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4 mai 2025
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L'INTERVENTION MILITAIRE AU NIGER EST TOUJOURS SUR LA TABLE
Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, dans une interview accordée à France 24, revient sur le coup d’État au Niger et la possible intervention de la Cédéao
Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, dans une interview accordée à France 24, revient sur le coup d’État au Niger et la possible intervention de la Cédéao.
La Cédéao, qui tente de négocier avec les putschistes depuis leur prise du pouvoir le 26 juillet, a menacé d'intervenir militairement en cas d'échec des négociations pour rétablir l'ordre constitutionnel.
par Jean Pierre Corréa
LA DESTINÉE DU SÉNÉGAL MÉRITAIT MIEUX
Quelle erreur de perception a commis ce pouvoir que d'avoir pu penser qu'un candidat désigné par le président serait préféré aux candidats audacieux et volontaires seraient plus attrayants et attractifs qu'un messie de connivence
La destinée du Sénégal méritait mieux qu'un coq'o...falo...la poule a pondu
L'avenir de notre pays s'est-il joué sur un désinvolte "Sekho...Falo...Guinar bou nenn ?
Le Sénégal et les Sénégalais, entraînés et conditionnés par les journaux de notre pays ont retenu leurs souffles dans l'attente, irrespirable du choix présidentiel devant indiquer aux Sénégalais l'homme sur lequel reporter leurs suffrages le 25 février 2024.
La fumée blanche a surgi des fenêtres du palais de notre République, sous les caméras partisanes de notre RTS, et les manants de Ndoumbélane se sont écriés : "Habemus Candidam"! Quelle erreur de perception, a commis ce pouvoir sur la fin que d'avoir sérieusement pu penser qu'un candidat choisi et désigné par le chef de l'État serait préféré aux candidats audacieux et volontaires, qui certainement animés de valeurs et d'un patriotisme sans majuscule prétentieuse et superflue, seraient plus attrayants et attractifs, qu'un messie de connivence.
Il convient d'abord de préciser qu'en 2012, si Macky Sall a été élu, c'est qu'il n'avait justement pas été désigné et que seuls son courage et son audace avaient alors concouru à son indiscutable triomphe. Cette réflexion qui pointe avec sagacité cette particularité de la désignation devrait nous faire comprendre que toute cette agitation mystérieuse autour du choix de Macky Sall pour tel ou tel homme devant mener sa coalition au combat électoral n'était en fait que grossière manipulation des populations auxquelles il fallait faire croire que des fenêtres du palais de la République sortirait la fumée révélant le sauveur de notre Sénégal.
Nous ne devrons jamais oublier que l'élection présidentielle n'est que la rencontre d'un homme avec son pays et qu'il est préférable de choisir l'homme volontaire, audacieux et ambitieux pour son pays que celui dont l'unique mérite aura été d'avoir été choisi par celui qui, ayant ouvert la grande porte de l'histoire, risque de voir celle-ci se refermer en cas de défaite de l'homme qu'il aura eu à désigner, dans la douleur certes, mais en toute responsabilité. C'est là que le choix de Macky Sall est dangereux pour lui. Et pour notre pays que nous avons tous en commun, le Sénégal. Les enjeux cruciaux et colossaux qui sont proposés aux hommes et aux femmes désireux de présider à sa destinée, commandent à leur raison que notre pays est au-dessus de leurs vénielles et souvent vénales ambitions.
Une élection présidentielle n'est pas un concours de Miss ou de monsieur Univers
Quel est-ce Sénégal qui est considéré par tous ces énergumènes et farfelus, comme étant tombé si bas et vierge de toute grande histoire pour que tout ce monde biberonné au buzz puisse s’autoriser, parce que s'étant fabriqué de vagues états de services ou des titres académiques bidons, à se porter candidat à la présidentielle?
La pratique politique est viciée dans ce pays par des chômeurs professionnels ou des gens qui n’arrivent pas à se réaliser et qui trouvent que la politique reste le moyen le plus rapide ou le plus commode pour accéder à l’honorabilité sociale et à ce qu'ils considèrent comme des richesses qu'il convient de se partager.
Le stratagème est simple, il a fait le lit de nos déboires actuels et tous ces candidats-bouffons ne le sont que pour pouvoir s’asseoir à une conférence de leaders supposés, participer à investir un candidat et bénéficier d’un retour d’ascenseur une fois que celui-ci remporterait l’élection présidentielle. Ce système qui a fini de mettre le Sénégal sous la coupe réglée de politiciens professionnels, a permis à des personnes d'être nommées à des emplois publics sans le moindre mérite, ni qualification professionnelle. C'est ce qu'on appelle "Le bal des tocards". Ne perdons donc pas de temps à en dresser la liste et regardons plutôt quels hommes sont animés de cette flamme qui attirerait les Sénégalais à se laisser imprégner par leur audace et leurs propositions nouvelles et pour le coup entraînantes vers le choix qui nous est offert de pouvoir enfin et pour la première fois, élire un homme au lieu d'avoir à le chasser comme à l'accoutumée.
