iGFM - (Dakar) La candidate déclarée Aïda Mbodj a été recalée. L’annonce a été faite par son mandataire au sortir du contrôle au niveau du Conseil constitutionnel.
«Nous venons de subir le test du parrainage. Et ce test a donné comme résultat, que les militants qui ont organisé le congrès, qui nous ont parrainé, la commission vient de déclarer que ces militants ne sont pas dans le fichier en leur disposition. Il se trouve donc que la candidate Aïda Mbodj est éliminée d’office et ne pourra pas faire de second tour», a annoncé Serge Louis Déthié Cissé, mandataire de Aïda Mbodj, devant les micros des journalistes.
Son dossier de candidature a été contrôlé ce vendredi. Mais, TAS fait partie des candidats déclarés à la présidentielle de 2024, qui devront repasser au niveau du Constitutionnel pour compléter leur dossier de parrainages.
Son dossier de candidature a été contrôlé ce vendredi. Mais, Thierno Alassane Sall fait partie des candidats déclarés à la présidentielle de 2024, qui devront repasser au niveau du Constitutionnel pour compléter leur dossier de parrainages.
«Nous avions déposé 58 900 parrains. Le maximum. Nous n’avons eu que 200 parrains non valides, qu’ils n’ont pas trouvé dans le fichier. Cependant, on nous a notifié des doublons externes», a annoncé Makhète Niang, mandataire du candidat Thierno Alassane Sall.
Il explique une telle situation, par le fait qu’ils se sont retrouvés à la 90ème place dans l’ordre de passage au Conseil constitutionnel. Ce qui les a désavantagés. À présent, il leur faudra régulariser quelque 14 000 parrains dans les 48 heures.
GRAND BAL, FATY KOUYATÉ, LA GROSSE SURPRISE DE YOUSSOU NDOUR
Invitée spéciale du Roi du Mbalax, Youssou Ndour, pour le concert du 6 janvier 2024, l’artiste malienne, Faty Niame Kouyaté est arrivée à Dakar jeudi soir. Elle a été accueillie en grandes pompes.
Invitée spéciale du Roi du Mbalax, Youssou Ndour, pour le concert du 6 janvier 2024, l’artiste malienne, Faty Niame Kouyaté est arrivée à Dakar jeudi soir. Elle a été accueillie en grandes pompes à l’aéroport international Blaise Diagne de Dakar par de nombreux fans.
Au micro d’iGFM, l’interprète de la chanson «Nakan» qui cartonne sur les réseaux sociaux et toute les plateformes de streaming a exprimé son honneur d’avoir été choisie par Youssou Ndour pour participer au spectacle du Grand Bal.
LE DOSSIER DE CANDIDATURE DE SONKO INVALIDÉ
Selon Me Ciré Clédor Ly, la juridiction suprême a argué que le dossier de candidature de Sonko était incomplet. Pourtant, "l'administration avait refusé de remettre à l'opposant tous les documents nécessaires à sa candidature", a-t-il déploré
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/01/2024
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a définitivement rejeté vendredi la candidature à la présidentielle du 25 février de l'opposant emprisonné Ousmane Sonko, a rapporté l'AFP. Cette décision vient clore un bras de fer judiciaire entre l'opposition et les autorités qui a tenu en haleine le pays ces derniers mois.
Selon Me Ciré Clédor Ly, avocat de l'opposant, la juridiction suprême a argué que le dossier de candidature de Sonko était incomplet. Pourtant, "l'administration avait refusé de remettre à l'opposant tous les documents nécessaires à sa candidature", a-t-il déploré. Lors de la vérification du dossier, "la commission a été dans une composition irrégulière parce que la loi prévoit que cette vérification devait se faire en présence du candidat ou du mandataire", a-t-il également estimé, dénonçant une "farce électorale".
Cette décision vient entériner l'invalidation de la candidature de l'opposant, déjà largement compromise par sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation, rendue quelques jours plus tôt par la Cour suprême. Figure de la contestation politique au discours souverainiste et panafricaniste, très populaire auprès de la jeunesse sénégalaise, Ousmane Sonko cumule les ennuis judiciaires depuis 2021. Emprisonné depuis fin juillet notamment pour "appel à l'insurrection", il dénonce des complots visant à l'écarter du scrutin présidentiel.
