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30 mai 2025
LE «MYTHIQUE» HAFIA DE GUINEE SUR LE CHEMIN DE GENERATION FOOT
1er tour préliminaire compétitions interclub africaines, Les représentants Du Sénégal en compétitions africaines connaissent à l’issue du tirage au sort effectué mardi, leurs prochains adversaires.
Les représentants Du Sénégal en compétitions africaines connaissent à l’issue du tirage au sort effectué mardi, leurs prochains adversaires. Championne du Sénégal, l’équipe de Génération Foot affrontera au 1er tour préliminaire de la Ligue des champions de la CAF, le club d’Hafia de Guinée. Alors que le Casa Sport fera face à l’Etoile filante de Ouagadougou (Burkina). Les rencontres du match aller de ce premier tour sont programmées pour les 18, 19 et 20 août 2023. Les matchs retours se joueront les 25, 26 et 27 du même mois.
Le tirage au sort des tours préliminaires de la Ligue des champions a eu lieu ce mardi au Caire en Egypte, au siège de la Confédération Africaine de Football. Championne du Sénégal, Génération foot a hérité du club Guinéen de Hafia pour le premier tour préliminaire de la Ligue des champions de la CAF. Lors de cette double confrontation aller-retour, le club sénégalais effectuera le premier déplacement entre le 18 et le 20 août à Conakry. Il recevra le champion guinéen entre le 25 et le 27 août. Sacrés pour la troisième fois champions du Sénégal, les Académiciens héritent pour la deuxième fois sur un club de la Guinée. Ils tombent sans doute sur le plus illustre voir le plus mythique des clubs guinéens. Une formation au palmarès des plus prestigieux pour avoir remporté à trois reprises la compétition africaine durant les années 70. Ils devront connaitre une léthargie sur la scène africaine et éclipser par d’autres clubs comme Horoya FC.
Sacré pour la troisième fois champion du Sénégal, Génération foot n’a, en ce qui le concerne, réussi à faire une réelle percée dans la compétition. A ses débuts en 2018, le club du Président Mady Touré a connu, à l’image des autres clubs sénégalais, une élimination prématurée en 16e de finale de la Ligue des champions. Il bute d’abord sur Horoya AC. Après s’être imposé à l’aller (2-1), le champion de Guinée a confirmé sa domination en remportant la deuxième manche sur le score de (2-0). Génération Foot avait fait mieux lors de son retour en 2019 puisqu’elle avait réussi à intégrer les phases de poules de la Ligue des Champions africaine suite à leur succès devant le Petroleum Refining Company Oilers du Libéria. Mais l’aventure devrait encore s’arrêter au second tour face aux Egyptiens du Zamalek. Pour franchir le cap des préliminaires, le représentant du Sénégal aura sans doute besoin de renforcer son effectif actuel. Au terme de cette saison, les rangs se sont en effet complément dégarnis suite à l’exode de la quasi-totalité de ses joueurs vers les champions européens. En cas de victoire lors de ce duel, le représentant sénégalais devrait retrouver le Wydad Casablanca, finaliste malheureux de la dernière édition.
LE CASA SPORT CROISERA L’ETOILE FILANTE DE OUAGADOUGOU
Pour la Coupe Africaine des Confédérations, le Casa Sports vont affronter au premier tour, l’Etoile Filante de Ouagadougou. Le club fanion de la ville de Ziguinchor a été désigné pour représenter le Sénégal pour avoir disposé d’une équipe féminine. C’est l’un des critères exigés par la CAF à tous les clubs désireux de disputer les premiers tours préliminaires de la Coupe CAF. Seuls le Casa Sport, Dakar SacréCœur et plus tard Génération Foot ont été éligibles. Après avoir fini à la troisième place du championnat, les Ziguinchorois effectuent également un retour sur la scène africaine, un an après leur doublé historique lors de la saison 2021-2022 (Coupe- championnat). Pour leurs débuts en Ligue des champions, ils ont été écartés dès la phase des préliminaires par le JS Kabylie d’Algérie après une victoire à l’Aller (1-0) suivie d’une large défaite au retour (3- 0) Les Clubs sénégalais et Burkinabé se croiseront entre les 18, 19 et 20 août prochains pour la manche aller, à Dakar. La manche retour se jouer entre les 25, 26 et 27 août prochains, à Ouagadougou.
Y’EN A MARRE ALERTE SUR UNE PROCÉDURE-BÂILLON CONTRE ALIOU SANÉ
Cette décision d’annuler la liberté provisoire d’Aliou Sané ressemble à une procédure bâillon qui ne vise qu’à museler, traquer, réprimer et faire taire par l’emprisonnement toutes les voix et personnalités
Dans son délibéré du mardi 25 juillet 2023, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel du Tribunal de Grande Instance a suivi le Procureur en infirmant la décision de mise en liberté provisoire, prononcée par le juge d’instruction, en décernant un mandat de dépôt contre Aliou Sané, coordonnateur du mouvement Y’en a marre et vice-coordonnateur de la plateforme F-24. Le mouvement Y’en a marre alerte sur une ‘’procédure-bâillon’’ qui ne vise qu’à museler toutes les voix et personnalités qui se sont opposées à la troisième candidature de Macky Sall.
