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8 octobre 2025
QUAND L’ETAT MET ENFIN DE L’ORDRE
Le projet de décret fixant les conditions d’ouverture et les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus, a été adopté en Conseil des ministres, le mercredi 27 décembre 2023.
Avec l’adoption du projet de décret fixant les conditions d’ouverture et les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus, il devrait y avoir plus d’ordre dans l’ouverture des structures dédiées aux enfants de bas âge, pour mettre fin aux nombreux manquements notés ces derniers temps. Ce texte vient combler le vide qui entoure jusque-là la prise en charge dans des structures dédiées de ce sous-secteur de la petite enfance.
Le projet de décret fixant les conditions d’ouverture et les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus, a été adopté en Conseil des ministres, le mercredi 27 décembre 2023. Ce texte, dont l’adoption a été demandée depuis longtemps par les acteurs, devrait faire l’objet d’une application rigoureuse pour mettre un terme au vide à l’origine de l’anarchie qui sévit dans la prise en charge de ce sous-secteur de la petite enfance ; les entités de prise en charge des enfants de 3 à 5 ans (cases des tout-petits, écoles maternelles…) étant déjà bien règlementées et placées sous la coupole de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits.
Le «drame humain» mis à jour à la pouponnière «Keur Yeurmandé» de Ndella Madior Diouf (arrêté et placé sous mandat de dépôt avec ses présumés complices) qui a motivé ou accéléré la validation de ce texte par le gouvernement, a pourtant existé depuis un moment, sans que les vérifications nécessaires pour s’assurer de la sa régularité ne soient faites. Si toutes les dispositions étaient prise, le diagnostic de la quarantaine de bébés secourus par le service néonatalogie de l’hôpital Gaspard Kamara n’aurait pas abouti aux manquements constatés, avec des petits enfants dénutris, d’autres souffrant d’infections. Il a fallu la sortie d’anciennes travailleuses de cette pouponnière pour que la machine judiciaire s’emballe et que l’enquête de Police diligentée mette à nu les difficiles conditions de vie de ces enfants. La propriétaire des lieux, actuellement en détention, est poursuivie pour de lourdes charges, «traite de personnes, exercice illégal de la fonction de médecin, mise en danger de la vie d’autrui…».
L’organisation de la prise en charge de la petite enfance est une nécessité, car les drames se multiplient. Rappelons qu’en août dernier, l’inattention d’une lingère a couté la vie à un bébé à l’hôpital, Abass Ndao et dans des circonstances dramatiques. Ces drames n’occultent pas l’incendie de la crèche de l’hôpital Maguette Lo de Linguère ou encore celui de l’unité néonatalogie de l’hôpital de Tivaouane. Des enfants sont morts emportés par les flammes. Auparavant, l’enquête de la Sûreté urbaine sur l’affaire de la crèche la Cigogne bleue, sise à Sicap Sacré-Cœur III, qui avait défrayé la chronique en août 2021, a déjà révélé plusieurs zones d’ombres. La nourrice et le secouriste n’avaient pas les qualifications professionnelles requises pour servir dans une telle structure. La direction de l’hôpital Albert Royer avait établi des manquements dans l’alimentation du bébé ayant perdu la vie lors de ce drame.
La fondatrice de l’Institut Académique des Bébés, Fa Diallo, avait plaidé le 5 décembre dernier, le vote de ce projet de décret. « Il y a une pléthore de crèches au Sénégal alors que les professionnels sont insuffisants. Nous invitons les autorités à répertorier l’existant de ces crèches, et à réglementer le secteur pour que l’on y emploie des personnels qualifiés. En tant que acteurs de la petite enfance et du développement, nous faisons tout notre possible pour que ce décret soit mis sur la table du président de la République. On nous répète toujours que le décret est dans le circuit depuis 2019. Aux dernières nouvelles, il est annoncé au bureau du Secrétaire général de la Présidence. Nous espérons que le président Macky Sall va le signer avant la fin de son mandat pour le bien de tous». C’était à St-Louis lors de la remise de diplômes à 200 jeunes formés par l’Institut Académique des Bébés (IAB).