Ce rejet définitif risque d'accentuer les tensions dans le pays, où de précédents épisodes de troubles meurtriers avaient suivi les démêlés judiciaires de l'opposant. Ses partisans ont d'ores et déjà annoncé le dépôt de "recours prévus par la loi", dénonçant une "volonté d'aller vers des élections qui dès le départ manquent de transparence".
UNE TRENTAINE DE DECES DE MIGRANTS ENREGISTRES A DAKHLA
Le consulat général du Sénégal à Dakhla, une localité du sud marocain, a déclaré avoir dénombré une trentaine de décès dans les rangs de migrants sénégalais ayant tenté en 2023 de rallier l’Espagne par la mer.
Dakar, 5 jan (APS) – Le consulat général du Sénégal à Dakhla, une localité du sud marocain, a déclaré avoir dénombré une trentaine de décès dans les rangs de migrants sénégalais ayant tenté en 2023 de rallier l’Espagne par la mer.
‘’Au consulat du Sénégal à Dakhla, nous avons dénombré officiellement une trentaine de décès de migrants sénégalais en 2023’’, a notamment indiqué Babou Sène, le consul général du Sénégal dans cette localité, lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.
Ces données concernent les candidats à l’émigration dont les corps ont été retrouvés et acheminés dans les morgues de Dakhla, a-t-il précisé.
Le consul a fait savoir qu’à l’exception de cinq dépouilles inhumées à Dakhla avec le consentement de leurs familles, toutes les autres ont été rapatriées au Sénégal avec l’aide des autorités marocaines et des collectivités territoriales d’où étaient originaires les victimes.
‘’C’est l’occasion de remercier les maires des communes de Bargny, Nguer Malal, Mbao, Médina et de Rufisque dont l’appui a été déterminant dans le transfèrement des corps vers le Sénégal’’, a-t-il dit.
‘’Le gouvernement sénégalais ne doit pas accorder un très grand crédit aux bilans avancés par des ONG et organismes internationaux tels que l’OIM au sujet du nombre total de décès enregistrés en haute mer’’, a déclaré M. Sène.
Il a soutenu que ces entités s’appuient le plus clair du temps sur des témoignages émanant des communautés sans prendre le recul nécessaire pour analyser ces données et se faire une idée de leur véracité.
Le consul a par ailleurs fait savoir qu’au plus fort de cette crise migratoire en 2023, quelque 365 migrants partis du Sénégal ont séjourné au moins une journée dans le centre hospitalier régional de Dakhla.
JE SUIS MIEUX EN FORME QU’A LA CAN 2022
Le défenseur sénégalais d’Al Arabi au Qatar, Abdou Diallo s’est dit, jeudi, se sentir ‘’mieux en forme’’ que lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations remportée par le Sénégal en terre camerounaise.
Dakar, 5 jan (APS) – Le défenseur sénégalais d’Al Arabi au Qatar, Abdou Diallo s’est dit, jeudi, se sentir ‘’mieux en forme’’ que lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations remportée par le Sénégal en terre camerounaise.
‘’Je suis mieux en forme qu’en 2022. Et peu importe à quel poste je jouerai, je donnerai mon maximum pour l’équipe’’, a-t-il dit lors d’un Open Presse organisé à l’hôtel Radisson de Diamniadio.
‘’Je me sens très bien et content de retourner à la CAN pour une deuxième participation. Je garde de très bons souvenirs de la dernière édition qui était ma première. A titre collectif, nous nous sentons tous bien. Nous y allons conscients et conquérants’’, a soutenu, l’ancien joueur du Paris Saint-Germain en France (2019-2023).
Selon lui, le Sénégal partira en Côte d’Ivoire en ne craignant aucune équipe. ‘’Par contre, je garde une grosse humilité, car toutes les équipes sur le continent sont fortes. Le niveau est homogène. Nous sommes confiants, mais humbles’’, a-t-il insisté.