« Cette décision d’annuler la liberté provisoire d’Aliou Sané ressemble à une procédure bâillon qui ne vise qu’à museler, traquer, réprimer et faire taire par l’emprisonnement toutes les voix et personnalités qui se sont opposées farouchement à la troisième candidature de Macky Sall, comme celle d’Aliou Sané », alerte dans un communiqué le mouvement Y’en a marre. Sous ce rapport, est-il souligné: « Le mouvement Y en a marre dénonce fermement cet acharnement malsain et ignoble du régime contre son coordonnateur et engage l’opinion publique et les forces vives à se mobiliser pour la libération des détenus politiques et défendre la liberté d’expression et l’état de droit. »
Aussi, poursuivent les camarades d’Aliou Sané : « Nous rappelons à Macky Sall qu’Aliou Sané est l’un des symboles de cette jeunesse que ni la prison ni l’intimidation ne peuvent détourner de son idéal : un Sénégal où l’Etat de droit régnera toujours». Il fait remarquer qu’après le verdict de la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Dakar, l’avocat d’Aliou Sané, Me Moussa Sarr, a immédiatement enclenché une procédure de pourvoi en cassation devant la Cour Suprême.
Par Henriette Niang KANDE
LETTRE À MONSIEUR MBAYE
26 juillet 2020-26 juillet 2023 : voilà trois années que disparaissait le président Directeur Général du Groupe Sud Communication, ancien président du CNRA de 2012 à 2018.
Monsieur Mbaye, Voilà trois ans que tu es absent. Physiquement. Après le déni puis l’acceptation, le compte à rebours a commencé et chaque évènement nous fait parler de toi. « Eh si Babacar était là ! » Chacun y allant de sa théorie, de ses développements, de ses délires, de ses digressions, dans de grands éclats de fous rires. Chacun te mettant sur le dos, des défis à relever
On entend souvent dire, en parlant du contenu d’un verre, qu’il est à la fois, à moitié vide et à moitié plein, selon le point de vue de l’observateur, de son degré de soif, de ses états d’âme.
Disons alors que, face à la situation actuelle du pays, le verre semble hélas, deux fois à moitié vide. Parce que depuis trois ans, la politique, ou plutôt la politicaillerie bat son plein. Les élections s’enchaînent et les résultats fragilisent l’édifice qu’est la coalition au pouvoir. Les élections locales de janvier 2022 furent un coup de semonce. Sonko et Dias trônent dans les municipalités de Ziguinchor et Dakar. Diouf Sarr, candidat de la majorité à la ville de Dakar, perd même sa commune de Yoff.
Aux législatives de juillet, l’inter coalition Yewwi - Wallu a secoué le pays. Pour la première fois, la majorité parlementaire est à un député de basculer. La majorité jadis écrasante de BBY n’a tenu que grâce au secours de l’unique député de Pape Diop. Cette assemblée nouvelle, de l’équilibre des forces dès le 12 septembre jour de son installation, est transformée en arène de gladiateurs. On s’y tabasse, on s’y insulte, sans gêne aucune. D’autres ont démonté les chaises et certains, toujours plus loin dans la barbarie, montent sur les tables ou subtilisent l’urne censée recueillir les bulletins de vote des parlementaires. Clou final de ce spectacle de mauvais goût : la gendarmerie a dû fouler le sol de l’hémicycle, comme une profanation de ce lieu phare de la démocratie représentative, pour permettre la poursuite des travaux.
Les électeurs sénégalais, en inventant une sorte de cohabitation parlementaire et en l’accompagnant par une très forte et constante liberté d’expression sur les réseaux sociaux, ont peu à peu gommé la traditionnelle lecture présidentialiste de nos institutions. Ils ont bousculé les habitudes qui avaient rigidifié les comportements. En trois ans, la richesse et l’ampleur de la vie virtuelle dans ce nouveau territoire engage à concevoir une e-démocratie, une e–participation, un “e-droit” qui ne peuvent plus se penser qu’à partir du territoire national : la e-citoyenneté n’est pas limitée intra-muros. Le cyberespace et le droit qui le gère sont en construction. La mondialisation inhérente à l’hyper modernité dématérialise et délocalise les débats, les délibérations et les décisions, construisant ainsi un nouveau visage de la participation politique ou citoyenne dans le virtuel.
