Boy Niang sort de son silence
Battu par Modou Lô lundi dernier lors du choc royal, Boy Niang est sorti de son silence. Hier, le lutteur de Pikine s’est prononcé sur son avenir dans l’arène sénégalaise. «Nous allons reprendre les entraînements et corriger les erreurs qui nous ont coûté cette défaite .Je suis prêt à en découdre avec tous les lutteurs qui sont sur mon chemin. Je ne choisis pas mon prochain adversaire. Je suis ouvert», déclare Boy Niang. Après le combat, ses fans frustrés ont ébruité le manque de soutien des lutteurs de la ville à l’égard du fils de DeGaulle. Mais de l’avis de Boy Niang, ils sont tous des frères. « Je remercie Eumeu Sène, c’est lui notre aîné à Pikine. Je remercie les autres lutteurs que j’ai vus autour de moi lors du combat. Je remercie aussi Ama Baldé, mon frère. Nous sommes tous de Pikine. Pikine sera forte quand nous sommes unis. Je demande à tout le monde de se ressaisir, car c’est Dieu qui donne la victoire », a-t-il conclu.
Frustration à la mairie de Pikine nord
La défenestration de Fatou Diallo de son poste de chef du bureau éducation à la mairie de Pikine-nord a créé une frustration chez les partisans de cette dernière et du mouvement politique «J'aime le Sénégal » (JAS) » que dirige Moulaye Camara. Ce dernier parle de raisons politiques parce que son mouvement est proche du Directeur des domaines, Mamadou Guèye qui soutient la candidature d’Amadou Ba. Il estime que le maire Amadou Diarra a sanctionné leur proximité avec M. Guèye. Une accusation balayée d'un revers de main par l’édile de Pikine-Nord qui précise que les nominations relèvent du pouvoir discrétionnaire du maire. En plus, indique Amadou Diarra, Fatou Diallo n'a pas le profil pour diriger ce poste.
Une trentaine de jeunes de Podor initiée en basket et hand-ball
La formation des jeunes de Podor constitue une préoccupation majeure pour les autorités qui ont mobilisé des moyens en vue d’assurer la formation de trente-deux jeunes. Ainsi 28 garçons et 4 filles ont participé à la formation pilotée par des techniciens des fédérations sénégalaises de Handball et de Basket-ball. Cette activité entre dans le cadre global d’une politique sportive visant à faire accéder la ville dans l’élite des différentes disciplines sportives avec la création d’infrastructures aux normes et la formation de ressources humaines de qualité. A l’issue de la formation, ces jeunes ont reçu leurs attestations d’initiateur en Basket-ball et Handball.
Saint-Louis, capitale de la jeunesse catholique
Saint-Louis sera la capitale de la jeunesse. Elle va abriter du 26 au 28 janvier 2024 les « Journées mondiales de la jeunesse » (Jmj) dont le thème est : «Ceux qui espèrent dans le Seigneur marchent sans se fatiguer ». Pour la réussite de cet évènement, une réunion du Comité départemental de développement ( Cdd) s’est tenue sous la présidence du préfet, Dadia Dia qui a pris les dispositions nécessaires pour que cet évènement puisse connaître un franc succès. Il promet de relever les défis de l’organisation, de l’hébergement, de la sécurité et de manière générale de l’accompagnement par l’État au sortir de cette réunion. Rien ne sera négligé, dit-il. Président du comité de pilotage des journées, Thierry Ndione est revenu sur les activités prévues lors de cet évènement, notamment l’accueil des jeunes, la tenue des messes, l’accueil de la Croix pèlerine et du carnaval. En attendant, la jeunesse catholique de Saint-Louis est à pied d’œuvre.
Un nouveau responsable APR à Mérina Dakhar
Jusque-là, bien qu’étant un grand soutien politique au Président Macky Sall, il était dans le mouvement « And Suxxali Cayor », une entité politique, mais aussi de développement, membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Mais l’Ingénieur Ngagne Diallo, Chef du service Cadastre de Saint-Louis, puisqu’il s’agit de lui, vient de franchir un nouveau pas dans sa trajectoire. C’est à travers une adhésion à l’Alliance pour la République (APR), actée lors d’un meeting tenu à Kelle, en présence du maire Aymérou Gningue, Dr Augustin Tine, Directeur de cabinet politique du président de la République, Antoine Mbengue ministre des Transports Aériens, et des membres du Secrétariat Exécutif National (SEN) du parti. «De nouvelles perspectives s’ouvrent car, d’un commun accord avec toutes les instances de l’APR à travers le Président du parti Macky Sall, du SEN et du mouvement Suxxali Cayor, que je dirige depuis 10 ans, nous avons décidé de signer un bail à durée indéterminée, pour la cause républicaine, en intégrant officiellement les rangs de l’APR», a-t-il indiqué.
Arrestation d’un dealer
Vendeur de pièces détachées, A. Dieng s'active dans le trafic de drogue à ses heures perdues. Mais il a été pris par les limiers de la Brigade de recherches de la police des Parcelles. Les hommes du Commissaire Kébé ont interpellé le mis en cause avec 04 comprimés d'ecstasy. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour détention et trafic d'ecstasy.
Arrestation d’un dealer (bis)
Restons avec les limiers des Parcelles assainies qui sont en croisade contre le trafic de stupéfiants. A ce propos, ils ont procédé à l'interpellation de M. Ndiaye pour détention et trafic d'ecstasy. Le mis en cause a été arrêté devant la porte d'un restaurant avec 19 comprimés. M. Ndiaye a reconnu la paternité de la drogue destinée à sa consommation personnelle. Ce qui n'a pas convaincu les hommes du Commissaire Kébé qui lui ont délivré un ticket gratuit pour Rebeuss.
Vol à la Cité Mixta
Arrêté à la Cité Mixta en pleine nuit en train de voler, M. Ndiaye devra avoir des arguments solides pour convaincre le juge de son innocence. Il avait réussi à dérober deux sacoches et une tablette de marque Galaxie dans une maison. Mais il a été rattrapé après une course-poursuite par sa victime S. Ba. Devant les enquêteurs de la police des Parcelles Assainies, le marchand s'est perdu dans ses explications. Ce qui va motiver son défèrement au parquet pour vol.
Arrestation d’un vigile pour vol
Vigile de profession, J. Gomis habitant la Patte d'Oie est dans de beaux draps. L'agent de sécurité a tenté d'arracher en plein jour le sac de Nd. Kh. Diémé. Les cris de détresse de la victime ont alerté les passants qui ont interpellé J. Gomis après une course-poursuite. Son acolyte a réussi à prendre la fuite. J. Gomis est conduit à la Police des parcelles assainies puis déféré au parquet.
22 billons et du matériel saisis par le service des Eaux et forêts
Des agents des Eaux et forêts du secteur départemental de Bounkiling ont saisi 22 billons, des charrettes et du matériel de coupe de bois à Moukoutala, dans la commune de Tankon, et à Diamalathiel, des localités situées à la frontière entre le Sénégal et la Gambie, a appris l’APS. Cette saisie est le résultat de deux opérations de lutte contre le trafic international de bois dans la zone sud du pays menées les 27 et 29 décembre sous les ordres du commandant du secteur des Eaux et forêts de Bounkiling, Amadou Bâ, indique un communiqué transmis à l’APS. Selon le texte, la première opération a permis d’intercepter à Moukoutala, un village situé dans la commune de Tankon, un convoi de 9 charrettes à traction asine de trafiquants de bois, 18 ânes, 18 billons dont 16 de kapokiers et 2 de dimb. La seconde opération s’est déroulée dans la même zone, plus précisément à la frontière commune de Diamalathiel, avec l’interception à bord de deux camions immatriculés en Gambie, de 04 billons dont 02 de linke (Afzelia Africana) et 02 de Khaye (Khaya senegalensis) de 5 mètres de long, et un lot de matériel de coupe : machettes et tronçonneuses », ajoute la même source.
