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5 mai 2025
UN COUP DUR POUR LES POPULATIONS
Le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales durcit la lutte pour la revalorisation de leurs salaires. Après la grève de 96 heures dans l’ensemble du pays, il observe à nouveau une grève de 120 heures depuis lundi 11 septembre
Le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales durcit la lutte pour la revalorisation de leurs salaires. Après la grève de 96 heures dans l’ensemble du pays, il observe à nouveau une grève de 120 heures depuis hier, lundi 11 septembre. Ces grèves répétitives ont fini par porter préjudice aux populations.
L e calvaire est reparti pour les personnes cherchant des documents administratifs comme les certificats de résidence, de mariage, des extraits de naissance, entre autres. Le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales repart au front pour une revalorisation des salaires. Elle a, en effet, entamé depuis hier, lundi 11 septembre, une grève de 120 heures sur l’ensemble du pays. C’est-à-dire jusqu’au vendredi 15 septembre 2023.
«L’extension des augmentations des salaires qui devrait être automatique eu égard aux dispositions de la loi 2011-08 du 30 mars 2011, tarde encore à se matérialiser malgré les nombreux plans d’actions que l’Intersyndicale a eu à dérouler. Pire encore, les quelques collectivités territoriales qui s’étaient engagées à aligner leurs personnels, se sont opposées au refus des percepteurs municipaux. Ces hauts fonctionnaires de l’Etat qui ont pourtant bénéficié de ces augmentations, opèrent aujourd’hui les retenus sur les salaires des travailleurs des collectivités territoriales qui avaient perçu la mensualité avec les augmentations en guise de remboursement. Ce qui est injuste et inadmissible», a déclaré Ndiaga Diop, membre du syndicat.
Ce mot d’ordre de 120 heures de grève a été décrété après celui de 96 heures suivi du mardi 15 au vendredi 18 août 2023 pour une « augmentation généralisée» des salaires de la fonction publique locale, renouvelable toutes les semaines jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Ce, après une pause due au décès du président de la Fédération générale le 14 juin dernier. Le défunt était aux devants de l’engagement pour la cause des travailleurs des collectivités locales. En effet, depuis plusieurs mois, les travailleurs paralysent les collectivités territoriales avec des grèves répétitives. Et malgré la rencontre avec la direction de la fonction locale et le ministère de tutelle, un consensus n’a pas encore été trouvé.
«Le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales attend impatiemment l’audience annoncée avec le Premier ministre en présence du ministre des Finances. Aucune promesse ne saura acceptée. Seuls les engagements écrits ou des instructions claires et sans délai permettront de lever le mot d’ordre. En effet, nous considérons que l’Etat joue au dilatoire et déroule son agenda politique en laissant en rade les braves travailleurs des collectivités territoriales dans la dèche», a souligné Ndiaga Diop.
Les travailleurs des collectivités territoriales ne décolèrent pas malgré l’impact négatif des grèves répétitives. Ils se sont d’ailleurs désolés du préjudice que vont subir les populations. Toutefois, le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales compte maintenir la pression sur les autorités jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Le mouvement d’humeur risque encore d’être difficile pour les populations puisque l’on s’achemine vers la rentrée scolaire.
KEEMTAAN GI - ENCORE DES «FORCES OCCULTES» ?
