Tout comme Aminata Touré qui s’est plainte de l’administration pénitentiaire qui lui aurait refusé de rencontrer le leader de l’opposition détenu à la prison du Cap Manuel, le député et leader du Tekki dit être victime du même procédé
Tout comme Aminata Touré qui s’est plainte de l’administration pénitentiaire qui lui aurait refusé de rencontrer le leader de l’opposition détenu à la prison du Cap Manuel, le député et leader du Tekki dit être victime du même procédé. Sur son compte X, Mamadou Lamine Diallo dénonce une supercherie de Macky Sall et de son Premier ministre pour tenter de l’empêcher de rendre visite au maire de Ziguinchor.
«BBY me refuse le permis de visite à Ousmane Sonko. Pourtant, les juges d’instruction m’avaient autorisé à rendre visite à Birame Souleye Diop, président du Groupe parlementaire Yewwi et au maire Jamil Sané des Parcelles Assainies de Dakar. De quoi ont peur Macky Sall et Amadou Ba l’Ascenseur? », questionne-t-il.
A noter que plusieurs leaders de l’opposition ont rendu visite à Ousmane Sonko depuis son transfèrement au Cap manuel.
MALGRÉ L’AMENDE DE 138 MILLIARDS, « LA CANDIDATURE DE KARIM WADE PAS COMPROMISE »
Lors d’une mission de formation en direction des journalistes sur le processus électoral, la Direction Générale des Elections (DGE) a émis son avis sur le cas du candidat du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à la présidentielle.
Lors d’une mission de formation en direction des journalistes sur le processus électoral, la Direction Générale des Elections (DGE) a émis son avis sur le cas du candidat du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à la présidentielle.
En effet, condamné par la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) à payer une amende de 138 milliards FCFA à l’Etat du Sénégal, Karim WADE n’a pas à s’inquiéter. Selon la Direction générale des élections, l’article L28 du Code électoral stipule que: «pour les personnes bénéficiant d’une mesure de grâce, l’inscription sur les listes électorales ne pourra intervenir qu’après l’expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction de jugement, s’il s’agit d’une peine d’emprisonnement, ou d’une durée de trois (3) ans à compter de la date de la grâce, s’il s’agit d’une condamnation à une peine d’amende».
Ainsi, Karim WADE tout comme Khalifa SALL qui ont bénéficié d’une grâce présidentielle depuis 2016 et 2019 peuvent bel et bien participer à la présidentielle de 2024.
AU NOM DE L’HISTOIRE
De Saint-Louis à Dakar en passant par Diamniadio, des rues et boulevards portent désormais le nom de Macky Sall. Si le président entend rendre hommage aux pères de la nation, certains y voient un glissement vers un culte excessif de la personnalité
Après Saint-Louis, Dakar-Plateau, un boulevard au Pôle urbain de Diamniadio qu’il a créé porte désormais le nom du Macky Sall. Est-ce un culte de la personnalité ? Le Président Sall, qui avait demandé aux maires des villes du pays à suivre cette initiative, «afin que les voies et places publiques de nos villes et communes portent davantage des noms qui reflètent notre patrimoine national et notre imaginaire collectif», avait entrepris depuis 2012 de «sénégaliser» les infrastructures publiques comme les bâtiments administratifs, universités, hôpitaux et écoles.
Macky Sall est presque partout : il est le parrain de la Sphère administrative de Kaffrine, a supplanté Général De gaulle au niveau d’un boulevard à Saint-Louis. Il y a aussi le Boulevard Macky Sall au niveau du Pôle urbain de Diamniadio. Au Plateau, l’avenue Faidherbe, qui avait résisté à la vague de «décolonisation» des rues née de Black lives matter après l’assassinat de Gorge Floyd aux Etats-Unis.
