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5 mai 2025
LA REBELLION VA-T-ELLE SE GÉNÉRALISER DANS LE MACKY ?
Le navire APR, sous l’effet des vagues de démissions qui s’abattent sur lui, risque de couler. D’autres défections — à tout le moins des actes de rébellion internes — devraient se signaler dans les prochains jours
Comme une pirogue en pleine mer qui menace de chavirer et dont les occupants plongent un à un dans l’océan pour espérer se sauver, le navire APR, sous l’effet des vagues de démissions qui s’abattent sur lui, risque de couler par le fond. Après la démission de Aly Ngouille Ndiaye, par ailleurs ministre de l’Agriculture, la résistance sonnée par Abdoulaye Daouda Diallo, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), c’est au tour de Mame Boye Diao de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle. La sanction à cette rébellion n’a pas tardé puisque le maire de Kolda a été immédiatement démis de ses fonctions de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations. Dans notre édition d’hier, nous parlions des risques d’éclatement du parti au pouvoir après le choix porté sur Amadou Ba pour être le candidat de la mouvance présidentielle à l’élection du 25 février prochain. Les faits commencent à nous donner raison.
Après la démission de Aly Ngouille Ndiaye du gouvernement sitôt le nom de l’actuel Premier ministre annoncé comme étant le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY), c’est au tour du maire de Kolda, Mame Boye Diao, de claquer la porte. Sauf que celui qui dirigeait jusqu’à hier la Caisse des Dépôts et Consignations a été démis de ses fonctions par le président de la République immédiatement après avoir déclaré sa candidature. A ces deux départs qui sonnent comme un défi à l’endroit du capitaine du navire qu’est le président Macky Sall, d’autres défections — à tout le moins des actes de rébellion internes — devraient s’ajouter dans les prochains jours. Parmi ces rébellions annoncées, la plus notable serait celle du président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, même si l’intéressé ne s’est pas encore prononcé. Des départs de responsables de moindre envergure sont également à redouter dans le parti présidentiel.
La décision du président Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat, a réveillé le trop-plein d’ambitions qui sommeillait dans les rangs de son parti. Malgré les invites incessantes du président de la République et chef de la majorité aux responsables de son parti pour qu’ils se rangent derrière son choix, des ténors de l’APR n’entendent pas renoncer à leurs ambitions. Outre le droit qu’a chaque individu de se déclarer candidat à une élection, notamment la plus prestigieuse qu’est la présidentielle, aussi bien Aly Ngouille Ndiaye que Mame Boye Diao considèrent pouvoir rivaliser sur tous les plans avec le candidat choisi par leur patron. Le maire de Linguère peut faire valoir qu’il a été l’un des principaux artisans de la victoire de l’APR en 2012 et 2019. Son mouvement politique a intégré « Macky 2012 », la toute première coalition de soutien au candidat Macky Sall avant même qu’il accède à la magistrature suprême. Par la suite, il a dissous son mouvement dans l’APR pour devenir un membre à part entière du parti présidentiel. En récompense de son apport électoral, il a été promu successivement aux postes de ministre de l’Energie et de l’Industrie dans le premier gouvernement du président Macky Sall puis ministre de l’Intérieur en 2017 avant de se voir confier le portefeuille de l’Agriculture en 2022 après une petite traversée du désert entre 2020 et 2022. Homme politique chevronné et ingénieur en génie civil mais ayant effectué toute sa carrière dans la banque, Aly Ngouille Ndiaye dirige la mairie de Linguère depuis 2012.
Quant à Mame Boye Diao, il n’était pas très connu sur la scène politique jusqu’à sa nomination comme directeur des Domaines, un poste qui permet d’avoir la haute main sur le foncier. Et donc de pouvoir distribuer des terrains. Il s’est surtout fait un nom à travers ses apparitions médiatiques pour s’ériger en défenseur farouche du président Macky Sall et de son référentiel de politiques publiques, le Plan Sénégal émergent (PSE). A Kolda d’où il est originaire cet intellectuel de haut niveau détenteur d’une maîtrise en sciences politiques et par ailleurs diplômé de l’ENA, Mame Boye Diao a mouillé le maillot pour agrandir l’électorat de l’Alliance Pour la République (APR). Outre la conquête de haute lutte de la mairie de la capitale du Fouladou, cet engagement lui a valu des récompenses sous la forme de nomination à des postes de choix comme la direction des Domaines en 2019 puis la direction générale de la Caisse des Dépôts et Consignations en février 2023.