Quand va-t-on sortir de cette singulière incongruité qui veut qu'au Sénégal, nos hommes politiques soient toujours plus riches que les entrepreneurs, capitaines d'industries, et chefs d'entreprises qui font le PIB de ce pays ? Hormis la réserve faite sur le modus operandi de sa communication qui donnait l'impression que les informations publiées ça et là lors de sa mise en orbite politique, étaient plus du ressort des services commerciaux des organes, journaux, radios et télés en question, il est ahurissant que madame Anta Babacar Ngom ait pu débouler dans cet espace politique bruyant et dédié seulement au brouhaha qui empêche d'aller dans la profondeur des choses et susciter une certaine curiosité de la part des Sénégalais, saoulés par les concours d'incurie proposés depuis des décennies par une classe politique à bout de souffle et surtout d'idées propres à redonner le goût du rêve à nos filles et fils, qui ont fait de l'Atlantique et de la méditerranée un sinistre et funeste mausolée, que leurs incantations ont contribué à peupler de cadavres.
Un Désir de rêver au possible est une ambitieuse exigence
Le vainqueur de la tombola électorale organisée par Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba, désigné plus pour avoir dans l'opinion l'image d'un homme déjà richissime, donc de ce fait rassurant pour les Sénégalais dopés au "tekki coûte que coûte", peu en ayant importé les moyens, devra proposer au peuple Sénégalais un allant plus sexy et moins engoncé dans ses boubous qui semblent raidis par on ne sait quelle gaine, et conjurer le sort contrariant qui ne l'a pour l'instant fait goûter qu'à d'amères défaites électorales.
Le premier de ses panaches à nous proposer serait de démissionner de la Primature et d'aller éprouver ce risque et ce bonheur d'établir un lien fort entre lui et les Sénégalais avec ses deniers propres, qui n'auraient pas l'odeur du coffre de la caisse noire qu'il viendrait fermer en quittant son poste. On peut dire que ça aurait vraiment "de la gueule". Et voir le président de la République sortant, dans ses habits de directeur de campagne, manipuler les fonds propres de son ancien ministre, mis au service de la victoire de son camp, serait pour nous un plaisir de fin gourmet, à apprécier jusqu'à l'extase...
Ne nous laissons cependant pas duper par les rebellions des exclus et leurs mouvements de mentons, que "plouf-plouf pour plouf-plouf", ils méritent autant que le lauréat de vouloir présider à notre destinée.
Soyons sérieux un instant... Tous ces candidats aussi saugrenus que désinvoltes, dont pour l'instant n'ont eu pour seul mérite que d'avoir été nommés à des stations, comme on dit juteuses, et qui comme monsieur El Hadji Mamadou Diao, de son vrai nom, mais moins funky que le sautillant Mame Boye, qui a encore un Wikipédia en construction, qui a l'outrecuidance de nous dire publiquement et sans frémir de honte, après seulement quelques années aux Domaines, que ses enfants ont de quoi vivre jusqu'à leurs morts, donnent à l'image de la politique telle qu'elle est exercée chez nous, un goût à faire vomir. Ils vendront s'acheter des strapontins rédempteurs qui les mettront le moment venu à l'abri de poursuites en cas de reddition des comptes. Le virer c'est à la limite du mesquin, lui demander des comptes aurait été plus annonciateur de nouvelles conduites espérées du futur gouvernement qui est sensé accompagner Macky Sall vers une sortie que beaucoup de Sénégalais attendent glorieuse en avril 2024.
L'opposition aussi a des espoirs à semer, avec ou sans Ousmane Sonko, autour d'un commun désir de gouverner autrement, pour de nouveau faire revenir la concorde et le beau projet qui nous unissait d'un Sénégal en paix. Il faudra trier "les bons grains des ivresses du pouvoir", parce que tout ne se vaut pas et qu'il sera bientôt temps de considérer qu'il est urgent de remettre les pendules à l'heure, pour que les bonnes montres nous indiquent enfin la bonne et surtout la même heure.
Et plutôt que de regarder avec anxiété ce qui se passe dans cette Afrique turbulente, posons nos regards sur des pays comme le Bénin, le Ghana, où des hommes ont su prendre les risques nécessaires pour développer leurs pays, parce que sachant déjà ce qu'est un risque à prendre, comme ils en avaient toujours pris avec leurs propres deniers et leurs seuls enthousiasmes, guidés par la justice de leur management, scellé dans la foi, l'empathie et la hantise de la honte et de l'indignité. Ces hommes-là ont souvent la particularité motivante d'être nés avant la honte. Et ça change tout. Face à des hommes "choisis" et nés souvent après la honte, des senteurs de changements diffusés par des hommes nouveaux, peuvent renverser tous les plans prévus dans la connivence par des hommes qui ne s'étaient pas imaginé que le Sénégal était devenu, sans qu'ils ne s'en aperçoivent, un pays mature peuplé de vrais "nandités", dans le plus gratifiant sens du terme, "ceux à qui on ne la fait plus" et dont l'avenir ne se joue pas à "plouf-plouf".
ABDOULAYE DAOUDA DIALLO RENTRE DANS LE RANG
Après avoir fait durer le suspense pendant quelques jours, le président du Cese et élu de Boké Diallobé a fini par accepter de se ranger derrière Amadou Ba, le candidat choisi par le leader de sa coalition, Benno bokk yaakaar
Après avoir fait durer le suspense pendant quelques jours, le président du Cese et élu de Boké Diallobé a fini par accepter de se ranger derrière le candidat choisi par le leader de sa coalition, Benno bokk yaakaar. Il ne reste, parmi les ténors qui ne se sont pas encore prononcés, que l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Le mauvais feuilleton a finalement pris fin hier. Abdoulaye Daouda Diallo a fini par se rendre compte qu’il n’avait pas assez d’envergure pour s’opposer à son propre camp. Il a fini par faire allégeance au candidat choisi de son camp, Amadou Ba. La réconciliation a été actée hier dans la soirée, au cours d’un entretien en tête-à-tête entre les deux hommes à la résidence officielle du Premier ministre.