Le revers de la médaille se trouve également dans cette hyper modernité, qui sert quelques fois d’alibi à l’étalage d’une certaine vulgarité intellectuelle et morale. Histrions en tous genres, dont la médisance est le fonds de commerce, caquètent sottement dans un espace médiatique dont la médiocrité n’a d’égale que l’artificialité. A l’abri d’un humour qui sent parfois le caniveau et cache mal leurs partis-pris, ces petits-maîtres pénétrés de leur « droit » à dire le bien et le mal se comportent en occultes directeurs de conscience. Cette citoyenneté est-elle dissipée ou dissidente dans ces liaisons numériques ?
La gestion douteuse par l’État de la crise sanitaire née du Covid qui t’a emporté, les querelles politiciennes sur fond de pandémie et la parade des conspirationnistes dans les médias ne sont que la face de l’iceberg du danger qui sévit dans le pays.
Ces irresponsabilités ne sont que l’écume d’un affaissement du pays notable ces 20 dernières années. Entre politiciens sans envergure, intellectuels alimentaires, activistes peu scrupuleux et journalistes encagoulés, c’est le pays qui s’engouffre dans une brèche de la médiocrité dont les manifestations inondent au quotidien les médias et les réseaux sociaux.
L’image qu’offre le Sénégal fait tache au regard de son glorieux passé ; et elle consacre une nouvelle forme de faire-société dont les attributs relèvent d’un spectacle de mauvais goût. Le Sénégal manque d’une exigence qui vise à replacer au cœur de chaque échelon de nos gouvernants, le principe de la responsabilité et de reddition des comptes.
Le sabordage de l’école et des lieux de sacralisation de l’intelligence comme la bibliothèque, le théâtre ou le cinéma, a gommé la culture du champ lexical du politique pour pousser les citoyens dans les bras de l’ignorance et du vulgaire.
L’abandon de la culture est un crime contre une nation, car c’est elle qui tisse les liens entre les particularismes d’une société pour bâtir ce que Senghor appelait « un peuple sans couture ». L’élite n’a jamais été aussi médiocre secrétant ainsi un danger pour la survie même de notre pays. Le tout avec une sérénité qui interpelle sur leur sens de l’histoire.
On ne peut quand on dirige le Sénégal laisser prospérer l’ignorance et promulguer un modèle de société où la vulgarité, l’outrage sont érigés au rang de valeurs. Les enfants du Sénégal sont malchanceux au regard de ce que cette époque va leur léguer.
Depuis deux ans, toujours la même affaire qui tient en haleine le pays, celle du Sweet beauté, banale affaire de massage thérapeutique pour les uns et havre de volupté pour les autres. Cette affaire privée qui a connu son épilogue avec le verdict du 1er juin n’a néanmoins pas fini de charrier des morts, des blessés et des pertes matérielles.
Dans la foulée du verdict, la rue a à nouveau flambé comme ce fut le cas en mars 2021. Résultat : une vingtaine de morts et un pays divisé alors que le dialogue national censé panser les fractures du passé battait son plein. Cet épisode n’est pas glorieux pour ce pays qu’on a qualifié « d’exception » en Afrique. Mais n’est-il pas un peu dans les gênes de notre démocratie ? Latine, sanguine.
De ce dialogue d’ailleurs, des acquis pour Karim Wade et Khalifa Sall qui reviennent dans le jeu électoral après leur exclusion du fichier en 2019. Ils auront, par le biais de la modification du code électoral, le droit d’être candidats pour le scrutin de février 2024. Ousmane Sonko lui, empêtré dans deux affaires judiciaires attend la prochaine élection ou l’issue d’un deuxième dialogue que certains parmi ses soutiens réclament. Il y a des passions tristes qui nous enfoncent dans nos problèmes, il y a des admirations qui paralysent la pensée, il y a des joies qui addictent l’esprit à des facilités mutilantes, il y a des haines qui expulsent d’autres au nom de la sécurité et de la stabilité du pays.
En juin 2023, l’affaire de viol est jugée après plus de deux ans de procédure. Le principal accusé est absent, retranché chez lui à Ziguinchor. Il a déclaré la désobéissance civile (ou civique) et a avoué ne plus reconnaître les institutions judiciaires du Sénégal considérées comme parties prenantes à un complot d’État contre sa personne. Les débats furent gênants à la barre, entre les divers types de massage, les pratiques dans l’enceinte close du Sweet beauté et les récits des femmes qui se sont succédé à la barre. Verdict : corruption de jeunesse et la rue s’embrase. Une vingtaine de morts, des biens pillés et saccagés et surtout l’université de Dakar profanée, avec des facultés, dont le Cesti, incendiées. Le Cesti incendié. Cela a dû t’émouvoir.
C’est dans cette période de tensions multiples que le discours de Macky Sall du 3 juillet a été considéré par les uns comme une lumière dans la sombre nuit sénégalaise ou comme un recul face à la pression de l’opposition politique pour d’autres. « Je renonce à ma candidature au nom du respect à la parole donnée ».