Bien sûr, il y a les exemples personnels du Président Sall choisi comme parrain de plusieurs structures. Depuis son élection, il a lancé surtout le processus de consolidation de la mémoire des différentes personnalités du Sénégal, qui se poursuit. Il a débuté ce projet en 2014 quand il a décidé d’honorer Abdou Diouf à travers le Centre de conférence de Diamniadio. C’était une manière de rendre hommage à Abdou Diouf, qui revenait chez lui en tant que président de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) qui organisait à Dakar son sommet. Pour services rendus à la Nation, Macky Sall l’avait parrainé ce premier édifice construit à Diamniadio, qui devait servir d’annexe de la capitale. Depuis lors, des projets se sont multipliés sur ce site où les chefs d’Etat du Sénégal sont immortalisés au Pôle urbain de Diamniadio. En plus du Centre de conférence Abdou Diouf, il y a le Stade Abdoulaye Wade, il y a désormais Avenue Léopold Sédar Senghor et Boulevard Macky Sall dans la zone. La cérémonie de baptême de ces deux espaces a eu lieu mardi et a été présidée par le Président Sall qui veut donner plus d’éclat à cet endroit créé de toutes pièces durant son mandat présidentiel.
C’est la rue 13 qui va de la sphère Ousmane Tanor Dieng à Diamniadio Sport City en passant par la Maison des Nations unies qui devient Avenue Léopold Sédar Senghor, située à quelques mètres de l’Université Amadou Makhtar Mbow. Sur le même site, se trouve aussi le siège de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (Un-Chk). Depuis 2012, le chef de l’Etat a entrepris cette «naturalisation» des structures publiques et parapubliques pour rendre hommage, dit-il, aux pères fondateurs du Sénégal, aux pionniers de l’Administration, aux hommes politiques et religieux, culturels, sportifs qui ont marqué l’histoire du Sénégal. A titre d’exemples, il y a le Building administratif Mamadou Dia, l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass, l’Université Iba Der Thiam de Thiès, l’Université de Matam Souleymane Thiam, en construction, Hôpital Amath Dansokho de Kédougou, la Maison de la presse Babacar Touré, le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) Mame Less Camara, l’Ecole nationale des statistiques et de la démographie Pierre Ndiaye… Sans oublier le Pont de Marsassoum Balla Moussa Daffé.
Aujourd’hui, plusieurs infrastructures en construction portent déjà les noms de personnalités locales comme l’hôpital Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane. Alors que les présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade se sont contentés de quelques actes symboliques. Le premier a débaptisé l’Avenue Roume, le Stade de l’Amitié et l’Aéroport international de Dakar-Yoff et leur a choisi comme parrain Léopold Sédar Senghor. Pour Wade, l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass fut son idée depuis la conception du projet au début des années 2000. Lors de l’inauguration de l’avenue qui porte son nom à Dakar-Plateau, Macky Sall a insisté sur l’importance de consolider cette politique. Ce jour-là, il avait invité l’ensemble des collectivités territoriales à procéder à la mise à jour des noms de certaines localités du Sénégal afin de préserver et de protéger la Teranga et l’identité sénégalaises. Pour lui, cette initiative célèbre «des valeurs qui fondent l’identité remarquable de la Nation sénégalaise». «Pour beaucoup de nos avenues, rues et places, les appellations renvoient encore à un passé révolu, voire douloureux», constate Macky Sall, qui encourage les maires à suivre l’initiative du maire de Dakar-Plateau. «J’engage nos maires, toutes sensibilités confondues, à procéder à une mise à jour afin que les voies et places publiques de nos villes et communes portent davantage des noms qui reflètent notre patrimoine national et notre imaginaire collectif.»
Selon le Président Sall, le fait qu’un enfant du Fouta, natif du Sine, soit célébré aujourd’hui à Dakar, symbolise le «vrai Sénégal», «le Sénégal hérité des ancêtres, le Sénégal que nous aimons ; une seule et même Nation où chacun a sa place, qui reconnaît et valorise ses diversités, pour donner sens à son vivre-ensemble dans l’unité nationale et l’harmonie sociale. Ce vivre-ensemble dans l’acceptation de nos diversités, nous le retrouvons ici : Barthélemy Dias à la Ville de Dakar, Alioune Ndoye au Plateau et une avenue au cœur de Dakar qui porte le nom de Macky Sall…».
Dans son allocution, le Président Sall est revenu sur le rôle des villes. «Les villes ne sont pas que ciment et béton, fer et verre. Les villes ont un cœur et une âme. Les villes vivent et s’expriment. Par leurs avenues et rues, par leurs places et édifices symboliques, les villes nous parlent et nous écoutent ; elles nous regardent et nous interpellent. Elles racontent leur histoire, témoignent de leur présent et prédisent leur futur. Dès lors, avoir son nom lié à une ville, c’est faire corps et âme avec son histoire, son présent et son futur…» Et ses hommes !
