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24 juin 2025
ANNETTE SECK PORTE LES PRÉOCCUPATIONS DE SES COMPATRIOTES EN TURQUIE
La ministre, auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargée des Sénégalais de l’Extérieur, Dr Annette Seck Ndiaye séjourne en Turquie pour une meilleure prise en charge des préoccupations des Sénégalais, dans ce pays
Dakar, 24 oct (APS) – La ministre, auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargée des Sénégalais de l’Extérieur, Dr Annette Seck Ndiaye séjourne en Turquie pour une meilleure prise en charge des ‘’préoccupations des Sénégalais’’, dans ce pays, a appris l’APS de source officielle.
‘’Le ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargée des Sénégalais de l’Extérieur, Dr. Annette Seck, effectue une mission en Turquie, du 20 au 28 octobre 2023, pour échanger avec les autorités turques sur les voies et moyens de mieux prendre en charge les préoccupations des Sénégalais résidant dans ce pays’’, indique un communiqué de son département.
Au cours de son séjour, la ministre tiendra des ‘’rencontres avec les autorités turques du ministère de l’Intérieur et du ministère des Affaires étrangères, ainsi que celles de l’Enseignement supérieur, avec comme objectif principal l’amélioration des conditions de séjour des Sénégalais de Turquie’’, ajoute la même source.
Elle rappelle que cette visite intervient dans un contexte où ‘’la situation de nos compatriotes résidant en Turquie est particulièrement marquée, ces derniers temps, par des contrôles d’identité intempestifs, des brutalités policières, des détentions abusives, et même des expulsions illégales’’.
La ministre sera accompagnée de directeurs des services de l’Enseignement supérieur, notamment, pour s’enquérir de la situation des ‘’compatriotes étudiants, principalement dans les universités de Tokat et Karabük’’ [qui], rencontrent d’énormes difficultés’’.
Le 31 mai dernier, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur avait d’ailleurs tenu une réunion avec la Direction des Bourses et le Collectif des parents de ces étudiants, ‘’pour trouver une solution’’, informent ses services .
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LA FANFARE DE L’ORCHESTRE LANDWEHR DE FRIBOURG SÉJOURNE A NDIOGNICK
Une délégation de quatre-vingt Suisses, composée d’éminentes personnalités et des musiciens de la fanfare de l’orchestre »Landwehr », basé dans la ville de Fribourg, séjourne pour une durée de trois jours, pour la première fois en Afrique à Ndiognick
Ndiognick (Kaffrine) , 24 oct ( APS) – Une délégation de quatre-vingt Suisses, composée d’éminentes personnalités et des musiciens de la fanfare de l’orchestre »Landwehr », basé dans la ville de Fribourg, séjourne pour une durée de trois jours, pour la première fois en Afrique à Ndiognick , une commune de la région de Kaffrine (centre).
Ce séjour entamé lundi dans cette commune se poursuit jusqu’à mercredi dans le cadre d’une future coopération décentralisée envisagée entre les villes de Ndiognick et celle de Fribourg en Suisse.
»Cette visite , une première en Afrique, est le fruit d’une coopération entre la structure Performance Afrique, un bureau d’appui conseil au développement des entreprises et développement socio-économique durable des communautés africaines et son partenaire financier , Nouvelle Planète de Suisse , une organisation d’entraide internationale » , a dit Ibrahima Diallo , directeur général du bureau d’appui Performance Afrique.
Il s’exprimait lundi en marge de la cérémonie officielle organisée en l’honneur de la délégation Suisse, en présence du maire de la commune de Ndiognick, Ndary Loum, du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, ainsi que des autorités administratives et territoriales de la région.
Le maire de la commune de Ndiognick, Ndary Loum, s’est réjoui d’accueillir cette forte délégation Suisse dans sa ville.
»Aujourd’hui, j’ai l’immense plaisir d’accueillir la délégation de Landwehr de Fribourg en Suisse, composée d’éminentes personnalités, de la fanfare de l’orchestre Landwehr, qui joue la musique officielle de la ville de Fribourg. Cette visite sera des moments forts et d’échanges culturelles entre nos deux communautés », a dit l’édile de la commune de Ndiognick, relevant qu’elle entre dans le cadre de la coopération décentralisée entre les deux peuples.
