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4 mai 2025
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ABDOULAYE DAOUDA DIALLO SE RANGE DERRIÈRE AMADOU BA
Le président du CESE a promis, samedi de soutenir la candidature du Premier ministre à la présidentielle. Une décision prise, dit-il, après ‘’moult échanges’’ avec le chef de l’Etat Macky Sall et ses camarades de parti
« Je tiens à le remercier chaleureusement pour la confiance qu’il m’a accordée dès le premier jour », a déclaré samedi Abdoulaye Daouda Diallo, qui faisait face à la presse. Le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) a ensuite énuméré les différents postes qu’il a occupés sous le régime de Macky Sall.
Concernant sa candidature au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), il a souligné qu’il faisait partie des prétendants. « J’étais prêt à assumer les responsabilités en tant que candidat élu », a-t-il Indiqué, précisant qu’il répondait pleinement aux critères requis, mettant en avant son expérience en tant qu’élu.
« Chacun d’entre nous a le devoir impérieux de préserver cette exception sénégalaise léguée par nos prédécesseurs », a-t-il souligné. Il a ajouté : « Après une réflexion approfondie, j’ai décidé de répondre à l’appel du président de la République, en privilégiant l’unité à cinq mois de l’élection présidentielle. En conséquence, je retire ma candidature pour barrer la route aux entrepreneurs du chaos».
Il appelle tous les Sénégalais à s’engager pour la préservation des acquis et pour une victoire de la coalition Benno Bokk Yaakaar au soir du 25 février 2024.
par Félix Atchadé
L'AVENIR DE L'AFRIQUE PASSE PAR UNE ÉMANCIPATION DES PEUPLES
Le logiciel de Paris nourrit une ethnologie et une anthropologie politique d’un autre âge qui donnent de l’Afrique et des Africains une vision erronée. Il y a le refus de sortir d’une matrice néocoloniale, alors que les faits nous y incitent
À une époque pas si lointaine, l’État français aurait déjà déclenché une opération militaire extérieure pour rétablir ses intérêts au Niger. Il a bien tenté de montrer ses muscles au lendemain du coup d’État qui a renversé le président Mohamed Bazoum, en appuyant les dirigeants les plus réactionnaires et va-t’en guerre au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Tout cela a fait pschitt.
Les peuples ne veulent pas de guerre, et ils l’ont dit dans toute la sous-région. Une guerre contre ce pays parmi les plus pauvres du monde, au sous-sol pourtant si riche, aurait été un désastre. Même les Américains l’ont compris. Le monde a changé, l’Afrique encore plus.
Des prises de conscience s’opèrent, particulièrement dans la jeunesse, avec une aspiration à une sorte de deuxième indépendance, et en corollaire un rejet grandissant de la politique française et de ses irritants que sont l’armée française, le franc CFA et… l’arrogance de ses dirigeants. Ce rejet est accompagné d’une exigence de souveraineté et d’une volonté de diversifier les partenariats économiques et militaires.
N’était-ce pas prémonitoire quand Emmanuel Macron disait « Il n’y a plus de politique africaine de la France », le 28 novembre 2017 à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou ? En Afrique, la France sans ligne directrice patauge et s’enfonce.
S’il est évident que dans les batailles d’influence actuelles, les désinformations sont légion, la parole de Paris est d’emblée suspectée, à tort ou à raison. Malgré son impuissance grandissante, elle reste enfermée dans un logiciel devenu inopérant, pour ne pas dire contre-productif.
C’est le résultat d’une cécité, d’un fonctionnement vertical de nos institutions, où la politique est décidée à l’Élysée, avec une diplomatie impuissante et des militaires omniprésents à qui on demande d’apporter des solutions politiques. Ce logiciel nourrit une ethnologie et une anthropologie politique d’un autre âge qui donnent de l’Afrique et des Africains une vision erronée, l’opération « Barkhane » symbolisant le mieux cette logique. Il y a le refus de sortir d’une matrice néocoloniale, alors que les faits nous y incitent depuis longtemps.
Quatre-vingt-quatorze parlementaires, issus pour l’essentiel de la droite, ont appelé récemment, dans une lettre ouverte au président de la République, à refonder la politique africaine de la France. Sans faire une seule proposition.
Ce n’est pas l’avenir des peuples africains qui semble les inquiéter, mais davantage la perpétuation de certains intérêts. « Nous ne nous résignons pas à notre disparition progressive de l’ensemble du continent ! », assènent-ils. Le coup est dur en effet pour ceux qui ont soutenu, il y a dix ans, un rapport sénatorial au titre évocateur : « L’Afrique est notre avenir… »
L’avenir de l’Afrique est d’abord celui des Africains. Il faut écouter les peuples. C’est ce que disent le PCF et ses parlementaires, engagés pour la fermeture des bases militaires françaises en Afrique et l’émancipation politique, économique, monétaire des peuples d’Afrique.