Tout est pardonné ou du moins, beaucoup. Il rentre dans l’histoire et se couvre de gloire. Une élection se tiendra pour la première fois dans le pays sans un candidat sortant. La démocratie sénégalaise en sort renforcée. Les débats sur le troisième mandat s’éteignent d’un coup. Et vivement les débats programmatiques en attendant le sort de Sonko qui voit les barrières qui bouchaient la devanture de son domicile, levées.
Macky Sall a renoncé à se présenter pour un troisième mandat ou un deuxième quinquennat (c’est selon), conscient des risques qu’une telle candidature aurait pu faire courir au pays. Au Sénégal, l’idée même de quitter un poste (qu’il soit de responsabilité ou pas), n’est pas chose courante. Macky Sall victorieux de Abdoulaye Wade en 2012 sur sa volonté de rupture et d’être le président de tous les Sénégalais s’est transformé au cours de ses mandats.
Sa décision de ne pas mener la campagne présidentielle prévue en début d’année prochaine, est donc dès lors une rupture. Logique non ?. On pourra donc, à partir de maintenant, discuter valablement du bilan de ses mandats dont lui-même et ses partisans affirment que ces douze années ont permis au Sénégal d’être émergent et son modèle démocratique préservé.
Macky Sall ignorait-il les risques ? S’il se présentait, il serait apparu comme le fossoyeur de la Nation, de la République, des institutions. Sa fine analyse et son « réalisme » ont été de respecter l’esprit de la République. Par son renoncement, Macky Sall se hisse dans cette catégorie des hommes d’Etat que beaucoup de commentateurs, hommes et femmes politiques, lui ont dénié depuis son accession à la Présidence de la République. Les trois dernières années de sa présidence à la tête du Sénégal ont été ardues, difficiles, mais le pire des nuages, celui de la trahison de la parole donnée dans un pays bavard est maintenant écarté. Plus présidentiel qu’il ne l’a jamais été, il est aujourd’hui l’arbitre au-dessus de la mêlée de la prochaine présidentielle. Du coup, quelques ambitions se sont révélées : des tontons flambeurs, quelque fou ou folle de grandeur, des intermédiaires. Peut-être et c’est la formidable ironie de l’annonce du 3juillet. Plus présidentiel qu’il ne l’a jamais été. En attendant, les corps inertes de jeunes migrants entassés dans des pirogues, en quête d’Europe pour une vie meilleure, qui échouent sur nos plages, disent de façon cruelle nos échecs.
GOURMETTE
*Monsieur Mbaye pour Bababar Touré, ainsi l’affublait Mme Henriette Kandé
À SÉDHIOU, DANS LA PRÉCARITÉ AU QUOTIDIEN DES JEUNES CONDUCTEURS DE MOTOS
Des jeunes âgés entre 30 et 35 ans disent s’adonner à ce métier à hauts risques pour assurer la dépense quotidienne de leurs familles. Ils font désormais partie intégrante du décor de la capitale du Pakao
Des jeunes conducteurs de moto taxis ‘’Jakarta’’ de la commune de Sédhiou (sud) luttent au quotidien contre la précarité liée notamment à la rareté de la clientèle, la cherté du prix du carburant, aux contrôles des forces de l’ordre et aux risques d’accident de la circulation, a constaté l’APS.
Des jeunes âgés entre 30 et 35 ans disent s’adonner à ce métier à hauts risques pour assurer la dépense quotidienne de leurs familles. Ils font désormais partie intégrante du décor de la capitale du Pakao. Ces jeunes sont visibles dans plusieurs endroits de la ville, en particulier les points de stationnement communément appelés ‘’arrêts Jakarta’’.
Mais l’exercice de cette profession n’est pas un fleuve tranquille pour ces jeunes pour la plupart sans profession. Ils ne disposent d’aucune formation en sécurité routière, ce qui les expose à de nombreux accidents mortels, des blessures graves ou des traumatismes psychologiques.
En plus des risques sécuritaires, le travail ne nourrit pas son homme. Exposés quotidiennement aux rayons ardents de soleil, ils parcourent les différentes artères de Sédhiou à la recherche de clients devenus de plus en plus rare. Cette précarité est causée par la prolifération des motos taxis Jakarta, le faible prix du transport, 300 francs CFA la course. La cherté du prix du carburant et les contrôles fréquentes sur la route par les Forces de défense et de sécurité, sont entre autres difficultés auxquelles sont confrontées les conducteurs de moto taxis.
La concurrence déloyale décriée
Trouvé devant le portail de la gare routière de Sédhiou, en tenue de sport, casque noir à la main, Mamadou Diamé, âgé d’une trentaine d’années, avoue que le métier était ‘’rentable’’ au début, car il n’y avait aucun moyen de transport urbain à Sédhiou hormis les motos taxis Jakarta. »Les conducteurs ont connu une période de vaches grasses. Au début, les choses marchaient bien, au point que ce métier a vite attiré du monde même les jeunes des villages environnants viennent exercer ce métier », a expliqué Diamé.