Il a indiqué que la délégation Suisse va au cours de son séjour visiter les périmètres maraîchers réalisés dans les villages de Ngouye, de Bayti et de Mbakoumé , par le bureau d’appui au développement Performance Afrique en partenariat avec Nouvelle planète de Suisse.
Ces périmètres maraîchers, selon lui, contribuent à faciliter l’autonomisation des femmes et améliorer leurs conditions socio-économiques.
Philippe Randin, directeur de Nouvelle planète de Suisse, a signalé que cette visite à Ndiognick a été facilitée par le conseiller d’Etat et député Suisse, Pierre André Page par ailleurs président de la fanfare de l’orchestre Landwehr. C’est lui qui a décidé d’amener pour la première en Afrique , cette fanfare, a-t-il ajouté.
» Ce choix de Ndiognick , dans la région de Kaffrine, au Sénégal , vise à valoriser le monde rural , à travers la production maraîchère , la transformation agricole et les activités génératrices de revenus »’ a dit M. Randin, estimant qu’il y a deux raisons aujourd’hui pour valoriser le monde rural.
»D’abord, il y a beaucoup de potentiels. On sait que dans les villages ruraux il y a beaucoup de jeunes qui partent vers la capitale ou ailleurs, alors qu’on peut trouver du travail sur place. Et la réalisation de jardins maraîchers est un exemple pour freiner les jeunes. L’autre aspect, est lié aux valeurs que regorgent les villages et les richesses , c’est à dire , l’harmonie entre les hommes , la terre, les hommes et les animaux », a-t-il encore soutenu .
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LE RÉCIT DE L'HISTOIRE DE L'AFRIQUE EST ENCORE INVISIBILISÉ
L'historien sénégalais Mamadou Diouf, enseignant à l'université Columbia de New York, vient de publier L'Afrique dans le temps du monde. Un essai dans lequel il montre l'étendue du regard africain et afro-américain sur l'histoire africaine - ENTRETIEN
L'historien sénégalais Mamadou Diouf, qui enseigne à la prestigieuse université Columbia de New York, vient de publier L'Afrique dans le temps du monde. Un essai dans lequel il montre l'étendue du regard africain et afro-américain sur l'histoire africaine. Entretien.
SONKO DANS UN COMA PROFOND
Maître Ciré Clédor Ly, membre du collectif de défense du maire de Ziguinchor, s'est alarmé ce mardi de l'état de santé critique de son client en détention depuis plusieurs semaines, exigeant sa remise en liberté sans délai
Maître Ciré Clédor Ly, membre du collectif de défense d'Ousmane Sonko, s'est alarmé ce mardi de l'état de santé critique de son client, en détention depuis plusieurs semaines.
Dans une déclaration, l'avocat indique qu'Ousmane Sonko est entré dans un profond coma lundi, ce qui a surpris le personnel médical. Cette brusque dégradation confirmerait les craintes du collectif quant à la détérioration de son état de santé en prison.
Maître Ly souligne le risque "d'irréversible" et met en garde contre l'impréparation possible du service pénitentiaire face à une urgence médicale. Il exhorte les autorités à user des leviers juridiques pour mettre fin à cette "détention injuste".
S'adressant directement au président de la République et au ministre de la Justice, l'avocat leur demande d'agir pour respecter les droits fondamentaux et la sécurité d'Ousmane Sonko. Il appelle également les autorités religieuses et la communauté internationale à intervenir pour obtenir sa libération immédiate.
Pour le collectif de défense, le maintien en détention de leur client, dans son état, pourrait avoir de lourdes conséquences sur la paix et la stabilité au Sénégal. Ils exigent sa remise en liberté sans délai.
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LOUM, CHEIKH TIDIANE MBAYE ET CIE DESSINENT LE « DEMAIN SENEGAL »
Mamadou Lamine Loum, Cheikh Tidiane Mbaye et Cie dessinent le « Demain Sénégal »
Les étudiants sont plus que déterminés pour la réouverture du campus social et la reprise des cours en présentiel à l’université Cheikh Anta Diop. ils ont délogé hier plusieurs lycées et collèges dans certaines localités du pays. Cependant, plus d’une dizaine de leurs camarades ont été arrêtés entre Diourbel, kaolack et Dakar par la police dont le président de l’amicale de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Ucad. A Ziguinchor, les étudiants de l’Université Assane ont en grève contre la session unique.