On peut imaginer que les choses n’ont pas dû être faciles, et le président du Conseil économique, social et environnemental n’a pas déposé les armes aussi facilement que l’on pourrait le croire. La preuve, après une première rencontre dans l’après-midi, M. Diallo a quitté Amadou Ba pour se rendre au palais de la République, où il a été reçu par le Président Macky Sall. Etait-ce pour demander à ce dernier d’intercéder auprès de Amadou Ba pour faire passer ses exigences ? En tout état de cause, après être sorti de cette rencontre, l’ancien ministre des Finances et du budget est allé retrouver son ancien collègue de l’Economie, des finances et du plan, pour les dernières mises au point et la déclaration officielle.
Sans avoir besoin de spéculer sur les détails des échanges, on peut tout de même s’assurer que Amadou Ba n’a pas eu à céder sur l’essentiel. Au point où il en est, le Premier ministre est au même point que les autres candidats ; il doit d’abord s’assurer à sécuriser ses parrainages.
Une fois cela fait, il lui faudra battre campagne, et se donner les moyens de gagner.
Or, on ne peut, à ce stade, s’aventurer à faire des promesses, sans savoir si l’on va passer au premier tour ou pas. Le cours de la campagne pourrait imposer des alliances de dernière minute, qui demanderaient des concessions. Dans ces circonstances, pour ne pas avoir à se dédire, on ne peut donner des garanties que d’avoir à gouverner ensemble, en militants du même parti. N’est-ce pas d’ailleurs ce que leur a enjoint leur leader, le Président Macky Sall, qui leur a demandé de «gagner ensemble pour gouverner ensemble» ?
On pourrait facilement le croire, lui qui a eu à diriger la coalition politique qui a eu la plus longue longévité dans l’histoire politique du Sénégal.
Le ralliement de ADD met Mahammed Boun Abdallah Dionne dans une position délicate. Il se disait dans les salons de Dakar, que «Boun», comme l’appellent familièrement les Sénégalais, avait demandé aux autres ténors de créer ensemble une coalition qui pourrait faire balance à Amadou Ba, et qui sait, contraindre le président de la coalition à revenir sur son choix.
Or, dès l’annonce du choix de M. Ba, Aly Ngouille Ndiaye (A2N) a préféré prendre ses responsabilités sans attendre, et tenter sa chance tout seul.
Abdoulaye Diouf Sarr s’est également rangé très vite, ainsi que le président de l’Assemblée nationale, M. Amadou Mame Diop. Et ceux qui sont restés, ont vite compris que M. Mahammed Dionne ne roulait que pour sa propre chapelle, voulant que les autres se rangent derrière lui. ADD, qui aurait à un moment, menacé de prendre aussi ses responsabilités et couper les amarres, a fini par se rendre compte que, ne pouvant aller loin tout seul, quitte à être derrière un candidat, le meilleur serait celui qui a été choisi par son ami, le leader de son parti. Reste maintenant à l’ancien Premier ministre de se prononcer lui aussi dans un délai assez bref.
KARIM WADE : LES CHANCES D'UN CANDIDAT FANTÔME
Grand outsider de l'élection présidentielle, le fils de l’ancien chef d’État devra faire face à une montagne d’obstacles pour espérer devenir le 5e chef de l'État du Sénégal
Candidat du Parti démocratique sénégalais, Karim Wade vivra son baptême du feu en 2024, s’il réussit à passer les différentes épreuves sur le chemin de la présidentielle. Grand outsider de cette élection, le fils de l’ancien chef d’État devra faire face à une montagne d’obstacles pour espérer devenir le 5e président du Sénégal.
Candidat de l’un des partis les plus importants du Sénégal (Parti démocratique sénégalais - PDS), Karim Wade pourrait être rangé dans la catégorie des outsiders de l’élection présidentielle de février 2024. Très présent dans le débat public depuis 2004 (à sa nomination à la tête du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique - Anoci), le fils de l’ancien président est très attendu pour ce qui va être sa première participation à une compétition électorale majeure, en tant que chef d’équipe, s’il arrive à passer les différents obstacles menant à 2024.
En effet, même s’il fait partie des personnalités politiques les plus célèbres de l’espace public depuis plusieurs années, Karim Wade n’a jamais dirigé une liste ou un parti à une compétition électorale. En 2009, à l’occasion des élections locales, il effectuait sa grande rentrée politique sur la liste du PDS, à Dakar. Mais il s’était arrimé au maire sortant (Pape Diop) qui était la tête de liste ; Karim étant à la 4e place. Pour beaucoup d’observateurs, ce n’était là qu’une ruse de Wade père. Et que si la liste arrivait à triompher, c’est lui qui allait être parachuté à la tête de la mairie de Dakar, au détriment du chef d’équipe. Nombre d’observateurs avaient d’ailleurs invoqué cet aspect parmi les facteurs explicatifs de la débâcle du parti libéral au niveau de la capitale.
Pour rappel, le fils de l’ancien président avait été battu jusque dans son bureau de vote au Point E. Depuis, il n’a plus participé à une élection pour jauger sa popularité.