Santé de la mère et de l’enfant
La Direction de la Santé de la mère et de l’enfant du ministère de la Santé et de l’Action sociale a organisé une semaine de la santé. Il s’agissait de l’accélération de l’offre de service, de la communication sur la santé de la mère et de l’enfant à travers les 14 régions du Sénégal. A Saint-Louis, les responsables ont expliqué la mission de la direction. Durant cette semaine, des consultations prénatales en stratégies avancées, en stratégies mobiles, des dépistages de la malnutrition, des vaccinations surtout des jeunes filles de 9 ans sur le HPV, ont été déroulés au district sanitaire. S’agissant de la réduction de mortalité maternelle et infantile, Saint-Louis a eu à jouer un rôle important grâce à l’engagement communautaire. Ces derniers ont joué un rôle prépondérant en invitant la communauté au changement de comportements afin de réussir la prévention. Un plaidoyer a été fait pour inciter les populations à faire un don de sang afin d’avoir un stock important.
Le budget du Conseil départemental de Podor est de 265 millions
Le Conseil départemental de Podor a voté à l'unanimité son budget 2024 avec comme priorité l'éducation, la santé, l'environnement et le social. Le budget est arrêté à la somme de 265 040 014 francs dont 146 466 341 francs pour le fonctionnement et 118 573 673 FCFA pour l'investissement. A souligner que le budget ne tient pas compte des reports et des autorisations spéciales. Les conseillers départementaux ont salué le réalisme, la cohérence et la pertinence du budget voté qui entre en droite ligne avec l'orientation budgétaire déclinée. Le Président Mamadou Dia a salué l'esprit démocratique qui prévaut dans l'institution départementale.
Vœux de nouvel an des corps constitués
Les différents corps constitués de l’Etat ont présenté hier, leurs vœux du nouvel an au Président de la République à la salle des banquets du palais présidentiel. Il y avait entre autres, l'Assemblée Nationale, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, le Conseil Économique Social et Environnemental (Cese), le Médiateur de la République, les diplomates, la Cour des comptes, le Comité olympique, les chefs religieux et coutumiers, les forces armées ainsi que les universitaires.
Me Khoureyssi Ba
Après la décision rendue par la Cour suprême, Me Khoureyssi Ba, un des avocats de Ousmane Sonko, a réagi pour dire que le maire de Ziguinchor est réinscrit dans le fichier en vertu de l’ordonnance rendue par le Président du Tribunal d'Instance Hors-Classe de Dakar. Et que suite à cela, il est nécessaire, pour qu’il soit inéligible, d'emprunter une nouvelle procédure de radiation fondée cette fois-ci non pas sur la contumace mais sur la diffamation.
LE VAINQUEUR DE LA CAN 2023 EMPOCHERA PLUS DE 4 MILLIARDS FCFA
La Confédération africaine de football revalorise significativement les prix de la compétition
Thierno Assane Bâ avec Cafonline |
Publication 05/01/2024
L’organisation faîtière du football africain, la CAF, a décidé d’augmenter la cagnotte pour le vainqueur de la Can, Côte d’Ivoire 2024. En effet, le président Motsepe et Cie ont décidé d’octroyer au vainqueur la somme de 7 millions de dollars US soit une augmentation de 40%.
Les équipes nationales africaines peuvent avoir des raisons de se battre pour le trophée continental. La confédération africaine de football (CAF) a décidé d’augmenter la cagnotte pour l’équipe finaliste de la Can de cette année. En effet, le vainqueur du trophée continental empochera la rondelette somme de 7 millions de dollars US soit plus de 4 milliards FCFA. «La CAF a fait des progrès significatifs au cours des deux dernières années en augmentant la dotation de la CAN et de toutes ses autres compétitions majeures. Nous avons augmenté le prix du vainqueur de la CAN à 7 000 000 USD, ce qui représente une augmentation de 40% par rapport à la CAN précédente. Je suis convaincu qu’une partie de ce montant contribuera au développement du football et profitera à toutes les parties prenantes du football, tout en aidant nos associations membres dans leur administration» a révélé le président de la CAF, Dr Patrice Motsepe.
Nul doute que cette revalorisation de la cagnotte sera un stimulant majeur dans la course effrénée pour le trophée continental. A quelques jours du début du tournoi, beaucoup d’équipes sont en lice et quelques unes d’entre elles sont désignées parmi les favoris du tournoi. Il s’agit entre autres de l’Algérie, du Maroc, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Tunisie, du Nigeria, du Cameroun ... Beaucoup de spécialistes du ballon rond croient que cette Can sera parmi les plus relevées de l’histoire de la compétition. Les équipes capables de remporter ce trophée sont multiples. Les Lions du Sénégal qui partent comme favoris pour défendre le titre continental auront fort à faire pour sortir du lot. Mais semble-t-il, tous sont conscients de ce qui les attend même si certains croient que le statut de favori ne semble pas beaucoup les réussir. Le finaliste de cette CAN CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 percevra 4 000 000 USD. Chaque demi-finaliste repartira chez lui avec 2 500 000 USD et chacun des quatre quarts de finalistes, 1 300 000 USD.
AUX YEUX DE BBY TOUTES LES COMMUNES NE SONT PAS D’EGALE DIGNITÉ
Amadou Yoro Sy, ancien édile influent et membre de la majorité présidentielle, critique ouvertement la gouvernance départementale de Benno Bokk Yaakar qu'il juge inéquitable
Propos recueillis par : Moustapha BOYE |
Publication 05/01/2024
Ancien député, ancien maire, ancien président du groupe d’amitié parlementaire Sénégal-Autriche et Sénégal Syrie, ancien conseiller spécial du président du Sénat, influent membre de la fédération départementale de Pikine du Parti démocratique sénégalais — parti dont il a été exclu en même temps que le maire de Pikine Nord Amadou Diarra pour avoir osé dire que Karim Wade ne pouvait pas être le candidat des libéraux à la présidentielle de 2019 —, Amadou Yoro Sy est un poids lourd politique dans la banlieue. Dans l’entretien qui suit, il entre en rébellion contre la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) à laquelle il appartient. Entretien avec un dirigeant qui n’a pas sa langue dans la poche !
Le Témoin : Amadou Yoro Sy, vous êtes un grand responsable de la majorité présidentielle dans le département de Pikine où vous avez été l’un des maires les plus en vue du temps du régime du président Abdoulaye Wade. Depuis quelques temps, on vous voit tirer à boulets rouges sur la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) dont vous êtes membre. Pourquoi ces attaques contre votre propre camp ?
Amadou Yoro SY - C’est pour dénoncer le manque de respect notoire de citoyens, d’une commune et d’un arrondissement. Il y a beaucoup de décisions qui s’appliquent à nous qui sont prises sans aucune concertation avec les responsables que nous sommes. Nous étions en droit de penser qu’aux yeux de Benno Bokk Yaakar (BBY) en général et de l’Alliance Pour la République (Apr) en particulier, toutes les communes et tous les arrondissements sont d’égale dignité. Malheureusement, ce n’est point le cas. Il se trouve que le coordinateur de cette coalition dans le département de Pikine, qui est le maire de cette même ville, Abdoulaye Thimbo en l’occurrence, ne respecte pas l’arrondissement de Thiaroye et n’a non plus aucune considération pour la commune de TivaouaneDiack Sao et ceux qui y habitent. Cela est inacceptable. Si, par le passé, il y a des responsables qui acceptaient cet état de fait, c’est fini. Nous n’accepterons plus cela et nous ferons face quelles qu’en soient les conséquences.
