SONKO GARDE LE MORAL AU PLUS HAUT ET UN ESPRIT ENCORE PLUS ALERTE
En ma qualité de mandataire et de représentant du candidat Monsieur Ousmane Sonko, j’ai déposé un dossier complet qui satisfait à toutes les exigences de la loi et est conforme à la jurisprudence du Conseil Constitutionnel
En ma qualité de mandataire et de représentant du candidat Monsieur Ousmane Sonko, j’ai déposé un dossier complet qui satisfait à toutes les exigences de la loi et est conforme à la jurisprudence du Conseil Constitutionnel. Cependant, j’ai été surpris de m’entendre dire, en présence du technicien qui m’accompagnait, que le dossier serait incomplet.
Je n’ai pu arracher aucune précision sur cette incomplétude, la réponse du président de la commission de parrainage étant que cette dernière aurait reçu toutes les pièces et correspondances déposées et que je recevrais signification de la décision, ce que je trouve inadmissible et incompréhensible, parce que s’il y a eu une vérification du dossier déposé sans la présence du représentant du candidat, c’est une violation de la loi électorale et un recours sera déposé lorsque la décision et les motifs de l’invalidation de la candidature me seront notifiés.
En ma qualité de mandataire, je précise que mon mandant garde toujours ses droits civiques, reste électeur et éligible parce que la condamnation dans l’affaire Adji Sarr est tombée dans la trappe et celle dans l’affaire Mame Mbaye Kane Niang ne le prive d’aucun droit. Mon mandant Monsieur Ousmane Sonko garde le moral au plus haut et un esprit encore plus alerte.
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LE CAMP SONKO CRIE À L'ENTOURLOUPE
Il y a eu un ciblage géographique des rejets pour éliminer les électeurs favorables à Pastef, selon les leaders des Forces alliées de Sonko. L'équipe de Bassirou Diomaye Faye affirme que 98% des 12 375 parrains rejetés ne figuraient pas dans leur liste
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 06/01/2024
Réunis en conférence de presse vendredi soir, les leaders des Forces alliées de Sonko (LACOS) sont revenus sur l'invalidation de la candidature de leur candidat à l'élection présidentielle du 24 février 2023. Ils ont également dénoncé de graves irrégularités dans le processus de vérification des parrainages.
Parmi les dossiers soumis, le Conseil constitutionnel a rejeté en masse des parrains "non identifiés sur le fichier électoral", selon les informations fournies. Ainsi, le candidat Bassirou Diomaye Faye a vu 12 375 de ses parrains rejetés. Dr Abdourahmane Diouf a eu plus de 10 000 parrains "fantômes". Même constat pour Aminata Touré.
Selon les leaders de LACOS, dont les informaticiens ont analysé les données, "il y a eu un ciblage géographique des rejets pour éliminer les électeurs favorables à Pastef". Ainsi, 48% des rejets concernent Ziguinchor, le fief de Sonko, 26% Sédhiou et 24% Dakar.
Plus grave, l'équipe de parrainage de Bassirou Diomaye Faye affirme que 98% des 12 375 parrains rejetés ne figuraient pas dans leur liste initiale transmise au Conseil constitutionnel. "Pendant une semaine qu'ils ont gardé notre clé USB, ils nous doivent des explications", a déclaré El Malick Ndiaye.
Fustigeant des "irrégularités massives", les leaders de LACOS demandent la transparence sur ce processus de vérification, soupçonnant une volonté délibérée d'éliminer les candidats de l'opposition, dont Ousmane Son
POLÉMIQUE SUR AKON CITY, LE RAPPEUR LAISSE ÉCLATER SA COLÈRE
"Quand je créais le projet Akon City, je voulais qu'il soit connu. Que tous sachent ce que je veux faire pour que les sénégalais puissent me soutenir. Mais ce que j’ai senti, ce n’est pas de l’aide..."
iGFM - (Dakar) La polémique qui s’est emparée du projet Akon City a fini par sortir le promoteur de son silence. En effet, ce vendredi, Alioune Badara Thiam, dit Akon, qui procédait à l’inauguration d'une mosquée sur la petite côté, n'a pas caché pas son dépit.