Avant ces élections de 2009, Karim n’avait jamais participé à des élections. En politique, on ne lui connaissait que la mise en place, avec l’actuel directeur général de l’Apix, Abdoulaye Baldé, de la Génération du concret, la fameuse GC qui soulevait des vagues à l’époque et dans laquelle étaient cités plusieurs cadres de l’Administration dont l’actuel Premier ministre Amadou Ba. ‘’Un parti dans le parti’’, qui était loin d’être le bienvenu auprès de certaines franges importantes du PDS. Rejeté au sein même du parti par nombre de responsables, Karim sera sur toutes les lèvres, responsable désigné de tous les maux dont souffre le parti libéral : départ de Macky Sall, défaite aux Locales de 2009 dans la plupart des grandes villes, défaite en 2012… Une chose est sûre, les accusations selon lesquelles Wade tentait de transmettre, à l’enfant gâté de la République, le pouvoir, comme dans une monarchie, ont fini d’exaspérer beaucoup de Sénégalais, au grand bonheur de ses détracteurs. Jusqu’à la chute du régime de son père et le début de ses déboires judiciaires.
Si au sommet du PDS, l’ancien ministre a toujours été combattu, à la base, il continuait de jouir d’une grande notoriété auprès des militants qui voient en lui l’héritier légitime de son père. La traque des biens mal acquis est par la suite venue consolider ce statut d’héritier et de leader de plus en plus incontesté. Poursuivi et condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite, Karim séjournera environ trois ans en prison, avant de bénéficier d’une grâce, qu’il avait pourtant formellement refusée. Sorti de prison en 2016 et ‘’exilé’’ à Doha, il est investi candidat du PDS pour la Présidentielle de 2019.
Malgré les risques qui pesaient sur son éligibilité, le PDS n’a pas voulu d’un candidat de substitution. Une candidature finalement écartée par le Conseil constitutionnel.
Pour 2024, Karim Wade est encore désigné candidat. Cette fois, les chances de participation sont bien plus importantes, mais le leader du PDS devra batailler ferme pour avoir des chances de s’imposer dans un landerneau politique en pleine mutation. La première étape, c’est d’être là pour gérer le parti qui ressemble à un navire sans commandant de bord.
Plusieurs fois annoncé, le retour de Karim Wade demeure un grand mystère dans les rangs du Parti démocratique sénégalais. Chez les responsables de premier plan, la plupart disent n’avoir ‘’aucune information’’. A la question de savoir à quand le retour de Karim Wade, la secrétaire nationale chargée de la communication, Nafi Diallo, déclare : ‘’Même si je le savais, je ne vous le dirais pas…’’ Il y a quelques semaines, le président du groupe parlementaire Liberté et démocratie, Mamadou Lamine Thiam, avait annoncé que le candidat du PDS serait là après le Dialogue politique, sans plus de précision. Par la suite, il a été avancé la date du Magal de Touba, par la suite la fin des renouvellements des instances en cours… Mais jusque-là, le candidat se fait encore désirer.
A quelques mois de la Présidentielle, à moins de 15 jours du lancement des parrainages, ce mutisme des responsables est loin de rassurer au niveau de la base. D’autant plus que les renouvellements qui tirent à leur fin ont engendré pas mal de contestations et de frustrations dans les rangs du PDS. Ce responsable témoigne : ‘’Il y a beaucoup de problèmes. Il faut voir comment les régler. Mais qui est habilité à les régler ? C’est un véritable problème. L’absence du candidat nous met dans une situation inconfortable. Il y a des gens à qui on a confié des missions ; mais au lieu de travailler dans l’intérêt du parti, ils travaillent pour leurs propres intérêts.’’
De l’avis de notre interlocuteur, il y a un vrai problème dans le management du parti et l’opération de vente de cartes. ‘’Dans beaucoup de localités, les militants ont senti une volonté de créer un parti dans le parti. On est en train de positionner des gens qui n’ont aucune légitimité. Il y a des zones où on a débarqué des gens dont la légitimité ne fait l’objet d’aucun doute’’, regrette-t-il, accusant certains responsables des structures ‘’qui décident de tout, qui sont juge et partie, alors qu’il y a une commission qui a été mise en place’’.
Lors de ces renouvellements controversés, de hautes personnalités du PDS, dont Woré Sarr et Doudou Wade ont perdu le contrôle de leurs fédérations. Nos tentatives de joindre le responsable de ces renouvellements, Saliou Dieng, sont restées vaines.
En sus de ces difficultés, le candidat du PDS devra faire face à une montagne d’autres obstacles, dont les nombreuses accusations de malversations, un défaut d’ancrage social et de maitrise des langues sénégalaises, en particulier du wolof qui est la langue la plus parlée dans le pays. Autant de défis que le fils de Wade qui conduit le PDS depuis le Qatar devra relever pour espérer devenir le 5e président du Sénégal. Il pourra néanmoins compter sur un appareil du PDS demeuré fort, malgré les nombreuses épreuves.
Depuis la perte du pouvoir, les héritiers de Wade ont, à presque toutes les élections, engrangé entre 450 000 et 500 000 suffrages. Seule la majorité présidentielle peut se targuer d’une telle performance, sur une durée aussi longue. Dans toutes les législatures, depuis 2012, le PDS a réussi à obtenir un groupe parlementaire.