Si les rébellions d’Aly Ngouille Ndiaye et de Mame Boye Diao sont ouvertes, celle d’Abdoulaye Daouda Diallo, actuel président du CESE, reste relativement discrète pour le moment. Cet Inspecteur des Impôts et Domaines de classe exceptionnelle est réputé être un des plus proches du président de la République dont il est indubitablement l’homme de confiance. Militant de la toute première heure de l’APR, dont il est du reste un membre fondateur, ADD, qui a fait ses preuves à la tête de grands ministères comme les Finances et l’Intérieur, pour ne citer que ceux-là, pouvait à bon droit nourrir l’ambition de succéder à l’actuel président de la République. Il est indéboulonnable dans le département de Podor où il a réalisé, à toutes les élections depuis 2012, les meilleurs résultats sur le plan national pour le compte de la majorité présidentielle. En termes de suffrages récoltés, il tenait même la dragée haute au département de Dakar pourtant sans commune mesure avec celui de Podor du point de vue de la démographie.
Bref, Abdoulaye Daouda Diallo, a toute la légitimité pour défendre les couleurs de l’APR à la prochaine présidentielle. Son frère siamois Macky Sall en a décidé autrement en lui préférant son éternel rival si ce n’est son ennemi juré Amadou Ba qui a été son patron à la direction générale des Impôts et Domaines du temps de Wade. Au sein du régime actuel, cette dualité s’est poursuivie jusqu’au plus haut niveau de l’État. Lors de la nomination de Amadou Ba comme Premier ministre à son détriment, Abdoulaye Daouda Diallo avait catégoriquement refusé de faire partie d’une équipe dirigée par son rival. Pour le consoler et débloquer la situation, le président de la République l’avait promu ministre d’État directeur de son cabinet avant de le nommer à la présidence de l’institution qu’est le CESE. De là, il caressait le secret espoir d’être choisi pour porter les couleurs de la majorité à la prochaine présidentielle. Hélas, une fois de plus la déception était au rendez-vous avec le choix porté sur son «ennemi politique» Amadou Ba comme candidat de l’APR. Le président de la République l’a reçu à déjeuner au Palais pour tenter de le ramener à de meilleurs sentiments mais Abdoulaye Daouda Diallo, en fier Peulh qu’on n’humilie pas, reste pour le moment droit dans ses bottes et tenté de prendre son destin en mains.
Stratégie politique où défiance...
Au lendemain des élections municipales, le président Macky Sall avait révélé qu’il avait encouragé des candidatures parallèles au sein même de sa mouvance. Une stratégie destinée à capter les voix d’éventuels mécontents tenter de recourir à des votes sanctions. Ce plan bien muri avait porté ses fruits puisque, au final, partout où la liste de BBY avait présenté deux ou plusieurs candidats, elle avait raflé la mise. Cette même stratégie sera-t-elle reconduite pour la présidentielle de février prochain ? Difficile de répondre à cette question pour l’heure.
En tout cas, le fait de voir des candidatures essaimer au sein de la majorité ne manque pas de susciter des interrogations En cas de second tour, il serait en effet vital que tous ces candidats de la mouvance présidentielle — du moins ceux d’entre eux qui auront réussi à franchir l’étape du parrainage — reportent leurs voix sur celui d’entre eux qui serait qualifié. Possible de regrouper toutes les voix de la famille libérale pour multiplier les chances de remporter la victoire finale. C’est dans ce cadre que les candidatures de Aly Ngouille Ndiaye, Mame Boye Diao et très probablement Abdoulaye Dawda Diallo peuvent être pertinentes. Ce, d’autant plus que chacun d’eux détient un électorat fidèle dans sa localité.
En revanche, si ces rébellions n’étaient pas suscitées par le président de la République, alors Amadou Ba, le candidat de la majorité, aurait des soucis à se faire. Mais on n’en est pas encore là !
BELMADI A ENCORE PIÉGÉ CISSÉ
Défait (1-0), le Sénégal s’est fait berner par une conquérante et disciplinée équipe algérienne. Une victoire que les Fennecs doivent en partie à la bonne mise en place tactique de son entraineur mais aussi au manque d’efficacité des Lions, selon Bès bi.
Défait (1-0), le Sénégal s’est fait berner par une conquérante et disciplinée équipe algérienne. Une victoire que les Fennecs doivent en partie à la bonne mise en place tactique de son entraineur mais aussi au manque d’efficacité des Lions, selon Bès bi.
Cette rencontre contre l’Algérie était le véritable test pour l’équipe nationale du Sénégal qui veut conserver son titre de champion d’Afrique en janvier prochain en Côte d’Ivoire. Face au champion d’Afrique 2019, le test n’a pas été concluant pour les « Lions » qui se sont fait piéger par les Fennecs. Aliou Cissé, qui se livrait à un duel à distance sur le côté du terrain avec Djamel Belmadi, a encore perdu face à ce dernier. Le technicien algérien se dresse comme la bête noire ultime pour le technicien aux dreadlocks qui enrégistre un troisième revers de rang face au même coach. Une nouvelle défaite certes moins amère que les deux premières mais qui traduit une certaine impuissance face à son ami avec qui il a grandi en France.