Aujourd’hui, déplore le conducteur, l’on assiste à la prolifération des motos Jakarta car certains enseignants ou transporteurs et même des personnes issues des autres professions, se sont convertis en conducteurs de motos Jakarta. C’est ce qui explique, selon lui, ‘’le manque d’encadrement des conducteurs des motos taxis Jakarta, entraînant un désordre total au sein de la profession’’. »Il y a plus de perte que de gain dans ce métier sans avenir’’, insiste Mamadou Diamé
Boubacar Diamanka, un autre conducteur de Jakarta, déplore aussi une concurrence déloyale des tricycles et motos »particuliers » dont les propriétaires se sont transformés en transporteurs des personnes et des biens. ‘’Une situation qui justifierait la réduction de la rentabilité de nos activités », dit-il.
‘’Ceux qui sont employés pour conduire des motos appartenant à un propriétaire et obligés de verser quotidiennement 2000 francs CFA, sont dans la vraie galère. Ces derniers n’arrivent plus à assurer ce versement quotidien, au point qu’ils restent toujours en conflit avec leurs patrons’’, note Diamanka, relevant que la recherche effrénée de clients est à l’origine des nombreux accidents mortels.
Des formations qualifiantes, une aubaine pour les jeunes conducteurs
Le coordonnateur technique du pôle emploi du département de Sédhiou, Ibrahima Massaly, pour sa part, salue le »courage » de ces jeunes conducteurs de motos taxis Jakarta, qualifiant ce métier de ‘’début d’emploi’’. ‘’Ils se débrouillent pour gagner leur pain, c’est un début d’emploi qu’on ne doit pas sous-estimer’’, estime M. Massaly.
Il signale que l’Etat a octroyé quatre-vingt-treize (93) bons de formation qualifiantes aux jeunes conducteurs de motos taxis Jakarta à travers le 3FPT (le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique). ‘’C’est une aubaine pour ces jeunes’’, selon lui.
Le coordonnateur technique a par contre invité les jeunes conducteurs de motos taxis Jakarta à s’investir d’avantage pour avoir un permis de conduire. ‘’C’est aussi un moyen de se lancer dans des domaines d’activités lucratives’’, a dit Ibrahima Massaly qui a par ailleurs demandé aux jeunes d’aller vers les pôles emplois de leur département pour saisir les »opportunités » en termes d’accompagnement technique et financier.
‘’Aujourd’hui, au niveau du pôle emploi, des ONG ne cessent de demander des profils pour des emplois salariales. C’est très dommage qu’on ne trouve presque pas des profils demandés et les jeunes ne fréquentent même pas ces structures mises à leur disposition’’, a-t-il déploré.
Pour le président du conseil communal de la jeunesse de Sédhiou, l’Etat doit travailler à la transformation de ce secteur pourvoyeur d’emplois. ‘’Comme partout ailleurs, beaucoup de jeunes s’investissent dans ce secteur qui n’est pas un métier d’avenir. L’État peut aider les jeunes à en faire un métier d’avenir à travers des formations qualifiantes’’, a suggéré Amadou Lèye Konté.
Selon lui, ‘’certains jeunes s’adonnent à ce métier parce qu’ils donnent la dépense quotidienne à la maison’’. Mais le responsable des jeunes ajoute : ‘’Ce que le pôle emploi est en train de faire est insuffisant, il faut redoubler d’efforts dans ce sens-là’’.
»L’État doit organiser ces jeunes-là dans une entité pour les encadrer, les financer et les former dans l’objectif de créer des conditions favorables leur permettant d’ouvrir des magasins de quincailleries, de pièces détachées, entre autres activités plus garanties’’, a-t-il plaidé.
LE GOUVERNEMENT JUSTIFIE LA LEVÉE DU BLOCUS AUTOUR DU DOMICILE DE SONKO
Les pouvoirs publics ont ordonné la levée du ‘’blocus’’ de la cité Keur Gorgui parce qu’‘’il n’y a plus d’appels à l’insurrection’’, a déclaré le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, mardi, à Dakar
‘’Aujourd’hui, il n’y a pas d’appels à l’insurrection, il n’y a pas de risque de trouble à l’ordre public. Donc, il n’y a aucune raison de restreindre la circulation dans le quartier cité Keur Gorgui’’, a dit M. Fofana lors d’une conférence de presse du gouvernement.
‘’Au mois de juin, il y a eu beaucoup d’appels à la manifestation, beaucoup d’appels à l’insurrection’’, a-t-il argué en présence de ses collègues Issakha Diop, ministre de la Prévention et de la Gestion des inondations, et Serigne Mbaye Thiam, celui chargé de l’Eau et de l’Assainissement.
Abdou Karim Fofana affirme que ‘’l’État a pris des mesures de prévention en restreignant la circulation dans le quartier Cité Keur Gorgui’’, où se trouve le domicile du chef de l’opposition.