Les universités renouent avec les perturbations. Hier, dans certaines localités du pays, notamment à Diourbel, Dakar, Kaolack, et Ziguinchor les cours se sont arrêtés. Pour cause, les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop sont montés au créneau en délogeant des lycées et collèges. Ce, pour exiger la reprise des enseignements et surtout la réouverture du campus social. «Nous avons décrété ce mot d’ordre consistant à perturber l’ensemble du système éducatif dans toutes les régions et les départements. C’est pourquoi nous avons aujourd’hui (hier) délogé des élèves des établissements dans l’ensemble du territoire. Malheureusement la police a interpellé 7 de nos camardes à Diourbel, et 9 à Kaolack, et même des présidents d’amicales ont été arrêtés à Dakar», regrette Wally Faye. Il est inadmissible, à ses yeux, de politiser le système universitaire. «On ne va pas accepter qu’on sacrifie notre avenir pour des raisons politiques. Aujourd’hui, les professeurs et les doyens ont estimé que l’université est opérationnelle mais le Directeur du Coud, Maguette Sène, veut dérouler un calendrier politique. D’autant que la plupart d’entre eux ont leurs fils au Canada ou aux Etats-Unis et ils ont démarré les cours depuis le mois de septembre. Ils veulent nous sacrifier. C’est inacceptable !» affirme le responsable des étudiants. Il promet ainsi la poursuite de la lutte jusqu’à la réouverture du campus social.
LES ELEVES DES LYCEES DELAFOSSE ET BLAISE DIAGNE DELOGES
Voulant tenir une assemblée générale suivie d’un point de presse au campus, les responsables des amicales des étudiants de Dakar ont été dispersés par les forces de l’ordre à coup de grenades lacrymogènes. Après plusieurs minutes d’affrontements avec la police, certains se sont réfugiés à l’intérieur du bâtiment du Faseg pour échanger avec la presse. Très remonté contre les autorités, Abdou Lahat Ndiaye, membre du collectif, fustige l’attitude des policiers. «Vous voyez ce que nous sommes en train de vivre en tant que représentants des étudiants. Nous n’arrivons pas à échanger avec la presse dans notre propre maison. Nous sommes pourchassés comme des bandits alors que nous ne demandons que la reprise normale des enseignements et apprentissages», regrette le représentant des étudiants. Pour lui, il est inacceptable de fermer une université pendant 7 mois. «On avait convenu ensemble que le 2 octobre, on allait reprendre les cours. Vendredi dernier, nous avons été convoqués à un conseil d’administration. A l’issue de cette rencontre, le recteur et le directeur du Coud nous ont fait savoir que même pour les procédures de réparation, il leur faut deux mois, ce qui veut dire qu’il n’y aura pas d’enseignement en présentiel d’ici au mois de mars. Et c’est inacceptable», pestent Abdou Lahat Ndiaye et ses camarades avant d’aller déloger les élèves du lycée Delafosse et ceux de Blaise Diagne. A l’image de Dakar et Diourbel, les étudiants de Ziguinchor régulièrement inscrits à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont également fustigé la décision du conseil académique universitaire de repousser l'ouverture du campus social pour deux mois encore. Convaincus que la décision politique ne doit pas primer sur l'avenir de plus de dix mille étudiants, Simon Sambou et ses camarades membres du Collectif des étudiants de Ziguinchor demandent aux autorités compétentes de se prononcer sur la réouverture de l'université. «Nous ne demandons qu'une seule chose : que nos études ne soient pas politisées. Nous demandons à rejoindre nos amphis», affirme le porte-parole. Il invite toutefois ses camarades à privilégier la diplomatie à la place de la violence.