ÉNERGIES RENOUVELABLES, LE FONSIS REÇOIT UNE SUBVENTION DE 60 MILLIONS DE FCFA
Le Fonsis et African climate foundation (Acf) ont procédé à la signature d’une convention dans le cadre du fonds pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) et African climate foundation (Acf) ont procédé, ce mardi 5 décembre, à la signature d’une convention dans le cadre du fonds pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Une subvention d’un montant de 100 000 Usd (60 millions de francs Cfa.
Dans le cadre du Fonds pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, l’African climate foundation (Acf) a octroyé au Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis). Une subvention d’un montant de100 000 USD (60 millions francs Cfa), qui servira à couvrir les études pour la mise en œuvre du Fonds (Renewable energy and energy efficiency fund (Reef). Cette cérémonie de signature constitue, en effet, une étape clef dans le processus de mobilisation de ressources pour la structuration et l’abondement du Reef. Le Fonsis, conscient que l’Afrique doit davantage miser sur les énergies renouvelables pour une croissance inclusive et durable, a mis en place le Fonds pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Lequel vise à accélérer le développement des projets d’énergies renouvelables ainsi que l’efficacité énergétique au Sénégal.
Lors de la cérémonie de signature de cette convention, le directeur général du Fonsis, Abdoulaye Diouf Sarr, a déclaré : «Aujourd’hui, grâce à la précieuse mise en relation effectuée par Gggl, nous franchissons une étape cruciale. Cette convention entre Fonsis et Acf n’est pas seulement un accord financier, c’est une alliance stratégique, un partenariat solide pour un avenir plus vert et plus résilient.» Il ajoute : «Grâce au financement accordé pour la mise à jour de notre étude de marché, le Fonsis sera en mesure d’adapter ses stratégies et ses interventions aux réalités changeantes et aux besoins croissants en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.»
A l’en croire, «ce financement est un catalyseur et va permettre au Fonsis d’innover, d’investir et d’impacter de manière plus significative à l’échelle sous régionale». Abdoulaye Diouf Sarr a rappelé que le Fonsis a développé 4 centrales solaires pour 120 giga watts de capacité. Il est aussi actionnaire de la société d’exploitation du Brt, Dakar Mobilité dont la flotte est entièrement électrique, avec une économie annuelle de 59 000 tonnes de CO2, démontrant un engagement écologique.
L'EX-CAPITAINE TOURÉ DÉMISSIONNE DE LA MAIRIE DE DAKAR
"En raison de mon engagement citoyen et de ma posture politique actuelle, qui nécessitent une certaine indépendance, j’ai décidé de transmettre, ce mardi, au maire de la ville de Dakar (cabinet), Monsieur Barthélémy Dias, ma démission..."
L’ex-capitaine Touré ne travaille plus à la mairie de Dakar.
«En raison de mon engagement citoyen et de ma posture politique actuelle, qui nécessitent une certaine indépendance, j’ai décidé de transmettre, ce mardi, au maire de la ville de Dakar (cabinet), Monsieur Barthélémy Dias, ma démission au poste de conseiller en charge de la sécurité urbaine à la mairie de Dakar», indique Seydina Oumar Touré.
L’ancien officier de la Section de recherches de la gendarmerie a salué la «franche et fraternelle collaboration» de Barth’et lui exprime toute sa «reconnaissance».
DISPARITION DE LIONEL MANDEIX, LE PHOTOGRAPHE DE MACKY SALL
Le photographe officiel de la présidence sénégalaise est décédé ce jeudi 7 décembre 2023, laissant un grand vide. Figure familière des couloirs du palais, il était apprécié de tous pour sa passion et sa disponibilité
Lionel Mandeix, photographe officiel à la présidence de la République, est décédé, a annoncé jeudi le chef de l’Etat qui a rendu hommage à ‘’un grand professionnel de l’image, passionné et serviable’’.
‘’J’ai appris avec consternation, le décès de M. Lionel Mandeix, photographe officiel à la présidence de la République. Je rends un hommage particulier à un grand professionnel de l’image, passionné et serviable’’, a écrit Macky Sall sur le réseau social X.