Abdou Diallo s’est dit s’attendre à disputer des matchs et des derbies ‘’chauds’’. ‘’ Ce seront de gros matchs comme nous les aimons. C’est comme cela que nous pourrons marquer l’histoire. Nous allons entrer dans la compétition directement avec la Gambie (15 janvier à 14H GMT). C’est du positif. A nous de faire le boulot’’, a-t-il dit.
Il s’est dit prêt à jouer son rôle de ‘’leader naturel’’ au sein de l’équipe pour l’aider à conserver son trophée.
‘’Je suis naturellement comme ça (son leadership)Je suis à l’aise dans l’équipe pour être comme ça et j’espère que cela ne va pas changer. Nous en voulons plus de titres. C‘est notre métier et le plaisir que cela nous procure, nous voulons le revivre’’, a-t-il ajouté, invitant les jeunes joueurs à s’amuser, à être affamés et prêts à aller au bout’’.
‘’Je suis fier de représenter mon pays et nous espérons y aller et gagner cette coupe. Pour ma première fois. La CAN est une compétition difficile. Toutes les équipes y vont à fond et ce ne sera pas facile pour aucun groupe’’, a dit pour sa part Nicolas Jackson.
LE DEFIS DES LIONS
Les internationaux sénégalais Habib Diallo, Krepin Diatta et Abdoulaye Seck s’attendent à vivre une Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire ‘’âprement disputée’’, mais promettent de se donner au maximum pour conserver le titre de champion d’Afrique
Dakar, 4 Jan (APS) – Les internationaux sénégalais Habib Diallo, Krepin Diatta et Abdoulaye Seck s’attendent à vivre une Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire ‘’âprement disputée’’, mais promettent de se donner au maximum pour conserver le titre de champion d’Afrique du Sénégal.
‘’Pour le moment, nous nous sentons bien. Et nous nous concentrons sur le futur et sur la Coupe d’Afrique des nations. Mais nous n’allons pas dire que nous sommes champions et que nous allons gagner la compétition, car il y a 23 autres équipes qui veulent aussi gagner’’, soutient Habib Diallo, lors d’un Open presse organisé à l’hôtel Radisson de Diamniadio.
Le joueur d’Al-Shabab en Arabie Saoudite a promis que l’équipe va tout faire pour tenter ‘’de ramener la coupe à la maison. Ce ne sera pas facile, mais nous allons le réussir. Nous allons garder le trophée le plus longtemps possible’’.
‘’Tout le monde nous attend, mais nous n’avons peur de personne. Nous serons en Côte d’Ivoire pour jouer tous les matchs jusqu’en finale’’, a-t-il rassuré, promettant de s’appuyer sur les jeunes joueurs pour y arriver.
Pour son coéquipier de Monaco (Ligue 1 française), Krepin Diatta l’équipe s’attend à vivre une CAN qui sera ‘’âprement disputée’’.
‘’Comme toutes les CAN, il y aura de très grosses équipes qui voudront la gagner. Nous sommes les champions en titre et nous donnerons notre maximum pour conserver notre titre et c’est l’objectif de toute l’équipe et du peuple sénégalais’’, a dit Diatta qui va jouer sa deuxième CAN après celle de 2019 perdue contre l’Algérie.
Le milieu de terrain qui a raté la dernière CAN s’est dit prêt à faire le travail qu’il faut pour aider l’équipe à gagner un deuxième trophée.
Toutefois, le sociétaire de Monaco estime qu’aucun des matchs ne sera facile à la CAN. ‘’En Afrique, il n’y a pas de petites équipes et ce sera à nous de prendre les matchs au sérieux et si nous ne voulons pas être surpris. Ce sera à nous d’être entreprenants. Ce sera à nous d’être prêts. En Afrique, le niveau est élevé. Nous allons nous préparer et donner le maximum lors de nos trois premiers matchs’’, a-t-il dit.
‘’Cela me fait plaisir de jouer ma deuxième CAN. Ce sera une CAN difficile, mais ce sera à nous de mettre en avant nos avantages pour nous en sortir et atteindre notre objectif’’, a soutenu le défenseur de Maccabi Haïfa (Israël), Abdoulaye Seck.
