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5 juin 2025
CHAMPIONNAT DU MONDE DE HANDBALL : LES LIONNES S’INCLINENT DEVANT LA HONGRIE
L’équipe féminine de handball du Sénégal s’est inclinée, 20-30, devant celle de la Hongrie, ce jeudi, au premier jour du tour principal du championnat du monde de la discipline.
Dakar, 7 déc (APS) – L’équipe féminine de handball du Sénégal s’est inclinée, 20-30, devant celle de la Hongrie, ce jeudi, au premier jour du tour principal du championnat du monde de la discipline.
Les Lionnes du Sénégal vont jouer leur deuxième match contre le Monténégro, vendredi à 17h GMT.
L’équipe de l’Angola, l’une des trois représentantes du continent, a aussi perdu son match contre la Norvège, 19-37.
Le Cameroun affronte actuellement la Suède qui mène au score, 16-5, à la mi-temps de ce match démarré à 19h30mn.
Trente-deux équipes réparties en huit poules de quatre ont pris part au premier tour de la compétition.
Le Sénégal était logé dans la poule A en compagnie de la Suède, de la Croatie et de la Chine.
Les handballeuses sénégalaises se sont qualifiées au tour principal en même temps que les Croates et les Suédoises.
Elles vont affronter les équipes sorties de la poule B, à savoir la Hongrie, le Monténégro et le Cameroun.
LE BURKINA CONSACRE LA PRIMAUTÉ DE SES LANGUES SUR LE FRANÇAIS
Ouagadougou vient d'adopter un projet de loi instaurant une bascule inédite dans le pays : les langues locales deviendront officielles au détriment du français. Un changement dans la dynamique de souveraineté promue par la junte au pouvoir
Selon des informations obtenues auprès de l’Agence France Presse (AFP) le jeudi 7 décembre 2023, le gouvernement burkinabè a adopté un projet de loi révisant sa Constitution. Ce texte consacre dorénavant les langues nationales du pays comme langues officielles, reléguant le français au rang de «langue de travail».
Citant le compte-rendu du Conseil des ministres, l’AFP indique que ce projet de loi «s’inscrit dans le cadre de la réalisation d’une des principales missions de la transition qui consiste à engager des réformes politiques, administratives et institutionnelles en vue de renforcer la culture démocratique et consolider l’État de Droit». Parmi les «innovations majeures» figure «l’érection des langues nationales en langues officielles en lieu et place du français qui devient la langue de travail», précise la source.
Plus tôt cette année, le Mali, également dirigé par une junte militaire et dont les relations avec la France sont tendues, avait adopté une révision constitutionnelle similaire. Au Burkina Faso, ce projet de loi doit encore être voté par l'Assemblée législative de transition. Il prévoit également «l’institution de mécanismes traditionnels et alternatifs de règlement des différends», selon l’AFP.
Cette réforme marque un tournant majeur pour le pays, jadis colonie française. Comme l'a déclaré le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela le vendredi 8 décembre, cité par l’AFP, «L’écriture d’une nouvelle Constitution est une question de souveraineté politique, économique et culturelle. Nul ne peut s’épanouir réellement à partir des concepts d’autrui», faisant allusion à la Constitution française dont le Burkina Faso s'était jusqu'ici inspiré.
par Cheikh Omar Diallo
LIONEL MANDEIX, UN MAGICIEN DE L'OMBRE ET DE LA LUMIÈRE S'EST ÉTEINT
Amoureux du Sénégal, tu étais le gardien des moments précieux de notre roman national. Tu as tissé des liens profonds avec ce pays qui t'a adopté. Ta décoration à titre posthume t'attend, mais le vide que tu laisses ne pourra jamais être comblé
Aujourd'hui, le monde de la photographie est plus sombre, car une étoile s'est éteinte. Lionel Mandeix est parti silencieusement, comme le clic de son fidèle appareil qui a capturé des moments inoubliables, des instants d'histoire et des émotions nationales.
Ce 7 décembre 2023 restera gravé dans nos cœurs comme le jour où la lumière de son sourire s'est éteinte, mais ses œuvres resteront des éléments archivistiques inoxydables.