Il appartient au procureur de la République d’indiquer la conduite à tenir, concernant Ousmane Sonko, a répondu le porte-parole du gouvernement à la question de savoir si l’opposant jugé et condamné à deux ans de prison ferme, le 1er juin, sera arrêté ou pas.
M. Sonko a refusé de comparaître devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar, qui l’a reconnu coupable de ‘’corruption de la jeunesse’’.
Jugé pour des faits de viol et de menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, il a déclaré n’avoir jamais reçu une convocation de la chambre criminelle lui demandant de comparaître.
La peine de prison requise est susceptible de l’empêcher de présenter sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, selon ses avocats.
Pendant près de deux mois, les forces de l’ordre surveillaient son domicile et empêchaient ses proches, ses militants, ses alliés politiques et ses avocats de lui rendre visite.
Durant ce mois, le préfet de Dakar a publié des arrêtés d’interdiction de rassemblements du parti politique d’Ousmane Sonko et de ses alliés en invoquant des risques de trouble à l’ordre public.
De violentes manifestations ont eu lieu à Dakar et dans d’autres villes du pays après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison de ferme.
Elles ont entraîné la mort de 16 personnes, selon le ministère de l’Intérieur. Amnesty International a fait état de 23 morts, l’opposition parlant de 29, voire 30 morts.
53% DES AFRICAINS FAVORABLES AUX COUPS D’ÉTAT
Les résultats de l’étude peuvent donner des frissons aux défenseurs de la démocratie. Mais le réseau Afrobaromètre a tenu, quand-même, à les publier hier son rapport sur les coups d'Etats en Afrique..
Les résultats de l’étude peuvent donner des frissons aux défenseurs de la démocratie. Mais le réseau Afrobaromètre a tenu, quand-même, à les publier hier. Dans un communiqué, il fait remarquer que « 53% des citoyens sont prêts à approuver une intervention militaire si les dirigeants élus abusent de leur pouvoir ». Toutefois, il souligne que l’inquiétude est grande parce que ces huit dernières années, 21 coups d’État ont été perpétrés en Afrique. « Nous sommes tous dans le même bateau quand nous croyons au pouvoir transformateur de la démocratie. Car la baisse de la satisfaction est une menace à la démocratie africaine », a averti le directeur exécutif de d’Afrobaromètre, Gyimah-Boadi, en marge de la publication du rapport.
CAF AWARDS, LA DATE DEJA CONNUE
Qui succédera à Sadio Mané ? Réponse le 11 décembre 2023. C’est la date retenue pour les prestigieux CAF Awards au Maroc pour célébrer les acteurs du football africain.
Qui succédera à Sadio Mané ? Réponse le 11 décembre 2023. C’est la date retenue pour les prestigieux CAF Awards au Maroc pour célébrer les acteurs du football africain.
« Grâce au succès de l’événement organisé l’année dernière à Rabat, la capitale marocaine, qui a vu l’attaquant sénégalais Sadio Mané et l’attaquante nigériane Asisat Oshoala sacrés meilleur joueur et de la meilleure joueuse de l’année, la CAF distinguera une nouvelle fois les acteurs du football africain lors d’une cérémonie de prestige dans le royaume chérifien », lit-on sur le site de la CAF.
Le texte rappelle que les awards récompenseront les meilleurs joueurs de club et les internationaux qui se sont illustrés lors de la saison écoulée, avec en point d’orgue le couronnement du Joueur africain de l’année de la CAF dans les catégories masculine et féminine.
Dans la catégorie dames, Oshoala a dominé la catégorie ces dernières années en remportant les éditions 2014, 2016, 2017, 2019 et 2022, elle doit encore faire face à la concurrence d’anciennes lauréates, dont la Sud-africaine Thembi Kgatlana (2018), qui sont toujours en activité. Cette catégorie compte parmi ses précédents vainqueurs, la légende des Super Falcons, Perpetua Nkwocha (2004, 2005, 2010 et 2011).
Plusieurs autres distinctions seront également en jeu, notamment celles de Joueur interclubs de l’année, Jeune joueur de l’année, Équipe nationale de l’année, Entraîneur de l’année, Club de l’année et But de l’année.
On retrouvera également, le prix de la Joueuse Interclubs de l’année, qui a été introduit l’année dernière après le lancement réussi de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.
La période considérée pour les CAF Awards 2023 s’étend de septembre 2022 à juin 2023.
Dans la foulée de son premier sacre continental, le 6 février 2022 au Cameroun, le Sénégal avait réalisé une véritable razzia. Pape Matar Sarr a été nommé meilleur jeune espoir du football africain. Aliou Cisse, meilleur sélectionneur du continent, Pape Ousmane Sakho du Simba sacré dans la catégorie de meilleur but, le Sénégal, meilleure équipe africaine, et le Ballon d’Or Africain était enfin revenu à Sadio Mane.