Le retrait des forces armées françaises et l’abandon du franc CFA permettraient d’améliorer la stabilité de la région sahélienne.
Par Félix Atchadé est membre du collectif Afrique du PCF.
DES ÉTUDIANTS OUEST-AFRICAINS PRIVÉS DE VISAS POUR LA FRANCE
Les visas pour les étudiants en provenance du Mali, du Niger et du Burkina Faso, qui avaient prévu de poursuivre leurs études en France, sont suspendus en raison de la fermeture des services consulaires français dans ces pays
Les visas pour les étudiants en provenance du Mali, du Niger et du Burkina Faso, qui avaient prévu de poursuivre leurs études en France, sont suspendus en raison de la fermeture des services consulaires français dans ces pays. Le ministère des Affaires étrangères a confirmé cette suspension, en précisant que les services de Campus France et de visas ne pouvaient plus fonctionner normalement.
Les artistes, étudiants et chercheurs déjà présents en France peuvent poursuivre leurs activités et leurs études normalement, et ils sont les bienvenus. Les bourses accordées aux étudiants originaires de ces trois pays et déjà sur le territoire français restent actives. Actuellement, la France compte environ 3 000 étudiants maliens, 2 500 burkinabés et 1 200 nigériens dans ses établissements d'enseignement supérieur.
Le ministère des Affaires étrangères a précisé qu'il n'avait pas donné d'instruction pour suspendre la coopération avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ni avec leurs ressortissants. La suspension concerne uniquement la coopération de la France dans ces pays, en raison du contexte sécuritaire et politique. Cette mesure de suspension des services de visas et de coopération civile a été prise pour des raisons de sécurité depuis le 7 août, en raison de la situation actuelle à Niamey, Ouagadougou et Bamako.
Le ministère de la Recherche et de l'Enseignement supérieur a également confirmé la suspension des services de visas et de coopération civile pour des raisons de sécurité. Cependant, il a précisé qu'il n'était pas question d'arrêter les coopérations existantes avec les universités et les établissements scientifiques de ces pays.
Cette suspension des visas a suscité des protestations de la part de syndicats professionnels du monde de la culture. Certains syndicats ont affirmé avoir reçu un message des directions régionales de la culture, rédigé sur instruction du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, leur demandant de suspendre toute coopération avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cependant, le président Emmanuel Macron a déclaré qu'il n'y aurait pas d'annulation des événements ou de refus de visa pour les artistes de ces pays, et la ministre de la Culture Rima Abdul Malak a souligné qu'il n'était pas question d'arrêter les échanges avec les artistes, bien que la délivrance de nouveaux visas soit impossible pour le moment.
AMADOU BA, DEUX ANS D'ATTENTE
12 jours après les élections législatives, le nom de domaine amadouba2024.com a été créé. L’actuel Premier ministre était au courant du choix de Macky Sall pour 2024, au point de se préparer en conséquence
Son bilan à la tête du pays peut ne pas faire l’unanimité, tout comme sa façon de gouverner, mais une chose reste certaine : le génie politique de Macky Sall n’est plus à démontrer. Depuis longtemps, il déroule un plan qui a perdu bien de monde. Il a ôté à l’opposition son argument majeur en renonçant à se représenter. Et en désignant son successeur, il s’est assuré de réduire toute vélléité de rébellion dans son camp. De son côté, Amadou Ba agit depuis 2 ans au moins comme s’il était dans le secret du prince et se savait désigné futur candidat, et se préparait en conséquence.
La désignation du candidat de Benno bokk yaakaar a tenu en haleine l’opinion pendant des mois. Dans une adresse à la Nation, Macky Sall, qui avait renoncé à se représenter à la Présidentielle de 2024, avait promis une consultation pour désigner le candidat de la majorité. Le Quotidien peut démontrer que c’était une stratégie pour mieux débusquer les foyers internes de tension afin de les contrôler, car le leader de Benno avait déjà son candidat. Pour preuve, 12 jours après les élections législatives, le nom de domaine amadouba2024.com a été créé. Ce qui prouve que l’actuel Premier ministre était au courant du choix de Macky pour 2024, au point de se préparer en conséquence. Il faut néanmoins noter qu’une fois ce site rendu public, l’intéressé, qui n’était pas encore officiellement désigné, s’était empressé de le dénoncer, comme «un fake», en l’imputant à des personnes qui ne lui voulaient pas de bien. Il n’empêche qu’au vu de l’évolution des choses, on peut se demander comment interpréter tout le processus qui a abouti à sa désignation officielle.