Je me souviens de nos débuts en 2007, lorsque nous partagions le même rêve, travaillant ensemble à la campagne présidentielle de Me Abdoulaye Wade. Aux côtés de Macky Sall, le directeur de campagne, et du talentueux Jean Pierre Block (paix à son âme aussi), tu étais le créatif, l'artisan infatigable de scènes grandioses et de podiums gigantesques. Ensemble, nous avons manœuvré la logistique avec une précision pointue et une sonorisation ultramoderne, parcourant les vastes étendues du Sénégal, semant la graine du changement. Résultat, le Président Wade sera élu au premier tour avec 56%.
C'est ainsi que tu as su capter l'attention du directeur de campagne Macky Sall avec ton talent inégalé, ta courtoisie accablante et ta bonne humeur permanente.
Amoureux du Sénégal, tu étais plus qu'un photographe, tu étais le gardien des moments précieux de notre roman national. Marié à une Sénégalaise de cœur, tu as tissé des liens profonds avec ce pays qui t'a adopté comme l'un des siens.
Nos soirées, où nous refaisions le monde de la lumière et de l'ombre, resteront gravées dans ma mémoire. Ton sourire éternel, ton rire contagieux, ta bonté naturelle étaient comme des flashes de ton puissant outil de travail.
Avec toi, la photographie n'était pas simplement un métier, c'était une passion, un art où tu capturais l'instant avec l'instinct de chasseur de grands fauves.
Chaque clic de ton appareil était une affirmation de vie, une célébration de la beauté du Sénégal, de la démocratie augmentée au Sénégal, des couleurs ensoleillées du Sénégal. Tu traquais la vérité, tu matraquais la réalité, tu visais l'excellence, tu avais ce don unique de transformer des moments éphémères en éternité.
Au crépuscule du mandat du président Macky Sall, tu manqueras l'un des rendez-vous les plus importants de sa vie, la cérémonie de passation entre lui et son successeur. Ce jour-là, le quatrième chef de l'État du Sénégal se souviendra de toi avec une pointe de tristesse. Il se rappellera que tu lui disais : « la photo, c'est juste une image ; ce n'est pas une image juste. Mais mon job est de la rendre juste ».
Que ton âme repose en paix, que tes clichés continuent à témoigner de la grandeur du Sénégal. Ta décoration à titre posthume t'attend, mais le vide que tu laisses ne pourra jamais être comblé.
Dors en paix, cher ami.
PAR Farid Bathily
LE DROIT À LA VIE OU LE DROIT DE MOURIR
"Tu ne tueras point". Ce commandement religieux, fondateur du droit à la vie pour certains, est aujourd’hui mis à rude épreuve face à des cas de personnes en fin de vie, notamment celles atteintes d'une maladie grave et incurable
Plusieurs États occidentaux envisagent d’élargir leur législation sur le droit des personnes à mourir dans la dignité. Ses modalités d’exercice cristallisent cependant l’opinion, témoignant de la complexité des questions engageant le rapport humain à la vie et à la mort.
"Tu ne tueras point". Ce commandement religieux, fondateur du droit à la vie pour certains, est aujourd’hui mis à rude épreuve face à des cas de personnes en fin de vie, notamment celles atteintes d'une maladie grave et incurable, dont les décès sont prévisibles.
Le "droit de mourir dans la dignité" est revendiqué depuis quelques années aux États-Unis et en Occident plus généralement. En France, la loi Claeys-Leonetti, adoptée en 2016, autorise une "sédation profonde et continue jusqu’au décès pour des malades en très grande souffrance dont le pronostic vital est engagé à court terme".
Cette même législation autorise l’arrêt des traitements quand "ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou lorsqu’ils n’ont d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie". Ce cadre légal semble cependant souffrir de quelques insuffisances, à en croire des spécialistes de la santé.
Une consultation nationale
Le critère relatif au "court terme" est notamment évoqué comme restrictif à la lumière de certaines situations spécifiques, telles que le cas d’une maladie dont l’incurabilité est avérée, mais sans engagement du pronostic vital du patient. Quid d’un malade en souffrance continue malgré les soins palliatifs et qui souhaite en finir ?
Face aux demandes répétées d’une législation plus aboutie, le président Emmanuel Macron a soumis la question à une convention citoyenne, afin d’en faire un débat national. Il ressort des travaux achevés en avril 2023, une large adhésion à "l’aide active à mourir".
Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), instance habilitée à se prononcer sur les questions éthiques concernant l'évolution des sciences, a lui aussi ouvert la voie à une légalisation de cette pratique, déjà en vigueur en Espagne et au Luxembourg, entre autres.