LE TRISTE RECORD DU NORD-SINDIAN
Déjà durement éprouvé par le conflit en Casamance, le Nord-Sindian, zone de prédilection des bandes armée, est depuis estampillé «zone sous mines»
Déjà durement éprouvé par le conflit en Casamance, le Nord-Sindian, zone de prédilection des bandes armée, est depuis estampillé «zone sous mines». Les accidents par mine y foisonnent, semant tristesse et désolation dans cette partie du département de Bignona où les victimes par mines se comptent par centaines chaque année. Avec sa longue liste de victimes par mines, le Nord-Sindian détient le triste record d’accidents par mines dans la région de Ziguinchor. Les dysfonctionnements notés dans le processus de déminage humanitaire remettent en cause sérieusement le défi d’une paix et d’une accalmie en passe d’être réussie dans la région.
Kandiadiou, Lefeu, Diaboudior sont des exemples de localités du Nord-Sindian où les mines continuent de semer tristesse et désolation. Et le dernier accident par mine qui a couté la vie à quatre (04) soldats de l’Armée sénégalaise, le jeudi 14 décembre 2023, «au cours d’une mission» dans le Nord Bignona, est illustratif du danger qui persiste encore dans cette partie du département de Bignona devenu depuis une zone très minée. Et c’est le Nord-Sindian qui détient le triste record d’accidents par mines.
Ces localités où sévissent les mines ont la particularité d’être des foyers de tension du conflit casamançais et des zones de prédilection des bandes armées. Il y a plus d’une dizaine d’années, la représentante du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la région avait péri dans un accident par mine dans le village de Lefeu. Un drame qui avait fini d’alerter sur l’ampleur des mines posées dans cette zone qui peine depuis à subir le déminage humanitaire. Les terres infestées et de façon anarchique par ces engins de la mort, le retour des populations dans certains de ces villages est plombé et la reprise des activités économiques reste compromise par la présence de ces mines.
La situation est d’autant plus délicate que les poseurs de ces mines, décédés ou vivants, ignorent même les surfaces qu’ils ont infestées. Et l’accident par mine qui avait fait, en octobre 2021, cinq (05) morts, des jeunes, à Kandiadiou, ajouté à cet autre accident qui a récemment fait quatre (04) morts dans les rangs de l’Armée nationale renseignent aujourd’hui sur l’urgence d’un déminage humanitaire, pour nettoyer cette partie du département de Bignona qui s’illustre de la plus malheureuse des manières, depuis quelques années, par la récurrence des accidents par mines.
Mais l’hécatombe, imprimée par ces mines, risque de se poursuivre, surtout que le retrait des bailleurs et autres partenaires n’est pas pour arranger les choses. Et les difficultés dans le processus de déminage risquent de porter un coup dur aux objectifs alors assignés à l’Etat, d’ici 2021, à savoir le déminage total. Un pari loin d’être réussi au rythme où vont les choses. Le kidnapping, ily a quelques années, de démineurs dans la zone de Kaylou, dans l’arrondissement de Nyassia, fait partie des paramètres qui ont anticipé le retrait des opérateurs de déminage dans cette région.
Toutefois, grâce aux efforts consentis par l’Etat, près de deux (02) millions de mètres carrés de terres ont été dépolluées depuis 2008. Ce qui a favorisé le retour des populations déplacées qui ont retrouvé leurs activités agricoles. Mais le danger des mines est toujours persistant dans le Nord Sindian où les engins de la mort continuent de dérouler le fil macabre de victimes. Ce déminage, volet important intimement lié à la sécurité, baigne depuis dans une profonde léthargie dans cette partie sud du pays qui, à la faveur de l’accalmie, hume pourtant petit à petit le parfum de la paix, au grand bonheur des populations. Ces dernières rechignent cependant à fréquenter certaines zones toujours sous l’emprise des engins de la mort qui, avec le conflit, ont semé tristesse et désolation, surtout dans la zone du Nord-Sindian estampillée «zone minée».
IDRISSA SECK « RECALE »
Le deuxième jour de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel en vue de la présidentielle de 2024, n’a pas été clément pour l’ancien Premier ministre et patron de Rewmi Idrissa Seck.
Le deuxième jour de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel en vue de la présidentielle de 2024, n’a pas été clément pour l’ancien Premier ministre et patron de Rewmi Idrissa Seck. L’ex-candidat arrivé en deuxième position à la présidentielle de 2019, qualifié par ses partisans et autres comme chef de l’opposition, a vu son dossier de parrainage ajourné. Idrissa Seck devra régulariser ses doublons s’il veut participer à la présidentielle de février. A l’inverse, deux candidats ont pu passer le cap du parrainage alors que 10 dossiers ont été jugés non conformes à la loi électorale. La liste des 20 dossiers à examiner dans la journée n’étant pas encore épuisée.