Il faut se rappeler qu’à cette période, la percée de l’opposition, conséquence d’une bipolarisation de la scène politique, menaçait sérieusement le pays d’une cohabitation à l’Assemblée nationale. Il fallait reprendre la main pour la majorité ou préparer ses bagages pour retourner dans l’opposition en 2024. En acceptant de ne point se présenter, Macky Sall redevient le maître du jeu en ôtant à l’opposition l’essence de son ascension, qui a été la question de la 3ème candidature.
Il a appliqué à la lettre les conseils de Robert Greene dans son livre Power : les 48 lois du pouvoir. Dans la loi 3, l’écrivain américain affirme ceci : «Maintenez votre entourage dans l’incertitude et le flou en ne révélant jamais le but qui se cache derrière vos actions. S’ils n’ont aucune idée de ce que vous prévoyez, ils ne pourront pas préparer la défense. Guidez-les assez loin dans une autre direction, enveloppez-les d’un écran de fumée et quand ils perceront à jour vos desseins, il sera trop tard.»
Aly Ngouille Ndiaye, Abdoulaye Daouda Diallo et Mame Boye Diao ne diront pas le contraire. Croyant que Macky Sall allait se présenter pour 2024, ces derniers n’ont pas jugé nécessaire de s’écarter du pouvoir pour préparer la Présidentielle. Ce qui n’a pas été le cas de Amadou Ba qui a eu, au moins, deux années pour se préparer en secret. Cette stratégie a le mérite de réduire grandement la capacité de nuisance des candidats à la candidature de Bby par défaut de temps.
A cet effet, ceux qui pouvaient jouer aux trouble-fête dans la majorité sont obligés de se positionner derrière Amadou Ba. Le risque est trop grand et le temps quasi nul pour faire cavalier seul. Pour conserver leur poste, il est certain qu’ils vont se donner corps et âme pour y parvenir. Bien qu’une rébellion soit dans l’ordre naturel des choses, Macky Sall s’est assuré, au préalable, que celle-ci soit pratiquement sans grande conséquence. Et il faut comparer l’électorat des rebelles au fichier national pour s’en persuader. C’est à coup sûr moins de 5% du fichier.
Avec la majorité silencieuse, ce gap est largement compensé. Cependant, l’opposition réunie, qui n’a pas su battre le pouvoir aux dernières élections législatives, devra se trouver un nouvel argument de campagne. La question de la 3ème candidature n’étant plus d’actualité, tout comme une union sacrée, avec la dislocation de Yaw, elle devra réaliser un exploit pour gagner au soir du 25 février 2024. La politique est un art, la fougue, l’inintelligence situationnelle n’y ont pas leur place. Une élection se prépare des années durant.
L'ÉCOLE FACE À UN DÉFICIT DE 6 000 ENSEIGNANTS
A quelques jours de l’ouverture des classes, le système éducatif sénégalais souffre déjà d’un manque d’enseignants, surtout dans les filières scientifiques
A quelques jours de l’ouverture des classes, le système éducatif sénégalais souffre déjà d’un manque d’enseignants, surtout dans les filières scientifiques. Si l’on se fie aux révélations du président de la Commission éducation à l’Assemblée nationale qui prenait part à la table ronde sur l’éducation, dénommée «Regards croisés d’experts externes», organisée par la Cosydep dans le cadre de son programme «Nos vacances pour l’école 2023», les enseignants sortants ne sont jamais remplacés. Pourtant, le Parlement a consenti des efforts pour combler ce gap en votant pour 6000 postes qui n’ont jamais été libérés, a dit le député Oumar Sy. «Mais ce qui est inquiétant est que, même si c’est libéré aujourd’hui, ces enseignants-là iraient dans les écoles sans une préparation pédagogique. C’est un fait très grave», a indiqué le Pr Abdou Salam Sall.
Selon l’ancien Recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, ce déficit d’enseignants est plus visible en sciences et en philosophie. Mais quelles en sont les causes ? «Des professeurs certifiés en maths, il y en a très peu dans le système. C’est dû à plusieurs raisons. En outre, les jeunes qui font maths à la Fac ont la possibilité de faire d’autres filières comme l’informatique, la robotique, la cryptographie, qui sont plus attractives et qui paient plus. Et à partir de cet instant, le choix est vite fait. Avant, quand il y avait un déficit de profs, on venait à la Fac pour recruter. Maintenant, quand on vient à la Fac, on n’en trouve pas», a expliqué le Pr Abdou Salam Sall. Pour remédier à ce manque d’enseignants en maths, et qui pourrait compromettre les études des apprenants, l’ancien président du Comité de pilotage des Assises de l’éducation et de la formation trouve qu’il faut donner suffisamment de statut à l’enseignant et à l’instituteur.
