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8 juin 2025
AFFAIRE NDELLA MADIOR, LE VIGILE DE KEUR YEURMANDE CONDAMNÉ
Poursuivis pour complicité, le vigile et la dame, qui a acquis un bébé, ont été reconnus coupables d’enlèvement, complicité et recel de bébé. Ils ont été condamnés à 2 ans de prison dont 6 mois ferme.
Le scandale de la pouponnière Keur Yeurmandé connait un nouveau tournant. Placés sous mandat de dépôt, Jean N. Ndour et Aminata W. Diallo ont été attraits à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, ce 9 janvier, pour répondre de leurs actes dans cette affaire qui a tenu en haleine les Sénégalais.
Poursuivis pour complicité, le vigile et la dame, qui a acquis un bébé, ont été reconnus coupable d’enlèvement, complicité et recel de bébé. Ils ont été condamnés à 2 ans de prison dont 6 mois ferme et à payer chacun une amende de 200 000 F CFA.
Aminata W. Diallo, dont le mari vit à l’étranger, a acheté un bébé, de connivence avec le vigile au prix de 65.000F CFA. Victime de fausse couche, elle aurait fait croire à son mari qu’elle était toujours enceinte.
TAS POUR LA MISE EN PLACE D’UN CADRE DE L’OPPOSITION POUR LA RECONSTRUCTION NATIONALE
Thierno Alassane Sall suggère « une réforme pour les prochaines élections présidentielles, afin de restaurer l’équité et la confiance dans notre processus démocratique».
Après la validation de ses parrainages par le Conseil Constitutionnel, le leader de la République des Valeurs n’a pas pris le temps de savourer. Il se projette déjà vers l’élection et appelle l’opposition à s’unir. «Je propose la mise en place d’un cadre de l’opposition pour la reconstruction nationale», lance-t-il.
L’ex Ministre de l’Énergie et du Développement des Energies renouvelables pointe le doigt sur la procédure du parrainage qu’il juge non-transparente au vu de la panoplie de candidats qui ont été recalé. «Il est indéniable que le système de parrainages actuel manque de transparence et de sincérité. Je n’ai jamais été d’accord avec ce procédé, ce qui m’a d’ailleurs valu une garde à vue en 2018», a fait savoir l’ingénieur en télécommunications et en aviation civile.
Ainsi, Thierno Alassane Sall suggère « une réforme pour les prochaines élections présidentielles, afin de restaurer l’équité et la confiance dans notre processus démocratique».
Le député n’a pas manqué de faire un arrêt sur image sur les institutions de la République qui ont fait l’objet de beaucoup de critiques ces derniers temps du fait du manque de clarté dans leur démarche politico-judiciaire. «Les institutions de notre pays sont affaiblies. La République est presque à terre. Les citoyens son désespérés par les micmacs du régime. Les candidats de l’opposition qui sont sortis de ce système de parrainages, doivent endiguer, en février, la décadence».
Thierno Alassane SALL semble catégorique : «le mot d’ordre, pour cette élection présidentielle doit être : à bas la mauvaise gouvernance !» et de conclure : « il est grand temps de réenchanter le Sénégal».
PRÉSIDENTIELLE 2024, LE PLAIDOYER DE LA PLATEFORME ETU JAMM
La plateforme milite en faveur de la tenue d’une élection transparente, apaisée, inclusive, démocratique et appelle à la participation de toutes les populations notamment les communautés de base, les femmes et les jeunes.
La Plateforme de Veille des femmes pour la Paix et la Sécurité, notamment pour des élections apaisées au Sénégal « ETU JAMM » a démarré ses activités, ce mercredi, avec une conférence de presse. Lancée quelques jours seulement avant l’élection présidentielle de février 2024, ladite plateforme est partie prenante aux différentes étapes du processus électoral pour la préservation de la paix et de la cohésion sociale.