Aux États-Unis, l'euthanasie est illégale dans tous les États et est poursuivie comme meurtre ou assassinat. Le suicide médicalement assisté est également sanctionné dans presque tous les États, mais fait l'objet d'un débat important, en particulier en Oregon. Là, la loi sur la mort dans la dignité, effective depuis novembre 1997, permet la prescription d'une médication létale à un malade en phase terminale qui en fait la demande.
Cette loi a généré de nombreux débats et oppositions, et de plus en plus de médecins hésitent à administrer de fortes doses d'antalgiques par crainte de poursuites pour violation de la loi fédérale sur les narcotiques.
Le droit d'arrêter ou de refuser un traitement est reconnu depuis longtemps par la jurisprudence américaine, et tous les États ont adopté des dispositions permettant aux patients de préciser à l'avance leurs décisions médicales en cas d'incapacité. En Oregon, la loi sur la mort dans la dignité représente une exception notable dans le cadre juridique américain, ayant été approuvée par référendum en novembre 1994 et confirmée en novembre 1997.
Quelles modalités d’application ?
Les modalités d’application de cette "aide active à mourir" sont cependant loin de faire l’unanimité. Si les médecins sont prêts à assumer la responsabilité de la prescription de la substance létale, nombreux d’entre eux rechignent à l’idée de l’administrer aux patients, même en cas de demande de ces derniers.
Entre l’obligation d’honorer le serment d'Hippocrate, la crainte de dérives et les autres convenances éthiques, le sujet divise les spécialistes de la santé alors que le gouvernement français se prépare à soumettre prochainement son projet de loi sur la fin de vie au parlement.
Ce débat révèle des questionnements plus larges autour de la vie, concept si sacré dans les sociétés humaines. Qui détient le pouvoir d’ôter la vie ? Jusqu’où la liberté individuelle et collective peut-elle l’emporter sur cette question ?
MACKY SALL PRÉCONISE LE ‘’RENFORCEMENT INSTITUTIONNEL’’ DU COMITÉ SÉNÉGALAIS DES DROITS DE L’HOMME
Macky Sall a souhaité que le CSDH soit doté d’‘’un nouveau cadre juridique en adéquation avec les enjeux et défis liés à l’intensification des activités de promotion des droits de l’homme’’
Le président de la République a évoqué, lors du conseil des ministres de ce mercredi, la ‘’nécessité’’ de veiller au ‘’renforcement institutionnel’’ du Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH) en modifiant son cadre juridique, a annoncé le porte-parole du gouvernement.
Macky Sall a souhaité que le CSDH soit doté d’‘’un nouveau cadre juridique en adéquation avec les enjeux et défis liés à l’intensification des activités de promotion des droits de l’homme’’, a écrit Abdou Karim Fofana dans le communiqué du Conseil des ministres.
Des militants des droits de l’homme ont déploré l’inertie du CSDH, que dirige depuis quelques années un avocat membre du parti au pouvoir.
Le porte-parole du gouvernement et ministre du Commerce annonce également que le gouvernement a adopté ‘’un projet de loi relatif à la Commission nationale des droits de l’homme’’.
Un projet de loi relatif à la lutte contre le blanchissement de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive a été aussi adopté lors du Conseil des ministres.
Un projet de décret a été adopté en vue de la ‘’création de la zone économique spéciale de Ndayane (ouest), entre le Port autonome de Dakar et Dubai Ports World’’.
Le gouvernement a adopté un autre texte juridique de même nature portant règlement d’établissement de l’Institut sénégalais de recherches agricoles.
‘’Prise en charge des dépenses de souveraineté’’
Le projet de décret fixant les conditions de prélèvement de la cornée dans les établissements de santé a également été adopté.
Le communiqué du Conseil des ministres annonce, par ailleurs, que ‘’le chef de l’État a […] demandé au gouvernement de poursuivre les efforts de dialogue social et de veiller en permanence à la finalisation des chantiers prioritaires de l’État’’.
Macky Sall a invité le Premier ministre et ses collaborateurs à ‘’la prise en charge des dépenses de souveraineté et sociales urgentes, au suivi de la campagne de commercialisation agricole et au respect des engagements pris lors des conseils présidentiels territorialisés’’.
‘’Le président de la République a […] rappelé au gouvernement l’impérieuse nécessité de suivre, avec attention, le développement de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières et son impact direct sur les finances publiques et l’économie nationale dans sa globalité.’’