‘’De la CAN des quartiers à la vraie CAN’’
‘’C’est vrai que nous sommes les champions en titre, mais nous allons repartir de zéro. Nous allons entamer les matchs de manière forte pour avoir le maximum de points possible et sortir de la poule’’, a dit l’un des gardiens de l’équipe nationale Mory Diaw.
Selon le portier titulaire de Clermont (France), le Sénégal est en train de bien se préparer pour arriver en Côte d’Ivoire ‘’frais mentalement et physiquement et prêt à défendre son titre’’.
‘’Je jouais la CAN des quartiers dans mon quartier en France. Le travail que j’ai fait jusque-là est récompensé. Quand j’ai vu comment c’était à Dakar, après la victoire, j’ai envie de vivre ça de mes propres yeux et avoir des souvenirs gravés à vie dans ma mémoire’’, a confié l’ancien gardien du Paris Saint-Germain (2012-2015)
Par Dr Yaya KANE DIALLO
PLUS DE 14 ANS D’EXPLOITATION, LES POPULATIONS IMPACTEES DE NDENDORY, DE HAMMADI OUNARE ET D’ORKADIERE LAISSEES EN RADE, INFECTEES ET APPAUVRIES
Selon le rapport Itie 2022, la Somiva qui exploitation de la mine de phosphates naturels de Ndenndory, a fait un chiffre d’affaires de 56 442 979 011 F Cfa avec 549 556 tonnes de phosphates exploitées, mais les populations impactées n’ont rien vu...
La parution du rapport Itie 2022 devrait mettre le feu aux poudres en révélant la boîte de Pandore que constitue l’exploitation de la mine de phosphates naturels de Ndenndory (région de Matam), alors que la question des indemnisations et des impasses de l’année 2022 n’est toujours pas réglée. Ce rapport fait mention notamment du chiffre d’affaires de l’année 2022 de la Somiva, société exploitante des phosphates de Ndenndory depuis l’année 2011 et dont le permis d’exploitation se poursuit jusqu’en 2036. En effet, selon ce rapport, la Somiva a fait un chiffre d’affaires de 56 442 979 011 F Cfa avec 549 556 tonnes de phosphates exploitées en 2022.
Un chiffre d’affaires en milliards chaque année, mais les populations impactées n’ont rien vu de ces retombées. Au contraire, les populations impactées souffrent de chômage, de manque de formation professionnelle, de nouvelles maladies pulmonaires, de dépossession de leurs terres cultivables, de la pollution, d’appauvrissement de l’environnement et la perte de bétails.
Aucune infrastructure, ni aucun plan social et environnemental de développement local n’a été mis en place depuis le début de l’exploitation de la mine d’abord par la Serpm-Sa de Cheikh Amar en 2010, suivie par la Somiva. Aucune de ces deux sociétés exploitantes n’a jamais respecté ses obligations, et l’Etat du Sénégal, en les laissant faire, se rend complice de ces manquements.
Devant cette situation scandaleuse des laissés-pourcompte, les populations de Ndenndory, constituées en association des populations impactées de la mine de phosphates de Ndenndory dénommée «Njolten hujjaaji men», par la voix de son président Dr Yaya Kane Diallo, haussent la voix pour dénoncer cette situation et pour demander à ce que toutes les parties prenantes, à savoir les sociétés exploitantes, en l’occurrence la Somiva, et l’Etat du Sénégal, respectent leurs engagements vis-à-vis des populations et des collectivités territoriales impactées conformément à la Constitution du Sénégal du 22 janvier 2001.
L’article 25-1 de la Constitution dispose que «les ressources naturelles appartiennent au Peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. L’exploitation et la gestion des ressources doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population en général et à être écologiquement durables».
Toujours selon le rapport Itie 2022, la Société minière de la vallée du fleuve (Somiva) a déclaré s’être acquittée de ses taxes pour l’exercice de l’année 2022 à hauteur d’1 523 964 126 F Cfa. Alors que l’Etat du Sénégal a, quant à lui, déclaré un montant nettement plus élevé d’1 781 756 448 F Cfa, soit une différence nette de 257 792 556 F Cfa. Ce n’est pas du tout transparent !