Selon Mme Penda Seck Diouf, présidente nationale de ladite plateforme, elle milite en faveur de la tenue d’une élection transparente, apaisée, inclusive, démocratique et appelle à la participation de toutes les populations notamment les communautés de base, les femmes et les jeunes. ETU JAMM, dit-elle, met en œuvre à ce titre, un programme d’actions qui démarre par le lancement de ses activités comprenant : une campagne de sensibilisation, de dialogue et de plaidoyer sous forme de caravanes dans les quatorze régions du Sénégal et l’installation de sa salle de veille; des rencontres avec les autorités religieuses, traditionnelles, culturelles, politiques et administratives ; des consultations avec les jeunes et les journalistes.
Ce programme inclut la rencontre avec les candidats de partis et coalitions; un atelier hybride, de renforcement des capacités des femmes sur la prévention des conflits, le dialogue, la participation citoyenne des femmes et la médiation; la formation des observatrices qui seront déployées dans toutes les régions, des jeunes opératrices et journalistes monitors sur l’observation électorale, la digitalisation et le monitoring des élections.
Par ailleurs, ETU JAMM condamne toutes les formes de violences électorales ainsi que la violation des droits humains. Elle lance un appel au sens de la responsabilité, du civisme et de la citoyenneté des populations, des administrateurs des élections, des acteurs et actrices du jeu politique sénégalais. « Ensemble pour des élections transparentes, démocratiques, inclusives et apaisées par la prévention de toutes formes de violences notamment celles basées sur le genre, le respect des droits humains, la préservation de notre pays contre toute forme d’instabilité, pour le triomphe de la paix, de la sécurité, de la citoyenneté et de la démocratie », indique-t-elle. Il faut dire que la plateforme ETU JAMM est mise sur pied par 60 organisations féminines de la société civile sénégalaise et panafricaine.
Elle est coordonnée par l’ONG Africaine Femmes Africa Solidarité, sous le leadership de l’Envoyée Spéciale auprès de l’Union Africaine sur Femme, Paix et Sécurité. ETU JAMM a participé depuis sa création en 2012, à toutes les élections : présidentielles et législatives de 2012, locales de 2014, législatives de 2017, présidentielle de 2019, locales de janvier 2022 et législatives de juillet 2022, par la sensibilisation et la formation des acteurs sur les questions électorales, la prévention des conflits, la veille et l’observation électorale.
UN FILM HOMMAGE À BOCANDÉ SERA PROJETÉ À DAKAR ET YAMOUSSOUKRO
Le film ‘’Essamay : Bocandé, La Panthère’’, réalisé en hommage au défunt footballeur sénégalais Jules François Bocandé, sera projeté ce jeudi à l’institut français de Dakar, puis le 16 janvier à Yamoussoukro, la ville ivoirienne qui accueillera les Lions
Dakar, 10 jan (APS) – Le film ‘’Essamay : Bocandé, La Panthère’’, réalisé en hommage au défunt footballeur sénégalais Jules François Bocandé, sera projeté ce jeudi à l’institut français de Dakar, puis le 16 janvier à Yamoussoukro, la ville ivoirienne qui accueillera les Lions durant la Coupe d’Afrique des Nations, annonce un de ses réalisateurs, Maky Madiba Sylla.
‘’Diffuser ce film à Dakar, à quelques jours du coup d’envoi de la 34 ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations puis à Yamoussoukro le 16 janvier, en Côte d’Ivoire, est une façon de se remémorer la belle époque de la génération Caire 86, dont Jules François Boncadé faisait partie’’, a déclaré M. Sylla.
S’exprimant lors d’un point de presse organisé mardi à l’institut français de Dakar, Sylla pense que ‘’ce n’est pas parce que cette génération de Caire 86 n’a pas gagné la Coupe d’Afrique des Nations qu’on doit les oublier ou faire abstraction du travail qu’ils ont accompli’’.
‘’A travers le film, je voulais montrer que gagner la Coupe d’Afrique des Nations a été un long processus et cette génération-là y a joué un grand rôle. Ils ont tout donné pour que le Sénégal puisse avoir cette première étoile’’, témoigne-t-il.
Ce documentaire de 60 minutes est adapté du livre du journaliste Abdoulatif Diop, ‘’Bocandé, l’éternelle légende’’. Un ouvrage qui revisite la vie et la carrière ‘’exceptionnelle’’ de Jules François Bertrand Bocandé.