De même a-t-il demandé au Premier ministre et aux ministres de ‘’mettre en œuvre un plan de communication sur le bilan et les perspectives de l’action gouvernementale’’.
YOUSSOU NDOUR ANNONCE LA DATE OFFICIELLE DU GRAND BAL
Comme annoncé lors de l’interview exclusive accordée à la TFM samedi dernier, Youssou Ndour envisage de recevoir son public en début d'année prochaine. L'artiste-compositeur a dévoilé, ce jeudi à travers ses différentes plateformes, les dates officielles.
iGFM – (Dakar) Comme annoncé lors de l’interview exclusive accordée à la TFM samedi dernier, Youssou Ndour envisage de recevoir son public en début d'année prochaine. L'artiste-compositeur a dévoilé, ce jeudi à travers ses différentes plateformes, les dates officielles.
Avec son groupe le "Super Étoile", You a décidé d'organiser une soirée VIP, le 01 Janvier 2024 à la place du Souvenir Africain situé sur la corniche ouest à Dakar. Histoire de permettre à ses fans de commencer la nouvelle année avec du fun et de la gaieté. Le nombre de places sera limité, précise la note publiée sur ses différentes plateformes.
Mieux, Youssou Ndour et le "Super Etoile" vont retrouver leur public pour le traditionnel Grand Bal du nouvel An qui aura lieu le samedi 6 janvier 2024, à l’Esplanade du Grand Théâtre de Dakar.
CAF AWARDS, LAMINE CAMARA ET AMARA DIOUF FINALISTES POUR LE TITRE DE MEILLEUR JEUNE JOUEUR
La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé jeudi les trois finalistes de chaque catégorie des CAF Awards 2023. Le Sénégal est sur le podium dans trois catégories de récompense pour l’événement qui se tiendra le 11 décembre 2023 à Marrakech.
La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé jeudi les trois finalistes de chaque catégorie des CAF Awards 2023. Le Sénégal est sur le podium dans trois catégories de récompense pour l’événement qui se tiendra le 11 décembre 2023 à Marrakech.
Il s’agit du technicien Aliou Cissé dans la Catégorie meilleur entraineur africain de l’année. Il est en compétition avec le coach Marocain Walid Regragui et l’Algerien Abdelhak Benchikha. Deux autres représentants sénégalais que sont le Messin Lamine Camara et le joueur de Génération Foot Amara Diouf, compétissent avec le Marocain Abdessamad Ez Zalzouli pour le titre de meilleur jeune joueur africain de l’année.
Plus connu sous le nom de Ez Abde, l’ailier évolue actuellement sous les couleurs de Betis Séville en Liga Espagnole.
Et enfin l’équipe nationale du Sénégal (homme) qui est en course pour le titre de meilleure sélection nationale africaine de l’année. Elle compétit avec la Gambie et le Maroc.
Vainqueur des deux éditions précédentes, Sadio Mané ne sera pas candidat à sa propre succession. Il sera remplacé soit par Mohamed Salah, Achraf Hakimi ou Victor Osimen.
MIGRATION, DEUX PIROGUES INTERCEPTÉES PAR LA MARINE
Les départs des pirogues du Sénégal vers l’Espagne ne sont encore finis malgré la chute des températures.
Les départs des pirogues du Sénégal vers l’Espagne ne sont encore finis malgré la chute des températures.
La Marine nationale sénégalaise a intercepté hier 06 Décembre aux abords de l’embouchure du Fleuve Sénégal, deux pirogues qui étaient sur la voie des îles Canaries.
Il s’agit de 30 candidats à la migration qui ont été interpellés et remis aux services compétents de l’Etat.
AMADOU BA ET ÉLISABETH BORNE ÉCHANGENT SUR LES CHANTIERS DE LA COOPÉRATION ENTRE DAKAR ET PARIS
Les Premiers sénégalais, Amadou Ba, et français, Elisabeth Borne, ont échangé, jeudi, à Paris, sur les enjeux et les chantiers de la coopération entre le Sénégal et la France.
Paris, 7 déc (APS) – Les Premiers sénégalais, Amadou Ba, et français, Elisabeth Borne, ont échangé, jeudi, à Paris, sur les enjeux et les chantiers de la coopération entre le Sénégal et la France.
Le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, est arrivé jeudi matin à Paris (France) pour une visite de 72 heures.
Cette visite permettra de faire le point sur les chantiers communs et les axes de coopération entre la France et le Sénégal, un an après la cinquième édition du Séminaire intergouvernemental franco-sénégalais qui s’est tenu le 8 décembre 2022.