LES ETUDIANTS DE L’UASZ DE ZIGUINCHOR EN GREVE CONTRE LA SESSION UNIQUE
Les étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor ont bloqué également les cours. Ils protestaient déjà contre les chantiers inachevés depuis dix ans. Mais la goutte qui a fait déborder le vase est l’annonce d’une session unique à l’UFR de sciences et technologies. Les étudiants qui savent que les autres UFR vont suivre, ont décidé d’arrêter les cours. Ils ne sont pas prêts cette année à être sacrifiés par les autorités comme les années précédentes. En effet, depuis presque deux années, les étudiants de l’Université Assane Seck subissent des sessions uniques sous le prétexte de rattraper le calendrier. Mais le constat est que cela n’a rien résolu. D’où leur refus d’être sacrifiés à nouveau. C’est dire qu’on tend vers une crise universitaire sans précédent si les autorités ne trouvent pas une solution rapidement.
«EN 50 ANS DE PRATIQUE, JE N’AI JAMAIS VU UN JUGE SIGNER UNE DECISION PUIS LA NOTIFIER LUI-MEME»
Dans une interview accordée à la chaîne Youtube Dakarmatin, Me Doudou Ndoye a soulevé un vice de procédure dans la décision du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Dans une interview accordée à la chaîne Youtube Dakarmatin, Me Doudou Ndoye a soulevé un vice de procédure dans la décision du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor.
L'attitude du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor étonne l'avocat Doudou Ndoye. Il a relevé un vice de procédure dans la décision du juge Sabassy Faye qui, après avoir rendu sa décision annulant la radiation d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, a notifié l'ordonnance au préfet de Ziguinchor. «A-t-on déjà vu un juge rendre une décision et se charger lui-même de la notifier ?» s'est interrogé l'ancien ministre de la Justice dans une interview avec le journaliste Pape Alé Niang sur la chaîne YouTube Dakarmatin. Il a, dans le même ordre d'idées, ajouté : «En 50 ans de pratique du droit au Sénégal et ailleurs, assure-t-il, je n’ai jamais vu un juge signer une décision puis la notifier lui-même. Il y a des parties à un procès. La partie qui a saisi le juge est celle qui défend les intérêts d’Ousmane Sonko. C’est cette partie qui a intérêt à notifier la décision et c’est elle qui notifie, si on respecte les règles du droit telles que je les ai apprises».
Sur le refus de la DGE de remettre à Ousmane Sonko des fiches de parrainage, Me Doudou Ndoye est catégorique. «Tant que le nom de Sonko n’est pas réinscrit sur les listes, il ne peut pas retirer des fiches de parrainages. Parce qu’en droit, il y a des étapes», a-t-il déclaré.
Plus loin, l’ancien garde des Sceaux s'explique : «Il y a deux choses à prendre en compte à savoir la radiation des listes électorales et la remise des fiches de parrainages. Les fiches de parrainages sont des papiers qu’on remet lorsqu’on peut dire que tel individu est inscrit sur les listes électorales, il est donc électeur. Et celui qui est électeur est aussi éligible».
Poursuivant, l’avocat précise : «L’instance chargée de remettre les fiches de parrainages peut aussi regarder et dire que le nom de tel individu ne figure pas sur les listes électorales donc il n’est pas électeur. Or s’il n’est pas électeur, il n’est pas éligible. Dès lors, on ne lui remet pas les fiches de parrainages». Le plus important, dit-il, est de voir si la personne est inscrite ou non sur les listes électorales. «On avait effacé son nom (Ousmane Sonko), l’a-t-on réintégré sur les listes ? Si la réponse est non, la DGE ne doit pas lui remettre de fiches».
BOUGANE GUEYE DANY REUSSIT LE MAILLAGE NATIONAL
Pour éviter que le Conseil constitutionnel ne recale le patron de Dmedia, «Gueum Sa Bopp» a pris les devants pour mobiliser 2700 facilitateurs pour disposer du nombre de parrains requis
La coalition «Gueum Sa Bopp» et son leader Bougane Guèye Dany sont en train réussir un véritable maillage du territoire national en tirant les leçons de leur échec lors du dépôt de leurs parrainages à la dernière élection présidentielle. Pour éviter que le Conseil constitutionnel ne recale le patron de DMEDiA, «Gueum Sa Bopp» a pris les devants pour mobiliser 2700 facilitateurs pour disposer du nombre de parrains requis.