Le chef de l’Etat a présenté ses ‘’condoléances émues à sa famille et au personnel de la présidence de la République’’.
‘’Paix à son âme’’, a-t-il conclu son message.
ÉMISSIONS MONDIALES DE CO2, LE SENEGAL FROLE 12 MILLIONS DE TONNES
8 huit ans après l’accord de Paris sur le climat, où en est le Sénégal dans la courbe mondiale des CO2 ? En 2022, il a émis 0,03 % c’est-à-dire près de 12 millions de tonnes de dioxyde de carbone.
8 huit ans après l’accord de Paris sur le climat, où en est le Sénégal dans la courbe mondiale des CO2 ? En 2022, il a émis 0,03 % c’est-à-dire près de 12 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Pendant ce temps, le continent reste à 4 % d’après le rapport du réseau international sur le carbone.
C’est l’un des moments phares de la vingt-huitième Conférence des Parties à Dubaï. L’enjeu : faire pour la première fois l’état des lieux des émissions de dioxyde de carbone depuis la signature de l’accord de Paris sur le climat en 2015.
Constat : la courbe mondiale est en hausse de 1.1 degrés Celsius par rapport à l’année 2022. Une situation globale peu reluisante qui nous pousse à jeter un regard sur l’Afrique et le Sénégal. Le continent reste à 4 % et le pays de la Teranga est à 0, 03 %.
Autrement dit en 2022, il a produit près de 12 millions de tonnes de Co2. Comparés à la Chine, à l’Inde ou à l’Europe, l’Afrique et le Sénégal ne représentent qu’une infime partie dans la balance des émissions néfastes au climat. Mais attention aux conclusions simplistes ! Ce qui est en jeu, c’est l’accord de Paris sur le climat, averti Docteur Ousmane Ndiaye. « La part d’émission de l’Afrique est faible. Mais depuis l’accord de Paris, il n’y a pas de petit émetteur. C’est pourquoi à Paris, les pays se sont engagés à travers la contribution déterminée nationale à dire exactement quelles sont leurs émissions ? que font-ils pour les diminuer ? » rappelle le point focal du Groupe d’Expert Intergouvernemental sur l’évolution du Climat. C’est pourquoi, le Directeur de l’exploitation météorologique de l’ANACIM invite les pays à surmonter leurs obstacles notamment sur les énergies fossiles.
ILIMAN NDIAYE SUSPENDU POUR TROIS MATCHS FERMES
La Commission de discipline de la Ligue de football professionnel a infligé « trois matchs de suspension ferme » à l’international sénégalais de l’Olympique de Marseille, Iliman Ndiaye, expulsé dimanche dernier, lors du match contre Rennes.
Dakar, 7 déc (APS) – La Commission de discipline de la Ligue de football professionnel a infligé « trois matchs de suspension ferme » à l’international sénégalais de l’Olympique de Marseille (Ligue 1 française), Iliman Ndiaye, expulsé dimanche dernier, lors de la victoire (2-0) de son équipe contre Rennes comptant pour la 14e journée.
Le milieu de terrain de 24 ans avait écopé d’un carton rouge à la 67e mn suite à son mauvais geste sur le défenseur rennais, Jeanuël Belocian.
Iliman Ndiaye devrait faire son retour le 20 décembre prochain contre Montpellier, a l’occasion de la 17e journée.
LES ETATS-UNIS D’AMÉRIQUE, PAYS INVITÉ D’HONNEUR DU DAK’ART 2024
L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, Michael Raynor, a salué le choix porté sur son pays d’être l’invité d’honneur de la prochaine Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), prévue du 16 mai au 16 juin 2024.
Dakar, 6 déc (APS) – L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, Michael Raynor, a salué le choix porté sur son pays d’être l’invité d’honneur de la prochaine Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), prévue du 16 mai au 16 juin 2024.
‘’Nous sommes très honorés de cette invitation que nous avons acceptée avec plaisir. Nous nous réjouissons de partager dans les jours à venir, nos programmes de participation à la Biennale’’, a notamment déclaré le diplomate dans un communiqué rendant compte d’une exposition d’art organisée dans sa résidence.
L’exposition met en vedette des artistes américains et sénégalais.