«Quand je créais le projet "Akon City", je voulais qu'il soit connu. Que tous sachent ce que je veux faire pour que les sénégalais puissent me soutenir. Mais ce que j’ai senti, ce n’est pas de l’aide, mais une volonté de destruction», a lâché l’artiste ce vendredi, en marge de la cérémonie d'inauguration d'une mosquée, sur la petite côte.
Très amer, Alioune Badara Thiam tonne : «Maintenant je ne parlerai plus, je ferai ce que je dois faire sans rien dire. Je suis déçu. C’est ce que je ressens. Certains, au lieu de m’aider, ont essayé de détruire.»
En effet, ces derniers mois, les autorités n’ont pas caché leur agacement, face à l’innertie du projet "Akon city" qui n’a pas vraiment décollé depuis l’attribution des terres à Mbodiène.
«S’il n'est pas capable de réaliser le projet, si on ne s’entend pas, on sera obligés de retirer nos terres les donner à d’autres promoteurs. Nous lui accordons le bénéfice du doute. Akon a dit qu’il va venir au Sénégal. Nous allons l’écouter. Mais il y a un deadline. Nous lui donnons deux mois pour voir ce qu’il va faire. S’il ne réagit pas la Sapco verra l’attitude à prendre», avait déclaré le Directeur général de la Sapco, le 15 décembre dernier.
LA RENTREE DES COURS ET TRIBUNAUX PREVUE LE 25 JANVIER
Le thème central de cette audience solennelle, annoncé par la Cour dans un communiqué officiel, est « La protection de la vie privée ».
Le 25 janvier marquera l’ouverture officielle de l’année judiciaire 2023-2024 avec l’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux.
Cette cérémonie, présidée par le Chef de l’État et président du Conseil supérieur de la Magistrature, sera un événement majeur pour le système judiciaire.
Le thème central de cette audience solennelle, annoncé par la Cour dans un communiqué officiel, est « La protection de la vie privée ».
Un sujet d’une importance croissante à l’ère numérique, soulignant l’engagement de la justice à garantir les droits individuels dans un monde en constante évolution.
Barou Diop, conseiller délégué à la Cour suprême, aura l’honneur de prononcer le discours d’usage lors de cette cérémonie.
ABDOURAHMANE DIOUF RÉCLAME UN NOUVEAU TIRAGE AU SORT POUR LES PARRAINAGES
Alors que son dossier est soumis à l'épreuve décisive de la régularisation de ses parrains, le candidat refuse de se plier sans réagir au calendrier établi lors du premier tirage au sort
El Hadji Abdourahmane Diouf, candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain, a déclaré vendredi avoir demandé au Conseil constitutionnel un second tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des candidats concernés par la régularisation des parrains.
‘’Je viens de déposer une requête auprès du Conseil constitutionnel pour l’organisation d’un second tirage au sort déterminant l’ordre de passage des candidats convoqués pour la régularisation de leurs parrains’’, a déclaré M. Diouf dans une note parvenue à l’APS.
Dans une lettre adressée au président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, l’opposant a rappelé ‘’la décision de la juridiction suprême rendue publique le 24 novembre 2023 et portant sur les règles relatives au contrôle des parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.
Dans cette décision, le Conseil constitutionnel mentionne que ‘’toute nouvelle convocation […] pour la régularisation [des parrains] doit s’appuyer sur un nouveau calendrier’’.
Il ajoute qu’‘’un autre tirage au sort suivant les mêmes formes que le premier est donc nécessaire’’.
M. Diouf fait partie des candidats concernés par la régularisation des parrains.
SONKO A GAGNÉ PARTOUT OÙ LE DROIT A ÉTÉ DIT
Le leader de la plateforme « Avenir Sénégal Bi nu Beug » ne semble pas ébranlé par le verdict de la Cour suprême. En dépit de la confirmation de la condamnation du maire de Ziguinchor, il se dit persuadé que le droit n’a pas été dit.