Ces déclarations ont toutes deux fait l’objet d’un ajustement, passant respectivement à 1 821 939 682 F Cfa pour la Somiva et à 1 822 148 950 F Cfa pour celle de l’Etat du Sénégal, soit une différence réduite après ajustement de 180 002 F Cfa. Il faut plus de transparence !
Or, conformément aux dispositions du Code minier, chaque société exploitante doit verser au minimum 0.5% de son chiffre d’affaires au titre de la redevance minière à la collectivité d’accueil.
Ainsi, le montant retenu pour chaque année d’exercice devra alimenter :
Un Fonds d’appui au secteur minier à hauteur de 20% de ses recettes ;
Un Fonds d’appui au développement local ;
Un Fonds de péréquation et d’appui aux collectivités territoriales dont la quote-part est fixée également à 20% de ses recettes
En outre, chaque société exploitante doit assumer pleinement sa Responsabilité sociétale et environnementale (Rse), et procéder à la réhabilitation des sites miniers et carrières après exploitation. Mais, pour ce faire, chaque société exploitante devait mettre en place dès le début de son activité d’exploitation, un Plan de développement local (Pdl) et un Plan de gestion environnemental (Pge). Rien de tout ça n’a été fait ni respecté par les sociétés exploitantes.
Nous invitons les sociétés exploitantes, notamment la Somiva et la Serpm Sa, à :
Régulariser leurs situations par rapport aux redevances minières dues aux collectivités locales pour chaque année d’exercice depuis l’année 2011 pour la Somiva et de 2010 à 2021 pour la Serpm Sa ;
Procéder à l’indemnisation des terres occupées et exploitées conformément aux dispositions du Code minier ;
Verser une indemnité de trois milliards (3 000 000 000) F Cfa aux trois villages impactés des communes de Ndenndory, d’Ounare et d’Orkadiere.
Si par extraordinaire ces sociétés avaient versé toutes les redevances minières dues à l’Etat du Sénégal, il appartient alors à l’Etat du Sénégal de reverser de manière effective ces redevances minières acquittées aux collectivités locales.
Aussi, nous demandons à l’Etat du Sénégal et aux autorités compétentes de :
Régulariser ses états de reversement des redevances minières dues aux collectivités locales de Ndenndory, Ounare et Orkadiere pour chaque année d’exercice d’exploitation depuis l’année 2010 ;
Construire un hôpital de niveau 2 pour le traitement et le suivi des malades infectés ;
Octroyer une Couverture maladie universelle à toutes les populations impactées ;
Installer une usine de transformation et de production sur place ;
Garantir la formation professionnelle en créant un centre de formation professionnelle et promouvoir l’employabilité des jeunes et des femmes
Dr Yaya KANE DIALLO
Président de l’Association des populations impactées de la mine de phosphates de Ndenndory «Njolten hujjaaji men»
Par Saliou Yatt
EDUCATION, LES BONNES NOTES DE SINGAPOUR
Les résultats de l’enquête Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) 2022, publié en décembre dernier, ont encore confirmé Singapour comme «pays modèle» en matière d’éducation.
Les résultats de l’enquête Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) 2022, publié en décembre dernier, ont encore confirmé Singapour comme «pays modèle» en matière d’éducation. Pour rappel, Pisa évalue, tous les trois ans, les performances scolaires des élèves âgés de 15 ans dans trois domaines-clés : la compréhension de l’écrit, la culture mathématique et la culture scientifique, pour déterminer leur «capacité à résoudre des problèmes complexes, à penser de manière critique et à communiquer de façon efficace». Pour 2022, environ 700 000 élèves issus de 81 systèmes éducatifs de pays membres ou non de l’Ocde ont pris part à l’évaluation. A noter aussi la participation de pays africains tels que l’Egypte, le Ghana ou encore le Maroc.
Singapour a obtenu les meilleurs scores dans les trois domaines : lecture, mathématiques et sciences, et a fini de mettre tout le monde d’accord sur la qualité de son système éducatif. Déjà, sa méthode d’enseignement des mathématiques (du «concret» à «l’image», puis à «l’abstrait») est désormais adoptée par plus de 70 pays à travers le monde. La France, qui a vu le niveau de ses élèves en maths baisser, a annoncé, à travers son ministre de l’Education, qu’elle va à son tour adopter de «manière progressive», cette méthode singapourienne à partir du primaire. Quel est ce «secret» dit de Singapour ?