Pour se disculper, ils convoqueront encore la présence de forces occultes. Depuis mars 2021, on tire comme on le ferait de lapins sur des populations sans défense. Dakar, Ziguinchor et Bignona ont payé le plus lourd tribut à cette sorte de compétition de tirs mortels entre forces de défense et de sécurité. Comme dans les kermesses ! Des crimes qui sont restés jusqu’ici impunis pendant que plus d’un millier de jeunes gens sont maintenus en prisons parfois sous les prétextes les plus fallacieux. Ils sont accusés de crimes pour lesquels ils seraient coupables. Sauf que, pour la cinquantaine de manifestants morts depuis mars 2021 jusqu’à juin 2023 — les derniers morts en date ayant été trucidés hier — , la justice a décidé qu’il n’y a pas de coupables ! Circulez, il n’y a rien à voir… S’agissant des autres crimes, ou présentés comme tels, le coupable idéal, pour ne pas dire le bouc-émissaire, ne peut être que ce salaud de chef de l’opposition. Il serait responsable des tueries et de tous les saccages de biens publics et privés. Bien entendu, tout cela a été exécuté en parfaite complicité avec des forces occultes dont des rebelles venus de la Casamance avant de s’évaporer dans la nature comme ils étaient venus à Dakar. A la barbe et au nez des forces de défense et de sécurité en usant sans doute de gris-gris qui les rendraient invisibles. Les mêmes certainement qui ont sévèrement réprimé les manifestations d’hier à Khossanto dans la région riche en ressources minières de Kédougou mais dont les populations végètent dans une extrême pauvreté sans pouvoir bénéficier des retombées de l’or que des sociétés minières exploitent chez elles. Encore un paradoxe de ce pays de l’émergence, la région de Kédougou qui renferme dans son sous-sol es plus grandes mines d’or de notre pays est celle dont les populations sont les plus pauvres. La faute aux compagnies minières qui surexploitent ces richesses avec la complicité des autorités qui leur font un pont… d’or. Depuis que le métal jaune y est extrait, notamment à Sabadola, cette richesse minière n’a jamais changé le visage de la région et n’a pas non plus permis à sa population de vivre mieux. Elle survit et vend sa main d’œuvre non qualifiée aux compagnies gloutonnes. Mais même ça, le préfet a décidé que c’était trop pour les jeunes de la région ! Des jeunes qui ne demandent pourtant qu’à travailler et à vivre dans leur terroir, ne voulant surtout pas être contraints de prendre les pirogues de « Barça wala Barsakh ». Ils demandent le droit constitutionnel de veiller à une exploitation responsable de leurs ressources naturelles mais aussi que entreprises les privilégient dans le recrutement de leur personnel. Pour avoir réclamé ce droit élémentaire, les pauvres jeunes manifestants ont été canardés comme des lapins par des Fds qui ont laissé deux morts sur le carreau. Mais, bien entendu, pour cette forme de « terrorisme »-ci qui cible les pauvres populations innocentes, le ministre de la Justice ne va certainement pas demander à ses procureurs d’ouvrir une enquête pour identifier, arrêter et juger les meurtriers ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
AIDES AUX SINISTRES LES SAUTES D’HUMEUR DE SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI
Pour une question d’ego surdimensionné ou de sautes d’humeur, le Roi Mohamed VI est en passe d’abréger la vie de milliers de victimes marocaines coincées sous les décombres suite au terrible séisme qui a ravagé la région de Marrakech dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Outre les près de 3.000 morts, de nombreux habitants sont coincés dans leurs villages où ils risquent de mourir de faim, de soif et de froid. Une situation alarmante de ses sujets qui laisse de marbre le Roi du Maroc Mohamed VI alors que l’ensemble de la communauté internationale attend d’exprimer sa solidarité et son aide au peuple marocain. Pendant des heures, les chefs d’Etat des Usa et de la France ont fait part de leur vive émotion devant le nombre croissant de victimes et proposé des équipes de secours ainsi que l’acheminement de vivres par voie aérienne mais le roi du Maroc n’a, lui, pas réagi. Pour se faire entendre, la diplomatie française a usé d’autres canaux pour apporter de l’aide aux sinistrés au Maroc. Une aide de 5 millions d’euros soit 4 milliards cfa environ va être débloquée par la France pour aider les Ong qui sont actuellement « sur place » et portent secours aux sinistrés. Pour des raisons d’orgueil mal placé, le Roi Mohamed VI a rejeté les aides de la France — pourtant très grand ami du Maroc et meilleur connaisseur de la cartographie de la région dévastée par le séisme ! — mais aussi des USA, plus grande puissance mondiale, tout en acceptant celle de quatre pays seulement : l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis. Cherchez l’erreur royale !
PRESIDENTIELLE 2024 LA CANDIDATURE DE L’ANCIEN IGE BIRIMA MANGARA ANNONCEE
Sur la longue liste de candidats à la présidentielle, il faudra désormais ajouter le nom de l’inspecteur général d’Etat Birima Mangara. L’ancien ministre du Budget n’a pas encore officiellement annoncé sa candidature mais ce n’est plus qu’une question de temps selon ses proches. D’ailleurs l’information a été ébruitée hier par son entourage qui confirme bel et bien que Birima Mangara sera de la partie en février prochain. Malgré notre insistance, l’ancien ministre du Budget du président Macky Sall n’a pas voulu confirmer sa candidature. S’il décidait de plonger, il ferait face en tout cas au Premier ministre Amadou Ba avec qui il a formé un excellent tandem lorsque l’actuel Premier ministre gérait le portefeuille du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan. Ce tandem rappelait celui du défunt Pape Ousmane Sakho avec Mamadou Lamine Loum. L’homme présente un pédigrée séduisant puisqu’il est parti de contrôleur des impôts pour devenir inspecteur des impôts avant de réussir en 2005 au sélectif concours de l’Inspection générale d’Etat. Après l’Ige, Birima Mangara est nommé, de janvier 2013 à juillet 2014, directeur de cabinet adjoint du président Macky Sall en remplacement de Moubarak Lô. A partir de juillet 2014, il a exercé les fonctions de ministre du Budget. Il quittera le gouvernement en 2019 pour retourner à l’IGE. Depuis lors, il avait renoué avec sa discrétion légendaire. Il s’était éloigné de la sphère politique pour consacrer tout son temps à l’IGE et surtout au mouridisme, une confrérie dont ce cadre originaire de Diourbel est un fervent disciple. Alors que s’est-il passé pour que l’homme décide de plonger dans la mare politique pour être candidat à la Présidentielle ? Il promet de faire une déclaration solennelle les semaines à venir histoire d’expliquer ses motivations. En attendant, il a démissionné de l’IGE et se mobilise avec ses partisans pour préparer cette nouvelle étape de sa vie. Ses proches ne sont pas bavards sur le « véhicule » qu’ils vont utiliser pour accompagner leur leader. Un mouvement ou un parti politique ? Birima Mangara a cependant un atout de taille, c’est l’électorat mouride qu’il pourrait capter puisqu’il est un éminent membre de cette importante et dynamique communauté. Son handicap majeur sera le temps…Bon vent tout de même à notre cher ami Birima !