L’avion transportant le PM a atterri à l’Aéroport international Charles de Gaulle à 7 heures (6 h GMT).
Amadou Ba est accompagné de plusieurs membres du gouvernement. Ils ont voyagé à bord d’un vol commercial de la compagnie nationale Air Sénégal.
La dernière édition de ce séminaire avait eu lieu en décembre 2022.
Selon le Bureau d’information gouvernemental (BIG), cette réunion de travail des gouvernements français et sénégalais avait ‘’servi de cadre aux deux pays pour réaffirmer le dynamisme et la densité de leurs relations’’, lesquelles sont « fondées sur l’amitié et la confiance’’.
‘’C’était également l’occasion pour la France et le Sénégal de se fixer des objectifs ambitieux allant dans le sens de renforcer leur partenariat dans des domaines aussi stratégiques que la jeunesse’’, ajoute la publication officielle.
La même source rappelle qu’avec ‘’une contribution estimée à 1,5 milliard d’euros (983 milliards 935 millions 500 mille francs CFA) d’aide publique au développement sur la période 2019-2023, la France se positionne comme un partenaire majeur’’ pour le Sénégal.
Le BIG ajoute que ‘’sur le plan commercial, la France figure parmi les premiers fournisseurs du Sénégal, avec un montant évalué à 632,8 milliards de francs CFA’’.
A Paris, le Premier ministre Amadou Ba va également réserver une bonne partie de son agenda aux Sénégalais de la France. Le BIG annonce qu’il est prévu, samedi, un grand rassemblement sur ‘’ des échanges directs’’ concernant le Sénégal.
LIBERTÉ DE LA PRESSE, LE SÉNÉGAL ÉPINGLÉ PAR CIVICUS MONITOR
À l’approche de l’élection présidentielle de février 2024, les autorités ont intensifié la répression de l’opposition et des critiques, notamment des journalistes, tandis que les violations de l’espace civique se sont multipliées.
À l’approche de l’élection présidentielle de février 2024, les autorités ont intensifié la répression de l’opposition et des critiques, notamment des journalistes, tandis que les violations de l’espace civique se sont multipliées, selon la plateforme Civicus Monitor qui souligne que l’espace civique est classé comme «entravé».
La plateforme Civicus Monitor qui suit la liberté d’association, de réunion pacifique et d’expression a publié, hier, mercredi, un rapport qui place le Sénégal parmi les pays les «plus reculés» en matière de liberté civique. La plateforme Civicus Monitor dénonce la poursuite des «violations de l’espace civique avec des manifestants tués, des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme harcelés par la justice». En septembre 2023, Monitor Civicus a placé le Sénégal dans sa liste de surveillance en raison des préoccupations suscitées par la «détérioration de l’état de l’espace civique» dans le pays.
«À l’approche des élections présidentielles contestées de février 2024, les autorités ont intensifié la répression de l’opposition et des critiques, notamment des journalistes, tandis que les violations de l’espace civique se sont multipliées dans un contexte marqué par la montée des tensions politiques. À présent, l’espace civique du Sénégal est classé comme ‘’entravé’’», lit-on dans le site internet de l’association.
Civicus Monitor cite les menaces sur la liberté d’association avec la dissolution du parti Pastef, la détention préventive, l’inculpation et la déclaration d’inéligibilité du chef de l’opposition aux élections présidentielles. Elle dénonce également les entraves à la liberté d’association avec l’arrestation du leader de Y’en a marre Aliou Sané, la tuerie de deux personnes à Khossanto lors de manifestations contre la réforme du recrutement dans le secteur minier.
Civicus Monitor critique aussi la régression de la liberté d’expression avec la détention de journalistes, la suspension du signal de la télévision Walf Tv durant un mois et les restrictions d’accès à internet et aux réseaux sociaux. Civicus Monitor rappelle que le 31 juillet 2023, le jour de l’inculpation du leader de l’opposition Ousmane Sonko, le ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, a annoncé la suspension temporaire de l’internet mobile pendant quelques heures «en raison de la diffusion de messages haineux et subversifs sur les réseaux sociaux». Deux jours plus tard, le 2 août 2023, le ministre de la Communication a accusé TikTok de menacer la stabilité du pays et a décidé de suspendre l’accès au réseau social. Civicus Monitor englobe 198 pays et territoires.