L’entraineur des Fennecs a réussi la passe de trois en l’emportant encore une fois sur la plus petite des marques (1-0) comme ce fut le cas lors de leurs deux dernières oppositions à la Can 2019. Hier, les Lions ne se sont pas fait manger au niveau physique et dans les duels mais ont pêché dans l’efficacité et la concrétisation des occasions. Le Sénégal a été globalement dominateur et s’est créé les meilleures situations mais a cédé devant une équipe algérienne clinique qui a su marquer sur l’une de ses rares opportunités.
Cette défaite sonne comme une piqûre de rappel pour l’équipe nationale du Sénégal qui sait qu’elle devra se faire violence pour espérer conserver son titre de champion d’Afrique. La bande à Idrissa Gana Guèye devra batailler pour rééditer le coup de février 2022. Elle ne devra pas s’installer dans un certain confort parce qu’elle sera l’équipe à battre dans quatre mois en Côte d’Ivoire. Aliou Cissé devra tirer les leçons de ce revers à domicile pour préparer au mieux les prochaines échéances.
L’ÉCURIE BENNO ET SON CHEVAL
Amadou Ba est finalement le cheval de l’écurie Benno pour la course du 25 février. Les autres sont disqualifiés par Macky. Il y en a qui préfèrent faire cavalier seul. Qui ont presque mis le pied à l’étrier en démissionnant du gouvernement.
Amadou Ba est finalement le cheval de l’écurie Benno pour la course du 25 février. Les autres sont disqualifiés par Macky. Il y en a qui préfèrent faire cavalier seul. Qui ont presque mis le pied à l’étrier en démissionnant du gouvernement. C’est que devant ce quinté favori (Boun, ADD, Diouf Sarr, Aly et Ba), les outsiders comme Mame Boye Diao ne pouvaient rêver d’un exploit. Le candidat de Benno a encore une course folle à gérer. Candidat n’est pas président. Amadou Ba va devoir faire du yaatal comme un grand « bayaal ».
KEEMTAAN GI – SONKORISATION
Bon allez, il faut bien qu’on « s’enjaille » joyeusement. Se départir pour une fois des mines d’enterrement. Y a certes de quoi nous ôter le sourire avec tous ces évènements fâcheux qui jalonnent la vie de notre nation mais enfin il ne faut pas toujours être grognon et vivre dans la mélancolie. Un peu d’ambiance, messieurs et dames !!! Surtout que la vie est rythmée de joie et de peines. Dans ce charmant pays que des jeunes gens fuient par centaines, il y a pourtant bien des raisons de rester et croire en des jours meilleurs en dépit de la morosité ambiante. Tout de même, reconnaissons que ce pays qui marche sur la tête depuis quelques années, on nous l’a bien changé. Il fut une belle époque où les vacances étaient agrémentées de délirantes chansons accompagnées de coquines chorégraphies. Vous vous souvenez de la chanson « Bine - Bine » de Coumba Gawlo Seck ou du fameux cri jouissif « Wuy Yaay Yooy » de Vivianne Chidid ? C’était au bon vieux temps des tubes de l’été où les nuits dakaroises et les soirées dites sénégalaises étaient interdites aux âmes sensibles. Des soirées où des coquines soulevaient le bas pour tout montrer. Vous voulez un dessin ? Bien entendu, les gardiens de nos bonnes mœurs du genre Jamra avaient d’autres sujets beaucoup plus sérieux et lucratifs que de s’occuper de nos canailleries en regardant par le trou des serrures. La preuve de cette morosité lascive, ces pudibonds de Jamra ne se scandalisent plus des écarts des meufs car n’ayant plus rien à se rincer les yeux. Ils doivent bien s’ennuyer, les pauvres voyeurs. A défaut donc de tube de l’été, le temps est à la « Sonkorisation ». Une bande de joyeux drilles entonnant un couplet dédié au leader de l’opposition sénégalaise dans tous les stades et sur tous les terrains de foot du pays. Un phénomène qui s’est amplifié jusqu’à indisposer l’autorité qui ne veut point entendre cet hymne du cœur. Après les interdictions de compétitions décrétées par les inamovibles dirigeants du national Pop et celui d’un préfet zélé qui s’est opposé à la tenue d’un tournoi parce que le parrain en était Oscar Sierra, hier, le stade du Père Wade a vibré au rythme de ce tube de l’été. De quoi donner des insomnies au pouvoir qui pourrait bientôt sortir un décret interdisant carrément cette chanson subversive. Avec instructions données au procureur de la République de faire respecter cette interdiction par les policiers et les gendarmes qui s’ennuient depuis que les manifestants de Pastef les ont feintés ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
VOL D’ORDINATEURS A L’ADIE LE GENDARME MOUSSA FAYE DEVANT LE TRIBUNAL MILITAIRE
Le gendarme Moussa Faye et ses complices seront jugés le vendredi 29 septembre 2023 prochain devant le Tribunal militaire statuant en chambre correctionnelle. Ils sont reprochés d’avoir volé 212 ordinateurs portables et fixes à l’Agence de l’informatique de l’État (Adie) sise au Technopôle de Pikine. Chef de la sécurité de l’Adie, le gendarme Moussa Faye avait nié les faits dans un premier temps avant d’être confondu par la vidéosurveillance le montrant physiquement en train d’embarquer les ordinateurs dérobés. Ce en compagnie d’un certain Ndongo Thiam ainsi que trois autres individus. Au début, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar avait fait annuler le procès-verbal (N°980) de la Division des Investigations criminelles (Dic) pour vice de forme ou nullité. Ce suite à une requête des avocats militaires qui avaient attaqué la procédure en annulation du fait que c’est la Brigade prévôtale de la gendarmerie qui devait arrêter et interroger Moussa Faye en sa qualité de militaire et non la Police. Par la suite, l’affaire a été confiée aux enquêteurs de la Brigade prévôtale qui avaient repris toute la procédure. D’où la mise en état puisque tout ce beau monde va comparaitre devant la prochaine audience du Tribunal militaire.