L’autre chose qui constitue la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de nos frustrations et de notre colère, c’est la visite dans le département de Pikine du Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yaakar, Amadou Ba. Cette visite-là, en réalité, ne se situait pas dans le cadre gouvernemental mais dans un cadre politique en vue de la prochaine élection présidentielle. Dèslors, les échanges ne pouvaient avoir pour but que de nous permettre d’exprimer nos besoins au candidat et aussi l’édifier sur les réalités que nous vivons en tant que responsables, militants et habitants des communes de ce département. Malheureusement, cette rencontre a été tronquée par le coordinateur départemental de Benno Bokk Yaakar, Abdoulaye Thimbo, avec ses acolytes. En quoi faisant ? Nous pensions que, s’agissant d’une rencontre avec le Premier ministre-candidat, au niveau de chaque arrondissement, les communes auraient droit chacune à deux orateurs au moins pour exposer les problèmes locaux. D’abord on a retenu les gens jusqu’à 5 heures du matin, ce n’est pas respectueux, correct, joli pour les responsables que nous sommes. L’audience a commencé à 2 heures du matin pourse terminer, comme je l’ai dit, à 5h. C’était fait à dessein. Après avoir manigancé avec ses acolytes, Abdoulaye Thimbo a pris la parole pour dire que, étant donné l’heure tardive, tout le monde ne pourrait pas parler. Par conséquent, carte blanche lui avait été donnée pour s’exprimer au nom de tout le département de Pikine. Ce qui était faux, un mensonge grossier puisqu’il n’y avait eu auparavant aucune réunion où il avait été décidé que Thimbo était mandaté pour être le porte-parole de tout le département. Il ne voulait certainement pas qu’au niveau de la commune de Thiaroye, et en particulier de la commune de TIvaouane-Diack-Sao, on dénonce son ostracisme à notre endroit. Depuis qu’il a été porté à la tête de la mairie de la ville, il n’est jamais venu nousrendre visite, ne s’est jamais enquis de nos besoins et na rien réalisé dans notre commune. Il n’a rien fait pour nos jeunes, nos femmes, nos artisans, nos artistes. En fait, c’est comme si la commune de Tivaouane-DiackSao n’appartient pas à la ville de Pikine. A sa prise de parole, Thimbo a lu un mémorandum de la Cojer départementale en lieu et place des jeunes qui constituent l’avenir de ce pays et qui auraient pu exprimer eux-mêmes leurs préoccupations. La venue du Premier ministre a été un échec total parce qu’il n’a pas pu échanger avec les responsables de la coalition à la base. Amadou Ba a fait du tourisme à Pikine.
Mais encore, M. Amadou Yoro Sy ?
Par ailleurs, ce département comporte deux arrondissements que sont ceux de Pikine Dagoudane et de Thiaroye. Le premier englobe sept communes et le second cinq communes. Malheureusement, pour Thimbo et ses acolytes, l’arrondissement de Thiaroye ne fait pas partie du département de Pikine qui se réduit à leurs yeux à celui de Pikine Dagoudane seulement. Cela doit prendre fin parce que ces gens ne sont pas plus intelligents que nous, pas plus instruits que nous, pas plus méritants que nous. Sur les 12 communes du département, à part celle de Guinaw Rails Nord, la commune de Tivaouane-Diack Sao est la plus pauvre. D’une superficie de 109 hectares avec 44.300 habitants, elle est cependant celle qui renferme la population la plus jeune. L’écrasante majorité de ces jeunes est constituée d’inactifs car la commune ne dispose d’aucune industrie, d’aucune activité économique digne de ce nom, d’aune infrastructure marchande. Logiquement, pour promouvoir l’équité sociale et territoriale c’est une collectivité comme la nôtre, qui est particulièrement pauvre, qui devrait être aidée en priorité. Or, ce n’est pas le cas et, encore une fois, c’est comme nous n’existions pas au niveau du département de Pikine. Sur les 12 communes du département, malgré son potentiel électoral, c’est la seule qui ne dispose pas d’un seul député, ni d’un seul membre du Conseil économique social et environnemental, d’un seul membre du Haut conseil des collectivités territoriales, encore moins d’un seul directeur général de société nationale, d’un seul président de conseil d’administration, d’un seul chargé de mission à la Présidence ou à la Primature, bref qui n’a aucun poste dans l’Etat ou les institutions voire les sociétés publiques. Ne parlons pas de ministres ! Et ce au moment où certaines communes cumulent tous ces postes nominatifs ou électifs. Pour lutter contre cette injustice, nous avons pris la ferme décision d’interdire aussi bien au Premier ministre-candidat qu’au maire de la ville de Pikine et coordinateur départemental de Benno Bokk Yaakar, de venir battre campagne dans la commune de Tivouane-Diack-Sao. Ils sont déclarés persona non grata. Puisqu’on nous prend pour des bons à rien, alors nous aussi nous les prendrons comme des bons à rien. On assume toutes nos responsabilités…
UN GANG D’USURIERS SEVIT !
Persécutés par des agents de recouvrement, des commerçants, des salariés, des ménagères sans revenus…portés disparus. L’axe marché Hlm, Castors, Grand-Dakar et Sicap Rue 10 est devenu un haut lieu de la délinquance financière organisée.
L’axe marché Hlm, Castors, Grand-Dakar et Sicap Rue 10 est devenu un haut lieu de la délinquance financière organisée. Ayant à sa tête une femme, ce gang d’usuriers exécute de manière impitoyable ses victimes avec des taux d’intérêts allant de 20% à 25% selon les urgences sociales. Des taux qui, aux yeux de la loi, relèvent de l’usure. Persécutés par des « agents de recouvrement », des mères de famille, des commerçants et autres salariés ont déserté leurs foyers, boutiques ou lieux de travail. Certaines victimes ont failli même se suicider. En lanceur d’alerte, « Le Témoin » supplie le procureur de la République de s’autosaisir pour mettre fin aux agissements de cette association de malfaiteurs financiers.
Le procureur de la République ou le procureur général doit s’autosaisir très rapidement pour éviter l’irréparable comme ce fut le cas avec la pouponnière « Keur Yeurmandé ». Ici, il s’agit d’un redoutable gang d’usuriers qui sévit en toute impunité. Ce, depuis plus de dix ans sur l’axe marché Hlm, Grand-Dakar, Castors, Niary-Tally et Sicap Rue 10 où les créanciers de l’ombre ont fini de ruiner des ménages, appauvrir des salariés et ruiner des commerçants. Profitant de la vulnérabilité et de la détresse sociale de ces pères et mères de famille, le gang d’usuriers dirigé par une dame leur propose des prêts à des taux d’intérêts démesurément élevés. Soit entre 20% et 25% selon les urgences sociales ou commerciales.
Comme pour le cas de cette dame, petite commerçante, qui tente de maintenir sa cantine à bout de bras. Au bord de la faillite, nous confie-t-on, la commerçante n’a eu d’autre choix que de se tourner vers le gang des usuriers de Grand-Dakar. La victime s’explique : « Par exemple pour un prêt de 2 millions cfa, je dois rembourser 2.400.000 cfa soit un taux d’intérêt 20%. Dès réception de l’argent, je commence à payer 60.000 cfa par jour. Et aucun retard ne sera toléré ! » explique-t-elle. Jusque-là, la pauvre dame s’acquittait de ses remboursements journaliers.
Hélas, à quelque deux semaines de l’échéance, elle a encore sombré dans des difficultés financières croissantes. D’où l’accumulation d’arriérés qui a poussé les agents de recouvrement ou « chasseurs » de dettes à entrer en action. Une sorte de milice aux méthodes de voyous dont les membres n’hésitent pas à faire des descentes musclées et intempestives dans les domiciles, boutiques et entreprises des mauvais payeurs. Sur place, ils usent des manœuvres destinées à impressionner, à intimider ou à humilier. La preuve par notre commerçante qui en a vu de toutes les couleurs.
Agée d’une quarantaine d’année, mère de trois enfants mineurs et cohabitant avec sa coépouse (niarel), la dame a fini par se réfugier en Gambie où elle s’était rendue après avoir prétexté qu’elle allait acheter des marchandises au Mali. De la Gambie, elle s’est confiée au « Témoin » quotidien. « Depuis le 22 décembre 2023, cela fait donc dix jours, j’ai abandonné ma famille dont un enfant de trois ans en pleine préparation de fêtes de fin d’année pour venir ici, en Gambie, chez une belle sœur. Parce que la femme qui m’avait prêté l’argent et ses agents avaient juré qu’ils allaient effectuer une descente fracassante chez moi la nuit du réveillon, le 24 décembre, pour se faire payer de gré ou de force. Pour éviter l’humiliation devant mes enfants et ma coépouse, j’ai décidé de quitter Dakar le temps de négocier avec mes créanciers » nous confie la pauvre débitrice.
Les « chasseurs » de dettes en action !
Vivre avec des chasseurs de dettes à ses trousses, ne plus pouvoir payer les échéances d’un crédit, être dans l’incapacité de subvenir aux besoins de sa famille, être mis en demeure et menacés par des plaintes à la Police constituent des traumatismes que de nombreux commerçants, salariés et autres femmes de ménage surendettés vivent au quotidien. Cependant, certaines personnes dont la fragilité et la sensibilité sont plus grandes, en lien avec leur histoire de vie sociale ou de voisinage, considèrent la fuite ou le suicide comme une porte de sortie, un répit, un soulagement.