L’ANAT A LA RECHERCHE D’UNE PLANIMÉTRIE ET UNE ALTIMÉTRIE BIEN MAÎTRISÉES
Le Sénégal s’est donné pour objectif de disposer d’une planimétrie et d’une altimétrie ‘’bien maitrisées’’ en vue de parvenir à un développement planifié avec l’élaboration de plans de développement au niveau des territoires
Kaolack, 15 sept (APS) – Le Sénégal s’est donné pour objectif de disposer d’une planimétrie et d’une altimétrie ‘’bien maitrisées’’ en vue de parvenir à un développement planifié avec l’élaboration de plans de développement au niveau des territoires, a affirmé le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT).
‘’Le Sénégal s’est inscrit dans une dynamique d’avoir une planimétrie et une altimétrie bien maîtrisées, avec un réseau géodésique pour la localisation des espaces (…)’’, a déclaré Mamadou Djigo.
Il s’exprimait jeudi à Kaolack (centre), où il réceptionnait deux stations GPS permanentes dans le cadre de la coopération entre l’ANAT et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).
La réception de ces deux stations entre dans le cadre du projet ‘’Seen Suuf’’ ou projet d’‘’Appui à l’amélioration de la gestion du foncier au Sénégal’’.
Il a rappelé que le président de la République, Macky Sall, avait exprimé sa volonté de moderniser le réseau géodésique du pays.
‘’Nous avons un réseau qui est un peu vétuste pour faire un travail de cartographie de l’espace par rapport à la planimétrie et à l’altimétrie pouvant permettre de faire des mesures précises pour le bien du pays’’, a-t-il expliqué.
Selon le DG de l’ANAT, une telle modernisation va grandement faciliter le travail des différents intervenants dans les domaines des travaux d’infrastructures routières, d’assainissement, de la gestion des inondations et de recueil de données spatiales. ‘’Une telle initiative contribue à une gestion intelligente et technique du foncier’’, a-t-il ajouté.
Il a salué l’’’un excellent travail’’ réalisé par l’ANAT, qui a permis d’avoir aujourd’hui une maquette de correction des incohérences territoriales pour aller vers la modernisation du réseau géodésique.
Dans le cadre de la correction des incohérences territoriales, Mamadou Djigo, estime que l’intercommunalité est une ‘’excellente chose’’ à encourager, signalant qu’il existe une loi dans ce cadre.
‘’Il est toujours important qu’un territoire bien donné puisse faire son inventaire communal, qui consiste à savoir avec exactitude ses limites, sa superficie et ses capacités à intervenir dans le cadre de la gestion foncière’’, a insisté M. Djigo.
Il a rappelé la validation du Plan national d’aménagement et de développement territorial du Sénégal (PNADT), qui constitue un levier pour la mise en œuvre de l’Acte 3 de la décentralisation et son approfondissement, afin de mieux tenir compte de la dimension ‘’développement territorial’’.
Son objectif global est de promouvoir le développement du Sénégal à partir de ses territoires par une bonne structuration de l’espace et une valorisation durable des ressources et potentiels des territoires.
MONDIAL U17, LE TIRAGE AU SORT A 14H GMT
Le Sénégal qui prend part à la Coupe du monde de football des moins de 17 ans (10 novembre au 2 décembre 2023) connaîtra ses adversaires à l’issue du tirage au sort des phases de poule prévu, ce vendredi à 14h GMT, au siège de la FIFA à Zurich, en Suisse.
Dakar, 15 sept (APS) – Le Sénégal qui prend part à la Coupe du monde de football des moins de 17 ans (10 novembre au 2 décembre 2023) connaîtra ses adversaires à l’issue du tirage au sort des phases de poule prévu, ce vendredi à 14h GMT, au siège de la FIFA à Zurich, en Suisse.
Vingt-quatre équipes participeront à cette 19e édition qui aura lieu en Indonésie.
L’équipe du Sénégal, championne d’Afrique en titre de la catégorie, représentera avec le Maroc, le Burkina Faso et le Mali, l’Afrique à la compétition.
Les Lionceaux sont logés dans le chapeau 3 avec la Nouvelle-Zélande, l’Iran, les États-Unis, l’Ouzbékistan et le Maroc.
Le pays hôte, l’Indonésie est dans le chapeau 1 avec le tenant du titre le Brésil, le Mexique, la France, l’Espagne, le Japon.
Le troisième représentant de l’Afrique le Mali est versé dans le chapeau 2 avec l’Allemagne, l’ Angleterre, la République de Corée, l’Argentine, et l’Équateur
Le Burkina Faso est dans le chapeau 4 qu’il partage avec le Canada, la Nouvelle-Calédonie, le Panama, le Venezuela et la Pologne.
Les équipes seront réparties en six groupes de quatre.
Le Sénégal a participé à sa première phase finale de Coupe du monde en 2019. Il s’était arrêté en huitièmes de finale, éliminé par l’Espagne (1-2).
La première édition de la Coupe du monde des moins de 17 ans qui s’est tenue en 1985, en Chine a été remportée par les Golden Eaglets du Nigeria.
Le Nigeria est aussi la nation la plus titrée avec cinq trophées (1993, 2007, 2013, 2015), devant le Brésil qui en compte quatre.
Le Ghana est aussi vainqueur à deux reprises (1991-1995) du tournoi. Le Mali est finaliste de l’édition de 2015.
Le Mexique (2), la France (1), la Russie (1), l’Arabie Saoudite(1), la Suisse (1) et l’Angleterre (1) ont également remporté le trophée.