MAME BOYE DIAO LIMOGE DE LA CDC
Le président de la République n’a pas attendu pour limoger Mame Boye Diao de son juteux poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations qu’il occupait depuis février 2023. Macky Sall a sabré l’homme au moment où ce dernier évoquait sa candidature à la présidentielle. La décision du maire de Kolda se présenter à cette élection est certainement vue au Palais comme une rébellion ouverte contre la désignation du Premier ministre Amadou Ba comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar. Pour contenir une éventuelle vague de rébellions, le président Macky Sall a donc choisi de sanctionner pour l’exemple. Cela suffira-t-il pour faire peur aux anti-Amadou Ba ?
MAME BOYE DIAO POURTANT MUNI DE SES BILLETS INTERDIT D’ACCES AU STADE ABDOULAYE WADE
La candidature de Mame Boye Diao à la prochaine présidentielle de février 2024 ne plait décidément pas au président de la République. En effet, en plus d’être limogé de son poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) dans la foulée de sa déclaration, il a été interdit d’accès au stade Abdoulaye Wade pour suivre le match Sénégal/Algérie. Il avait pourtant pris le soin d’acheter des billets pour lui et ses partisans. Dans une vidéo, El Hadj Mamadou Diao explique qu’il la été interdit d’accès aux tribunes suite à des ordres donnés par des responsables d’en haut. ‘’On m’a dit que même avec des billets, tu ne peux pas accéder aux tribunes. Je ne sais pas qui a donné ces ordres, mais il doit être puissant dans ce pays’’, a-t-il dit dans une vidéo entourée de quelques personnes.
DR ROSE WARDINI JALOUSE DE SON « SENEGAL NOUVEAU »
L’ancien DG de la CDC devrait monter au front très rapidement pour régler son contentieux avec Dr Rose Wardini. Cette dernière revendique le titre de « Sénégal nouveau » que Mame Boye Diao s’est approprié hier lors de sa déclaration de candidature à travers une coalition dénommée « Coalition pour un Sénégal nouveau. Ainsi, Mme Wardini rappelle que « Sénégal nouveau » est le nom de son mouvement citoyen qui s’est déjà lancé dans la course pour la présidentielle de février 2024, « en atteste le récépissé numéro 16203/MIN/DGAT/DLPL/DLA_P en date du 10 Janvier 2023, signé par le Ministère de l’intérieur ».
KHOSSANTO :LE MINISTRE DE L’INTERIEUR POUR UNE SOLUTION CONCERTEE
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, s’est rendu ce mardi à Kédougou en compagnie de son collègue des Mines, Oumar Sarr, et celui de la Bonne gouvernance, Mamadou Saliou Sow originaire de la zone. Sur le chemin menant au lieu de la rencontre, des jeunes arborant des brassards rouges ont tenté de bloquer le cortège afin de faire part de leurs revendications aux autorités. Mais les policiers ont réussi à les contenir selon Seneweb. Une fois à l’hôtel où devaient se tenir les discussions entre les membres du gouvernement, la presse a été priée de quitter la salle, après les propos introductifs du ministre de l’Intérieur, en vue d’une réunion à huis clos. Antoine Félix Diome a pu présider un CRD avec les autorités de la région, les jeunes et les sociétés minières pour discuter de l’emploi non qualifié qui a été à l’origine des incidents malheureux survenus lundi 11 septembre 2023 qui ont causé deux décès dont le frère du maire de la ville. Le ministre de l’Intérieur a appelé à une solution concertée. «Nous sommes là pour trouver des solutions de manière concertée avec toutes les parties prenantes. Nous sommes là pour écouter les idées et les propositions afin de trouver une solution» a déclaré Antoine Félix Abdoulaye Diome lors de son propos introductif. Il a également présenté des condoléances spéciales au maire de la ville pour la perte de son grand-frère dans les tragiques événements de lundi. Les élus locaux demandent tout simplement le départ du préfet de Saraya, Cyprien Antoine Mballo, auteur de l’arrêté surle recrutement local des travailleurs non qualifiés qui amis le feu aux poudres occasionnant la mort de deux manifestants, des blessures graves et l’arrestation de près de 35 personnes. En outre, une plainte est annoncée par les élus locaux contre le préfet Mballo.