Recalé à l’étape des parrainages lors de la dernière élection présidentielle, Bougane Guèye Dany veut relever le défi cette fois-ci. Pour se donner toutes les chances de passer cette étape en vue des joutes électorales prévues le 25 février prochain, le leader de «Gueum Sa Bopp» a rendu public son calendrier d’activités pour la collecte des parrainages et compte faire un maillage du territoire national. Car, comme plusieurs autres candidats, il sera difficile voire impossible pour le patron du groupe DMEDIA de passer par les élus locaux ou les députés pour avoir le nombre de parrains requis.
Etant donné que chat échaudé craint l’eau froide, Bougane Guèye Dany a lancé une grande mobilisation, en déployant 2700 facilitateurs à travers tout le Sénégal afin d’avoir le maximum de parrains. Il fait ainsi un maillage national d’autant qu’il est présent dans la quasi-totalité des collectivités territoriales. La campagne de collecte de parrainages de «Gueum Sa Bopp» a débuté le 13 octobre 2023 à Keur Massar Sud et se clôturera le 20 novembre 2023 dans la région de Diourbel. Lors d’une conférence de presse récente à Touba-Mbacké, le coordonnateur de la coalition «Gueum Sa Bopp» a annoncé que la collecte des parrainages touchait à sa fin. Selon sa cellule de communication, «À Dakar, les équipes sur le terrain rencontrent peu de difficultés et ont même été agréablement surprises, comme dans le cas d’une femme qui a donné naissance à une fille et a décidé de la prénommer Momy Dany Guèye, en hommage à la défunte épouse de Bougane Guèye Dany, le leader de Gueum Sa Bopp». D’après les proches du patron de DMEDIA, «la collecte des parrainages pour la coalition Gueum Sa Bopp s’annonce très prometteuse».
Pour eux, «dès le lancement de la campagne, le département de Kaffrine a témoigné son soutien en remettant plus de 10 000 parrains à Bougane Guèye Dany à son retour de Khossanto, où il avait rencontré les populations vivant dans les zones minières en difficultés». Ces populations, expliquent-ils, « étaient confrontées à des restrictions imposées par un arrêté préfectoral qui limitait leur participation dans l’exploitation de l’or par les entreprises locales». Et « Bougane GuèyeDany s’est engagé à défendre leurs intérêts et à résoudre cette problématique».
Attaque armée d’une station d’essence à Thiès
Comme dans un film western, des hommes encagoulés ont attaqué la station d’essence sise à Angle Serigne Fallou à Thiès. Selon différents témoignages, les faits ont eu lieu aux environs de 2 heures 30 du matin, dans la nuit du dimanche au lundi. Les malfrats ont fait irruption dans la boutique de la station et ont pu défoncer le coffre-fort. Entretemps, des voisins ont été informés du braquage, par certainement le bruit et la présence suspecte du pick-up blanc et ont commencé à crier au voleur ! Cette nouvelle donne a ralenti l’ardeur des brigands qui ont ainsi sauté dans leur pick-up, pour disparaître dans la nature. Mais le mal était déjà fait, selon nos sources, car ils ont pu emporter une forte somme d’argent, environ 5 millions de Fcfa, selon certaines sources.
Une plateforme pour défendre la candidature de Sonko
Une coalition Yewwi Askan wi bis ? Des personnalités de l'opposition ont porté, hier, sur les fonts baptismaux une plateforme pour défendre la candidature d’Ousmane Sonko. Elle est dénommée les Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko (LACOS). Les membres de cette nouvelle plateforme sont quasiment tous membres de la coalition Yewwi Askan Wi. Il s’agit de Maïmouna Bousso, Dame Mbodji, Habib Sy, Mamadou Lamine Dianté etc. D'ores et déjà, LACOS s'est dit ouvert aux hommes politiques, notamment de l'opposition, pour mieux défendre la candidature d’Ousmane Sonko qui, selon eux, a vu ses droits bafoués. La nouvelle plateforme entend poser, dans les prochains jours, le premier jalon de sa lutte pour la candidature du maire de Ziguinchor.