‘’Quand j’ai commencé à réaliser ce film, je n’avais pas encore eu connaissance du livre d’Abdoulatif Diop. C’est par le biais d’un ami que j’ai su son existence, alors qu’il a été publié depuis 2012. Cet ouvrage m’a beaucoup aidé, parce qu’il m’a permis de mieux comprendre la carrière et le personnage de Jules francois Bonandé’’, a-t-il fait valoir.
Ce film documentaire, en plus d’être un hommage à Jules François Bocandé, est également une façon de rendre un hommage à toute la génération de Caire 86, dit-il.
‘’Jules François Bocandé, c’est quelqu’un qui a marqué l’histoire du football sénégalais. C’est quelqu’un qui nous a tous rendu notre fierté après dix-huit ans d’absence en Coupe d’Afrique des Nations. Et voilà que cette génération qualifie de nouveau le Sénégal’’, insiste-t-il.
‘’Jules Francois Bocandé, c’est une icône du football sénégalais. Donc, il est très important de rendre hommage à ces grandes figures pour montrer au peuple sénégalais mais aussi à la Diaspora tout ce qu’ils ont fait, parce qu’ils font partie de notre histoire’’, souligne à son tour Mama Anne, coproductrice du film.
S’agissant de la disponibilité des archives, Maky Madiba Sylla explique qu’il a été très difficile pour lui de trouver des photos de Jules François Bocandé durant son adolescence. ‘’La seule photo que j’ai pu avoir, c’était lorsqu’il avait 16 ans’’, a-t-il confié.
Il relève que ‘’le véritable problème, c’étaient les archives visuelles, comme par exemple une vidéo où on voit Bocandé ‘’en action’’. ‘’Finalement, c’est en Belgique que j’ai pu avoir une vidéo qui date de 1981. Et dans mon cinéma, sans archives, je ne pourrais pas travailler’’, déclare-t-il.
IL EST IMPOSSIBLE QUE JE NE SOIS PAS DANS LE FICHIER ÉLECTORAL
Candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Mary Teuw Niane a été recalé au parrainage. Pis, il fait partie de ses 28 887 parrains non identifiés au fichier général des électeurs.
Candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Mary Teuw Niane a été recalé au parrainage. Pis, il fait partie de ses 28 887 parrains non identifiés au fichier général des électeurs. Et pourtant, dit-il, il n’y a pas d’erreur sur ses données reportées. « On est tombé des nues en identifiant notre nom, Marie Teuw Niane, parmi les parrains non identifiés. Nous avons vérifié que nos données personnelles demandées, c’est-à-dire les prénoms, le nom, le numéro de carte d’électeur, le numéro d’identification nationale et les dates d’expiration de ma carte nationale d’identité sont correctes. Donc, il est impossible, je le dis, il est impossible que je ne sois pas dans le fichier électoral.
C’est impossible. Pour plusieurs raisons », a-t-il soutenu. Avant d’expliquer : « la première, la plus proche, c’est que mon mandataire, ma coordonnatrice nationale de parrainage, qui est là derrière moi, a reçu les fiches de parrainage. Mon mandataire a pu déposer la caution à la caisse de dépôt et de consignation. Or, ces deux opérations sont impossibles si je n’étais pas dans le fichier électoral. De plus, depuis plus de 20 ans, je vote sans discontinuer aux élections présidentielles, législatives, et locales ».