Le Conseil constitutionnel a repris hier, mardi 2 janvier, les opérations de contrôle des candidatures pour les 93 candidats potentiels à l’élection présidentielle de février 2024. Sur les dossiers des candidats déclarés qu’elle a examinés, deux ont pu passer l’étape du parrainage. Il s’agit du Pr Daouda Ndiaye et de Aliou Mamadou Dia du Pur même si ce dernier doit encore valider 202 parrains dans la région de Diourbel. Si ces candidats déclarés ont déjà obtenu leur ticket d’entrée pour la prochaine étape de filtre, d’autres devront revenir dans les 48 heures, après le passage de tous les candidats, pour régulariser leurs doublons. C’est le cas de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck qui présente plus de huit mille doublons.
«Comme en 2019, on a validé le nombre de régions. Ce qui était plus difficile. Mais par rapport à nos doublons externes, nous devons faire un effort supplémentaire d’ici la fermeture pour pouvoir atteindre le nombre minimum requis. Le nombre de doublons que nous avons nous permet de rattraper pour avoir le minimum pour le candidat Idrissa Seck. Le 5 janvier, après le passage de tous les candidats, nous aurons 48 heures pour remettre ça que nous avons déjà en stock», a déclaré Ass Babacar Gueye, le mandataire du candidat Idrissa Seck. Dans l’éventualité où Idrissa Seck parvenait à régulariser les parrainages requis, sa candidature serait alors soumise à une vérification plus approfondie des autres documents présentés. Comme pour tous les candidats ayant franchi l’étape du contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel. Dans le cas contraire, l’ancien allié du président Macky Sall verra sa candidature rejetée, l’écartant ainsi de la course présidentielle de février.
ENTREADMISD’OFFICE, 2NDTOURETAJOURNÉS
La commission de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel a aussi eu hier, mardi, la main lourde contre certains candidats à la présidentielle de février prochain. En effet, les dossiers des candidats Ibrahima Hamidou Dème, Mbacké Sarr, Cheikh Abdou Mbacké, Cheikh Bamba Dièye, Jean Baptiste Diouf, Birima Mangara, Oumar Sylla, Charles Emile Abdou Ciss, Malick Guèye, Khadim Diop ont été rejetés. Après l’invalidation de son dossier à cause des problèmes techniques avec sa clé USB samedi dernier, le candidat Malick Guèye est revenu hier, mardi 2 janvier, déposer un recours au Conseil constitutionnel pour une nouvelle évaluation de son dossier. Le mandataire de Talla Sylla s’est, quant à lui, absenté. Les candidats qui ont validé le parrainage viennent s’ajouter à Boubacar Kamara, Cheikh Tidiane Dièye et Déthié Fall. La vérification des parrainages n’est qu’une première étape et cela ne veut pas dire que les candidats feront partie de la liste définitive. Il reste encore d’autres pièces à contrôler par le Conseil constitutionnel. Le suspense reste entier.
LE COMBAT DES MAIRES PAYE
L’Association des maires du Sénégal (AMS), par la voix de son président, dit avoir obtenu gain de cause sur ses revendications portant, entre autres, sur le statut de l’élu, les indemnités, les voitures de fonction.
Dakar, 3 jan (APS) – L’Association des maires du Sénégal (AMS), par la voix de son président, dit avoir obtenu gain de cause sur ses revendications portant, entre autres, sur le statut de l’élu, les indemnités, les voitures de fonction.
Après sa rencontre avec le chef de l’Etat, l’AMS a organisé, mardi, une conférence de presse pour partager ces acquis.
‘’L’AMS, depuis l’installation de son bureau, avait engagé des négociations avec l’Etat, concernant la situation du maire et de son statut. (…). Le statut du maire est reconnu et valorisé’’, a confié Oumar Ba.
Il a annoncé que les indemnités des maires seront sensiblement améliorées en fonction du niveau et de l’ordre de commune.