PROJET ROUTE NATIONALE RUFISQUE LANCE LA REBELLION CONTRE PROMOVILLES
A Rufisque, Promovilles est appelée à donner des comptes aux riverains du projet de réhabilitation de la route nationale, boulevard Maurice Guèye sur le tronçon Mbaye Jacques Diop allant du rond-point Superette à l’ex-Usine Bata. Les quartiers riverains de la route nationale de Rufisque surtout du côté de Thiawlène, Mérina, Colobane Garga Mbossé et Colobane Malick Guissé ne peuvent plus supporter les lenteurs notées au niveau du projet de réhabilitation de la route nationale lancé par Promoville. Ces populations sont en colère contre Mme Astou Diokhané Sow, coordonnatrice de Promovilles en charge le projet du fait des retards, mais surtout de l’arrêt à plusieurs reprises des travaux menés par une entreprise chinoise du fait de l’indisponibilité du financement. Ce mercredi, les jeunes de ces quartiers ont promis de faire une grosse manifestation pour dénoncer les lenteurs des travaux d’un chantier qui a duré presque cinq ans. Les travaux connaissent un retard incompréhensible. Alors hier le mot d’ordre lancé par les jeunes de ces quartiers est de paralyser totalement cette partie la route nationale qui est très sollicitée par les automobilistes entrant et sortant de Dakar. Mais attention : qu’ils prennent garde aux balles réelles des policiers ou des gendarmes ! En effet, ces années-ci, des manifestants sont si facilement tués dans notre pays… Avec l’hivernage qui a fortement dégradé la chaussée, ou ce qui en reste depuis le début du chantier, un blocage des travaux parles populations rendrait alors la situation plus que compliquée. Et puisque les jeunes menacent de manifester avec ou sans autorisation…
DR OUMAR CISSE, LE MAIRE DE RUFISQUE AVAIT PROTESTE CONTRE PROMOVILLES
Est-ce parce que Rufisque a un maire de l’opposition notamment de Taxawu Dakar que Promoville de Astou Diokhané Sow tente de coincer la vieille cité ? A Rufisque, l’on n’est pas loin de penser à une telle hypothèse qui frise le cynisme pur. Mais les populations de Rufisque peuvent compter sur le soutien de leur député-maire Oumar Cissé. Ce dernier avait interpellé par courrier en date du 01er août 2023, la coordonnatrice de Promovilles sur les lenteurs des travaux de voiries et d’assainissement de sa cité. « Les travaux d’élargissement du Boulevard Maurice Guèye et de reconstruction du Canal de l’Ouest, engagés dans le cadre du Programme de modernisation des villes du Sénégal (PROMOVILLE) et qui devaient s’achever depuis plus d’un an, sont encore en cours, avec un état d’avancement n’atteignant même pas les 60% (cf. procès-verbal de réunion de chantier du 21 juin 2023) » avait écrit Dr Oumar Cissé à l’endroit de Mme Astou Diokhané Sow. Et le député maire de Rufisque d’ajouter à l’endroit de cette dernière que « malgré les assurances que vous avez bien voulu me donner régulièrement à la suite de plusieurs échanges, cette situation reste très préoccupante, d’autant plus qu’il est fort probable qu’à ce rythme, ces travaux ne soient pas entièrement exécutés avant le 31 décembre 2023. Cette date correspond à la clôture des financements accordés audit programme par la Banque islamique de développement (BID) ». Pour finir, Dr Oumar Cissé dira à la patronne de Promovilles qu’ « en plus de la lenteur des travaux déplorée par tous nos concitoyens, je voudrais à nouveau vous signaler que ce chantier est à l’origine de beaucoup de nuisances constatées dans notre ville (aggravation des inondations, dysfonctionnements sur la mobilité, insécurité liée surtout à la dépose des lampadaires et à l’absence d’un dispositif de protection et de balisage le long du canal ». En tout cas au vu de l’évolution du chantier sur le terrain, certainement qu’Astou Diokhané Sow a tout bonnement rangé ce courrier du député-maire de Rufisque dans les tiroirs parce que Dr Oumar Cissé est de l’opposition. Ce sont les populations de Rufisque qui sont tout simplement sacrifiées par Promovilles.