En lisant les publications et interviews sur «The Singapour miracle», il est impossible de ne pas arriver à la conclusion qui, pour moi, résume tout le succès de la «Cité-Etat» : à Singapour, l’éducation c’est du sérieux, un investissement ! Fait marquant, c’est l’importance qu’ils accordent à la qualité des enseignants. L’Etat a commencé d’abord par rendre le métier très enviable. Ce qui attire d’excellents candidats en termes de qualifications et surtout d’amour pour la profession. Aussi, en plus de la formation initiale et continue, des perspectives de carrière et de développement professionnels, l’enseignant singapourien bénéficie d’une reconnaissance particulière qui se traduit en bons salaires et en respect. L’Etat va jusqu’à mobiliser des moyens médiatiques pour que les enseignants jouissent de l’admiration et de la gratitude des citoyens. Histoire de recruter et de maintenir les meilleurs profils dans le système, et d’éviter le syndrome de la pénurie mondiale d’enseignants qui plombe l’éducation, jusqu’à la fermeture d’écoles, dans bien des pays occidentaux.
C’est ce que confirme Pak Tee, professeur à la National Institute of Education de l’Université de Nanyang, lors d’une interview publiée dans le journal El Pais. «Nous avons travaillé dur pour faire de l’enseignement une profession respectable. Les enseignants sont les architectes de la Nation, qui aident à construire notre pays.» «As a teacher, you won’t be rich, but you are going to live comfortably.» Il faut ici noter que, pour le Pisa, trois facteurs ont été déterminants dans la performance des élèves, parmi lesquels la valeur sociale des enseignants ainsi que leur niveau de rémunération.
Ainsi, de pays pauvre, Singapour est passé de Nation riche et enviée grâce à un système éducatif performant qui produit des ressources humaines de qualité. Le professeur Pak Tee le résume en ces termes : «Notre histoire commence en 1965, lorsque nous avons obtenu notre indépendance… Nous n’avions rien d’autre : pas de pétrole, pas d’agriculture, pas de bois, pas de caoutchouc. Nous n’avions que des ressources humaines, et l’éducation est le grand pilier de notre développement national.»
Une façon de rendre hommage aux enseignants du Sénégal, tout en leur souhaitant une très bonne année académique, pleine de succès ! A la promotion B2 anglais 2015 de la Fastef !
DIOR MBAYE, UNE LEÇON DE VIE
Résister à l’adversité, ne pas plier face aux coups du destin. Dans «Gouy Gui», c’est toute une leçon de vie que délivre la chanteuse Dior Mbaye. Prélude à un album national et international à venir
Résister à l’adversité, ne pas plier face aux coups du destin. Dans «Gouy Gui», c’est toute une leçon de vie que délivre la chanteuse Dior Mbaye. Prélude à un album national et international à venir
Dior Mbaye est une artiste chanteuse que la téléréalité Un Café avec a révélée. Auteure du générique de l’œuvre de Boubacar Diallo, c’est ce mois de décembre qu’elle revient en force sur la scène par la sortie du single Gouy Gui, le baobab. «Gouy Gui est le dernier single que j’ai produit en décembre, à l’occasion de la fête de fin d’année, pour mes fans. Gouy Gui est un symbole, c’est l’emblème du Sénégal. Gouy Gui revient à dire que nous devons être fort, robuste, parce que c’est l’arbre qui résiste à toutes les tempêtes, les pluies et les vents, les animaux sauvages. Ce sont ses racines qui lui permettent de bien se tenir. Gouy Gui fait allusion à cet arbre qui symbolise la force. Dans l’art ou dans d’autres secteurs, où que l’on puisse évoluer, il faut pouvoir tenir face aux critiques, contre ceux qui cherchent à ternir votre image», explique Dior Mbaye. L’artiste, qui est l’auteure de 13 singles durant sa jeune carrière, estime qu’il faut adopter la posture du baobab pour résister. «J’ai chanté Gouy Gui pour inciter les gens à résister contre les aléas de la vie», indique-t-elle. Après les singles, Dior Mbaye compte mettre le cap sur la sortie de deux albums, en faisant sienne la déclaration du Président Senghor disant qu’il faut «s’enraciner et s’ouvrir». «J’ai un projet d’album. Je compte produire un album à l’international, mais avant cela, je compte mettre sur le marché un album sur le plan national. Je veux faire d’autres singles pour revenir en force», décline l’artiste chanteuse en parlant de son projet où figure une tournée nationale et internationale qu’elle envisage de faire dans le futur.