« Le Témoin » a réussi à joindre un membre du réseau des usuriers en l’absence de leur chef que les victimes n’entendent que de nom. « Ecoutez! Nous sommes un réseau de financement de l’ombre qui aide des centaines de personnes en situation de détresse sociale ou financière. Nous avons même prêté de l’argent à des salariés pour leur permettre de baptiser leur enfant. De même que de nombreuses mères de famille pour payer les frais d’accouchement de leur fille dont la paternité de l’enfant est rejetée, sans oublier des sommes de plusieurs millions prêtées à des pères de famille ayant des problèmes de loyers etc… Malheureusement, certains débiteurs que vous appelez des victimes d’extorsion de fonds ou d’usure refusent d’honorer leurs engagements quotidiens. Ce sont ces gens-là que nous traquons pour les obliger à nous payer » se justifie notre interlocuteur avant de disparaitre au bout de fil pour ne plus répondre à nos appels. Il a dû oublier que les taux d’intérêt trop élevés constituent de l’usure réprimée et condamnée par la loi.
Une sorte de « Keur Yeurmandé » financier!
Il ressort de nos investigations que plusieurs débiteurs du « Keur Yeurmandé » financier de Grand-Dakar ont dû fuir leurs domiciles, boutiques ou ateliers pour échapper à l’humiliation des usuriers. M. Mb, un père de famille dont l’épouse avait contracté un prêt d’un million de francs, tient à alerter : « Je ne permets plus que des gens viennent nuitamment chez moi pour tenter de recouvrer des dettes auprès de mon épouse. Ils n’ont qu’à l’attendre dans son salon de couture ! Si toutefois ils viennent encore violer mon domicile, ils rentreront à bord d’une ambulance des sapeurs-pompiers » menace-t-il.
Il est vrai que dans certains quartiers défavorisés comme Niary-Tally, Grand-Dakar, Bène Tally, Rue 10, Médina etc. ainsi dans certains marchés comme ceux des Hlm, Nguélaw, Castors et Tilène, ces usuriers ont eu à aider et à secourir financièrement des ménages, des commerçants, des salariés et des artisans en situation de détresse sociale. Il est vrai que ces usuriers de Grand-Dakar ont eu à tendre la perche de l’honneur et de la dignité à ces mères ou pères de famille en situation de « mort sociale ». Une bonne initiative à saluer ! Par contre, les méthodes musclées de recouvrement et les moyens d’action qu’ils utilisent pour récupérer leurs créances, sans compter les taux d’intérêts qu’ils pratiquent relèvent du gangstérisme pur et simple.
Par Kaccoor Bi
«UN CRIME PARFAIT !»
L’histoire retiendra que c’est à cause d’une banale affaire de « diffamation » — intentée par un ministre du pouvoir en place ! — qu’un candidat favori à une élection présidentielle a été empêché de se présenter.
Participera, ne participera pas. Nous voulons parler, bien entendu, de la candidature à la présidentielle de février prochain de celui qui se présente comme le cauchemar du pouvoir en place. Et qui hante les nuits du Chef.
L’homme à qui il ne voudrait pour rien au monde passer le pouvoir en avril prochain. Ce serait son plus grand échec. Il souffrirait toute sa vie de cet affront. Plutôt mourir! D’ailleurs, leur chanson préférée, c’est de dire partout qu’il ne participera pas, autrement dit « Du bokk ». Et c’est dit de façon jouissive.
N’étant pas juriste, mais amateur de nos « diongomas » et « driankés » si en chair, Kàccoor ne peut nullement interpréter le verdict rendu hier par la Cour suprême car ça dépasse ses compétences. Toujours est-il que c’était une commande politique. C’est fait sans fausse pudibonderie à travers une procédure très accélérée alors que d’autres affaires de diffamation sont dans les labyrinthes de notre justice depuis parfois plus de cinq ans rien qu’entre les tribunaux de première instance et les cours d’appel.
Et là, voilà qu’en mode fast-track ou ascenseur, cette affaire de « diffamation » a déjà bouclé tout le circuit, des juridictions de première instance à la Cour suprême ! Il fallait juger très vite l’empêcheur de conserver le pouvoir, tout faire pour lui ôter toutes prétentions à participer à une élection présidentielle dont il sortirait vainqueur sans aucune surprise.
Et malgré l’appel à la raison du Procureur général de la Cour Suprême, le juge a donné son verdict après minuit. Deux heures après l’heure convenue. Les débats ont dû être houleux. Et à une heure de crime, alors que les honnêtes gens dormaient, il a dit le droit selon les vœux du Chef. Un crime parfait qui privera pendant cinq ans le plus populaire opposant de l’histoire du Sénégal de son droit à participer à une élection présidentielle.
L’histoire retiendra que c’est à cause d’une banale affaire de « diffamation » — intentée par un ministre du pouvoir en place ! — qu’un candidat favori à une élection présidentielle a été empêché de se présenter.
L’affaire Prodac reste le plus grand scandale de la Gouvernance du Chef. Mieux, c’est consigné dans un livre écrit par un militant de la société civile. Et encore, le ministre des Finances d’alors et candidat du parti au pouvoir pour la prochaine présidentielle avait eu l’insigne honneur de reconnaitre les malversations dénoncées par l’opposant. Mettant mal à l’aise son collègue qui avait démissionné avant de revenir siéger en Conseil des ministres…
En tout cas, notre glorieuse justice a fait son boulot en condamnant à la peine qu’il fallait — et aussi dans les délais souhaitables — un dangereux prétendant dont l’élimination électorale était une question de vie ou de mort pour les gens du pouvoir en place.
Ont-ils réussi leur coup ? La réponse dans 50 jours !
KEEMTAAN Gi - «UN CRIME PARFAIT !»
Participera, ne participera pas. Nous voulons parler, bien entendu, de la candidature à la présidentielle de février prochain de celui qui se présente comme le cauchemar du pouvoir en place. Et qui hante les nuits du Chef. L’homme à qui il ne voudrait pour rien au monde passer le pouvoir en avril prochain. Ce serait son plus grand échec. Il souffrirait toute sa vie de cet affront. Plutôt mourir! D’ailleurs, leur chanson préférée, c’est de dire partout qu’il ne participera pas, autrement dit « Du bokk ». Et c’est dit de façon jouissive. N’étant pas juriste, mais amateur de nos « diongomas » et « driankés » si en chair, Kàccoor ne peut nullement interpréter le verdict rendu hier par la Cour suprême car ça dépasse ses compétences. Toujours est-il que c’était une commande politique. C’est fait sans fausse pudibonderie à travers une procédure très accélérée alors que d’autres affaires de diffamation sont dans les labyrinthes de notre justice depuis parfois plus de cinq ans rien qu’entre les tribunaux de première instance et les cours d’appel. Et là, voilà qu’en mode fast-track ou ascenseur, cette affaire de « diffamation » a déjà bouclé tout le circuit, des juridictions de première instance à la Cour suprême ! Il fallait juger très vite l’empêcheur de conserver le pouvoir, tout faire pour lui ôter toutes prétentions à participer à une élection présidentielle dont il sortirait vainqueur sans aucune surprise. Et malgré l’appel à la raison du Procureur général de la Cour Suprême, le juge a donné son verdict après minuit. Deux heures après l’heure convenue. Les débats ont dû être houleux. Et à une heure de crime, alors que les honnêtes gens dormaient, il a dit le droit selon les vœux du Chef. Un crime parfait qui privera pendant cinq ans le plus populaire opposant de l’histoire du Sénégal de son droit à participer à une élection présidentielle. L’histoire retiendra que c’est à cause d’une banale affaire de « diffamation » — intentée par un ministre du pouvoir en place ! — qu’un candidat favori à une élection présidentielle a été empêché de se présenter. L’affaire Prodac reste le plus grand scandale de la Gouvernance du Chef. Mieux, c’est consigné dans un livre écrit par un militant de la société civile. Et encore, le ministre des Finances d’alors et candidat du parti au pouvoir pour la prochaine présidentielle avait eu l’insigne honneur de reconnaitre les malversations dénoncées par l’opposant. Mettant mal à l’aise son collègue qui avait démissionné avant de revenir siéger en Conseil des ministres… En tout cas, notre glorieuse justice a fait son boulot en condamnant à la peine qu’il fallait — et aussi dans les délais souhaitables — un dangereux prétendant dont l’élimination électorale était une question de vie ou de mort pour les gens du pouvoir en place. Ont-ils réussi leur coup ? La réponse dans 50 jours ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
AFFAIRE OUSMANE SONKO ME CIRE CLEDOR LY VOUS PARLE !