Ce dernier, qui avait soulevé le trophée en 2021, rééditait l’exploit en 2022. Auteur d’un doublé, le natif de Bambaly égalait ainsi El Hadji Ousseynou Diouf qui a été le premier Sénégalais à avoir réalisé cette prouesse. C’était en 2001 et en 2002.
NOUVELLE SORTIE DE COUMBA GAWLO
La chanteuse sénégalaise, Coumba Gawlo Seck a sorti une nouvelle chanson intitulée : «Sant Rek», une sorte de renaissance, a expliqué l’artiste, le 24 juillet, lors d’une rencontre avec des journalistes.
La chanteuse sénégalaise, Coumba Gawlo Seck a sorti une nouvelle chanson intitulée : «Sant Rek», une sorte de renaissance, a expliqué l’artiste, le 24 juillet, lors d’une rencontre avec des journalistes.
«Sant Rek est ma toute première chanson après mon retour, c’est une sorte de renaissance en quelque sorte. Ce n’était pas évident, tout est Allah et je voudrais lui rendre grâce d’avoir retrouvé la possibilité et la joie de faire de la musique», a dit la chanteuse.
Coumba Gawlo Seck avait observé une pause en 2021, en raison d’ennuis de santé qui avaient nécessité une opération ayant causé des dommages sur ses cordes vocales. Cette nouvelle chanson sonne donc comme une grâce rendue à Allah, a-t-elle souligné.
REHABILITATION DE LA ROUTE LOUGA-DAHRA, FIN DU CALVAIRE
L’axe Louga-Dahra, long d’environ 87 kilomètres, est complètement réfectionné. Ce chantier est d’ailleurs livré, depuis quelques semaines, au grand bonheur des usagers et automobilistes. Voyager sur cette route est devenu un pur plaisir.
L’axe Louga-Dahra, long d’environ 87 kilomètres, est complètement réfectionné. Ce chantier est d’ailleurs livré, depuis quelques semaines, au grand bonheur des usagers et automobilistes. Voyager sur cette route est devenu un pur plaisir.
Pape Ibou Diop est un transporteur de 70 ans. Cet habitué de la route Louga-Dahra avait mis une croix sur son activité favorite, depuis plusieurs années. La raison : l’état défectueux de la route. « Avec mon âge, je ne pouvais plus prendre le risque d’engager cette route cahoteuse », signifie-t-il. Derrière des lunettes noires fumées bien ajustées cachant mal son bonheur, il nous montre son véhicule de type ‘’7 places’’. « C’est une vieille caisse que j’ai acquise au début des années 2000, mais elle m’a permis de gérer mon foyer et de baptiser tous mes enfants », poursuivit-il, d’un ton taquin.
L’état actuel de cette route rappelle à ce père de famille de bons vieux souvenirs. « Je me rappelle, en 1982, lorsque la route était nouvellement construite, on était très contents. A l’époque, j’étais jeune chauffeur. On avait l’impression de rouler sur un tapis. Aujourd’hui, on semble vivre ces mêmes moments », se remémore cet originaire de Keur Mbarick. Il a bouclé plus de 45 ans, dans le secteur du transport en commun. « C’est quand j’ai appris que les travaux de réfection de la route sont terminés que j’ai fait quelques dépannages sur ma voiture, pour me remettre en selle », confie-t-il.
Mardi 27 juin 2023. L’ambiance est à son comble à la gare routière ‘’Touba’’ de Louga. La tabaski oblige ! « Les clients viennent de partout pour passer la fête en famille. Grâce à la route, qui est complètement réhabilitée, les populations sont beaucoup plus disposées à voyager, à notre grand bonheur », sourit Ablaye Nar Fall, coxer (rabatteur). Après plus de 20 ans passés sur les lieux, cet ancien chauffeur ne se rappelle pas avoir vécu un tel engouement dans cette gare routière. « Vous savez, le transport est le moteur du développement. Avec de bonnes infrastructures routières, la circulation devient beaucoup plus facile, et les activités plus dynamiques dans les localités environnantes », magnifie cet originaire du quartier Santhiaba Nord, visiblement très occupé à embarquer les valises des clients sur le porte-bagages, d’un mini-car à destination de Dahra.
En pleine discussion sur l’actualité politique du pays, avec une dizaine de ses collègues assis à même le sol, dans un couloir menant vers la mosquée de la gare, Mourtalla Diop, 45 ans, ne cache pas sa satisfaction. « Aujourd’hui, il m’arrive de faire trois allers-retours. La route est très bien faite, et cela nous le devons au Président Macky Sall », applaudit ce chauffeur. Il avoue avoir eu à galérer sur cet axe, « mais mieux vaut tard que jamais ». Il est l’un des rares conducteurs qui continuaient à emprunter cette route, quelques mois plus tard. « Beaucoup de mes collègues avaient changé d’itinéraires du fait de l’état défectueux de la route, d’autres avaient tout simplement décidé de garer leurs véhicules pour s’adonner à autres choses, mais moi, je ne pouvais pas. A chaque fois, je pensais aux nombreux clients qui éprouvaient beaucoup de peine avant de pouvoir être transportés. Aujourd’hui, c’est derrière nous », se réjouit-il. Ce dernier, venu du village de Ndiakhate, plaide, par ailleurs, la baisse du prix du carburant.
