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8 octobre 2025
AVEC 6312 PARRAINS, ALPHA THIAM NE RESTERA QUE SUR LES MURS
Il est sans doute le candidat à la candidature à la prochaine présidentielle le plus visible. Grâce à ses équipes, son nom est partout sur les murs de la capitale.
Il est sans doute le candidat à la candidature à la prochaine présidentielle le plus visible. Grâce à ses équipes, son nom est partout sur les murs de la capitale.
Seulement, quand il s’est agi de mobiliser des parrains, Alpha Thiam est loin de tirer son épingle du jeu. En effet, contrôlé ce jeudi 4 janvier 2024, il n’a présenté au Conseil constitutionnel que 6312 parrains valables.
Un résultat médiocre qui l’écarte de la course à la présidentielle. Mais, Alpha Thiam peut se consoler. Sa participation à cette étape de l’élection lui a permis de se faire connaitre.
AFFAIRE SONKO VS MAME MBAYE, ME ELHADJ DIOUF FAIT LE POINT
À la Cour suprême de Dakar, se joue actuellement l’éligibilité de Ousmane Sonko. L’audience ouverte dans l’affaire Prodac se poursuit toujours. Me Elhadj Diouf, l’avocat de Mame Mbaye Niang, s’est présenté devant les journalistes pour faire le point.
iGFM - (Dakar) À la Cour suprême de Dakar, se joue actuellement l’éligibilité de Ousmane Sonko. L’audience ouverte dans l’affaire Prodac se poursuit toujours. Me Elhadj Diouf, l’avocat de Mame Mbaye Niang, s’est présenté devant les journalistes pour faire le point.
«C’est long, parce que c’est l’autre partie qui monopolise la parole. C’est le camp de Sonko, les avocats de Sonko qui nous font perdre beaucoup de temps. Mais "wiriwiri diari ndari". Nous sommes là, très sereins.
Nous avions gagné devant le Tribunal de grande instance, nous avions aussi gagné à la Cour d’appel qui a confirmé les 200 millions. Pour la peine, la Cour d’appel avait prononcé 6 mois avec sursis.
Et nous savons qu’ils n’ont aucun argument aujourd’hui pour faire annuler l’arrêt de la Cour d’appel de Dakar.»
LA DOTATION FINANCIÈRE DE LA COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS REVALORISÉE
La Confédération Africaine de Football ("CAF") a annoncé une augmentation de 40% du prix du vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d'Ivoire 2023.
iGFM (Dakar) La Confédération Africaine de Football ("CAF") a annoncé une augmentation de 40% du prix du vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d'Ivoire 2023.
Le vainqueur de la 34e édition du plus grand évenement sportif organisé sur le sol africain, recevra 7 000 000 USD (environ 4 milliards FCFA).
Le finaliste de cette CAN CAF TotalEnergies Côte d'Ivoire 2023 percevra 4 000 000 USD (environ 2 milliards FCFA). Chaque demi-finaliste repartira avec 2 500 000 USD et chacun des quatre quarts de finalistes, 1 300 000 USD.
Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : "La CAF a fait des progrès significatifs au cours des deux dernières années en augmentant la dotation de la CAN et de toutes ses autres compétitions majeures. Nous avons augmenté le prix du vainqueur de la CAN à 7 000 000 USD (environ 4 milliards FCFA), ce qui représente une augmentation de 40% par rapport à la CAN précédente. Je suis convaincu qu'une partie de ce montant contribuera au développement du football et profitera à toutes les parties prenantes du football, tout en aidant nos associations membres dans leur administration."
PARRAINAGE, AMADOU BA PASSE SANS SURPRISE
Le candidat de Benno Bokk Yakaar a franchi cette étape en ayant obtenu la signature de 120 maires et de conseils départementaux.
Lui avait opté pour le parrainage des élus, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakar, n’a pas rencontré de difficultés face aux 7 sages du Conseil Constitutionnel pour le contrôle des parrainages.
En fait, Amadou Ba a franchi cette étape en ayant obtenu la signature de 120 maires et de conseils départementaux. Quand bien même, ces partisans ont eu à rassembler plus de «3 000 000 parrains », l’actuel Premier ministre a décidé de faire confiance aux élus locaux pour ce passage de filtre des candidats à la candidature à la présidentielle de février 2024.
KHALIFA SALL SAUVÉ PAR LE PARRAINAGE PARLEMENTAIRE
Reste maintenant l’étape de la vérification de fond pour savoir s’il sera effectivement candidat ou pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Khalifa Ababaca Sall passe sans difficultés le stade des parrainages. Tout comme Karim Wade et Habib Sy, il a opté pour le parrainage parlementaire. Le leader de Taxawou Sénégal réussit ainsi, avec brio, le cap du contrôle de forme. Reste maintenant l’étape de la vérification de fond pour savoir s’il sera effectivement candidat ou pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
AMINATA TOURÉ APPELÉE À RÉGULARISER 18 980 PARRAINS
L’ancienne Premier ministre, Aminata Touré dite Mimi, devra passer au second tour après avoir validé 25 251 parrains.
La commission de contrôle des parrainages entame ce jeudi son 4éme jour de travaux. Pour l’ancienne Premier ministre Aminata Touré dite Mimi, elle devra passer au second tour après avoir validé 25 251 parrains. Son dossier a 19 800 doublons externes et n’a validé que 3 régions.
Le Conseil Constitutionnel lui permet doit régulariser ces doublons externes et de valider les 3 régions qui restent pour passer l’étape du parrainage.