Dans un communiqué publié hier nuit, Me Clédor Ciré Ly tient à informé que le procès de son client Ousmane Sonko aura duré plus de 12 heures d’horloge « et tous les avocats des parties ainsi que Monsieur l’avocat général, se sont librement exprimés, sans limitation de temps. Les avocats de Monsieur Sonko avaient soulevé l’exception d’inconstitutionnalité de l’article 260 alinéa 1 du code pénal, pierre angulaire du procès puisque c’est sur ce fondement que les juges ont condamné » a précisé le doyen du collège des avocats du leader de Pastef. Avant de souligner que ledit article n’est conforme ni à la Constitution, ni aux instruments internationaux des Droits de l’homme garantissant le droit et la liberté d’expression nécessaire dans une société démocratique. « La critique ou révélation d’actes commis à l’occasion de l’exercice d’une fonction publique ou d’un service public par un citoyen, lorsqu’elle est réprimée, entrave le droit d’exprimer ses opinions sur le fonctionnement des institutions et la gouvernance. La loi Organique sur la Cour Suprême impose deux obligations aux juges, lorsque la compétence de la Cour et la recevabilité du pourvoi ne constituent pas des obstacles à l’examen du pourvoi en cassation, de surseoir à statuer jusqu’à ce que le Conseil Constitutionnel se prononce sur l’exception soulevée et de renvoyer le dossier devant ledit Conseil. Toutefois, la Cour Suprême a imposer aux acteurs des observations aussi bien sur l’exception que sur le fond, au lieu de procéder comme sa loi organique le lui impose » explique Me Ciré Clédor Ly, membre du collectif des avocats d’Ousmane Sonko.
AFFAIRE OUSMANE SONKO ME CIRE CLEDOR LY VOUS PARLE ! (BIS)
Toujours dans son communiqué, Me Ciré Clédor Ly dit que la Cour a donc statué sur le tout et rendu la décision suivante après le réquisitoire de Monsieur l’Avocat général qui a : « Requis une déclaration d’irrecevabilité de l’exception d’inconstitutionnalité. Requis la recevabilité du pourvoi en cassation. Requis la cassation de l’Arrêt rendu par la Cour d’Appel de Dakar du pourvoi en cassation pour : Violation de la loi (la contrainte par corps ne pouvait, au regard du droit sénégalais et de la jurisprudence constante, être prononcée contre Monsieur Ousmane Sonko ; Insuffisance de motifs et violation du principe de l’immutabilité du litige, en ce que les juges ont substitué la base légale initiale des poursuites (article 261 du code pénal), par une autre base légale (article 260 du code pénal) pour condamner Monsieur Ousmane Sonko. La Cour Suprême, vidant son délibéré, a rendu la décision suivante : 1- déclare irrecevable l’irrecevabilité. 2- casse l’arrêt rendu seulement sur la contrainte par corps par voie de retranchement. 3- dit que toutes les autres dispositions de l’arrêt restent exécutoires (à savoir la condamnation à 6mois d’emprisonnement avec sursis et paiement de la somme de 200 millions de Fcfa à la partie civile, Mame Mbaye Kane Niang ainsi que les frais de procédures » lit-on dans le communiqué.
AFFAIRE OUSMANE SONKO ME KOURESSY BA RASSURE !
« Je tiens à préciser, en ma qualité de membre du Collectif de Défense des intérêts de M. Ousmane Sokno et suite à mon échange de sortie d’audience avec la presse nationale et internationale consécutif au délibéré de la Chambre Pénale de la Cour Suprême, qu’il (Ndlr, Ousmane Sonko) est réinscrit dans le fichier en vertu de l’ordonnance rendue par le Président du Tribunal d’Instance Hors-Classe de Dakar. En conséquence il est nécessaire, pour qu’il soit inéligible, d’emprunter une nouvelle procédure de radiation fondée cette fois-ci non pas sur la contumace mais sur la diffamation. Dont acte ! » a fait savoir Maître Cheikh Koureyssi Ba à la sortie d’audience, hier, vers une heure ce matin.
PROMOTION/OUMRA DES SENEGALAIS D’ITALIE RUENT VERS LA MECQUE
« Le Témoin » quotidien vous file une information surréaliste qui dépasse l’entendement. Une compagnie aérienne saoudienne a lancé depuis deux semaines des offres promotionnelles défiant toute concurrence mondiale. Il s’agit de très bas tarifs inédits fixés à 100 euros soit 65.500 cfa pour un billet Aller/Retour Venise-Médine ou Italie-Arabie Saoudite. Oui vous avez bien lu, 65.500 cfa ! De bouche à oreille, des centaines de Sénégalais vivant en Italie se sont rués vers La Mecque pour y effectuer la Oumra ou petit pèlerinage. Les uns sont déjà arrivés depuis le 22 décembre 2023 ; les autres s’apprêtent à partir puisque cinq vols sont programmés chaque jour à l’aéroport de Venise, une ville italienne. En dehors des modou-modous d’Italie, d’autres compatriotes vivant en France, Espagne, Allemagne etc. ont « déserté » leurs lieux de travail sur fond de repos médical ou congés arrangés pour pouvoir aller à La Mecque. Dans les flux de départs, des Maliens, Nigérians, Gambiens, Marocains, Algériens, Ghanéens etc. ont profité, eux aussi, de ces tarifs « miskine » (nécessiteux) pour rallier massivement les Lieux Saints de l’Islam. En poussant sa curiosité, « Le Témoin » reste convaincu que derrière cette offre promotionnelle se cache une sorte Zakat ou Aumône légale que s’acquitte la compagnie aérienne. Ou alors une promotion touristique permettant aux Italiens et autres Européens de découvrir les merveilles de l’Arabie Saoudite.
PRESIDENTIELLE 2024 ME AISSATA TALL SALL« OSE » SOUTENIR AMADOU BA
Selon un communiqué, le parti « Oser l’Avenir » de Me Aissata Tall Sall, ministre de la justice, a investi hier, jeudi 4 janvier 2024, le Premier ministre Amadou Bâ comme son candidat à la présidentielle 2024. En effet, souligne le communiqué émanant du parti Oser l’Avenir, « les démembrements de la structure dirigée par Mme le Ministre Aïssata Tall Sall ont tour à tour lu des résolutions pour porter la candidature de Amadou Ba. « Si le Président Macky Sall a désigné Amadou Ba, nous allons suivre son choix car il a les qualités requises. J’avais dit au Président Macky Sall, je suis une femme certes mais je ne vais pas suivre n’importe quel homme… je pèse votre connaissance, votre compétence, votre capacité et votre endurance… et tout cela est en Amadou Ba », a déclaré Me Aissata Tall Sall à l’endroit du candidat de la majorité présidentielle, lors de la cérémonie d’investiture.
RECALES RETOURNES ?
Le Témoin quotidien a appris de source sûre que des présidentiables dont la candidature a été recalée par le Conseil constitutionnel à l’étape du contrôle des parrainages, auraient été approchés discrètement par des gens du pouvoir. Lesquels leur ont proposé le marché suivant : « vous proposez le report de la présidentielle et portez le combat puisque nous ne pouvons pas le faire. En échange, nous prenons l’engagement de faire valider votre candidature lorsque le scrutin aura lieu dans deux ans ». C’est, en apparence, trop gros mais, avec les gens du pouvoir en place, plus c’est gros et plus ça a des chances de passer !
INAUGURATION DU NOUVEAU POLE MEDICAL DE L’HOPITAL MATLABOUL FAWZEYNI DE TOUBA
La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a procédé, jeudi, à l’inauguration du nouveau pôle médical de l’hôpital Matlaboul fawzeyni de Touba (centre), un édifice d’une capacité de 140 lits.