COUPE CAF, DÉMARRAGE DU DEUXIÈME TOUR PRÉLIMINAIRE CE VENDREDI
La phase aller du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération de la CAF démarre ce vendredi avec l’affiche Dreams FC (Guinée )- Kallon FC (Sierra Leone) à 16h GMT.
Dakar, 15 sept (APS) – La phase aller du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération de la CAF démarre ce vendredi avec l’affiche Dreams FC (Guinée )- Kallon FC (Sierra Leone) à 16h GMT.
L’autre rencontre du jour opposera à la même heure le CO Coyah de la Guinée à l’AFAD Djékanou de la Côte d’Ivoire.
À 18h00 GMT, Al-Hilal Benghazi de la Libye affrontera le Rayon Sports du Rwanda.
Plusieurs autres rencontres seront au programme samedi à partir de 13h GMT.
Les Mozambicains du CF Maputo recevront les Angolais de Sagrada Esperança. A la même heure, s’affronteront les Djiboutiens d’Arta Solar et les Égyptiens du Zamalek.
A 15h GMT, le club sud-africain de Sekhukhune United Sporting défiera le Saint Éloi Lupopo de la République démocratique du Congo. Les Nigérians du Bendel Insurance recevront les Marocains du RSB Berkane, à la même heure.
Les Botswanais de Gaborone United joueront contre les Sud-africaine du Supersport United.
Ce deuxième tour aller se poursuivra dimanche avec quatre autres affiches.
Le premier match opposera, à 12h30 GMT, les Ethiopiens du Bahir Dar Kenema aux Tunisiens du Club Africain.
A 13h GMT, Singida Big Stars de la Tanzanie -Future FC de l’Égypte et Muza de la Zambie- Diables noirs du Congo Brazzaville seront aux prises.
Stade Malien affrontera Aigle Noir du Burundi à 16h30 GMT.
L’Étoile filante du Burkina Faso, tombeur du club sénégalais du Casa Sports(1-1,0-0), lors du premier tour préliminaire, sera opposé à 19h00 GMT, à Rivers United du Nigeria.
Le deuxième tour sera clôturé samedi à 19h30 GMT avec le match FUS Rabat – USM Alger
Les matchs retour se tiendront les 29 et 30 septembre.
GAMOU 2023, LES ASSURANCES DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR
e ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a rassuré le Comité d’organisation au service de Khalifa Ababacar Sy (Coskas) de la tenue ‘’avec succès’’ de la 123e édition du gamou de Tivaouane
Dakar, 15 sept (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a rassuré le Comité d’organisation au service de Khalifa Ababacar Sy (Coskas) de la tenue ‘’avec succès’’ de la 123e édition du gamou de Tivaouane, rapporte le quotidien Le Soleil.
Antoine Félix Diome a donné ces assurances, jeudi, lors de la réunion nationale consacrée aux préparatifs du gamou, l’évènement religieux célébrant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL).
La délégation de Tivaouane a été dirigée par Serigne Mansour Sy Djamil et Serigne Habib Sy Mansour, selon le journal.
Dans son édition de vendredi, Le Soleil rapporte que le gouverneur de Thiès est revenu sur ‘’l’ensemble des engagements pris par les services de l’Etat concernés par l’organisation du gamou lors du dernier Comité régional de développement (Crd), tenu à Thiés, le 16 août dernier’’.
Alioune Badara Mbengue a rappelé que dans le secteur de la santé, ‘’il est prévu au moins 61 postes médicaux avancés à raison de 200 tentes que la Croix-Rouge va mettre à la disposition du Comité d’organisation au service de Khalifa Ababacar Sy (Coskas)’’.
Il a annoncé également ‘’la mise à disposition de 50 millions de FCfa pour l’achat de médicaments et une bonne dotation en moustiquaires imprégnées’’, rapporte le quotidien.
Selon Le Soleil toujours, le gouverneur a informé qu’un hélicoptère médicalisé sera prépositionné à Pout de même qu’un camion médicalisé. A cela s’ajoutent 200 secouristes, des tentes en provenance de la Direction de la protection civile (Dpc), 65 ambulances dont cinq médicalisées, 2000 agents de santé (médecins généralistes, infirmiers et sages- femmes).
La publication signale qu’il est aussi prévu des opérations de désinsectisation, de saupoudrage, avec 200 éléments du service de l’hygiène mis à la disposition du Coskas avant le Gamou.
Le gouverneur a rappelé que le comité d’organisation avait demandé aux services de l’Etat 75 camions de vidange, 100 toilettes mobiles, 25 camions à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas).
Au sujet de la salubrité, des bacs à ordures et des groupes électrogènes seront disponibles en grand nombre, selon le journal, relevant que ‘’l’implication de la Sen ‘Eau avec la mise à disposition de citernes au niveau des grandes cuisines et des bâches à eau a été aussi sollicitée’’.
Le Soleil rapporte également que le gouverneur Alioune Badara Mbengue ‘’a rappelé l’urgence de sécuriser les travaux de la grande mosquée de Tivaouane en phase de finition car, dit-il, certains fidèles, curieux, essayeront de voir l’état d’avancement alors que cela peut causer des dégâts’’.