‘’Le maire était le seul chef de service qui percevait moins que certains de ses agents, comme le secrétaire municipal, qui avait aussi droit à certaines prestations sociales que le maire n’avait pas’’, a déclaré Oumar Ba
L’augmentation de ces indemnités concerne aussi les adjoints au maire.
Omar Ba a informé que l’AMS a aussi trouvé un accord pour une indemnité de session pour les réunions des conseils municipaux.
Il y avait ‘’une certaine injustice, car les conseillers départementaux avaient droit à des indemnités de session et de prise en charge, ce qui n’était pas le cas pour les sessions municipales’’, a-t-il relevé.
M. Ba a également annoncé que le maire va désormais bénéficier de la couverture sociale et sanitaire à laquelle avaient droit certains membres du personnel municipal.
Parmi les acquis obtenus par l’AMS, son président a cité l’indemnité territoriale.
‘’Les députés ont droit à des retraites parlementaires et nous avons pensé aussi, qu’après plusieurs années de service consacré à sa commune, le maire a droit à une indemnité territoriale qui est une reconnaissance des services rendus à sa commune’’, a dit M. Ba.
Concernant l’aspect sécuritaire, il a annoncé que désormais ‘’l’arrestation d’un maire doit suivre une certaine procédure et une certaine mise en forme notamment l’information au préalable des ministres de l’intérieur et des collectivités territoriales’’.
‘’Nous ne réclamons pas l’immunité mais nous avons pensé que l’arrestation d’un maire doit suivre une certaine procédure car le maire est la seule autorité locale qui bénéficie d’un dédoublement fonctionnel car représentant les populations et l’Etat en même temps’’, a-t-il expliqué.
La place du maire dans le protocole d’Etat a été aussi reconnue, selon Omar Ba.
‘’Il y a des textes qui catégorisent le type d’agent public et qui offrent des avantages. Mais les maires n’étaient pas cités explicitement dans la catégorie 1 qui leur permet d’avoir des avantages propres à un président de conseils d’administration ou à un directeur général d’agence’’, a-t-il expliqué.
Le maire a également droit à un véhicule de fonction.
‘’Nous avons défini avec l’Etat et les ministères concernés, les modalités par lesquelles le maire pouvait acquérir sa voiture de fonction’’, a-t-il dit.
Selon lui, les maires ont ‘’demandé de pouvoir disposer de documents de voyage en l’occurrence un passeport de service ou passeport diplomatique pour (leur) faciliter les déplacements’’.
Pour Oumar Ba, maire de Ndiob, président du conseil des collectivités territoriales de l’UEMOA, ces acquis représentent ‘’un approfondissement naturel de l’Acte 3 de la décentralisation’’.
RETRAIT DE LA DEMANDE D’ANNULATION DU DECRET DE NOMINATION DES NOUVEAUX MEMBRES DE LA CENA
Plusieurs membres de l’opposition sénégalaise ont informé le président de la première chambre administrative de la Cour suprême de leur volonté de retirer leur demande d’annulation du décret de nomination des nouveaux membres de la Commission électorale
Dakar, 3 jan (APS) – Plusieurs membres de l’opposition sénégalaise ont informé le président de la première chambre administrative de la Cour suprême de leur volonté de retirer leur demande d’annulation du décret de nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA).
Dans une lettre publiée ce mardi, dont l’APS a reçu une copie, ils disent l’‘’informer qu’ils se désistent’’.
Des leaders de l’opposition, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré, les anciens ministres Aïssatou Mbodji et Moustapha Guirassy, et d’autres personnalités, ont informé le président de la première chambre administrative de la Cour suprême de leur volonté de retirer la demande d’annulation du décret introduite par eux-mêmes.
‘’J’ai l’avantage de vous faire parvenir la lettre de désistement que nous adressons ce jour au premier président de la chambre administrative de la Cour suprême’’, a écrit Me Mouhamadou Bamba Cissé, avocat des opposants ayant pris cette décision, dans une lettre adressée au procureur général près la Cour suprême.
‘’Les candidats du FITE (Front pour l’inclusivité et la transparence des élections) ont retiré la demande d’annulation du décret portant nomination des nouveaux membres de la CENA’’, a écrit l’ancienne Première ministre Aminata sur son compte X.
Ils ont dénoncé une violation de la loi en matière de nomination des membres de la CENA, lorsque le président de la République, Macky Sall, a désigné ses 12 nouveaux dirigeants au cours des dernières semaines.