Touba, 4 déc (APS) – La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a procédé, jeudi, à l’inauguration du nouveau pôle médical de l’hôpital Matlaboul fawzeyni de Touba (centre), un édifice d’une capacité de 140 lits.
»Ce pôle médical, bâtiment de cinq niveaux, comprend, au rez-de-chaussée, la maternité avec une unité d’accueil, des salles d’accouchement, deux salles opératoires pour la prise en charge des urgences obstétricales, etc », a-t-elle expliqué.
Elle présidait la cérémonie d’inauguration en présence du docteur Serigne Khadim Awa Balla Mbacké, président du Conseil d’administration du Centre hospitalier national Matlaboul Fawzeyni de Touba. Étaient également présents des autorités administratives et locales, des chefs religieux, des directeurs d’hôpitaux et de centres de santé, entre autres.
Selon elle, ce bâtiment va contribuer fortement au relèvement du plateau technique par l’augmentation de la capacité d’accueil qui va passer à 340 lits et 11 salles opératoires.
LA REMISE EN QUESTION DE L’ELIGIBILITE DE OUSMANE SONKO ET LE CONTROLES DES PARRAINAGES AUX MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les publications de ce vendredi traitent de la condamnation définitive de Ousmane Sonko dans l’affaire de diffamation l’opposant à Mame Mbaye Niang, ses conséquences sur sa participation à l’élection présidentielle et le contrôle des parrainages.
Dakar, 5 jan (APS) – La condamnation définitive de Ousmane Sonko dans l’affaire de diffamation l’opposant à Mame Mbaye Niang, ses conséquences sur sa participation à l’élection présidentielle du 25 février et le contrôle des parrainages sont les principaux sujets traités par les journaux reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise.
La Cour suprême a confirmé, jeudi soir, la condamnation prononcée en mai dernier par la Cour d’appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation face au ministre du tourisme Mame Mbaye Niang, un verdict qui remet en question l’éligibilité de M. Sonko.
‘’La Cour suprême exclut Sonko de la présidentielle’’, titre 24 Heures qui souligne que la chambre pénale de la Cour suprême a rejeté le pourvoi en cassation du maire de Ziguinchor contre l’arrêt de de la Cour d’Appel qui l’avait condamné à 6 mois assortis de sursis pour diffamation et injures tout en supprimant la contrainte par corps concernant la sanction pécuniaire fixée à 200 millions de francs CFA.
En confirmant la condamnation de Sonko par la Cour d’Appel ‘’la Cour suprême termine avec panache le boulot !’’, s’exclame Le Témoin.
‘’En mode fast-tract, dans le traitement d’une affaire de diffamation le plus rapide de l’histoire du Sénégal, Ousmane Sonko a été définitivement condamné hier par la Cour suprême. Pile poil le jour de clôture du contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel’’, écrit le journal.
Selon Libération, ‘’la Cour suprême maintient la peine et l’amende mais écarte la contrainte de corps’’.
L’Info estime que ‘’ce verdict est éliminatoire à la présidentielle pour Sonko qui a perdu son éligibilité’’. ‘’Sonko perd son éligibilité’’, titre le journaml. ‘’Sonko écarté par Mame Mbaye Niang’’, dit Les Echos. »Fn de rêve pour Sonko’’, note Source A. ‘’Sonko hors de course’’, selon EnQuête. ‘’Mame Mbaye Niang se paye la tête de Sonko’’, met en exergue L’As.
»Le leader de Pastef peut faire une croix sur la présidentielle de février 2024. Avec la confirmation de sa peine par la Cour suprême, il est définitivement out pour ce scrutin », rapporte WalfQuotidien.
Au sujet des parrainages pour la présidentielle, Le Quotidien signale que Bassirou Diomaye Faye, Aminata Touré et Abdoul Mbaye sont bloqués par des doublons tandis que Anta Babacar Ngom gagne son pari en passant cette étape. Le parle de »destins en sursis ».
En validant ses parrainages lors de son contrôle au Conseil constitutionnel, »Anta Babacar Ngom dribble son monde », selon Source A. ‘’Anta Babacar passe, des ténors trépassent, Mimi se braque’’, relève L’As.
Libération rapporte le cas du candidat Thierno Cissé arrêté par la Division des investigations criminelles et »placé en garde à vue pour confection de faux parrainages, faux et usage de faux en écritures publiques ».
Agé de 53 ans, selon le journal, le candidat indépendant a présenté hier une liste de 13 faux députés. Face aux enquêteurs de la Dic, »l’informaticien de profession assume tout et se dit prêt à répondre de ses actes, selon Libération.
NDANDE FALL - KEUR MADAME- SOUVENIRS D’UN ENFANT DU TERROIR
Saliou Mbaye raconte ainsi la vie de cette époque avec notamment les séances de lutte jubilatoires et festives dans Ndande.
Par petites touches, à travers les dédales de la généalogie, des alliances familiales, des amitiés contractées, on pénètre dans l’univers attendrissant de Ndande, petite « escale » dressée sur le chemin de fer Dakar-Saint-Louis, où l’auteur, né à Louga, a passé une bonne partie de sa jeunesse. C’est dans ce « petit bourg rural » de quelque mille à deux mille habitants que son père, représentant des Etablissements Vézia de Bordeaux, officiait comme traitant. Très tôt, les résultats scolaires du petit Saliou étaient prometteurs puisqu’il réussit avec brio à l’entrée en sixième en se classant major de la circonscription regroupant les cercles de Louga, Linguère, Podor, Matam et Dagana. Ce qui augurait de brillantes études qui seront sanctionnées des années plus tard par le diplôme d’archiviste paléographe obtenu à Toulouse et délivré par l’Ecole nationale des Chartes. On était dans les années 1950, une époque florissante car en plein essor économique à cause de la traite des arachides et de tout ce qui tourne autour de cette graine, à savoir les agriculteurs qui la cultivent, les traitants qui l’achètent, les moyens de transport qui émergent.
Saliou Mbaye raconte ainsi la vie de cette époque avec notamment les séances de lutte jubilatoires et festives dans Ndande. Bien loin de la spontanéité qui faisait son charme en milieu rural, elles étaient organisées et codifiées la dernière année de l’autonomie du Sénégal (1958/1959) mais se déroulaient désormais dans une arène, en l’occurrence un espace clos délimité par des palissades. L’entrée était désormais payante et les lutteurs avaient un cachet. Cette narration nous replongeait dans l’ambiance d’une époque révolue : lits picots, lampes torches alimentées à la « pile wonder ». Il s’y ajoutait aussi l’apparition vers les années 50 du camion dans le transport des arachides avec ces « citroën » de 1500 kg de charge utile qui démarraient à la manivelle. Et cette apparition avait changé l’environnement socio-économique avec la survenue de nouveaux métiers, à l’image des chauffeurs, des apprentis, des mécaniciens, lesquels avaient l’opportunité de voyager, de voir du nouveau et qui revenaient au village avec des comportements qui n’étaient pas forcément des meilleurs. Ainsi s’affichaient-ils pendant leurs haltes forcées au « garaas », avec une cigarette à la bouche et peut-être autre chose que le tabac, « souvent mal habillés », casquettes vissées à la tête, parlant « une langue qui est à la limite de la correction ». C’était dans les années 1950/1960. Une période qui selon l’auteur, avait d’ailleurs été immortalisée par Mada Thiam, à travers sa chanson « Laye Niaakh », du nom de son amoureux au volant de sa « Ariane ». C’était une époque où les routes n’étaient pas encore bitumées, où il n’y avait même pas de piste carrossable.