Jouer dans des téléfilms constitue une autre possibilité qui s’offre à l’artiste. «J’ai des projets pour jouer dans des téléfilms. Des propositions me sont faites dans ce sens. J’envisage de le faire si le temps me le permet. Mais pour l’instant, le projet, c’est cet album», tient à souligner Dior Mbaye qui a aussi en ligne de mire un projet qui va sortir prochainement et dans lequel elle a travaillé avec une dizaine d’artistes femmes dans le cadre du projet Efor. Une certaine maturité est notée à travers les messages déclinés dans les chansons de Dior Mbaye qui tient cela du milieu dont elle est issue. «Je suis issue d’une famille griotte. J’ai été élevée à l’ombre des anciens. J’ai vécu avec ma grand-mère et mes tantes qui m’ont forgée. Elles m’ont éduquée dans la droiture, dans les bonnes mœurs. Du coup, j’ai appris beaucoup de choses. Je lis beaucoup, j’apprends des mots en wolof à travers Google pour mieux enrichir mon vocabulaire. C’est ce qui explique que mes chansons demandent qu’on fasse des recherches pour en saisir la portée. Je cherche à faire tirer de la connaissance au bénéficie des enfants qui les écoutent, en les poussant à chercher à connaître le sens que revêtent ces chansons», mentionne-telle. L’éducation à travers les chansons est devenue quelque chose qui s’impose vu l’évolution du monde actuel avec le diktat des réseaux sociaux utilisés, selon elle, par même des enfants âgés de deux ans. «Les réseaux sociaux sont même utilisés par des enfants de deux ans. Ils ont des tablettes, des téléphones, leur vie se résume à ces outils des nouvelles technologies. Nous ne pouvons pas extirper ce qui est nocif dans les réseaux sociaux, mais nous pouvons en profiter pour les éduquer, leur apprendre le comportement à adopter à travers nos textes. Nous voulons apporter une influence positive», philosophe l’artiste-chanteuse qui reconnait que le monde est devenu un village planétaire où toutes les générations interagissent.
Née un 1er janvier à Guédiawaye dans la banlieue de Dakar et originaire de Souguère dans la région de Thiès, au cœur du Cayor, Dior Mbaye est une jeune artiste multidimensionnelle et multifacette. Rendue célèbre auprès du grand public grâce à son tube Demna qui a été la bande originale de la série Un Café Avec..., Dior Mbaye a toujours adoré la musique depuis son enfance. Mais c’est en 2008 qu’elle débute sa carrière artistique avec un premier single intitulé Pédophile. Tout en alliant sa carrière artistique avec les études, elle obtient son Baccalauréat et s’inscrit au Centre culturel Douta Seck de Dakar en 2009 et y poursuit ses études jusqu’à obtenir son diplôme en musique. Un passage dans l’orchestre national, puis en 2012, elle rejoint le label Gelongal avec lequel elle sort plusieurs singles. Toutes ses expériences ont enrichi son bagage musical et ses textes. Le single Mala Fal, une autoproduction, vient confirmer tout le bien et le talent qu’on disait d’elle. Jour après jour, semaine après semaine, Mala Fal n’arrêtait plus de bouleverser la hiérarchie et de battre des records, allant même jusqu’à positionner Dior Mbaye comme la seule chanteuse à atteindre les dix millions de vues sur YouTube. Actuellement Mala Fal dépasse les dix-sept millions de vues et a conquis un public hors des frontières sénégalaises. Nominée aux Afrima Awards, elle était la seule Sénégalaise dans la catégorie meilleure chanteuse de l’année 2020, aux côtés des Yemi Alade, Josey, Tiwa Savage, etc.