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4 mai 2025
« NOUS VOULONS QUE CHAQUE ORGANISATION AU SENEGAL PUISSE PRODUIRE UN RAPPORT ANNUEL… »
Seydi Gassama, président Coseddh sur les défenseurs des droits humains organisations des droits humains qui animait un atelier de formation sur la recherche en matière des droits humains
Un atelier de formation de recherche et action en matière de droits humains a été organisé hier, jeudi 14 septembre, à l’initiative de la Coalition sénégalaise des droits humains. Le but de cette rencontre qui a vu la participation de plusieurs organisations des droits humains venus d’un peu partout à travers le pays, consiste à inculquer aux acteurs un certain nombre d’aptitudes et connaissances professionnelles. L’idée de cette activité, d’après Seydi Gassama, président de la COSEDDH, c’est que chaque organisation puisse produire un rapport d’activité annuel et le diffuser.
Un atelier de formation sur la recherche en matière des droits humains conduite par des experts issus de la société civile, mais aussi le système des Nations Unies a été organisé hier, jeudi 14 septembre 2023, à l’initiative de la Coalition sénégalaise des organisations de droits humains. « La session d’aujourd’hui, qui va durer trois jours porte sur la recherche. C’est un travail qui demande des aptitudes, qui demande des qualifications et qui est très professionnel. », a souligné Seydi Gassama, président de la Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (COSEDDH), non moins directeur exécutif de Amnesty International section Sénégal.
Devant cet état de fait, le président de l’COSEDDH d’indiquer : « Il est important que les organisations des droits humains qui sont ici au Sénégal, qui sont constitués de bénévoles puissent avoir ces aptitudes-là, de sorte qu’ils puissent travailler de façon beaucoup plus rigoureuse et éviter des situations dans lesquelles ils pouvaient se retrouver en conflit soit avec des individus, soit avec l’Etat». «C’est cette rigueur et professionnalisme que nous voulons inculquer à toutes les organisations du Sénégal. Nous voulons que chaque organisation au Sénégal puisse produire un rapport annuel et le diffuser. Que ça ne soit pas seulement Amnesty qui produit un rapport annuel, mais que toutes les organisations, même celles qui sont dans les régions, puissent chaque année produire un rapport annuel publié et qui permet aux Sénégalais de savoir le travail qu’il a fait sur toute la rigueur que cela demande », a affirmé le directeur exécutif de Amnesty International section Sénégal.
D’où l’intérêt pour les défenseurs des droits humains, selon M. Gassama, de s’entourer de toutes les précautions pour éviter d’être accusé de quoi que ce soit. Et de déclarer : « Dans le travail que nous faisons, il faut s’entourer de toutes les garanties pour éviter d’être accusé de diffuser de fausses nouvelles ou d’être accusé de diffamer. Et c’est cette garantie et cette rigueur que nous voulons inculquer à nos membres à travers cette session de formation. »
CHEIKH OUMAR HANNE VALIDE L’INTRODUCTION DES LANGUES NATIONALES A L’ELEMENTAIRE
« le Sénégal s’engage dans les 5 prochaines années à introduire les langues nationales à l’élémentaire ».
L e ministre de l’Education Cheikh Oumar Hanne, accompagné de la ministre de la Femme, de la famille et de la protection des enfants, Dr Fatou Diane Guèye, a procédé hier, jeudi, à Diourbel, à la clôture de la 48ème Semaine nationale de l’alphabétisation organisée en marge de la Journée internationale de l’alphabétisation.
Le choix de la marraine s’explique, selon lui, par le fait que Dr Fatou Diane Guèye est une femme leader pour son engagement indéfectible pour l’amélioration de la condition de vie des femmes. C’est pourquoi, a dit le ministre, « le Président de la République vous a fait confiance pour vous accompagner ».
Selon lui, « le chef de l’Etat accorde une importance capitale à l’alphabétisation. Il me rappelait hier que le ministère doit beaucoup contribuer au rayonnement du secteur de l’alphabétisation. Il est allé jusqu’à me donner des orientations. Il s’engage à augmenter les moyens pour discuter avec les spécialistes en alphabétisation et leur rendre hommage pour services rendus aux populations et à la nation toute entière ».
Et le ministre de l’Education de poursuivre : « le Sénégal s’engage dans les 5 prochaines années à introduire les langues nationales à l’élémentaire ». Selon lui, « tous les pays qui se sont développés l’ont été à partir de leurs langues nationales. Le ministère de l’Education est dans une dynamique de regrouper tous les spécialistes pour développer les langues nationales ».