LEGS
L’auteur relate aussi l’avènement et la propagation de la machine à coudre au Sénégal par le biais de la traite des arachides. C’était notamment aux alentours des années 1900 pour la machine à pédale et vers les années 1960 pour la machine à coudre spécialement dédiée aux femmes. L’école n’étant pas érigée partout, on découvre la vie alentour, le rôle prépondérant de la solidarité parentale, voire celle du terroir, autour des enfants de la fratrie, des amitiés, nourris et blanchis, que l’on recueille pour les besoins de leur scolarisation. Dans le déroulé des souvenirs de l’auteur, on apprend que dès le 19è siècle, le Sénégal se dote de mosquées. A l’instar de Dakar, Rufisque, et autres grandes villes de l’intérieur du pays, telle St-Louis où l’administration coloniale française avait autorisé en 1847 la construction d’une mosquée au Nord de l’île. A Diourbel, de retour du Gabon et de la Mauritanie Cheikh Ahmadou Bamba avait fait construire une moquée. L’au teur relate aussi le drame des traitants, victimes de l’économie de la traite arachidière que le gouvernement de Mamadou Dia s’échinait « à démanteler avant de se lancer dans l’aventure exaltante de l’indépendance »
Comme relevé dans la préface signée par son ami et condisciple, le Pr Seydou Madani Sy, « , au-delà de son caractère de récit autobiographique , est le fruit d’un travail scientifique historique , combinant les sciences de l’archivistique, de l’onomastique, de la généalogie, de la linguistique et de la géographie historique, le tout en repositionnant le Ndande des années 1950 dans son terroir »
Bien édité, agréable à lire, « Ndande Fall, Keur Madame, Souvenirs d’un enfant du terroir » est une invite à replonger dans le royaume, en permettant ainsi de de mesurer le décalage qui s’est dessiné entre l’avant et l’après. Non point pour en dessiner les séquences merveilleuses mais plutôt pour faire le tri et tracer de nouveaux horizons gros de ce qu’il y a de meilleur à léguer aux générations futures.
CISSE OUVRE LA TANIERE, LES LIONS SE LACHENT
Dans la dynamique de raffermissement des liens avec la presse sénégalaise, le sélectionneur national, Aliou Cissé a encore posé un acte inédit. Un «open press» a été organisé hier, jeudi 4 janvier, à l’hôtel Radisson Diamniadio qui fait office de tanière.
Dans la dynamique de raffermissement des liens avec la presse sénégalaise, le sélectionneur national, Aliou Cissé a encore posé un acte inédit. Un «open press» a été organisé hier, jeudi 4 janvier, à l’hôtel Radisson Diamniadio qui fait office de tanière. Face aux journalistes, les Lions se sont lâchés. De la préparation, à la stratégie de conversation du titre, la bande de Kalidou Koulibaly, composé d’anciens, de champions d’Afrique en titre et de novices, s’est livrée aux questions des joueurs.
KALIDOU KOULIBALY, CAPITAINE DES LIONS : «Rendre fier le peuple sénégalais»
«C’est une Can où toutes les équipes seront au rendez-vous. On sait qu’on sera les concurrents pour cette Coupe. On sait que tout le monde voudra gagner contre nous. La plupart du temps, le tenant du titre sort au premier tour. On va faire abstraction de ça et montrer à tout le monde qu’on sera prêts pour la Coupe d’Afrique. Dans un premier temps, il faut passer au premier tour et aller le plus loin possible avec tout notre staff et tout ce qui sera derrière nous pour rendre fier le peuple sénégalais».
GAMBIE, CAMEROUN ET GUINEE
«Pour dire vrai, je crains les trois équipes. Jouer contre nos cousins Gambiens et Guinéens est très difficile et jouer contre le Cameroun aussi. Mais, on est le Sénégal. On va relever nos manches, gagner ces matchs et montrer qu’on est le Sénégal et les tenants du titre. Il faut montrer qu’on est une équipe très performante et forte. Ça va être sur le terrain et on va démontrer qu’on est prêt pour cette compétition».
BLESSURE AU SEIN DE L’EQUIPE
«On a beaucoup de blessés à l’aube de la Can. Il faut essayer de les mettre sur pieds le plus tôt possible. On a des jeunes joueurs qui sont prêts et qui demandent tout simplement à démontrer leur talent sur le terrain. Ça, c’est un point positif. On va essayer de gérer tout ça. Mais la présence des joueurs comme Nampalys Mendy, Gana Guèye est très importante et j’espère qu’ils seront prêts pour le début de la compétition. Mais, si ce n’est pas le cas, ils seront prêts pour les matchs suivants. Il est important qu’ils soient avec nous. Parce que ce sont des joueurs qui sont très importants pour nous, le collectif et le groupe. On ne peut pas faire en moins d’eux».
OBJECTIF A LA CAN
«L'objectif principal c’est de conserver le titre. On s'est battu plusieurs années pour le gagner et on l’a fait ; il y a deux ans. On va essayer de refaire cet exploit et remettre le drapeau du Sénégal sur le toit de l’Afrique. C’est notre objectif. J’espère qu’on le réalisera. C’est le rêve de tous les Sénégalais. C’est avec leurs prières et leur soutien main dans la main qu’on ira le plus loin possible et ça sera le cas. Le 12 février, on sera au Sénégal avec cette Coupe inchallah».
AMICAL CONTRE LE NIGER CE LUNDI
«C’est un bon test. C’est bien de finir la préparation devant notre public. J’espère qu’ils viendront très nombreux pour regarder ce match. C’est notre dernier match avant notre départ à la Can. Lors des éliminatoires de la Coupe du monde, on n’avait pas joué notre match devant notre public car c’était à huis clos (sanction de la Fifa). Ça sera important de retrouver notre public. Cela va nous donner une motivation pour aller en Côte d’Ivoire et bien préparer cette Can et bien commencer la compétition».
KREPIN DIATTA, ATTAQUANT
«On se prépare et on est en train de faire le travail foncier qu'il faut pour pouvoir être prêt lors du début de la compétition. Je pense que le travail est en train d'être fait maintenant, c'est à nous de continuer de bien bosser et de se préparer parce que ça va pas être une Can facile. Il faut se préparer en conséquence».
ANALYSE DU GROUPE C
«Quand les gens peuvent dire ouais c’est une poule de la mort, mais je pense qu’en Afrique, il faut s’attendre à ça. Si tu veux gagner une compétition, il va falloir te dire qu’il faut battre tout le monde. Il faut bien les préparer parce que ce ne sont pas des petites équipes. On est les champions en titre, mais il faudra déposer tout et reprendre à zéro. C'est avec cette mentalité qu'on pourra faire quelque chose pour défendre notre titre».
SENEGAL, UNE EQUIPE A BATTRE
«On sera l'équipe à battre, ça c’est sûr. Maintenant, on est en train de se préparer en conséquence parce qu’on sait que ça va être une Can âprement disputée, mais on est prêts. En 2022, je pense qu’on a été parmi les favoris mais certains ne voyaient pas qu’on aille au bout. Aujourd’hui, il faut respecter le Sénégal aussi parce que on revient d’une finale de Can (2019) et d’une victoire de Coupe d’Afrique (2021), cela prouve que le Sénégal est présent dans ce dans ces compétitions là. On va être prêts, on va bosser et prendre les matchs les uns après aux autres et essayer de donner le maximum parce que ça va être cette marche pour pouvoir jouer la finale. Il faut être prêts dès le début».
PAPE GUÈYE, MILIEU DE TERRAIN
«Je suis très content de faire partie de cette liste. Je ne dirais pas douter mais c’était plus comme un objectif je savais que je devais travailler et c’est ce que j’ai fait lors des séances d’entraînements à Marseille ou avec mon préparateur physique. J’ai toujours fait beaucoup plus donc c’était un objectif dans ma tête et aujourd’hui je suis très content d’être ici et j’espère aider cette équipe».
SON NIVEAU
«Je n’ai pas du tout perdu mon niveau parce que j’ai fait quelques matchs avec l’équipe réserve mais tous les jours j’étais avec l’équipe professionnelle donc je suis bien physiquement. Il manque quelques minutes mais je me sens de mieux en mieux et voilà c’est rassurant pour la suite».
DÉFENDRE LE TITRE
«On est prêts, on sait qu’on est attendus, on est favoris donc on doit assumer ce statut-là. On est très humbles, on va continuer à travailler comme on l’a fait. On va étudier chaque équipe, prendre match après match et je pense que c’est comme ça qu’on arrivera à notre objectif».
GROUPE C
«C’est trois très bonnes équipes mais je pense qu’on a un peu plus d’expérience sur les compétitions. On sait qu’en Afrique, c’est très compliqué de jouer avec toutes ces conditions mais on est prêts, on va étudier chaque équipe. J’espère qu’on va faire de très bons résultats».