Le Colonel à la retraite Cheikh Tidiane Mbodj convoqué
Les convocations de citoyens à la police ou gendarmerie reprennent. Le colonel des armées à la retraite, Cheikh Tidiane Mbodj, est convoqué aujourd’hui à 10h à la Section de Recherche de la Gendarmerie de Colobane. On n’a pas précisé le motif de la convocation de l’officier de réserve. Cheikh Tidiane Mbodj est candidat à la candidature à la présidentielle de 2024.
Le centre spatial va porter le nom du Président Macky Sall
Le Sénégal vient de faire un grand pas dans la réalisation de ses ambitions spatiales en réceptionnant le Centre de contrôle et de réception des données du satellite (CCRDS) Gaindesat. Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé, le centre situé à la cité du Savoir à Diamniadio va porter le nom du Président Macky Sall. Le lancement du premier satellite est prévu dans le premier trimestre de l’année 2024, renseigne une note du ministère parvenue à «L’As ». Le ministre renseigne que le centre permettra de communiquer avec le satellite, de recevoir et de traiter les données que le satellite va envoyer. Les ingénieurs qui sont à Montpellier ont déjà terminé la construction du satellite qui sera réceptionné au mois de novembre. Ainsi il sera procédé au lancement au premier trimestre de l’année 2024. Ce qui fait dire au ministre Moussa Baldé que le projet spatial sénégalais se porte très bien. L’objectif est de disposer d’un vrai centre spatial au Sénégal qui pourra traiter tout ce qu’un satellite peut traiter en matière de données sur le climat, l’agriculture… Le ministre fait savoir que l’idée est de mettre dans cet espace des instruments qui permettent au Sénégal de rayonner sur le plan du savoir et de la science. Le coordonnateur du projet spécial du Sénégal, Pr Gayane Faye, souligne que le centre de contrôle est un maillon du centre spatial.
370 bus de Dakar Dem Dikk attendus
La société de transport public est dans une dynamique de renforcer son parc. Le Directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD), Ousmane Sylla, annonce l’arrivée d’un lot de 370 bus. D’ailleurs quelques bus aux effigies de la société ont été aperçus en Belgique où leur embarquement a commencé à destination du port de Dakar. Selon M. Sylla, la livraison va commencer d’ici la fin de l’année. A l’en croire, l’arrivée des bus permettra d’avoir des liaisons fréquentes.
Les anciens élèves de Ndioum 1 à l’assaut du cancer
La flambée des cas de cancer du sein et du col de l’utérus préoccupe l’association citoyenne des anciens élèves de Ndioum 1 (Acae-Nd 1) qui a été portée sur les fonts baptismaux il y a deux ans. Elle compte mettre les bouchées doubles pour contribuer à la lutte contre les cancers gynécologiques. Elle va organiser des journées de dépistage. Selon la présidente de l’Acae-Nd 1, Woya Mbaye, ces journées ont été organisées pour venir en aide aux populations de Ndioum et environ. A l’en croire, les gens ne sont pas bien informés, surtout du cancer. C’est pourquoi l’association sensibilise les femmes afin qu’elles aillent se faire dépister. La conférence sera animée par le gynécologue Pr Ousmane Thiam. A cette occasion, l’association compte dépister des centaines de femmes afin de réduire considérablement la prévalence des cancers du sein et du col de l’utérus à Ndioum.
Rapatriement de 184 migrants sénégalais au Maroc
Des migrants sénégalais au nombre de 184 établis au Maroc depuis le début du mois d’octobre, plus précisément à Dakhla, seront ramenés ce mardi au Sénégal par voie terrestre, a appris l’Aps d’une source diplomatique. Elle ajoute que ces migrants quitteront le Maroc à 10 h et arriveront à Saint-Louis du Sénégal mercredi après-midi. Parmi ces 184 migrants, il y a deux femmes et une dizaine d’enfants mineurs, a précisé une note remise à l’Aps par des services consulaires. Ces derniers affirment qu’il ne restera plus aucun sénégalais dans les centres d’accueil et d’hébergement de la région de Dakhla. Aucune arrivée de pirogue en provenance du Sénégal n’a été notée depuis le 10 octobre 2023 au niveau de Dakhla, a poursuivi la note. Elle rappelle qu’entre le 1er avril et le 23 octobre 2023, 2 926 compatriotes ont été secourus par la marine royale marocaine et accueillis dans les centres d’accueil et d’hébergement dans la région de Dakhla qui comptabilise les centres de Dakhla, d’Argoub et de Bir-Guindouz dans la région deDakhla-Oued Eddahab au sud du Maroc. Le Sénégal est confronté à une recrudescence de l’émigration irrégulière qui continue d’enregistrer des pertes en vies humaines. L’Etat a lancé le 27 juillet 2023 une Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (SNLMI), un plan décennal qui vise à réduire drastiquement le phénomène à l’horizon 2033. Mais le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur en dépit du lancement de cette stratégie.