Le ministre de la Femme, de la famille et la protection des enfants, Dr Fatou Diane Guèye, a manifesté son satisfecit. S’agissant du choix de Diourbel, elle dira au ministre de l’Education Cheikh Omar Hanne qu’il y a un temps pour le travail et un autre pour l’action. « On ne peut pas parler de l’autonomisation et de la liberté financière et du développement sans être alphabétisé. Il ne faut pas avoir le complexe d’étudier les langues nationales ».
Dr Fatou Diane Guèye a profité aussi de la rencontre pour dire à qui veut l’entendre qu’elle va soutenir le choix du candidat du Président Macky Sall, le Premier ministre Amadou Ba. « Monsieur le Président Macky Sall, choisissez votre candidat à votre guise. Votre choix est le mien. Nous sommes des soldats du Président Macky Sall. Nous sommes prêts à l’accompagner partout ».
KEEMTAAN GI - POINT DE COUPABLE
Rien apparemment ne semble pouvoir les arrêter encore moins les retenir. Malgré la surveillance accrue de nos côtes devenues de vraies passoires, ils sont des centaines à quitter chaque jour le pays à l’intérieur de pirogues de fortune avec l’espoir d’une hypothétique vie meilleure en Espagne. C’est à croire que tout ce que le Sénégal compte de jeunes voudrait prendre le large. Et il ne serait pas exagéré de dire que le mouvement s’est accéléré depuis que le principal leader de l’opposition, Ousmane Sonko, a été mis aux arrêts. Par vagues, des jeunes fuient ce pays qui doit pourtant commencer à exploiter son pétrole et son gaz au plus tard au début de l’année prochaine ! Ce au péril de leur vie. Malgré les dizaines morts, les rapatriements médiatisés, les discours des autorités politiques et religieuses, ces despérados abandonnent en masse un pays où on leur promettait pourtant des lendemains qui chantent. Pendant ce temps, celui qui leur garantissait l’Eden ne semble guère se préoccuper de leur sort, laissant esseulée sa sous ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur chargée des Sénégalais de l'extérieur, se démener. Ni le Premier ministre ni le ministre de l’Intérieur ne semblent se préoccuper du sort de cette jeunesse désorientée. Ils ne sont visibles que pour ramasser des morts et présenter des condoléances à des familles éplorées. Pas plus tard qu’hier, 136 migrants clandestins ont été interceptés, hier, par les garde-côtes espagnols. Un pays qui se vide de sa population juvénile dont une partie est en prison sous l’accusation de « terrorisme » ! Pendant ce temps, les vrais délinquants, ceux qui dépècent l’économie, sont libres et vaquent tranquillement à leurs occupations. Les enquêtes diligentées sur les fonds Covid-19 sont au point mort. Aucun coupable. Circulez, y a rien à voir. Et puis, sans surprise, les résultats des rapports d’autopsie des deux manifestants tués à Khossanto lundi dernier ont révélé qu’ils ont été atteints par des balles. Comme des dizaines de jeunes manifestants avant eux à Dakar, Ziguinchor et Bignona. Naturellement, le procureur de la République n’a pas initié des poursuites contre les auteurs de tous ces tirs mortels… KACCOOR BI - LE TEMOIN
MANIFESTATIONS A KHOSSANTO LES CAUSES DES DECES DES DEUX MANIFESTANTS CONNUES, LES 35 JEUNES ARRETES LIBERES
Quelques jours après la mort de deux jeunes manifestants à Kossanto, dans la région de Kédougou, les résultats des autopsies ont été publiés hier. Selon le médecin-légiste Tandian Foulaké exerçant au Centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou, le premier nommé Abrahim Ouedraogo de nationalité burkinabè est probablement décédé d’une plaie pénétrante thoraco-abdominale par projectile avec hémorragie interne. Quant à la deuxième personne décédée, elle aussi lors des manifestations survenues dans la zone d’orpaillage, elle s’appelle Bakary Cissokho. D’après le médecin légiste, il est probablement décédé de traumatisme crânien ouvert pouvant être en rapport avec un projectile. Les deux étaient respectivement âgés de 27 et de 58 ans et travailleurs comme orpailleurs à Khossanto. Les 35 personnes arrêtées lors de ces manifestations ont été libérées hier par le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Tambacounda. Ces 35 manifestants étaient détenus dans les locaux de la gendarmerie de Khossanto. Ils ont retrouvé leur familles respectives suite à des négociations entre l’État et les populations locales qui a été présidée par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome. Le maire de la commune de Khossanto, Mamady Cissokho, a également usé de ses relations et plaidé pour leur libération. En outre, une des familles éplorées s’est réunie et a décidé de surseoir à sa plainte tout en s’en remettant au bon Dieu.
