?
Non. Selon une jurisprudence constante, le pouvoir constituant est souverain et ne peut être sujet à un contrôle. En conséquence, le Conseil constitutionnel s'est toujours déclaré incompétent pour contrôler une loi constitutionnelle, et cette dernière bénéficie donc d'une injusticiabilité. De même, certains décrets, comme celui abrogeant la convocation du collège électoral, sont considérés comme des actes de gouvernement et ne peuvent faire l'objet de recours pour excès de pouvoir.
Y a-t-il des précédents de lois constitutionnelles dérogatoires à la Constitution ?
Oui, il existe au moins deux précédents. La loi du 18 décembre 1962 qui a ajouté un article à la Constitution, modifiant les pouvoirs du Président du Conseil. La loi du 19 février 2007 qui a modifié la loi prolongeant le mandat des députés élus en avril 2001.
Y a-t-il un précédent de report d'une élection présidentielle dans l'histoire du Sénégal ?
Oui, l'élection présidentielle prévue initialement pour décembre 1967 a été reportée au 25 février 1968.
Quelle appréciation peut-on faire de cette loi au regard du parcours démocratique ?
Cette loi est perçue comme consolidante car elle réorganise simplement le calendrier électoral sans prolonger le mandat au-delà de l'année prévue (2024). Elle vise à prévenir les risques liés à un processus électoral potentiellement problématique. Elle est vue comme une base pour un dialogue national visant à garantir des élections libres, justes et transparentes dans un Sénégal pacifié et réconcilié.
LES DÉPUTÉS GUY MARIUS SAGNA ET ABASS FALL INTERPELLÉS PAR LA POLICE
Alors qu’ils organisaient une caravane partant des Parcelles Assainies pour battre campagne dans la capitale sénégalaise, ces deux députés de l’opposition ont été arrêtés.
Alors qu’ils organisaient une caravane partant des Parcelles Assainies pour battre campagne dans la capitale sénégalaise, les députés de l’opposition sénégalaise, Guy Marius Sagna et Abass Fall ont été encerclés par la police pendant plusieurs minutes avant d’être interpellés.
Ils ont été conduits par les fourgons des Forces de défense et de sécurité à une destination pas encore connue. Nous y reviendrons.
CAN 2023 : LE NIGERIA EN QUETE D’UNE HUITIEME FINALE
Le Nigeria va jouer, mercredi à 17h GMT, contre l’Afrique du Sud, sa 16ème demi-finale de Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) depuis sa première participation en 1963.
Dakar, 6 fév (APS) – Le Nigeria va jouer, mercredi à 17h GMT, contre l’Afrique du Sud, sa 16ème demi-finale de Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) depuis sa première participation en 1963.
Les Super Eagles, 20 participations, sont la quatrième nation la plus titrée avec trois trophées remportés en 1980, 1994 et 2013.
Le Nigeria a été finaliste en 1984, 1988, 1990 et 2000. Elle a remporté le match pour la troisième place à huit reprises : 1976,1978,1992,2002,2004,2006,2010 et 2019.
Le Nigéria qui n’a jamais terminé à la quatrième place d’une CAN est forfait pour l’édition de 1996 organisée et remportée par l’Afrique Sud. Il est suspendu de la CAN 1998 au cours de laquelle les Bafana Bafana étaient les finalistes malheureux.
Le pays a accueilli deux fois la CAN, en 1980 et lors de la co-organisation avec le Ghana en 2000.
En 2024, les Super Eagles étaient logés dans la poule A avec le pays hôte, la Côte d’Ivoire, la Guinée Equatoriale et la Guinée-Bissau.
Après un premier match peu convainquant contre les Equato-guinéens (1-1), ils sont montés en puissance en dominant les Ivoiriens (1-0) puis ont confirmé contre les Bissau-guinéens (2-0).
Le Nigéria est sorti deuxième avec sept points, derrière la Guinée Equatoriale. Il a éliminé le Cameroun (2-0) en huitièmes de finale, puis l’Angola en quarts (1-0).
L’un des grands favoris de cette compétition, l’équipe pourra compter sur son avant-centre en forme, Ademola Lookman. Le joueur de l’Atalanta Bergame a inscrit trois buts depuis le début de la CAN.
Toutefois le Nigeria risque de jouer sans son attaquant Victor Osimhen, élu meilleur joueur africain 2023 par la Confédération africaine de football (CAF).
Le Nigeria va affronter l’Afrique du Sud qui joue sa 11ème CAN (1996,1998,2000,2023) dont quatre demi-finales.
Les Bafana Bafana font partie de la liste des huit pays qui ont remporté une seule fois la plus prestigieuse compétition africaine.
L’Afrique du Sud évoluait dans le groupe E avec le Mali, la Namibie et la Tunisie.
Après une défaite inaugurale contre les Maliens (0-2), les Sud-africains vont largement dominer les Namibiens (4-0) et tenir en échec les Tunisiens (0-0). Ils sont sortis deuxième du groupe avec quatre points derrière le Mali (cinq points).
Les Sud-africains vont éliminer en huitièmes de finale le Marco (2-0), l’un des grands favoris de la CAN puis le Cap-Vert en quarts de finale à l’issue des tirs au but (2-1).