Arrestation d’un livreur
Livreur de profession, A. Sèye qui avait agressé le commerçant B. Sow habitant à Rufisque est tombé dans les filets de la police. Il a été appréhendé à la cité Mixta. Selon nos sources, le mis en cause qui avait l’habitude de transporter le commerçant lui a tendu un piège avec son ami «Ozé». Ce dernier les attendait dans une zone sombre. Dès que la moto est arrivée sur le lieu indiqué, «Ozé» a arraché le sac du commerçant contenant 48 mille francs, 07 draps d’une valeur de 105 mille francs ainsi qu’un téléphone portable iPhone 11 pro max, avant de se fondre dans la nature. La victime se rend à la police centrale de Rufisque pour porter plainte contre A. Sèye et ses complices tout en menant des recherches. Entre-temps, B. Sow apprend que son agresseur s’est réfugié à la cité Mixta. Il file l’information à la police des Parcelles assainies qui a alpagué le livreur. A. Sèye a reconnu une partie des faits. Il avoue avoir bradé le téléphone portable tout en accusant son plaignant d’être un homosexuel parc qu’il lui a envoyé des messages troublants sur son téléphone. Des accusations réfutées par B. Sow. Au terme de sa garde à vue, A. Sèye a été déféré au parquet pour association de malfaiteurs et vol en réunion.
Le charretier se livre au trafic de drogue
Au cours de leur traditionnelle mission de sécurité, les limiers des Parcelles assainies ont interpellé le charretier F. Diouf qui se livre au trafic de drogue à ses heures perdues. Les hommes du commissaire Kébé ont surpris le mis en cause dans une maison en paille à Grand Médine en train de griller tranquillement son joint. Les limiers sont attirés par l’odeur de l’herbe qui tue. F. Diouf qui n’avait pas eu le temps de s’enfuir est cueilli par les limiers qui ont trouvé par devers lui 250 grammes de chanvre indien conditionnés dans un sachet en plastique. Placé en garde à vue, F. Diouf a été déféré au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Un jeune mécanicien arrêté pour vol
Âgé seulement de 16 ans, le mécanicien M. Gaye risque de gâcher son avenir. Déféré au parquet pour tentative de vol en réunion commis la nuit, le susnommé a été surpris nuitamment sur la terrasse de la maison O. Mbow habitant à l’Unité 18 des Parcelles assainies. Ce dernier, victime de plusieurs vols, avait pris le soin de porter plainte à la police des Parcelles assainies. M. Gaye, cueilli dans la nuit du 18 octobre, vers 03 heures du matin, sera déféré au parquet pour tentative de vol.
Cri du cœur des arabisants républicains
Le mouvement national des arabisants républicains (Mnar) est très remonté contre l’opposition pour ses sorties intempestives contre le pouvoir en place et Israël pour ses attaques contre le peuple palestinien. Le coordonnateur du mouvement, Souleymane Gadiaga qui soutient la candidature d’Amadou Ba à la présidentielle de 2024, l’invite à être plus proche des militants à la base dont les arabisants républicains.