SIRE DIA S’ALIGNE POUR AMADOU BA
Dans le lot de ses souteneurs, Amadou Ba peut compter sur le président du conseil départemental de Thiès. « Le Président de notre coalition Benno Bokk Yakaar, le Président Macky Sall, a choisi le Premier ministre Amadou Ba comme candidat de notre coalition à l’élection présidentielle de février 2024. En ma qualité de Président du conseil départemental de Thiès, et conformément à mon engagement initial de soutenir le candidat retenu par le Président, et en Homme d’honneur je soutiens totalement et sans réserve M. Amadou Ba à l’élection présidentielle de Février 2024. Je salue chaleureusement ce choix ô combien pertinent et judicieux du Président Macky Sall qui témoigne de son souci permanent pour la conduite et la matérialisation du plan Sénégal Émergent horizon 2035 » écrit l’ancien directeur général de la Poste sur sa page Facebook visitée par Le Témoin. « J’apprécie à sa juste valeur la démarche inclusive, fédératrice, faite de concertations les plus larges qui a conduit à ce choix. En tant que Président du conseil départemental de Thiès, j’appelle tous les responsables de l’APR et de Benno Bokk Yakaar , tous les militants, toutes les populations de Thiès, du département et de tout le Sénégal, soucieux du développement économique, social et culturel de notre pays dans LA PAIX à faire bloc avec le Président Macky Sall autour de notre candidat Amadou Ba pour une victoire éclatante dès le premier tour au soir du 25 Février 2024. INCH ALLAH » conclut le président Siré Dia.
LEGS-AFRICA DENONCE LA MEURTRIERE REPRESSION DE KHOSSANTO
La répression meurtrière de Khossanto qui a fait hier deux morts à Kédougou a été vivement dénoncée par l’Ong LEGS-Africa. « Nous venons d’apprendre, avec des images choquantes comme preuves, le décès de deux concitoyens à Khossanto qui ont perdu la vie suite à des manifestations organisées par les populations locales. Ces manifestations ont eu lieu en guise de protestation, suite à une décision unilatérale du préfet concernant la commission de recrutement local contestée par les populations. LEGS-Africa témoigne sa compassion à toute la population de Khossanto en ces douloureuses circonstances et interpelle les autorités locales et nationales en charge de la gouvernance minière et de la sécurité des populations sur leurs RESPONSABILITES concernant ces événements graves. LEGS-Africa condamne fermement la meurtrière répression des forces de sécurité sur les populations qui sont victimes des opérations d’exploitation minière sans pouvoir bénéficier des retombées » souligne le président de ladite structure. Et Elimane H Kane de rappeler « le droit constitutionnel des citoyens de veiller à une exploitation responsable des ressources naturelles, la responsabilité sociétale des entreprises exploitantes de répondre aux préoccupations des populations riveraines, ainsi que les dispositions de la loi sur le contenu local qui privilégie les populations locales dans le recrutement des personnels des entreprises minières, nous condamnons vigoureusement l’utilisation de la violence contre les citoyens qui s’indignent et manifestent pour défendre leurs droits. Enfin, nous demandons qu’une enquête sérieuse et indépendante soit instruite sur les conditions de ce drame de trop et que justice soit faite pour que pareille situation ne se reproduise plus jamais sur le territoire sénégalais. Les ressources naturelles appartiennent au peuple et les citoyens ont le devoir de les protéger et le droit de bénéficier de leurs exploitations » conclut Legs Africa