Ainsi, il suggère de se battre pour créer une banque de l’éducation, pour que les enseignants aient un statut social que les autres n’ont pas, à savoir le respect, la considération et la rémunération. «Dès lors qu’on a un problème de déficit de qualification, nous pouvons le pallier en renforçant les capacités des enseignants qui sont en place. Mais aussi en les accompagnant par une banque de ressources pédagogiques où ce sont des enseignements standards qui sont délivrés, auxquels les élèves peuvent accéder. Si un élève a un bon enseignant en sciences, assez souvent il est aussi bon en sciences», a-t-il précisé.
C’est pour avoir des stratégies d’anticipation sur l’année scolaire que la Cosydep a organisé ce programme de vacances, afin d’échanger en profondeur sur des conflits probables et discuter de questions à fort enjeu avec les acteurs et les experts. A l’issue de cette table ronde, il est ressorti la volonté d’avoir un système éducatif qui devient l’affaire de tous, notamment les acteurs de l’éducation, les enseignants, les élèves, les parents d’élèves, les entreprises et Ong.
Autre suggestion des experts, c’est de faire de l’éducation une source de résolution des problèmes auxquels la société est confrontée dans les domaines économique, environnemental, climatique, sécuritaire, politique et de la crise des valeurs. Pour les acteurs, l’école doit pouvoir travailler à apporter des réponses à ces crises. Estimant aussi que l’éducation est un droit pour tous les enfants, ils demandent de résoudre le déficit des enseignants en vue de permettre aux enfants de jouir de ce droit.
TIVAOUANE DANS LA FERVEUR DU BOURDE
De très nombreux fidèles ont pris part vendredi à la ‘’hadaratou juma’’ à Tivaouane, ville qui s’apprête à vivre, ce samedi, sa première nuit du ‘’bourde’’, une manifestation religieuse de dix jours rythmée par des poèmes panégyriques du Prophète Mohamed
De très nombreux fidèles ont pris part vendredi à la ‘’hadaratou juma’’ (zikr du vendredi) à Tivaouane, ville qui s’apprête à vivre, ce samedi, sa première nuit du ‘’bourde’’, une manifestation religieuse de dix jours rythmée par des poèmes panégyriques du Prophète Mohamed.
A l’image des années précédentes, un nombre important de disciples tidianes ont afflué vers la cité religieuse pour assister à cette première nuit du bourde qui se tient en prélude du Gamou, l’évènement religieux célébrant la naissance du Prophète Mohamed, qui, cette année, aura lieu le 27 septembre.
L’heure est aux derniers réglages dans les zawiya Seydi Elhadji Malick Sy, en pleine réfection depuis quelques jours. A la mosquée Serigne Babacar Sy également, tout est fin prêt pour vivre une belle nuit de prières. L’esplanade des mosquées a été soigneusement nettoyée. La climatisation, défectueuse parfois, a été remise en état à notre passage.
L’impatience de vivre la première nuit du bourde est perceptible dans les discussions entre les nombreux fidèles venus parfois de loin.
La célébration des 10 jours du bourde s’explique par le fait que la date de naissance du Prophète est située dans les 10 premiers jours de Rabî‘ al Awwal, mois pendant lequel est célébré le Gamou, connu également sous le nom de Maouloud (Mawlid). Et c’est en voulant tenir compte de cette réalité que Seydi Hadj Malick Sy, l’initiateur du Gamou, a décidé d’instaurer le bourde.
Au 11 ème jour de ce mois, il demandait aux disciples de se reposer pendant qu’il convoquait ses représentants dans les autres localités du pays, afin qu’ils expriment leurs doléances pour la bonne tenue du Gamou. Chacun d’eux devait aussi proposer un programme à dérouler pendant l’année ainsi que les difficultés rencontrées pour dérouler le programme de l’an passé afin d’y remédier pour la nouvelle année.
Ces rencontres étaient ainsi l’occasion pour Seydi Hadji Malick Sy de leur rappeler les exigences de leur mission. »C’est vers la guidance du Prophète que nous orientons les générations futures » est le thème de la présente édition du Gamou de Tivaouane.
Un thème qui colle bien avec les exigences de l’heure, estime Papa Youssoupha Diop, petit-fils de Serigne Abdoul Aziz Sy ‘’Dabakh’’. »’Les générations futures ont besoin de bien s’inspirer pour mieux agir’’, estime-t-il. Il pense qu’’’il y va de la légendaire posture du Sénégal dans les milieux islamiques du monde »’.
LE BAL DES OUTSIDERS
Défaut de maillage du territoire, parrainage et émiettement, les candidats réformistes, qui ont du mal à créer de véritables dynamiques autour de leurs projets, malgré un discours qui porte, devront batailler pour surmonter l’épreuve du parrainage
Une présidentielle, c’est le rendez-vous entre un homme et son peuple. Mais il faut toute une machine en branle, prête à sillonner le pays, village par village, à la quête des suffrages des Sénégalais, pour espérer convaincre, afin de faire triompher sa cause. Ce qui manque de façon criante à nombre d'aspirants à la magistrature suprême. Souvent dans les médias, le discours de rupture qu’ils prônent passe plus ou moins dans les centres urbains et auprès de certaines opinions de la jeunesse et de l’élite.