LAT DIOP, SON REFUS DE PARTIR, SON COUP DE FIL A SON MARABOUT, LE JUBILE D’AGENTS…
Si cela ne tenait qu’à Lat Diop, il ne quitterait jamais son onctueux fromage de la direction générale de la Lonase…
Si cela ne tenait qu’à Lat Diop, il ne quitterait jamais son onctueux fromage de la direction générale de la Lonase… Même pour un poste de ministre. La Lonase, c’est un chiffre d’affaires de 266 milliards de frs en 2022 et une projection de 400 milliards de francs dans un avenir proche. Désespéré et malgré sa ruée vers son marabout Mbacké-Mbacké, il n’a rien pu faire face à la détermination du président Macky Sall de l’enlever de la direction générale de cette société si liquide et si…utile politiquement. Lat Diop est donc sacrifié… pour les besoins de la liquidation de Mame Boye Diao dans le Kolda. Une chose est sûre : à la Lonase, des travailleurs ont jubilé ce jeudi pour fêter le départ de leur DG qui avait fini par installer un climat vicieux au sein de l’entreprise.
Les langues commencent à se délier du côté de la direction générale de la Lonase située sur la route de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. La surprise et la stupeur de voir leur directeur général viré — même si, en réalité, il va bénéficier d’une promotionsanction — passées, il se raconte dans les couloirs des détails sur le limogeage de Lat Diop de son onctueux fromage pesant 266 milliards de frs par année. « Effectivement, le limogeage de Lat Diop a été décidé par le président Macky Sall uniquement pour contrer Mame Boye Diao à Kolda naturellement avec l’argent de la Lonase. Et aussi, évidemment, lesrecrutements à la chaîne de jeunes Koldois que le nouveau directeur général ne va pas manquer d’effectuer à très court terme. Lorsque Lat Diop a été informé de sa nomination à un poste ministériel pour qu’il libère son fauteuil de Dg, il n’a pas caché son dépit et a tout fait pour rester à la Lonase qui est un fromage onctueux qui offre des possibilités d’enrichissement sans commune mesure avec ce que peut offrir une station ministérielle » souligne un travailleur de la boîte. « Quel dommage ! Nos autorités sont les propres fossoyeurs de notre économie. Toujours dans ce même registre, lorsque l’ancienne PCA de la Lonase, Néné Fatoumata Tall, avait été proposée comme ministre par Aliou Sall au titre du quota de Guédiawaye, elle aussi avait refusé et voulait rester à la Lonase. Au finish, avec cette nomination d’un nouveau DG, les pauvres gorgorlou vont trinquer. Plus généralement, les gens du pouvoir vont piller toutes les sociétés publiques pour financer leur campagne électorale » ajoute notre source. Lat Diop, informé par Palais et la Primature de son départ de la direction générale de la Lonase pour atterrir à un poste de ministre, plus précisément en charge des Sports – NDRL : le remaniement est prévu en fin de semaine — a freiné des quatre fers parce qu’il ne voulait pas quitter cette direction où il a atterri le 20 avril 2020 en remplacement Amadou Samba Kane. Le responsable politique de Guédiawaye a déployé un trésor de ruses et a surtout activé son lobby religieux de Touba où il a une base politique pour contrer la volonté de Macky Sall de lui ôter un onctueux fromage de la bouche. Naturellement, cela a été peine perdue puisque, face à la détermination du président Macky Sall de réduire Mame Boye Diao à sa plus simple expression dans le département de Kolda, les états d’âme et les intérêts financiers de Lat Diop pesaient de peu de poids. Surtout qu’il va être promu ministre, alors que veut-il de plus ?
Pourquoi Lat Diop n’a pas voulu partir
Société prospère brassant des milliards, la Lonase est la société idéale pour tout directeur général désirant se faire ou se refaire une santé financière solide. Et beaucoup de ministres troqueraient volontiers leur maroquin contre la direction générale de la Lonase. La Lonase, c’est surtout aussi une boîte permettant de caser des militants. Lat Diop n’a pas dérogé à cette pratique de ses prédécesseurs. Plusieurs membres de sa famille, des amis, des condisciples mais surtout de ses militants politiques de Guédiawaye et de Touba ont été recrutés dans l’entreprise. « Aujourd’hui si Lat Diop est président de Guédiawaye Football Club, c’est parce qu’il est directeur général de la Lonase. Il a pu user de son influence pour que la plateforme de paris en ligne X-BET, partenaire de la Lonase, soit l’un des plus grands sponsors de Guédiawaye Football Club » souligne notre source. Mais remarquez qu’en tant que ministre des Sports, il pourra encore continuer et même développer le partenariat avec cette société spécialisée dans les paris sportifs !
Des travailleurs de la Lonase ont jubilé, contents du départ de leur DG Si Lat Diop est dépité, on ne peut en dire de même de certains travailleurs de la Lonase. Il nous revient en effet que certains travailleurs de la société des jeux ont jubilé voire dansé en apprenant le départ de leur DG. « Ce jeudi, au lendemain de l’annonce du départ du DG Lat Diop, certains collègues ont jubilé car Lat Diop avait fini par diviser la boite en deux camps. D’un côté, les employés qu’il a fait venir et de l’autre, ceux qui sont appelés « les légitimistes ». Mais ce qui était le plus déplorable, c’est le doublon installé dans l’organigramme de l’entreprise. Figurez-vous qu’à côté du Secrétaire général, il y a le coordonnateur de la Direction générale qui est en réalité l’homme le plus puissant de la boite. Il dirige tout. Un autre doublon : le directeur commercial a aussi le titre de conseiller spécial et il est en même temps le directeur du Marketing et de la Communication. Plusieurs cadres de la Lonase ont été mis au frigo à l’avènement de Lat Diop en avril 2020. Ils sont payés à ne rien faire avec des titres de conseillers sans véritable mission de travail.