LE STADE ME WADE A VIBRE AUX CHŒURS EN VOGUE DE « SONKO NAMEUNALAAA »
Malgré un dispositif policier et « gendarmesque » particulièrement impressionnant, la politique s’est invitée ce mardi soir dans le match amical qui opposait l’Algérie au Sénégal au stade Abdoulaye Wade. En effet, des milliers de militants et sympathisants de l’opposant Ousmane Sonko ont entonné « Sonko Namenalaaa »l’air en vogue actuellement dans les stades sénégalais. Le ton avait été déjà donné un peu plus tôt dans l’après-midi avec des centaines de supporters qui s’étaient rassemblées à la gare du TER pour entonner en chœur le même chant considéré comme subversif parles autorités. Un phénomène qui empêche les autorités de dormir puisque devenu un effet de mode des jeunes partout où il y a des manifestations, notamment sportives. D’ici à ce que les autorités interdisent les manifestations, quel qu’elles soient, suer l’étendue du territoire nationale. Pour le motif de risques de troubles à l’ordre public, bien sûr !
MACKY SALL ET CETTE ÉQUATION À TROIS INCONNUS
Des grincements de dents sont notés depuis l’annonce du choix de Amadou Ba pour briguer la magistrature suprême pour le compte de la coalition Benno bokk yaakaar.
Des grincements de dents sont notés depuis l’annonce du choix de Amadou Ba pour briguer la magistrature suprême pour le compte de la coalition Benno bokk yaakaar. Abdoulaye Daouda Diallo a été reçu hier par le chef de l’Etat, mais les échos ne vont pas dans le sens d’un « oui ». Et, à en croire Bès Bi le Jour, Boun Abdallah est attendu aujourd’hui au Palais.
Les arguments donnés par Macky Sall pour justifier le choix porté sur Amadou Ba pour défendre les couleurs de la coalition Benno bokk yaakaar ne sont pas convaincants aux yeux de certains ténors de son parti. C’est ainsi qu’après la défection de Aly Ngouille Ndiaye, des sources bien informées confient que « le Président Macky Sall a reçu en audience hier, lundi, peu après 18h le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Le chef de l’Etat a souhaité « raisonner » Abdoulaye Daouda Diallo qui ne digère pas le choix porté sur le chef du gouvernement. D’ailleurs, ces mêmes sources ajoutent que « le Président Sall envisagerait de nommer Abdoulaye Daouda Diallo au poste de Premier ministre s’il acceptait de se ranger derrière Amadou Ba ». Mais des échos que Bés bi a pu glanés, le coordonnateur départemental de l’Apr à Podor ne serait pas emballé par la proposition du Président et entend « rester logique avec lui-même ».
Après Abdoulaye Daouda Diallo, Mahammed Boun Abdallah Dionne sera reçu aujourd’hui, sauf changement de dernière minute, par le chef de file de la coalition Benno bokk yaakaar. Il va essayer aussi de le convaincre de rejoindre les rangs afin que le « candidat de la continuité » puisse gagner le scrutin présidentiel du 25 février 2024. Certains ont parié que l’ancien Premier ministre (2014-2019), « au vu de sa proximité avec le chef » serait plus facile à ramener à de meilleurs sentiments. Seulement, ce n’est pas ce qui se dégage, en tout cas jusqu’à hier soir, puisque Boun Dionne aussi aurait l’intention d’être dans « une position de défiance ». « Le Pm (Boun) et Aly Ngouille Ndiaye ont le soutien de grands chefs religieux. D’ailleurs, l’un d’eux leur a demandé de travailler ensemble », rapporte une source proche des deux. Une telle éventualité pourrait compliquer la tâche à Macky et son candidat. Et, avec un ADD foncièrement contre Amadou Ba, et peut-être Mame Boye Diao, l’on pourrait assister à un front commun contre le candidat de Bby.
CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DE VOLLEY-BALL, L’ALGÉRIE ET L'EGYPTE EN FINALE
La finale du championnat d’Afrique des nations de volleyball opposera, mercredi, l’Algérie à l’Égypte au complexe olympique du Caire à 17h, heure locale.
Dakar, 13 sept (APS) – La finale du championnat d’Afrique des nations de volleyball opposera, mercredi, l’Algérie à l’Égypte au complexe olympique du Caire à 17h, heure locale.
L’équipe algérienne, vainqueur des éditions de 1991 et 1993, s’est qualifiée en finale après son succès contre la Libye, 3 sets à 2 (18-25, 25-15, 33-35, 25-22, 15-11).
Les Égyptiens, huit fois champions d’Afrique de la CAN (1976, 1983, 2005, 2007, 2009, 2011,2013,2015), ont sorti le Cameroun double tenant du titre (1989-2001) par 3 sets à 1 (25-13, 25-23, 20-25, 29-27).
Le match pour la troisième place opposera le Cameroun à l’Algérie.
La Tunisie est l’équipe tenante du titre. Elle est aussi la nation la plus titrée avec 11 trophées.
Le Sénégal qui a pris part à la compétition s’est arrêté en huitièmes de finale, sorti par les tunisiens, 3 sets à 0. Il a gagné le match de classement contre la Gambie, 3 sets à 0.
L’équipe de volleyball du Sénégal ne s’est jamais qualifié pour les Jeux olympiques et le Championnat du monde masculin de volley-ball.