Dans cette catégorie, on pourrait mettre l’ancien ministre Thierno Alassane Sall avec sa République des valeurs, l’ancien directeur général de la Sones Dr Abdourahmane Diouf, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye qui s’engage pour une refondation des institutions, Bougane Guèye Dani qui nage dans les eaux de l’antisystème (un appel du pied à l’électorat de Pastef), le député Pape Djibril Fall qui s’érige en serviteur… Tous mettent en avant la volonté de rompre avec certaines pratiques politiciennes et l’instrumentalisation des institutions à des fins partisanes. Et tous les moyens sont bons pour entrainer une adhésion massive des Sénégalais.
Au niveau de l’Initiative citoyenne et républicaine Appel 2024 qui porte la candidature d’Abdoul Mbaye, on s’engage en un mandat de transition qui va permettre de remettre le Sénégal sur les rails. Acceptant de faire un mandat unique de cinq ans, l’ancien PM a prêté serment pour convaincre de sa bonne foi : ‘’Je jure devant Dieu (SWT), devant mon peuple, devant ma famille et en face de vous qui avez décidé de m'investir de votre confiance que si, par la grâce divine, je deviens président de la République du Sénégal, à la tête de l'équipe qui m'accompagnera pendant mon mandat, je respecterai et ferai respecter la loi…’’, confiait-il lors de son investiture.
Dans la même veine, Abdoul Mbaye, à l’instar de la plupart des candidats réformistes, promet de réformer la Constitution pour instaurer une véritable séparation des pouvoirs, de rendre la justice plus indépendante, de changer le mode d'élection des députés afin que le Parlement accueille de véritables représentants du peuple, de soumettre le choix des membres du gouvernement au respect de critères d'honnêteté et de compétence prouvées…
C’est dans le même cadre que s’inscrit la déclaration de campagne de Thierno Alassane Sall qui promet de ‘’réenchanter’’ le Sénégal. Ce qui passe, selon lui, par la lutte contre les inégalités, la corruption, les détournements de deniers publics, la mise en place d’une justice indépendante et des institutions fortes.
Selon l’ancien ministre de Macky Sall, ‘’le moment est arrivé pour notre nation de redécouvrir sa voie, celle de l'espoir, de la justice, de la connaissance, de l'égalité, de sa propre réalisation… La corruption et la mauvaise gouvernance doivent être éradiquées. Sans cela, aucun développement n’est possible. Ce sera, là, notre priorité’’.
A l’épreuve du vote utile
Malgré un discours qui accroche auprès des élites, des parcours plus ou moins élogieux, les candidats réformistes peinent à percer auprès des masses et du monde rural. S’y ajoute, auprès de leurs cibles privilégiées – l’élite et la jeunesse - il leur est souvent très difficile de s’imposer en raison du vote utile.
Pour la Présidentielle-2024, le défi sera surtout de convaincre cette catégorie de l’électorat dont une bonne partie est acquise à Ousmane Sonko dont la participation est sérieusement compromise.
C’est d’ailleurs conscients de cette limite que nombre d’entre eux mettent tout en œuvre pour plaire à l’opposant en prison, à ses militants et à ses sympathisants.
Il faut noter que pour cette élection à venir, le candidat qui sera soutenu par le président de l’ex-parti Pastef - dans le cas où il ne serait pas autorisé à participer - a des chances réelles de jouer les premiers rôles.
En 2019, la plupart de ces candidats réformistes avaient été recalés à l’étape même du parrainage, soit une vingtaine sur la trentaine de candidats à la candidature. C’est d’ailleurs là l’un des principaux défis auxquels ils vont devoir faire face.
Pour rappel, en ce qui concerne le parrainage, la loi prévoit un taux-plancher de 0,6 % et un taux-plafond de 0,8 %. Il faudrait également veiller à ce que les parrains ne soutiennent pas d’autres candidats et qu’ils soient répartis dans un certain nombre de régions. Ce qui est loin d’être gagné pour ces candidats peu implantés à l’intérieur du territoire.