Par ailleurs pour dénoncer « ces anomalies », il a animé un point de presse, ce mercredi au cours duquel il a fait savoir : « notre pays vit un moment essentiel de son histoire politique. Avoir des élections libres, transparentes et inclusives, où subir le dictat d’un pouvoir qui cherche par des moyens faussement légaux à imposer des élections, des candidatures taillées sur mesure pour son propre candidat. Toutes les informations que je vous donnerai sont tirées de deux documents délivrés par le Conseil constitutionnel, et qui vous ont été remis. Si ce n’est pas fait, on doit vous les remettre ». Après avoir projeté des chiffres montrant des réductions sur ses 51.267 parrains, Mary Teuw Niane a expliqué qu’il y a des réductions impossibles à justifier s’il n’y a pas de changement de clé ou de manipulation de la clé. « C’est pourquoi j’affirme haut et fort qu’il y a eu manipulation de notre clé ou remplacement de notre clé par une autre clé qui ne nous appartient pas. Enfin, dans nos investigations nous sommes tombés des nues. Ça, c’est avant-hier soir. Parce que, après tout cela, nous allons dire, on va faire une enquête approfondie. Notre cellule informatique compte d’informaticiens présents au Sénégal et aux États-Unis et qui ont fait le travail », affirme-t-il.
S’adressant aux journalistes, il leur a dit que : « vous êtes, avec la population sénégalaise, les témoins d’une opération graduelle, je dis bien graduelle, en vue d’éliminer de cette élection présidentielle, les candidats indésirables, les empêcheurs de tourner en rond, les pourfendeurs de ce système qui asservissent le peuple sénégalais et soumettent notre pays aux intérêts d’une minorité et de l’étranger. Je réaffirme
solennellement notre position inébranlable pour des élections libres, transparentes et inclusives ».
MBOUROU FOF WONA FARINE !
La Fédération nationale des boulangers a annoncé une grève pour mi-janvier. D’autres organisations du secteur refusent de fabriquer ce pain-là. On se rend compte que mbourou fof wona farine.
La Fédération nationale des boulangers a annoncé une grève pour mi-janvier. D’autres organisations du secteur refusent de fabriquer ce pain-là. On se rend compte que mbourou fof wona farine. Ngoor moom, las de la tyrannie du pain, avait déjà gardé un stock de mbourou bou fanaan. Si certains candidats avaient la même précaution, ils allaient passer le 2e tour du parrainage. Diogoye, lui, a choisi ses beignets dougoup.
CAN 2023 : ABIDJAN, LA CAPITALE IVOIRIENNE, DÉJÀ GAGNÉE PAR LA FRÉNÉSIE FOOTBALLISTIQUE
La Côte d’Ivoire accueille, du 13 janvier au 11 février, la 34e édition de la Can. À trois jours du coup d’envoi de la compétition, la capitale est gagnée par une indescriptible ferveur.
La Côte d’Ivoire accueille, du 13 janvier au 11 février, la 34e édition de la Can. À trois jours du coup d’envoi de la compétition, la capitale est gagnée par une indescriptible ferveur. L’invite du président Alassane Dramane Ouattara de faire de cette fête une grande réussite n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd.
La nuit était tombée depuis un moment sur la capitale ivoirienne, mais le spectacle battait son plein. À la sortie de l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny, l’animation est à son comble. Des majorettes sont en pleine démonstration pour souhaiter la bienvenue aux hôtes de la Côte d’Ivoire. Ce spectacle est un avant-goût de la « fête de la jeunesse », de « l’hospitalité ivoirienne » et de « la fraternité africaine » telle que prônée par les autorités. Dans son adresse à la Nation le 31 décembre dernier, le Président Alassane Ouattara avait invité les populations à l’hospitalité légendaire, à se mobiliser, pour réserver un accueil et un séjour des plus chaleureux aux différentes équipes nationales et à leurs supporters. « Chaque Ivoirienne, chaque Ivoirien et chaque habitant de notre beau pays devra se considérer comme un Ambassadeur de la Can. Mobilisons-nous pour faire de cette Can, une grande fête de la jeunesse, de l’hospitalité ivoirienne et de la fraternité africaine », avait-il dit. Une invite qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. La même ferveur est perceptible partout.