Le leader de la plateforme « Avenir Sénégal Bi nu Beug » ne semble pas ébranlé par le verdict de la Cour suprême. En dépit de la confirmation de la condamnation du maire de Ziguinchor, Dr Cheikh Tidiane Dieye se dit persuadé que le droit n’a pas été dit.
En à croire le candidat à la candidature à la prochaine présidentielle, « voilà des années que le pouvoir a sauté d’affaires en affaires et utilisé toutes les manœuvres politico-judiciaires imaginables pour non seulement priver Ousmane Sonko de liberté, mais aussi l’empêcher de participer à l’élection qu’il aurait remportée sans contestation possible ».
Exprimant toute son indignation, Dr Cheikh Tidiane Dieye estime qu’Ousmane Sonko garde toutes ses chances quant à sa participation à la prochaine présidentielle. « Sonko a gagné partout où le droit a été dit. C’est pourquoi nous restons confiant et ne céderons ni à la déception ni au découragement. Il reste éligible », soutient-il. Avant de lancer « le peuple vaincra. Ce n’est qu’une question de temps ».
Dr Cheikh Tidiane Dieye ne semblait pas au fait de la décision du Conseil constitutionnel qui a rejeté le dossier du leader du PASTEF lors qu’il faisait cette déclaration.
APRÈS LE PARRAINAGE, UNE DEUXIÈME VÉRIFICATION EN COURS
Il y a quelques jours nous informions sur les 9 pièces a fournir pour un dossier à l’élection présidentielle au Sénégal. Le premier passage devant les vérificateurs du Conseil constitutionnel n’est qu’une première étape.
Il y a quelques jours nous informions sur les 9 pièces a fournir pour un dossier à l’élection présidentielle au Sénégal. Le premier passage devant les vérificateurs du Conseil constitutionnel n’est qu’une première étape. Il s’agit de la vérification du parrainage. Le Conseil constitutionnel peut invalider une candidature si le dossier est incomplet. A cette étape il s’agit d’une vérification sur la forme.
Ensuite, une vérification sur le fond aura lieu. Un candidat déclaré admis n’est pas forcément officiel. Il y aura, par exemple, la vérification de la nationalité exclusivement sénégalaise, le quitus fiscal, le casier judiciaire, la validité de la carte d’électeur etc. C’est dire que le dossier déposé sera encore re examiné par le Conseil constitutionnel avant la publication officielle de la liste des candidats retenus. Donc un candidat dont le dossier a été retenu après vérification de son parrainage ne l’est pas encore officiellement. Affaire à suivre
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GARE À UNE MAUVAISE ÉLECTION
Les Sénégalais attendent (im)patiemment le rendez-vous démocratique du 25 février prochain et pour certains, "si par malheur, le prochain président est mal élu,"Sunugaal, notre pirogue risquerait de tanguer fortement"
En ce début de la nouvelle année 2024, le Sénégal va vivre deux événements importants. L'un sportif et l'autre, politique.
Tenant du titre la dernière Coupe d'Afrique des Nations (CAN), le Sénégal prendra part, à nouveau, à la nouvelle CAN qui démarrera dans quelques jours.
Outre ce grand événement sportif du continent, l'événement politique majeur de l'année est l'élection présidentielle du 24 février 2024.Les Sénégalais ont en tête ces deux premiers événements qu'ils vivront dans les toutes prochaines semaines.
Mais la présidentielle semble être l'événement qui retient le plus l'attention des citoyens d'après le micro-Trottoir réalisé dans quelques quartiers de la capitale. Pour certains citoyens, il est absolument urgent que le prochain président soit bien élu dans une compétition libre et transparente.
D'aucuns mettent en garde contre une mauvaise élection qui risquerait d'accentuer les tensions politiques et sociales qui y ont jonché l'année 2023.
Le prochain président doit par ailleurs être porteur d'un minimum de changement dans le quotidien des citoyens. En tout état de cause, les défis ne manquent pas. Pour en savoir davantage, suiviez ce micro-trottoir.