En outre, ce qui est aberrant, c’est qu’en trois ans de gestion de l’entreprise, le DG n’a jamais fait de tournée au niveau des agences régionales. Il s’en fichait éperdument » explique une autre source contactée par téléphone. Lat Diop est immolé pour faire place à Abdourahmane « Doura » Baldé du mouvement Kolda Debout et tant pis s’il promeut le Lonase par terre ! — pour contrer uniquement Mame Boye Diao qui a démontré que Kolda reste son fief politique puisqu’il a remporté en janvier 2022 les locales avec sa liste dissidente de Benno. Son nouveau challenger, très populaire dans le Fouladou où il était arrivé en troisième position lors des élections locales de janvier 2022 — s’est beaucoup illustré dans des actions sociales et caritatives et dans le mouvement navétane de Kolda. L’homme était devenu incontournable et est présenté comme le seul qui peut contrer Mame Boye Diao et « sa furie financière ». Il avait misé gros lors des locales et voilà qu’il décroche le jackpot avec la direction générale de la Loterie nationale sénégalaise !
LE «CHEMIN DE LA LIBERATION» DEMANDE A OUSMANE CHIMERE DIOUF DE SORTIR DU BOIS
Faire preuve d'objectivité et de courage. C'est ce que demande la plateforme «Chemin de la Libération» au Président de l'union des magistrats du Sénégal sur les sorties fréquentes du garde des Sceaux sur l'affaire Sweet-beauty.
La plateforme «Chemin de la Libération» demande au président de l'Union des magistrats du Sénégal (UMS), Ousmane Chimère Diouf, à l'image de sa conférence de presse de mars 2022 pour répondre à Ousmane Sonko, de faire une sortie publique pour condamner les «dérapages» du ministre de la Justice sur le dossier «Sweet-beauty» avec la contumace y découlant.
Faire preuve d'objectivité et de courage. C'est ce que demande la plateforme «Chemin de la Libération» au Président de l'union des magistrats du Sénégal sur les sorties fréquentes du garde des Sceaux sur l'affaire Sweet-beauty. «Monsieur le Président, nous pensons que la même indignation qui vous avait conduit à faire une conférence de presse le 14 mars 2022 pour répondre aux propos de l’opposant Ousmane SONKO devrait vous pousser à condamner publiquement les incessants dérapages du garde des Sceaux Ismaila Madior Fall, sur le dossier dit «Sweet beauté» et la contumace y découlant. Face à cette désinformation permanente du ministre de la Justice, vous devez faire preuve de courage et d’objectivité», ont réclamé Guy Marius Sagna et ses camarades dans une lettre ouverte adressée, hier à l'Union des magistrats du Sénégal (UMS) contre « l’instrumentalisation de la Justice au service de la politique de répression du mouvement populaire du Président Macky Sall».
Les organisations politiques et mouvements de la société civile membres de la plateforme dénommée «Chemin de la libération » disent, dans leur lettre ouverte, constater que le régime en place a fini d’assujettir la justice aux lubies et caprices du dictateur. L’élimination de tous les adversaires politiques redoutables du régime, la liquidation de toutes les voix discordantes ainsi que le démantèlement des appareils politiques et sociaux crédibles, ont été froidement exécutés ces dernières années par des magistrats sur commande de l’exécutif. "Du dossier «forces spéciales» au fameux «combat final» en passant par «commando PASTEF», sans oublier les vagues d’arrestations systématiques de mars, avril, mai, juin, juillet et août 2023, le temple de Thémis a soumis toutes les forces protestataires à la guillotine judiciaire", a dénoncé le "Chemin de la Libération" qui dénonce une violation permanente par les autorités étatiques des libertés fondamentales et des droits inaliénables des citoyens. «En effet, les massacres crapuleux d’innocents citoyens en mars 2021, juin 2023 et récemment à Khossanto, ont été perpétrés dans une totale impunité. Et jusque-là, aucune poursuite judiciaire n’a été enclenchée afin de situer les responsabilités, d'identifier les auteurs et de les sanctionner conformément à la loi», ont dénoncé les organisations membres de la plateforme "Chemin de la Libération" qui dit constater avec regret que la justice sénégalaise a pris parti pour le camp du pouvoir en place. « Les rares décisions judiciaires intervenues à l’encontre d’acteurs politiques sont en défaveur des opposants et ont fini d'installer le Sénégal dans un chaos indescriptible», a dénoncé la plateforme qui note qu'à chaque fois que le pays est dans une instabilité politique, c’est soit une ordonnance, soit un jugement, soit un arrêt, qui est à l’origine. Pendant ce temps, regrette le «Chemin de la Libération», l’audit de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Covid-19, les multiples rapports de l’OFNAC, le dossier des 94 milliards, les 6 000 milliards du pétrole ainsi que le trafic de faux billets incriminant un ancien député de la coalition au pouvoir, n’ont toujours pas connu un dénouement judiciaire. «Nous sommes consternés de voir maintenant que le clientélisme et la flagornerie ont fini de prendre le dessus sur la compétence et le mérite dans le traitement et la gestion de la carrière des magistrats», a dénoncé la plateforme.