Elle se prévaut seulement de quatre participations au Championnat d’Afrique.
Les Lions ont pris la quatrième place en Afrique en 1976 et 1979.
Quinze pays ont pris part à la 24e édition du Championnat d’Afrique 2023 au Caire. Les trois premières équipes du tournoi sont qualifiées à la phase finale du Championnat du monde 2025.
Cette édition réunira pour la première fois 32 pays, contre 24 précédemment.
La compétition qui avait lieu tous les quatre ans depuis 1952 se tiendra désormais tous les deux, avait annoncé la Fédération internationale de volleyball au mois de juin dernier.
SITUATION TRANCHÉE A KEDOUGOU
L’État va adopter une démarche « inclusive et participative » dans le recrutement de la main-d’œuvre locale non qualifiée des sociétés minières, pour une meilleure prise en compte des préoccupations des populations
Kédougou, 12 sept (APS) – L’État va adopter une démarche « inclusive et participative » dans le recrutement de la main-d’œuvre locale non qualifiée des sociétés minières, pour une meilleure prise en compte des préoccupations des populations, a promis, mardi, à Kédougou (sud-est), le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.
« À la suite des affrontements entre les forces de l’ordre et des jeunes de Khossanto, des instructions ont été données au gouverneur pour le recrutement de la main-d’œuvre locale non qualifiée, avec une démarche inclusive et participative », a déclaré M. Diome.
Deux personnes ont été tuées lors d’affrontements qui ont éclaté dans la commune de Khossanto, et sept autres ont été grièvement blessées, selon une source médicale locale.
Les jeunes protestaient contre la modification d’un arrêté du préfet du département de Saraya – situé dans la région de Kédougou – relatif au recrutement de la main-d’œuvre locale non qualifiée des sociétés minières.
Antoine Diome a présenté ses condoléances « les plus émues et les plus attristes » aux populations de Kédougou et au maire de Khossanto, lequel a perdu son frère dans les affrontements.
Le ministre de l’Intérieur présidait une réunion à Kédougou, à la suite des violents affrontements.
Ses collègues chargés des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, de la Bonne Gouvernance et de la Promotion des droits humains, Mamadou Saliou Sow, le maire de Kédougou et directeur général de la société nationale de transport Dakar Dem Dikk, Ousmane Sylla, ont pris part à la réunion en présence de la gouverneure de Kédougou, Mariama Traoré, du préfet de Saraya, Antoine Cyprien Mballo, des maires de Khossanto et de Sabodala.
M. Diome assure que les autorités administratives, à tous les échelons de l’État, sont « au service des populations ».
« Les élus territoriaux sont les représentants des populations. Ils sont appelés à […] travailler avec les autorités administratives pour trouver les meilleures solutions aux problèmes qui se posent à nos concitoyens », a souligné M. Diome.
Il a rendu visite aux blessés, qui sont internés à l’hôpital régional Amath-Dansokho de Kédougou.
LE MATCH CONTRE LE SÉNÉGAL EST UN AVANT-GOUT DE LA CAN
L’entraîneur de l’équipe de l’Algérie, Djamel Belmadi, a soutenu, mardi, que le match gagné contre le Sénégal (1-0) était »un avant-goût » de l’atmosphère qui attend son équipe lors de la prochaine Coupe d’Afrique des nations
Dakar, 12 sept (APS) – L’entraîneur de l’équipe de l’Algérie, Djamel Belmadi, a soutenu, mardi, que le match gagné contre le Sénégal (1-0) était »un avant-goût » de l’atmosphère qui attend son équipe lors de la prochaine Coupe d’Afrique des nations prévue en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février 2024).
« Nous avons absolument retrouvé tout ce pour quoi nous étions venus. Nous avons joué un beau match contre une grande équipe, championne d’Afrique en titre qui a battu le Brésil en amical. Nous avons joué devant un public sympathique, fraternel, aimable et bienveillant. Tous les aléas de ce que nous allons retrouver à la CAN », a-t-il dit.
L’Algérie fait partie des 24 équipes qualifiées pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire (13 janvier- 11 févier 2024).
Belmadi s’exprimait en conférence de presse, après la victoire de son équipe, 1-0, contre le Sénégal, en match amical international au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.
Selon lui, cette victoire contre le Sénégal »est importante » pour son équipe »en reconstruction », avec »l’avènement de nouveaux joueurs » qui pour la plus part en étaient »à leur deuxième sélection ».
»Donc il ne s’agissait pas qu’uniquement de gagner contre Aliou Cissé qui avait à coeur de gagner devant son public. J’aurais aimé être à sa place et être champion d’Afrique C’est le plus important. Le reste est un égo d’entraîneur tout en restant fraternel », a-t-il expliqué.
Le technicien algérien a salué les qualités individuelles et collectives des joueurs de l’équipe du Sénégal. « Le Sénégal a de beaux jours devant lui. Je souhaite que nous nous retrouvions en finale de la prochaine CAN », a-t-il dit.