Le danger de l’émiettement
L’autre grand ennemi de ces réformistes, c’est leur émiettement dans un environnement électoral où les grandes coalitions et les grands partis ont tendance à dicter leurs lois à toutes les élections. Depuis 2012, c’est la coalition conduite par le parti au pouvoir qui gagne à toutes les compétitions. Le candidat de l’opposition qui dispose le plus de soutiens arrive souvent à la deuxième position. Chez les réformistes, chacun se cantonne dans ses propres ambitions. Ce qui rend encore plus difficile leur tâche. Le vote utile aidant, les électeurs ont souvent tendance à recourir au candidat le mieux placé pour remporter la bataille, pas celui qui a le plus beau programme ou le meilleur profil. La question, c’est de savoir pourquoi ces gens qui ont approximativement le même discours, le même idéal, ont du mal à se mettre ensemble ? N’est-ce pas là un mauvais signal qui montre qu’à l’instar des autres partis, ils ne sont obnubilés que par le pouvoir et que leurs intérêts individuels priment sur l’intérêt du peuple ? Une chose est presque sûre : avec cet émiettement, ils ont très peu de chances de supplanter les partis traditionnels.
À côté de ces candidats réformistes dont le principal défi est de surmonter l’épreuve du parrainage, il y a les candidats avec des organisations certes présentes dans plusieurs parties du territoire, mais pas suffisamment implantées pour espérer jouer les premiers rôles à la Présidentielle. Parmi eux, l’ancien maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall, l’ancien ministre et candidat du Grand parti Malick Gakou. Tous deux des produits du système qui ont appris à faire leur mue au contact de l’opposition.
Pour le cas Khalifa Ababacar Sall, depuis quelque temps, il se démène comme un beau diable pour pallier cette insuffisance du défaut d’encrage à l’intérieur du pays, à travers notamment son programme ‘’Motali Yéene’’. Une tournée politique qui l’a déjà mené dans plusieurs recoins du Sénégal et du monde. Il en profitera sans doute pour essayer de refaire son image sérieusement écornée par la campagne de dénigrement dont il a pu faire l’objet, suite à sa décision de participer au Dialogue politique pour retrouver son éligibilité.
Pour sa part, Malick Gakou, qui n’avait pas dépassé en 2019 le cap du parrainage, doit avoir appris de ses épreuves pour espérer participer à la prochaine Présidentielle.
Pour rappel, à l’époque, Gakou avait eu un nombre important de parrains, dépassant largement le seuil requis, mais il a été pénalisé par le système cruel qui rejette le double parrainage. En sus, il devra également batailler ferme pour étendre ses tentacules au-delà de son Guédiawaye, pour espérer avoir des chances présidentielles.
Contrairement aux réformistes qui se caractérisent par leur isolement et leur dispersion, ces produits du système savent créer de véritables dynamiques autour de leurs projets pour maximiser leurs chances auprès de l’électorat.
LES ACTEURS DE LA MÉDECINE TRADITIONNELLE EN ATTENTE DE CADRE JURIDIQUE
La pratique de la médecine traditionnelle est toujours à l’état anarchique au Sénégal. Des cabinets sont ouverts un peu partout dans le pays, des tables installées dans chaque coin de la rue
La pratique de la médecine traditionnelle est toujours à l’état anarchique au Sénégal. Des cabinets sont ouverts un peu partout dans le pays, des tables installées dans chaque coin de la rue. Des consultations se font sans un cadre juridique clair, des prescriptions causant dans la majorité des dommages sanitaires dans la prise en charge de certaines pathologies. Malgré un département au ministère de la Santé et de l’action sociale pour la médecine traditionnelle, son organisation semble toujours figée, en dépit de l’annonce d’une loi sur l’exercice de cette pratique.