ABDOU DIALLO, DÉFENSEUR DES LIONS
«On prépare cette Can de la même manière que la première puisqu’elle s’est bien passée la première fois donc pour reprendre les mêmes bases et recommencer. Le Sénégal sera attendu mais l’objectif c’est de remporter un 2ème sacre. Comme on dit l’appétit vient en mangeant, donc on a pris un premier titre, on a encore plus envie d’en prendre un 2ème et ce serait historique !».
JOUEURS
«On a un bon mixte de d’anciens qui ont de l’expérience et de jeunes pépites, un très bon groupe, une très bonne alchimie. On est habitués avec le Sénégal maintenant, il va falloir mettre les ingrédients pour que la mayonnaise prenne et remporter le sacre final. La concurrence est positive. On est au très haut niveau donc c’est normal. On est habitué à ça dans mon club donc je trouve ça positif tout simplement c’était vraiment les symboles». «J’espère avoir un meilleur niveau puisque là j’ai beaucoup de temps de jeu donc j’arrive avec du rythme avec du peps que j’avais un peu moins en 2022. Je joue un petit peu moins à cette époque à Paris. J’espère avoir un meilleur. C’est un beau groupe des belles affiches des derbys. C’est positif, ça va nous obliger à rentrer dans la compétition très très vite». «C’est positif après, il nous manque des joueurs (blessures). C’est le point un peu plus négatif. On espère qu’ils vont tous revenir vite et en forme parce qu’on va avoir besoin de tout le monde. C’est un long chemin à la Can. Donc, on aura besoin de tout le monde».
PATHE CISS, MILIEU DE TERRAIN
«C’est ma première et je prépare cette compétition avec beaucoup de sérénité et beaucoup de concentration. On a un titre à défendre du coup, on va bien préparer ça». «C’est faire tout mon possible pour aider l’équipe quand le coach aura besoin de moi. Aider l’équipe est répondre présent à chaque fois que le coach fait appel à moi». «Ce n’est pas un groupe facile (groupe C). Ouais, ça c’est sûr, on sera attendus et ça ne sera pas juste facile mais on a les mots qu’il faut pour le monter qu’on est qu’on est venus pour bien défendre notre titre». «Je ne vois pas une concurrence (au milieu) parce que chacun est ici c’est parce que il a quelque chose qui pourrait rapporter au groupe et après, c’est au coach de faire ses choix. Celui qui joue ne veut pas dire qu’il soit meilleur que l’autre». «Je viens d’arriver ce matin (hier) mais j’ai regardé les vidéos et je vois que le groupe vit bien et l’ambiance est là. On est prêts pour aller défendre le titre».
SADIO MANÉ, ATTAQUANT
«La préparation se passe bien. Il y a de l’ambiance mais en dehors de ça, il y a le maximum de concentration dans l’équipe. Ce qui veut dire qu’on est vraiment prêts à exister, à rentrer dans la compétition et surtout à conserver notre titre».
SUR LA CAN
«On a de l’espérance par rapport au Can passée et on sait aussi comment ça se passe. On va essayer de l’aborder comme on l’avait toujours fait, après profiter de notre espérance et améliorer certaines choses qui ne nous ont pas facilité la tâche mais dans l’ensemble je pense qu’on est conscient maintenant on est juste impatient de démarrer la compétition». «Je pense que c’est le football qui est ainsi fait. Dès fois tu es forme, dès fois, il y a la méforme. Mais, on s’adapte et on essaie de faire avec. Ce qui est important, c’est qu’il faut répondre présent au bon moment. On peut attendre à un Sadio à 100 % Inch Allah».
ABDALLAH SIMA, ATTAQUANT
«Franchement, c’est une fierté de jouer pour le Sénégal. Quand j’ai su que je fais partie de ceux qui vont aller à la Can j’étais très content et toute ma famille aussi». «Comme tout footballeur, faire une bonne Can, et ramener la Coupe. Je pense qu’on a l’effectif qu’il faut pour gagner cette Can et je suis là pour qu’on gagne encore la Can». «Pour moi, c’est l’équipe qui est la plus importante. C’est en tant que novice je suis là pour apporter un plus à l’équipe. Donc, j’espère que je vais apporter toutes mes qualités pour cette équipe, marquer des buts, pourquoi pas, beaucoup de buts, pour qu’on gagne la Can».
HABIB DIALLO, ATTAQUANT
«La préparation ça se passe très bien. On s’entraîne bien. On a fait des entraînements comme tout le monde avec de l’intensité. Ce qui est normal. Il faut bien se préparer avant de partir à la Can».
CONCURRENCE
«On le vit très bien. Pour moi, c’est normal parce que le Sénégal c’est la meilleure équipe. On part pour essayer de défendre notre titre. On n’y va pas pour des vacances ou d’essayer de jouer des matchs de poule simplement. On y va pour gagner le trophée. On va essayer d’avoirla 2ème étoile. On est prêts. J’espère que ça va se faire».
EDOUARD MENDY, GARDIEN DE BUT
«La préparation se passe bien. On récupère les joueurs par vague parce que tout le monde joue des championnats différents. Il y a des joueurs incertains ou avec des pépins physiques. On va récupère tout le monde au compte-gouttes. On se prépare physiquement, il n’y a pas de gros travail à faire parce qu’on est en pleine saison et tous les joueurs sont dans une bonne forme. C’est juste des ajustements qu’il faut faire. L’aspect tactique, c’est ce qui est prédominant. On le travaille tous les jours pour se tenir prêt pour le premier match de cette Coupe d’Afrique». «C’est toujours particulier quand on gagne et quand on est champion en titre. On est attendus au tournant. Tout le monde veut la tête du champion. Je ne dirais pas que c’est une pression de plus mais c’est quelque chose de particulier qu’il faut appréhender, qu’il faut gérer. On a assez d’expérience dans l’équipe. C’est à nous de faire avec en continuant notre football qui fait que qu’on est une des plus fortes équipes du continent. On va y aller étape par étape pour après à la fin conserver notre titre».
NICOLAS JACKSON, ATTAQUANT
«Je prépare activement la CAN parce que je ne faisais pas partie du groupe en 2022. Je ne fais pas partie donc des champions d’Afrique. Je prie Dieu qu’on le gagne une deuxième fois d’affilée comme ça ce sera ma première. On est en train de travailler sur ça en équipe et comme une famille». «Malgré ce changement de statut, je garde la tête sur les épaules. Je prépare cette Can dans le calme. Je continue de travailler et j’attends tranquillement mon heure. Rien n’est facile. On sait que tous les matchs sont difficiles à la Can mais on est en train de travailler pour les gagner tous». «On a été bien intégrés. C’est comme si on était dans une même famille. Le coach nous donne une idée de comment il veut jouer et on essaie de l’appliquer sur le terrain parce que c’est comme ça on pourra en sortir victorieux». «Il ne manque pas grand-chose pour marquer mon premier but en équipe nationale. J’y arriverai avec l’aide de Dieu». «C’est un match (Gambie) comme tous les autres même si mon père est originaire de la Gambie et j’y ai aussi des amis. Jouer en Afrique n’est jamais facile. C’est comme j’appréhende les matchs que ce soit la Gambie, le Cameroun, etc. On ira à la Can pour tout donner et gagner tous nos matchs».
BOULAYE DIA DONNE DES NOUVELLES DE SA BLESSURE, « ÇA VA ALLER »
«Mon état de santé actuellement ? Ça s’améliore. Je suis dans la phase où je fais beaucoup de vélo. Il y a du mieux. Inchallah, ça va aller. On prépare la Can comme la précédente. On est là et on ne se prend pas la tête. On applique les consignes. On est une famille, on rigole ensemble. On se prépare bien. On n’est pas encore au complet, on attend les autres mais on sera prêts» «Qu’ils (les supporters) viennent nous encourager, parce que ce sera la dernière fois qu’ils nous verront à Diamniadio avant le départ. Ce serait bien qu’ils viennent tous au stade nous encourager et nous dire au revoir une dernière fois pour ceux qui ne pourront pas être en Côte d’Ivoire.»