LE CONTROLE DES PARRAINAGES ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 3 Janvier 2024, comment Les opérations de contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février et d’autres sujets dont les avantages octroyés aux maires.
Dakar, 3 jan (APS) – Les opérations de contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février et d’autres sujets dont les avantages octroyés aux maires sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Concernant la vérification des parrainages devant le Conseil constitutionnel, EnQuête fait état de »rejet massif » de dossiers et affiche à la Une »pris au piège ».
»Hier, un seul candidat, le Pr Daouda Ndiaye, est passé sur un total de 20. Idrissa Seck, Aliou Mamadou Dia, Serigne Mboup et Papa Djibril Fall vont devoir passer le 2e tour. Tous les autres ont été ajournés’’, écrit le journal.
Au deuxième jour de vérification des parrainages, ‘’Daouda Ndiaye admis d’office, quatre candidats passent au second tour, le reste à la trappe’’, constate Les Echos qui signale qu’Idy, Pape Djibril Fall, Aliou Mamadou Dia, et Sérigne Mboup passent au second tour. ‘’Cheikh Bamba Dièye, Abdou Mbacké Bara Dolly, Alioune Sarr, Jean Baptiste Diouf sont tous recalés’’, ajoute le journal.
‘’Le massacre se poursuit, seuls 2 candidats sur 20 ont passé le parrainage, mardi’’, selon Vox Populi qui souligne que ‘’le professeur Daouda Ndiaye réussit haut la main, Aliou Mamadou Dia du PUR passe, mais devra régulariser quelques doublons’’.
Selon Libération, »l’hécatombe se poursuit’’. Les candidats Khadim Diop, Charles Emile Cissé, Jean-Baptiste Diouf, Cheikh Bamba Dièye, juge Ibrahima Dème, Birima Mangara, Cheikh Bara Dolly sont tous recalés, note la publication.
Bës Bi parle de »la loi du tamis » et souligne que Idrissa Seck, l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental, est »en sursis ».
»La deuxième journée du contrôle des parrainages s’est soldée hier par la validation des dossiers des candidats Daouda Ndiaye et Aliou Mamadou
Dia. Entre autres leaders qui n’ont pu atteindre le nombre de signatures requises, la liste s’allonge de suite avec Idrissa Seck, Pape Djibril Fall et
Serigne Mboup. Alors que le juge Déme, Bara Mbacké Doli, Cheikh Bamba Dièye et autres ont été recalés de la course », rapporte la publication.
Idrissa Seck, le patron du parti Rewmi, arrivé la 2ème à la présidentielle de 2019 devra régulariser des doublons, selon Sud Quotidien.
‘’Le deuxième jour de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel en vue de la présidentielle de 2024, n’a pas été clément pour l’ancien Premier ministre et patron de Réwmi, Idrissa Seck. L’ex-candidat arrivé deuxième position à la présidentielle de 2019, a vu son dossier de parrainage ajourné. Il devra régulariser ses doublons s’il veut participer à la présidentielle de février 2024’’, écrit la publication.
‘’Idy en danger’’, selon L’Observateur, signalant qu’il doit régulariser plus de ‘’8000 doublons externes’’ pour passer l’étape des parrainages. ‘’S’il ne participe pas à l’élection c’en est quasiment fini de son destin présidentiel’’, dit le journal. Même son de cloche chez Le Quotidien qui affiche à sa Une : ‘’Idy en danger’’.
Les quotidiens se sont également intéressés aux avantages octroyés par l’Etat aux maires du Sénégal.
‘’L’Association des maires du Sénégal a fait face à la presse mardi pour faire le point sur des négociations entreprises avec le gouvernement. Son président Oumar Ba a relevé plusieurs acquis liés entre autres à l’augmentation des indemnités des maires et des adjoints et l’autorisation d’achat de véhicules de fonction’’, rapporte L’AS qui titre : ‘’Macky gâte les maires‘’.
Dans le cadre du programme »100 000 logements », Le Soleil annonce que ‘’l’enroulement de la diaspora (a été) entamé’’. ‘’Entre les 23 et 29 décembre, de Brazzaville à Abidjan, en passant par Libreville et Ouagadougou, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a explicité le projet à des centaines de compatriotes établis dans ces pays’’, rapporte le journal.