Selon la définition de l’Organisation mondiale pour la santé (Oms) la médecine traditionnelle est la somme totale des connaissances, des compétences et des pratiques que des cultures autochtones et différentes ont utilisées au fil du temps pour préserver la santé et prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies physiques et mentales . Cette pratique est incontournable dans la prise en charge de la couverture maladie universelle en Afrique. Au Sénégal, une bonne partie de sa population, soit 80%, se soigne à base de plantes ou consulte les tradipraticiens en cas de maladie. La médecine traditionnelle est souvent le premier recours et le dernier après un désespoir dans la médecine moderne. Au Sénégal, conscient de l’importance de cette pratique de la médecine pour la population, une cellule médecine traditionnelle a été créée en 2014 au sein du ministère de la Santé et de l’action sociale avec comme mission, d’impulser et de promouvoir la médecine traditionnelle dans le système national de santé préventif et curatif; d’organiser l'exercice et la pratique de la médecine traditionnelle à tous les niveaux; de coordonner et suivre la mise en œuvre des activités de la médecine traditionnelle mais aussi de coordonner l'élaboration des textes législatifs et règlementaires régissant la médecine traditionnelle qui prend en compte le médicament et le traitement. Cependant, elle se heurte aux charlatans qui sapent le travail de toute une génération rendant la crédibilité des tradipraticiens en doute ou en péril. Dans cette mêlée, il est souvent difficile de différencier le tradipraticien du charlatan. Selon le coordonnateur de la médecine traditionnelle au sein du ministère de la Santé et de l’action sociale, le professeur Emmanuel Bassène, la reconnaissance d’un traditipraticien se fait par sa communauté. « La médecine traditionnelle est souvent un héritage. Au sein de la communauté, leurs habitants les connaissent et c’est grâce à eux qu’on peut déterminer qui l’est et qui ne l’est pas». En l’absence d’un cadre juridique clair, les tradipraticiens ont essayé de s’organiser au niveau communautaire, régional et national afin d’assainir le milieu. Seulement, ils se heurtent à la présence « de guerrisseurs étrangers » qui mettent les gros moyens dans le domaine de la communication pour se faire connaitre et connaitre leur produit. Cette pratique est décriée par les praticiens de la médecine moderne qui enregistrent des cas graves dans certaines pathologies du foi, du cœur ou encore de l’estomac après une consultation chez eux. Un problème de dosage est décrié dans la prescription aggravant l’évolution de la pathologie en traitement. Pour Gaoussou Sambou, président de la Fédération des tradipraticiens du Sénégal, ce métier leur tient à cœur. « Il n’y a toujours aucune voie pour légaliser et encadrer le travail des tradipraticiens. Depuis 2006, nous attendons la loi sur la réglementation de la médecine traditionnelle. L’attente a trop duré» a fait savoir M. Sambou.
LE CHOIX DU SENEGAL
Le Sénégal, tout en œuvrant au développement de la médecine traditionnelle, s’est fixé comme objectif à court terme de développer la médecine moderne par les plantes, c’est-àdire la phytothérapie en phase avec l’Organisation mondiale de la santé. Grâce à la disponibillité d’assez de résultats scientifiques sur les plantes locales avec des résultats qui rassurent quant au développement de médicaments à base d’extraits de plantes selon nos autorités sanitaires, ce secteur est en phase d’expérimentation. Des produits étant disponibles, il reste le cadre juridique. Au sein du ministère de la Santé et de l’action, le document de politique nationale de médecine traditionnelle et de phytothérapie en a défini les axes stratégiques qui seront mis en oeuvre. Il s’agit de deux textes élaborés grâce au soutien du Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergeant dont le projet d’arrêté portant création de la commission de la pharmacopée et du formulaire national, et le projet d’arrêté fixant les conditions d’octroi de l’Autorisation de Mise sur le Marché des Médicaments à base de plantes.) Pour le professeur Bassène Il n’y a que la phytothérapie qui peut permettre à la médecine traditionnelle de s’imposer et d’évoluer. « La phytothérapie peut permettre de créer un cadre, de normaliser. Elle a les mêmes canevas de normalisation que la médecine moderne. Or, dans la médecine traditionnelle, chacun à sa façon de faire. C’est possible qu’on parvienne à des consensus grâce à la phytothérapie » a-t-il avancé.
L’ASSAINISSEMENT DU MILIEU
En 2016, le gouvernement avait validé en conseil des ministres le projet de loi pour l’encadrement de l’exercice de la médecine traditionnelle. Le texte devrait être soumis aux parlementaires la même année pour une validation, mais, il est toujours dans les tiroirs à cause de l’opposition des praticiens et des pharmaciens. A terme, il était attendu « qu’un médecin traditionnel devra obtenir une autorisation du ministère de la Santé pour exercer ». Un projet de loi qui selon les acteurs de ce plaidoyer, instaure « l'obligation de se spécialiser dans un domaine et interdit donc de proposer des soins pour plusieurs types d'affections ». Pour les plantes médicinales, « leurs propriétés et les dosages à indiquer seront établis par un laboratoire de contrôle. Les médicaments de la médecine traditionnelle devront ainsi obtenir une autorisation de mise sur le marché». Alors que le texte devait être sur la table des parlementaires, les professionnels de la santé avaient apposé leur veto en dénonçant un texte «dangereux» et ont prévenu le chef de l’Etat d’un «crime rampant» intenté contre le peuple si toutefois ce projet est voté. Les blouses blanches déploraient le fait que le texte ne fait pas la différence entre le médecin, le chirurgien, le pharmacien. L’Inter-ordre des professionnels de la santé qui regroupe l’Ordre des médecins, des chirurgiens-dentistes, des pharmaciens et des docteurs vétérinaires, est le garant des règles déontologiques et des pratiques médicales.