Mobilisation de Rewmi Diamaguène Sicap Mbao
Les militants du parti Rewmi de la commune de Diamaguène Sicap sonnent la mobilisation en direction de la présidentielle de 2024. Ils ont organisé avant-hier une assemblée générale au quartier Fass Mbao sous la présidence de leur coordonnateur Mamadou Thioub et du responsable régional des parrainages à Dakar. Les partisans d’Idrissa Seck expriment leur satisfaction sur le processus de parrainage car déjà 3 000 signatures sont enregistrées. Ces partisans d’Idrissa Seck en ont profité pour passer au peigne fin les difficultés de la commune de Diamaguène Sicap Mbao. Difficultés qui ont pour nom absence d’assainissement, manque de routes bitumées, rareté de moyens de transport. Ils invitent les populations à faire confiance à leur leader pour inverser la tendance en 2024.
485 migrants sénégalais dont 33 mineurs débarquent à El Hierro
Les vagues de migrants ne faiblissent pas. Hier, ce sont au total 4 convois en provenance du Sénégal qui ont débarqué plusieurs dizaines de migrants à El Hierro. La première embarcation avait à son bord 209 migrants dont 9 femmes et 15 mineurs tandis que le second transportait un total de 118 personnes. La troisième pirogue a accosté avec 101 personnes dont 9 femmes et 15 mineurs. La toute dernière avait à bord 57 migrants dont 2 femmes et 3 mineurs.
POKOU, LE BALLON OFFICIEL DE LA CAN 2023 DEVOILÉ
A exactement deux mois et 21 jours du début de la CAN 2023, la Confédération africaine de football (CAF) et l’équipementier Puma ont présenté le ballon officiel de la compétition ce lundi
Bés Bi le Jour |
Afrik-Foot |
Publication 24/10/2023
A exactement deux mois et 21 jours du début de la CAN 2023, la Confédération africaine de football (CAF) et l’équipementier Puma ont présenté le ballon officiel de la compétition ce lundi.
Il avait été présenté une première fois, furtivement, le 12 octobre dernier, en marge de la cérémonie de tirage au sort de la phase finale de la CAN, prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Le ballon officiel de cette 34e édition, puisque c’est ce dont il s’agit, avait été porté par Erwan Édouard Pokou, fils de la légende ivoirienne au poste d’attaquant Laurent Pokou (30 sélections, 21 buts).
Onze jours plus tard, ce lundi 23 octobre 2023, la CAF et le sponsor officiel Puma ont officiellement dévoilé le cuir qui sera la principale attraction de la compétition. Celui-ci affiche sur son enveloppe extérieure blanche des motifs orange et verts, renvoyant à deux des trois couleurs du drapeau ivoirien. Comme mentionné sur le site officiel de la CAF, il incorpore «les dernières technologies qui révolutionneront le jeu sur le continent et au-delà». Hommage à Pokou.
Il a été nommé «Pokou» en hommage à l’ancien buteur emblématique des Éléphants Laurent Pokou, décédé en 2016 à l’âge de 69 ans. «C'est un moment émouvant pour ma famille», a réagi Erwan Pokou dans des propos rapportés ce lundi par le site officiel de la CAF. «C'est un grand honneur pour mon défunt père, qui a consacré sa vie au football ivoirien, de voir que le ballon officiel de la CAN en Côte d'Ivoire porte son nom. La famille apprécie les engagements de la CAF et du COCAN dans cette célébration des héros et des héroïnes du football africain. Cela va motiver et inspirer les générations futures à suivre leur exemple», a-t-il ajouté.
C’est la deuxième fois que le nom de l’ancien goleador de l’ASEC Mimosas, du Stade Rennais et l’AS Nancy sert notoirement de baptême dans le cadre footballistique. Auparavant, le stade de San Pedro, qui sera un des théâtres des matches de la prochaine CAN, a hérité de son appellation en avril dernier.
Avec ses 14 buts en phase finale, Laurent Pokou a été le meilleur buteur de l’histoire de la CAN pendant plus de 30 ans, avant d’être détrôné en 2008 par le Camerounais Samuel Eto’o, nouveau recordman avec 18 réalisations. Deux fois demi-finalistes (1968, 1970), il détient à ce jour le record de buts marqués par un joueur lors d’un match de phase finale de la CAN. À l’occasion du 3e match de groupe, en février 1970, «l’homme d’Asmara» avait en effet inscrit un quintuplé inédit pour la victoire de la Selephanto face à l’Éthiopie (6-1).