SY AU SERVICE DE SONKO
Dans un aveu sans nuance, le mandataire de Habib Sy révèle le véritable objectif de cette candidature : apporter son soutien à la course à la magistrature suprême d'Ousmane Sonko
Habib Sy, s’il est candidat à la présidentielle de février prochain, ne visera nullement à améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Son mandataire a admis que sa candidature est une stratégie politique. Il ne sera là que pour servir les intérêts d'Ousmane Sonko dont les députés ont permis de valider son parrainage. Et pour le compte de qui il pourrait se retirer en cas de nécessité.
«Notre candidat, c’est Ousmane Sonko, s’il passe les parrainages, Habib Sy va se désister !» C’est une déclaration rarement entendue en politique, celle faite de franchise. Ibrahima Diakhité, le mandataire de Habib Sy, a reconnu que l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais est le cadet de leurs soucis. Son candidat ne cherche pas à briguer le suffrage des Sénégalais et ce, bien qu’il ait soumis ses dossiers au Conseil constitutionnel qui les a validés. Sans le déclarer, Ibrahima Diakhité reconnaît implicitement que son candidat est le faire-valoir des «Patriotes».
En effet, Habib Sy, qui a quitté le Parti démocratique sénégalais en refusant de se mettre derrière Karim Wade, accepte pour Sonko ce qu’il avait refusé à Wade en 2017. Il s’est rangé derrière le maire de Ziguinchor. Après les Législatives de 2017, il avait prétexté son absence de la liste du Pds pour claquer la porte du parti de Wade.
Bénéficiant du parrainage des parlementaires «Patriotes», l’ancien ministre et ancien maire de Linguère n’est finalement qu’un faire-valoir. Mais ce statut ne semble pas le gêner. Hier, il a passé l’étape de vérification des parrainages. En optant pour la signature des députés, il n’a pas eu de mal à franchir l’étape. Faut-il le rappeler, Habib Sy avait parrainé Bassirou Diomaye Faye.
Seulement cette annonce pose des interrogations sur sa finalité. Sachant que c’est avec l’argent du contribuable que l’élection est financée, toute candidature devrait normalement être motivée par l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais. Habib Sy, qui connaît le fonctionnement de l’Etat pour avoir été ministre de la République, n’est-il pas en train de manifester son irrespect par rapport à ce peuple qui lui a tout donné ? Comment un individu peut-il engager l’argent du contribuable à des fins strictement personnelles ? Comment Habib Sy pourra-t-il demain prétendre défendre les intérêts des Sénégalais ? Ou bien, élu président, ira-t-il à tout moment prendre ses instructions auprès de la personne qui l’aurait fait roi, à savoir Ousmane Sonko ?
TAMIS, LE BON GRAIN ET L’IVRAIE
À ce rythme, on demandera un tamis avec de grands trous. Parce que là, vraiment, même les bonnes graines risquent de rester. N’oublions pas de séparer le bon grain de l’ivraie.
À ce rythme, on demandera un tamis avec de grands trous. Parce que là, vraiment, même les bonnes graines risquent de rester. N’oublions pas de séparer le bon grain de l’ivraie. Ce qui fait marrer ce sont les statuts WhatsApp et posts sur Facebook et X avec « parrainage validé ». On dirait ces dames prêtes à partager « maria- ge validé » ou « nguenté validé ».
CONTROLE DES PARRAINAGES, ALY NGOUILLE NDIAYE N'EST PAS TIRÉ D'AFFAIRE
L’ancien ministre de l’Intérieur n’est pas encore tiré d’affaire. En effet, à l’issue du contrôle de son dossier, il en ressort que le candidat doit repasser devant le Conseil constitutionnel pour régulariser un peu plus de 1000 signatures.
L’ancien ministre de l’Intérieur n’est pas encore tiré d’affaire. En effet, à l’issue du contrôle de son dossier, il en ressort que le candidat doit repasser devant le Conseil constitutionnel pour régulariser un peu plus de 1000 signatures.
S’agissant de Thione NIANG, son dossier n’a même pas pu être contrôlé. En à croire son mandataire, il n’a pas fait 10 minutes dans la salle. On lui aurait indiqué que leur fichier est inexploitable.
LES BOULANGERS EN RANG DISPERSÉ
La Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) a annoncé une grève en janvier et février pour une augmentation du prix du pain ou un allégement des taxes sur le blé. Cependant certains de leurs collègues adoptent un contre-pied.
La Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) a annoncé une grève en janvier et février pour une augmentation du prix du pain ou un allégement des taxes sur le blé. Cependant certains de leurs collègues boulangers ont pris son contrepied. En effet, le Collectif National des Boulangers du Sénégal (CNBS) et le Regroupement des Boulangers du Sénégal (RBS) se sont démarqués de ce mouvement d’humeur en gestation. Ils disent ne pas accepter qu’à la veille de chaque élection, une pression soit faite sur l’Etat alors que ce sont les ménages qui en pâtissent le plus souvent. Ainsi, le porte-parole des deux associations, Fallou SARR révèle qu’ils ne vont pas participer à la grève.
«Je voudrais rassurer les consommateurs que le prix du pain ne peut pas aller au-delà de 175 francs CFA à Dakar et 180 francs CFA dans certaines régions de l’intérieur. Même si le secteur de la boulangerie connaît présentement des difficultés, cela ne peut justifier une hausse du prix de la baguette, ou une menace de grève. La principale difficulté reste liée au prix d’achat des intrants », déclare-t-il.
Par ailleurs, Fallou SARR a exhorté l’Etat du Sénégal à mieux accompagner le secteur et à acquérir de nouvelles machines adaptées à leur travail.