Sentiment de joie chez les clients
Ibrahima Ndiaye Junior est un jeune étudiant dans un établissement supérieur de formation à Dakar. Un gros sac noir sur le dos, et un sachet à la main, il a quitté la capitale le matin pour se rendre à Koki, son village natal, en vue de passer la fête auprès des siens. « Il y a de cela quelques années, on stressait beaucoup quand on devait venir au village, parce que le voyage constituait un véritable parcours du combattant. Maintenant, on peut quitter Dakar à n’importe quelle heure, sachant qu’à chaque moment de la journée, on trouve toujours à la gare de Touba un véhicule disposé à desservir Koki », relève-t-il. Mais ce jeune de 22 ans ne manque pas de dévoiler son seul souci, et c’est relatif à la préservation de l’infrastructure. « Il faut que les autorités nous aident à gérer ce chef-d’œuvre. Il faut bien contrôler le poids des camions qui vont au fil des années dégrader la route », plaide Ibrahima Ndiaye.
D’habitude, pour rallier le village de Thiamène, à partir de Louga, il fallait au moins rouler pendant 2h d’horloge en esquivant secousses, nids de poule et d’autres obstacles. Aujourd’hui, les transporteurs font ces 42 kilomètres entre environ 20 à 30 minutes. Sur la route, la circulation est très bonne et les panneaux de signalisation horizontale comme verticale sont bien visibles.
« Nous sommes très heureux », lâche Pape, chauffeur de 35 ans. A 18 h 30, il vient juste de décharger après une location à Dahra Djoloff. Cet habitant de Thiamène Cayor souligne que, du fait l’état actuel de la route de sa localité, le décor a complètement changé. « Comme vous le constatez, notre gare est très fréquentée. Les voitures sont là, les clients aussi. Je me rappelle, lors de la dernière fête de Tabaski, personne n’était là, à pareil moment », se souvient ce jeune, l’air content. Alé, son ami et collègue chauffeur, embouche la même trompette. Mais, il apprécie plus le gain en termes de temps et d’argent. « On ralentit moins, par conséquent, on consomme moins de carburant », témoigne-t-il. Confortablement bien installé au volant de son car, il embraye : « D’habitude, à 18h passées, on s’arrêtait pour ne pas risquer de passer la nuit hors de notre village. Maintenant, on peut rouler jusque tard dans la nuit et on peut toujours rentrer sans aucun problème ».
Sur cet axe routier, qui devrait être inauguré à la prochaine visite du chef de l’Etat, Macky Sall, dans le Ndiambour, les usagers saluent un « bijou » qui est venu à son heure, non sans appeler les chauffeurs à le préserver et à surtout faire preuve de prudence.
EMIGRATION CLANDESTINE: LE SENEGAL VA RAPATRIER 478 MIGRANTS SECOURUS A DAKHLA
Les 478 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine entre le 9 et le 22 juillet 2023 seront rapatriés vendredi et dimanche prochain, a appris l’APS de source officielle.
Les 478 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine entre le 9 et le 22 juillet 2023 seront rapatriés vendredi et dimanche prochain, a appris l’APS de source officielle.
‘’Les Sénégalais candidats à l’émigration irrégulière qui ont été secourus par la marine royale marocaine entre 9 et le 22 juillet 2023 et logés dans des centres d’accueil et d’hébergement dans la région Dakhla-Oued Eddahab vont rentrer au bercail ce week-end’’, annoncent les services du ministre auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Sénégalais de l’extérieur.
Dans une note d’information parvenue à l’APS, ils précisent que ce rapatriement s’effectuera en deux vagues. « Le premier [groupe] quittera le Maroc vendredi 28 juillet 2023 et le deuxième dimanche 30 juillet 2023 », informe-t-elle.
Elle souligne que « les femmes, les enfants mineurs, les malades et les blessés, actuellement hospitalisés à l’hôpital régional de Dakhla, rentreront par voie aérienne en compagnie de Madame Anette Seck NDIAYE, Ministre des Sénégalais de l’extérieur qui se rend aujourd’hui à Dakhla sur instruction du Chef de l’État ».
Les services d’Anette Seck Ndiaye précisent que « les 124 compatriotes qui avaient quitté Abéné -Kafountine, le 24 juin 2023, font partie des [personnes] à rapatrier ce week-end ».
Les pirogues secourues par la marine royale marocaine dans la période du 9 au 22 juillet 2023 proviennent de Rufisque, Abéné- Kafountine, Kayar, Mbour, Joal.