Absent à ce niveau de la compétition depuis 2000, les Bafana Bafana pourront compter sur leur gardien de but Ronwen Williams, héroïque en quarts de finale pour avoir arrêté quatre tirs des Cap-verdiens.
LA CANDIDATE ROSE WARDINI EN LIBERTÉ PROVISOIRE
Arrêtée depuis jeudi pour sa double nationalité, elle avait été déférée pour plusieurs délit: Escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sur une fausse qualité...
Après son face à face avec le procureur, la candidate à la présidentielle vient de bénéficier d’une liberté provisoire.
Arrêtée depuis jeudi pour sa double nationalité, elle avait été déférée pour plusieurs délit: Escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sur une fausse qualité et inscription tendant à dissimuler une incapacité, souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste.
par Moustapha Dieye
AUX DÉPENS DE LA RÉPUBLIQUE, LES SOUPÇONS DE LA HONTE
EXCLUSIF SENEPLUS - Cette brèche créée par le PDS et exploitée par Benno, en soi, n’est pas surprenante. Elle souligne que le PDS empêché de transformer la République en monarchie n’a pas rompu avec ses vieilles habitudes
Sur la base de ‘‘soupçons’’ de corruption pesant sur certains membres du Conseil constitutionnel, Wallu, coupablement appuyée par Benno, vient de faire adopter une loi pour la reprise du processus électoral afin de rétablir Ndiombor fils, dans la course à la présidence. Le Watchacha lui, abroge par décret, le décret portant convocation du corps électoral pour remédier à un ‘‘conflit institutionnel ouvert’’ à l’aide un dialogue. Un coup qu’il ne fallait surtout pas porter à l’Etat de droit et à la démocratie sénégalaise.
Ce report à peine assumé parce que juridiquement lourd dans sa forme initiale (révision constitutionnelle oblige) est d’une grande violence symbolique. Il éloigne du Sénégal, le droit le plus apprécié de son électorat, celui qui lui permet de choisir son président.
La raison majeure qui avait calmé Samba Ndoumbélane qui en avait déjà marre de vivoter et de voir ses droits fondamentaux bafoués par le tyran en herbe du Plateau, c'est qu'il ne s'imaginait pas dealer avec lui au-delà du 25 février 2024. Le sentiment de la colocation forcée est ravivé par ce poignard que les voix du peuple viennent d’enfoncer dans son dos et en son nom à l’Assemblée nationale. Le Watchacha, chef agonisant de parti, en mal de repères dans une coalition Tass Yaakaar qui échappe à son autorité et acculé par une opposition qu’il sait à la hauteur de l’échéance à venir, s’agite. La pilule ‘‘Diomaye moy Sonko’’ ne passe pas et le cheval Amadou a du mal à amadouer au sein de l’écurie marron beige.
‘‘Le guddël jell’’ ou le report de la déchéance électorale est le propre du président Ndoumbélanien. Père Léo qui est d’ailleurs l’exception qui confirme cette règle, avait cette phrase à la bouche : ‘‘Nguur kenn du ko ñedd’’ (On ne s’accroche pas à un pouvoir fini). Le Watchacha, sur les traces de ses prédécesseurs Ndioufa et Ndiombor, se déploie de toute son envergure pour se maintenir en tant que chef d’une République au sein de laquelle, il ne dispose plus que de la courtoisie constitutionnelle qui l’autorise à occuper le Palais jusqu’à l’expiration de son mandat, ce 2 avril 2024. Au-delà, Macky Gassi, et sans regrets !
L'alternance fait partie de l'ADN de l'électorat sénégalais et l'histoire démontre qu'elle se veut de plus en plus courte : Parti socialiste 40 ans, Parti Démocratique Sénégalais 12 ans. Plus un régime s'entête dans ses tentatives de se pérenniser au pouvoir, plus l'électorat alourdit la sanction à son égard. Les dernières élections législatives et locales sont un excellent laboratoire pour analyser cette tendance. Le bassin électoral de Benno a énormément régressé et son capital sympathie ne s’est pas renfloué auprès de l’opinion publique.
Cette brèche créée par le PDS et exploitée par Benno, en soi, n’est pas forcément surprenante. Ultimement, elle souligne la non dislocation de la grande famille libérale malgré sa fragmentation. Elle souligne par ailleurs que le PDS d’Abdoulaye Wade que l’on a empêché de transformer la République du Sénégal en monarchie avec la sur-promotion de Ndiombor fils ou K-Qatar, n’a pas rompu avec ses vieilles habitudes. Et le fait que Benno se soit greffée de façon intéressée à l’initiative de Wallu peut être une bonne chose.
En effet, cela éclaire la lanterne du Ndoumbélanien dont le subconscient avait déjà commencé à blanchir le candidat Karim Meissa Wade dont la délinquance a été constatée et sanctionnée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite. Et plus largement, cela donne une vision assez claire de la position du Parti Démocratique Sénégalais dont les méthodes de conquête et d’exercice du pouvoir laissent à désirer.
Cette élection présidentielle, spécifiquement, doit être symboliquement chargée. Benno mérite une sanction électorale qu’aucun régime n’a connue jusqu’ici. Il faut qu’à la lecture du résultat des urnes, chaque aspirant ou détenteur du pouvoir, puisse comprendre que la sacralité du suffrage universel ne se monnaie ni ne se négocie à Ndoumbélane.