De jour comme de nuit, Abidjan grouille comme une ruche. Partout, les affiches meublent le décor. La capitale ivoirienne s’est subitement transformée en un océan de couleurs à l’approche du coup d’envoi de la 34e édition de la Can. Partout, des ballons sur lesquels sont inscrits « Akwaba » (Bienvenue) sont visibles, sans compter les panneaux publicitaires aux couleurs de la Can. De même que les vendeurs de maillots qui se frottent les mains. Au stade Felix Houphouët-Boigny, on s’affaire aux derniers réglages. La Côte d’Ivoire tient à cette Can. Elle compte bien la réussir et mise sur une très bonne organisation et une sécurité sans faille. Pour relever ce défi, 20 000 bénévoles, 17 000 membres des forces de l’ordre et 2 500 stadiers ont été mobilisés. Les autorités, pour lesquelles la réussite de cette Can est une priorité absolue, attendent jusqu’à 1,5 million de visiteurs durant tout le long de la compétition. Le chef du gouvernement, Robert Beugré Mambé, a d’ailleurs assuré que la Côte d’Ivoire était prête à tous les niveaux. Que ce soit les infrastructures sportives, le dispositif pour l’accueil, le transport et la mobilité. Abidjan est déjà prêt et n’attend que le coup d’envoi de la Can pour vibrer.
CAN CÔTE D’IVOIRE 2023, SÉNÉGAL, MAROC ET NIGERIA DÉJÀ SUR PLACE
Le coup d’envoi de la 34e édition de la Can sera donné samedi prochain. Déjà, les équipes commencent à débarquer au compte-gouttes. Le Maroc est la première équipe à avoir rallié la Côte d’Ivoire.
Le coup d’envoi de la 34e édition de la Can sera donné samedi prochain. Déjà, les équipes commencent à débarquer au compte-gouttes. Le Maroc est la première équipe à avoir rallié la Côte d’Ivoire. Les « Lions » de l’Atlas sont arrivés, dimanche, à San Pedro. Logée dans le groupe F, l’équipe de Walid Regragui aura comme adversaires de poule, la République démocratique du Congo, la Zambie et la Tanzanie.
Dans le groupe A, en compagnie du pays hôte, la Côte d’Ivoire qu’elle croisera en match d’ouverture, la Guinée-Bissau a aussi foulé le sol ivoirien dimanche. Le Nigeria qui partage ce même groupe est également arrivé. Tout comme la Tanzanie. Le champion en titre, le Sénégal, est arrivé hier, après avoir disputé son match amical contre le Niger (1-0). Idem pour l’Égypte septuple vainqueur de l’épreuve et finaliste malheureuse de la dernière édition, au Cameroun, et le Mozambique qui partage avec les « Pharaons » le même groupe. Les « Lions Indomptables », logés dans le même groupe que le Sénégal, devraient rejoindre Yamoussoukro aujourd’hui.
LES FERRAILLEURS DU SÉNÉGAL EN ORDRE DE BATAILLE
Le secteur de la ferraille a longtemps connu des problèmes liés à l’exploitation de la matière par des entreprises étrangères. Cette fois-ci, l’Etat du Sénégal a décidé de baisser le prix de la ferraille au grand dam des ferrailleurs
Le secteur de la ferraille a longtemps connu des problèmes liés à l’exploitation de la matière par des entreprises étrangères. Cette fois-ci, l’Etat du Sénégal a décidé de baisser le prix de la ferraille au grand dam des ferrailleurs qui voient cela comme une manière d’étouffer le secteur. Ainsi, ils ont décidé de décréter un mois de grève sur toute l’étendue du territoire.
Selon l’association des ferrailleurs du Sénégal, ce mouvement d’humeur va prendre effet à partir de ce 15 janvier.
MIMI, ABDOUL MBAYE ET NDENE ELIMINES
Fortunes diverses pour les candidats au Conseil constitutionnel. Il y a une situation unique : sur les quatre derniers premiers ministres, qui devaient régulariser leurs parrainages, trois ont été recalés
Deuxième Pm du Président Macky Sall, Aminata Touré est définitivement éliminée de la course à la Présidentielle. Elle n’a pas pu régulariser le nombre de parrains nécessaire. Tout comme son prédécesseur à la Primature, Abdoul Mbaye, et le dernier chef du gouvernement du Président Abdoulaye Wade, Souleymane Ndéné Ndiaye.