L’ambassadeur américain a dévoilé treize œuvres d’artistes américains et sénégalais lors du vernissage de cette exposition organisée, mardi, pour célébrer le partenariat artistique et culturel durable entre les États-Unis et le Sénégal, rapporte le document parvenu à l’APS.
‘’C’est une collection de la résidence de l’ambassadeur qui présente une sélection des œuvres d’art de sept artistes américains de renoms. Il s’agit de Nanette Carter, Wesley Clark, Moses Hamborg, Miki Rodriguez, Felandus Thames, Kehinde Wiley et Modou Dieng Yacine’’, signale le texte.
Il souligne que Ousmane Niang, Soly Cissé, Kiné Aw, Seyni Awa Camara, Serigne Ibrahima Dièye et Moussa Traoré sont six célèbres artistes sénégalais dont les œuvres d’art figurent dans cette exposition.
Dans des propos rapportés par le communiqué, Michael Raynor a estimé que les œuvres d’art ne sont pas seulement visuellement impressionnantes. ‘’Elles véhiculent également des messages profonds touchant aux droits de l’homme, à la préservation culturelle et à la justice sociale’’, a-t-il fait observer en rappelant que l’exposition faisait partie du programme ‘’Art in Embassies’’ (AIE) du Département d’Etat américain.
L’AIE créé en 1963, précise-t-il, ‘’promeut les échanges culturels à travers des expositions temporaires et permanentes, des programmes d’artistes et des publications’’.
Il ajoute que l’engagement de l’AIE à présenter l’art contemporain des Etats-Unis et des pays hôtes offre au public international un aperçu de la riche tapisserie de l’expression artistique et de la diversité culturelle aux Etats-Unis et au-delà.
L’ambassadeur Michael Raynor fait savoir que les œuvres vont rester exposées dans la résidence pendant la durée de son séjour à Dakar, au cours duquel des milliers de visiteurs du Sénégal, des Etats-Unis et d’ailleurs continueront d’avoir ‘’le privilège’’ de découvrir ensemble.
La cérémonie a réuni des représentants du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, notamment le secrétaire général du département Habib Léon Ndiaye, de la communauté artistique et du corps diplomatique du Sénégal.
MATAM ACCUEILLE UNE DELEGATION DE DE LA VILLE DE FIRMINY
La commune de Matam reçoit depuis mardi une délégation de la ville de Firminy, une commune française située dans le département de Loire, en région Auvergne Rhône-Alpes, dans le cadre de la coopération liant les deux villes
Matam, 6 déc (APS) – La commune de Matam reçoit depuis mardi une délégation de la ville de Firminy, une commune française située dans le département de Loire, en région Auvergne Rhône-Alpes, dans le cadre de la coopération liant les deux villes et ayant abouti à la création de l’association « Matam à Cœur ».
Ousmane Bâ, conseiller municipal en charge de l’éducation et de la coopération décentralisée, le début de la coopération entre les deux villes remonte à 2011, avec la création de cette association.
»La ville de Firminy appuie depuis plus de dix ans celle de Matam dans des secteurs, comme l’éducation, la santé, l’agriculture et la microfinance », a expliqué Ousmane Bâ, qui a accueilli la délégation française en compagnie du premier adjoint au maire de la « capitale du Fouta ».
Au programme de ce séjour, des visites de courtoisie auprès des autorités administratives, politiques et religieuses. Il est également prévu une rencontre avec les jeunes de la commune, suivie d’une soirée culturelle.
Ousmane Bâ signale qu’une réunion entre la délégation française et la mairie de Matam se tiendra samedi pour faire le bilan de la coopération liant Matam à la ville de Firminy.
La délégation venue de Firminy est dirigée par Jacques Bessy, président de l’association « Matam à Cœur ».
En dix ans de coopération, cette association a équipé une crèche de la commune de Matam et offert deux bus scolaires à la mairie pour le transport des élèves et trois autres pour assurer le transport public au sein de la ville.
‘’Créée en 2011, l’association Matam à Cœur a pour but d’accompagner la coopération décentralisée entre les communes de Firminy et Matam. Beaucoup d’actions ont été réalisées en micro-crédits, achat de motopompes, réfection de toitures de deux établissements scolaires et envoi de trois containers composés de lits médicalisés, bureaux d’écoliers, livres et jeux’’, indique un document remis à la presse.