Les Lions du Sénégal, champions en titre, ont également validé leur ticket pour la Côte d’Ivoire l’année prochaine.
Belmadi a par ailleurs félicité la prestation de ses joueurs qui selon lui ont refusé de « subir le match ».
« Nous avons réagi coup sur coup. Tout le monde a été respectueux du plan de jeu, de la discipline tactique et des consignes données. Le fait de jouer à l’extérieur est difficile. Mais nous avons apprécié cette belle bataille », a-t-il dit.
LANCEMENT DE LA CAMPAGNE «JE COMPTE POUR TOUTES»
La campagne »Je compte pour toutes » à l’initiative de l’Association J-GEN Sénégal a été lancée, jeudi, à Dakar dans l’optique de promouvoir »une meilleure prise en charge’’ des droits des femmes et des filles au Sénégal.
Dakar, 12 sept (APS) – La campagne »Je compte pour toutes » à l’initiative de l’Association J-GEN Sénégal a été lancée, jeudi, à Dakar dans l’optique de promouvoir »une meilleure prise en charge’’ des droits des femmes et des filles au Sénégal.
La présidente de J-GEN Sénégal, Maimouna Astou Yague, précise que l’objectif de cette campagne est de »pouvoir permettre, chaque année, de mener des enquêtes au niveau national pour renouveler les données sur les violences faites aux femmes, en collaboration avec le ministère de la Femme et de la Famille et l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) ».
Elle a indiqué que la campagne va intervenir dans les régions de Dakar, Fatick, Kaffrine, Kaolack, et Thiès.
Une campagne pour »la mise à jour des données statistiques sur les violences faites aux femmes [a été] menée également dans huit pays de l’Afrique de l’Ouest ».
Au Sénégal, dit-elle, la campagne est menée sous forme de plaidoyer en vue de parvenir à la mise en place d’’’une ligne budgétaire logée au ministère de la Femme afin de documenter les violences basées sur le genre, particulièrement les violences faites aux femmes, aux filles ».
»Il est important qu’on puisse disposer de façon régulière de données fiables et précises sur la prise en charge des violences sexuelles et sexistes », estime Maimouna Astou Yague.
Elle affirme qu’‘’il est difficile d’avoir des chiffres exacts sur les violences basées sur le genre, car il existe rarement des études au niveau national qui donnent des informations très détaillées ».
»L’Etat du Sénégal doit pouvoir disposer d’un guichet unique avec des informations probantes sur les violences basées sur le genre afin de pouvoir faciliter le travail des organisations de la société civile dans le cadre de la prise en charge de ces violences’’, a-t-elle suggéré.
Entre autres, des organisations de la société civile actives dans la protection des femmes et des filles, des experts, des acteurs de la justice ont pris part à cette rencontre.
CAN 2023, LE CAMEROUN FORCE LE PASSAGE
L’équipe nationale de football du Cameroun s’est qualifiée mardi en battant le Burundi par 3 buts à 0, dans un match décisif de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue en Côte d’Ivoire
Dakar, 12 sept (APS) – L’équipe nationale de football du Cameroun s’est qualifiée mardi en battant le Burundi par 3 buts à 0, dans un match décisif de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février 2024).
Logés dans la poule C, les Lions indomptables devaient sortir le grand jeu devant les Hirondelles du Burundi pour espérer être de la partie, lors de la prochaine CAN.
Dans un stade de Garoua bien rempli, le Cameroun était inquiété d’entrée par les assauts burundais dans les camps d’André Onana. Mais le gardien de Manchester United a été décisif en sortant six arrêts en première période (0-0) pour préserver les chances de son équipe de se qualifier à la CAN.
Au retour des vestiaires, les hommes de Rigobert Song présentent un tout autre visage. Ils ont marqué d’entrée à la 46e mn, un but de Mbeumo survenu après une erreur de communication entre le portier du Burundi et son défenseur.
Christopher Wooh a marqué la balle du break à l’heure de jeu, tandis que le capitaine Vincent Abubakar, qui jouait à Garoua, sa ville natale, se chargeait d’amplifier le score dans les arrêts de jeu en marquant un troisième but.
Les Lions indomptables obtiennent ainsi leur ticket de qualification pour la 34e CAN.
La Namibie, deuxième du groupe C, s’est aussi qualifiée à la plus grande compétition de football en Afrique.
Voici la liste complète des 24 pays qualifiés pour la phase finale de la CAN 2023 :
Côte d’Ivoire (pays hôte), Maroc, Sénégal, Burkina Faso, Algérie, Tunisie, Afrique du Sud, Égypte, Zambie, Guinée Equatoriale, Mali, Nigeria, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Guinée, Ghana, Angola, Tanzanie, Mozambique, Mauritanie, République démocratique du Congo, Gambie, Cameroun et Namibie.