Fortunes diverses pour les candidats au Conseil constitutionnel. Il y a une situation unique : sur les quatre derniers premiers ministres, qui devaient régulariser leurs parrainages, trois ont été recalés. Il s’agit de Souleymane Ndéné Ndiaye, Abdoul Mbaye et Mimi Touré. Alors que Boun Abdallah Dionne a réussi à passer cette étape cruciale qui sera suivie de l’évaluation des autres pièces nécessaires à la candidature. Il y a encore une autre haie à franchir avant de prétendre diriger le Sénégal.
Les requérants continuent le processus électoral
Ils étaient 22 candidats à la candidature sommés de régulariser un certain nombre de parrainages afin de faire valider leur dossier. Premier sur la liste, Me El Hadj Diouf n’a pas pu passer ce second tour. Il est définitivement éliminé, tout comme Serigne Guèye Diop, El Hadj Abdourahmane Diouf, Bougane Guèye Dany et Amadou Ly. Par contre, Rose Wardini, Idrissa Seck, Aliou Mamadou Dia, Serigne Mboup, Pape Djibril Fall, Mamadou Lamine Diallo, Mahammed Boun Abdallah Dione, El Hadj Malick Gakou, Aly Ngouille Ndiaye, El Hadj Mamadou Diao, Bassirou Diomaye Faye et Thierno Alassane Sall vont rejoindre les 9 candidats à la candidature qui ont pu passer le filtre du parrainage. Il s’agit de Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Pr Daouda Ndiaye, Karim Wade, Habib Sy, Anta Babacar Ngom, Khalifa Ababacar Sall et Amadou Ba. Aliou Camara, Pape Momar Ngom et Amadou Seck n’ont pas, quant à eux, déposé leur dossier de régularisation. Faut-il le rappeler, 28 candidats à la candidature dont certains qui ont été éliminés du processus, ont introduit, ce lundi, un recours auprès du Conseil constitutionnel afin de revoir le système de vérification du parrainage. Aminata Touré, qui n’a pas pu valider le nombre de parrainages minimum, est signataire de ce recours, tout comme Aly Ngouille Ndiaye qui a pourtant régularisé le nombre de signatures qui lui faisait défaut. Bougane Guèye Dany, Bassirou Diomaye Faye, Déthié Fall, Mame Boye Diao et Serigne Mboup, bien que signataires dudit recours, ont continué le processus en vue d’être retenus pour participer à l’élection présidentielle du 25 février prochain.
Pour la régularisation de tous les parrains déclarés invalides
«Nous demandons au Conseil constitutionnel, la régularisation de tous les parrains déclarés invalides pour des raisons d’erreurs matérielles, conformément aux dispositions de l’article L.126 alinéa 2 du Code électoral, celles de l’arrêté ministériel n°032005 du 25 septembre 2023», avait déclaré, ce lundi, Mimi Touré au sortir du Conseil constitutionnel. Parmi les 28 personnalités politiques qui ont saisi le Conseil constitutionnel, certaines ont été définitivement éliminées, tandis que d’autres devaient régulariser un certain nombre de signatures. Pour Aminata Touré, l’arrêté sur lequel les candidats recalés se sont appuyés pour introduire le recours, «autorise la correction par un mandataire des erreurs matérielles sur toutes les rubriques de la fiche de collecte du parrain autre que la date d’expiration de la carte d’identité biométrique, en cas de non-conformité avec la base de données à jour avec le fichier électoral».
La candidate recalée estime que les résultats de la vérification des listes par les services des candidats protestataires avaient montré qu’un «nombre important d’électeurs parrains qualifiés de non identifiés au Fichier général des élections sont bien des électeurs détenteurs de leurs cartes d’électeur». «Des milliers de nos parrains ont été déclarés non identifiés dans le fichier électoral», a regretté Aminata Touré, en citant le cas du candidat Mohamed Ben Diop, lequel a participé à tout le processus. Et, «on lui dit, à l’arrivée, que son nom ne figure pas dans le Fichier général alors qu’il a participé aux élections législatives de 2022», a fait remarquer l’ancienne Première ministre