L’OMS SUR LE DEVELOPPEMENT DE LA MEDECINE TRADITIONNELLE
Pour l’Oms, le recours à une médecine traditionnelle de qualité peut faciliter la fourniture de soins de santé, en particulier dans les zones rurales éloignées où les systèmes de soins de santé conventionnels sont limités. Ainsi, à l’ouverture en Inde d’un sommet mondial sur la médecine traditionnelle en août dernier, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a invité ses Etats membres à formuler des recommandations spécifiques, fondées sur des données probantes et exploitables. Celles-ci pourront ainsi servir de base à la prochaine stratégie mondiale de l’Oms en matière de médecine traditionnelle. « Je vous invite à faire de cette réunion le point de départ d’un mouvement mondial visant à libérer le pouvoir de la médecine traditionnelle grâce à la science et à l’innovation », a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, relevant les énormes contributions à la santé humaine apportée par la médecine traditionnelle. Pour le chef de l’OMS, la médecine traditionnelle n’appartient pas au passé. Elle fait l’objet d’une demande croissante dans tous les pays, toutes les communautés et toutes les cultures. «À un moment ou à un autre de notre vie, la plupart d’entre nous auront recours à une forme ou à une autre de médecine traditionnelle », a-t-il affirmé..
LE SENEGAL EVITE LA COTE D’IVOIRE, L’ÉGYPTE, LA TUNISIE, LE MAROC ET L’ALGERIE
Chapeaux pour le tirage au sort de la can2023 - Les 24 équipes qualifiées pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations sont désormais connues. La CAN 2023 se disputera en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024.
Les 24 équipes qualifiées pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations sont désormais connues. La CAN 2023 se disputera en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024.
Avec la fin des éliminatoires de la CAN 2023, les chapeaux du tirage au sort sont connus. La Côte d’Ivoire et le Sénégal se retrouvent dans le chapeau 1, en compagnie du Maroc et de l’Algérie. Ces éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations se sont conclues mardi avec la victoire (3-0) du Cameroun face au Burundi, qui permet aux Lions indomptables de se qualifier et d'empocher un ticket pour la Côte d’Ivoire.
Avec les 24 équipes qualifiées pour la compétition, on connaît désormais les chapeaux qui serviront au tirage au sort, le 12 octobre prochain à Abidjan. Le pays organisateur sera dans le chapeau 1 en compagnie du vainqueur sortant, le Sénégal. Absentes de la dernière édition, la République démocratique du Congo, l’Afrique du Sud et la Namibie sont réparties entre les chapeaux 2, 3 et 4.
Le Sénégal connaît ses adversaires de poules de la Coupe du monde U17 qui se joue du prévue du 10 novembre au 2 décembre en Indonésie. Le tirage au sort effectué hier, vendredi 16 septembre place les champions d’Afrique en titre dans le groupe D en compagnie du Japon, de la Pologne et de l’Argentine. Les trois autres sélections évolueront dans les groupes A (Maroc), B (Mali) et E (Burkina Faso).
Le Sénégal a connait depuis hier, vendredi ses prochains adversaires de poule à la Coupe du monde cadette qui se joue du 10 novembre au 2 décembre en Indonésie. Victorieux de la CAN U17 en mai dernier devant le Maroc, les Lionceaux de Serigne Saliou Dia ont hérité du lourd lors de ce tirage au sort des groupes effectué ce vendredi. La bande à Amara Diouf est logé dans le groupe D en compagnie de l’Argentine, du Japon et de la Pologne.
Finaliste malheureux de la CAN U17, le Maroc a hérité du groupe A jugé plus clément qu’il partagera avec l’Indonésie, pays organisateur, l’Équateur et le Panama.
Le Burkina Faso n’est pas moins loti puisqu’il est tombé dans le groupe E en compagnie de la France, considérée comme la grand favori après son sacre en 2001 et sa troisième place en 2019 mais aussi de la Corée du Sud et les États-Unis juniors.
Quant au Mali, il est tombé dans le groupe B où il retrouvera l’Espagne, quadruple finaliste de la Coupe du monde mais aussi d’adversaires plus abordables comme le Canada et de l’Ouzbékistan.
Le Mondial indonésien regroupera 24 équipes réparties en six groupes de quatre. Sacré lors de la dernière édition disputée en 2019, le Brésil est, quant à lui, logé dans la poule C en compagnie de l’Iran, la Nouvelle-Calédonie et l’Angleterre.
Pour rappel, les deux premiers de chaque groupe, ainsi que les quatre meilleurs troisièmes, vont disputer les quarts.
TIRAGE AU SORT COMPLET COUPE DU MONDE U17 :
Groupe A : Indonésie, Équateur, Maroc, Panama.
Groupe B : Espagne, Mali, Ouzbékistan, Canada.
Groupe C : Brésil, Angleterre, Iran, Nouvelle-Calédonie.
Groupe D : Japon, Argentine, Sénégal, Pologne
Groupe E : France, Corée du Sud, États-Unis, Burkina Faso.
Groupe F : Mexique, Allemagne, Nouvelle-Zélande, Venezuela.