MANIFESTATIONS DE KHOS- SANTO ABDOU KHADRE DIOKHANE DU PDS DENONCE LA REPRESSION
Au niveau du Parti démocratique sénégalais, l’on condamne les événements de Khossanto. Abdou Khadre Diokhané, secrétaire national adjoint du PDS, Chargé de l’industrie et des Mines a dénoncé la répression subie par les populations de Khossanto. Les ressources naturelles appartiennent au PEUPLE...estce vrai ? Au Sénégal, le secteur minier présente des potentialités importantes pour la jeunesse, les investisseurs privés nationaux mais surtout pour les Sénégalais de la Diaspora. Un mauvais suivi de la politique minière tendant à améliorer les intérêts de nos gouvernants. Macky Sall n’a pas une stratégie claire de la politique minière de notre pays. La gestion du secteur, c’est un pilotage à vue, les intérêts de la population ne sont pas pris en compte. Nous avons une jeunesse consciente désespérée par rapport au développement et l’émergence de notre Sénégal qui dispose d’un sous-sol riche avec diverses ressources minières » écrit Abdou Khadre Diokhané qui vit en Italie. Et d’ajouter : « non à la répression. On ne tue pas ses fils, ses frères, ses sœurs, ses neveux, ses amis, ses concitoyens. Mais dans une République bananière, on ne peut que s’attendre à tous ces crimes ignobles, inhumains sur un Peuple souverain comme le nôtre. L’espoir d’une jeunesse consciente et éveillée sur ses droits de revenus de nos ressources minières dans nos localités ne doit pas finir par des assassinats. Si le consensus et les règles établies par le code minier ne sont pas au centre des discussions, le manque de sens des responsabilités de nos autorités, la tuerie est toujours la mauvaise solution sur un problème national, surtout de la jeunesse consciente abandonnée en péril comme des orphelins ». Il n’a donc pas compris, ce Abdou Khadre Diokhané, que le Pds n’est plus dans l’opposition ?
250 MIGRANTS SENEGALAIS SECOURUS PAR LA MARINE ROYALE MAROCAINE
Au moins, 250 migrants sénégalais qui tentaient de rallier l’Espagne à bord de trois pirogues ont été secourus jeudi au large du Maroc par la marine royale marocaine, a appris l’APS de source diplomatique. Deux blessés figurent parmi ces candidats à l’émigration en provenance du Sénégal. Ils ont été évacués au centre hospitalier de Dakhla, une localité du sud marocain. Les rescapés de cette traversée en mer ont été logés dans les centre d’accueil et d’hébergement de Tawarta à Dakhla et celui de Bit-Guindouz, a indiqué la source. Selon toujours l’APS, la dernière arrivée de pirogues de migrants en provenance du Sénégal remontait au 21 août dernier. Le consul général du Sénégal à Dakhla assure avoir pris les dispositions pour porter assistance et protection à ces compatriotes en attendant leur rapatriement.
LE NOUVEAU DG DE LA LONASE REMERCIE MACKY SALL
Abdourahmane Baldé dit Doura n’a pas attendu longtemps pour remercier le président de la République Macky Sall pour sa nomination à la tête de la Lonase. Ce pour la confiance placée en sa modeste personne. « Je remercie le Président de la République, Son Excellence Macky Sall, pour la confiance qu’il m’a accordée en me nommant à la tête de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE). Cette nomination intervient dans un contexte important où la jeunesse est le principal défi de l’Afrique et une des clefs déterminantes de son développement. C’est cela d’ailleurs notre cheval de bataille dans nos nouvelles responsabilités. L’émergence visée par le Chef de l’État passe par la poursuite de ses efforts de développement, de protection sociale et de prise en charge des priorités» a-t-il indiqué. « Je remercie également ma famille et mes proches qui ont toujours été présents à mes côtés, quelles que soient les circonstances et les difficultés» poursuit le nouveau patron de la Lonase. Dans la foulée, Doura décerne une «mention spéciale aux membres et sympathisants du Mouvement Kolda Debout (MKD) avec qui nous cheminons voilà plusieurs années pour le développement et l’amélioration des conditions de vie des populations du Fouladou, du Sénégal.» «Je sollicite les prières de toutes et de tous pour une réussite dans notre nouvelle mission au service exclusif du Sénégal», a-t-il conclu...