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9 octobre 2025
ABDOULAYE SYLLA, NOUVEAU PRESIDENT DE LA CENA
Le nouveau président de la Commission nationale électorale autonome (CENA), Abdoulaye Sylla est un inspecteur général d’État de classe exceptionnelle. Il est né en 1956 à Dakar.
Le nouveau président de la Commission nationale électorale autonome (CENA), Abdoulaye Sylla est un inspecteur général d’État de classe exceptionnelle. Il est né en 1956 à Dakar.
Cet ingénieur des travaux d’aménagement du Territoire est diplômé de l’École nationale d’Économie appliquée. M. Sylla est un administrateur civil breveté de l’École Nationale d’Administration (ENA). Dans sa brillante carrière, il a entre autres occupé les fonctions de juge au Conseil constitutionnel, président de l’Autorité de Régulation des Marchés publics, Conseiller technique du Premier Ministre. Abdoulaye Sylla sera aidé dans sa charge par le magistrat Ndary Touré, nommé vice-président de la CENA.
L’inspecteur général d’État Cheikh Awa Balla Fall, Serigne Amadou Ndiaye, professeur des universités, les administrateurs civils Cheikh Tidiane Ndoye et Léopold Wade, et le commissaire de police Mamadou Marème Diallo, également à la retraite sont désormais membres de la Commission électorale nationale autonome.
Aminata Fall Niang, professeure des universités, la journaliste Ndèye Rokhaya Mbodji, Mamadou Bocar Niane, un enseignant, la notaire Aïssatou Sow, et la conseillère en décentralisation Fatou Kiné Diop ont été aussi nommés membres de la CENA, selon un décret du président de la République. Les membres de cette institution chargée de la supervision et du contrôle des élections exercent un mandat de six ans.
POURVOI EN CASSATION DE L’ÉTAT CONTRE SONKO : LA COUR SUPRÊME TRANCHE LE 17 NOVEMBRE
L’ultime combat entre Sonko et l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) se jouera finalement le vendredi 17 novembre 2023, à 10h, a appris E-Media.
L’ultime combat entre Sonko et l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) se jouera finalement le vendredi 17 novembre 2023, à 10h, a appris E-Media. L’Etat du Sénégal, à travers son agent judiciaire, avait formé un pourvoi en cassation après que le président du Tribunal d’instance de Ziguinchor a ordonné l’annulation de la radiation du maire de Ziguinchor des listes électorales et, par conséquent, sa réintégration.
La Direction générale des élections (Dge), qui s’était basée sur la radiation pour refuser de remettre les fiches de parrainage au mandataire de Sonko, dit attendre la décision de la Cour suprême. Et c’est le même argument que Thiendella Fall a servi à la Cena.
POURVOI EN CASSATION DE L’ÉTAT CONTRE SONKO : LA COUR SUPRÊME TRANCHE LE 17 NOVEMBRE
L’ultime combat entre Sonko et l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) se jouera finalement le vendredi 17 novembre 2023, à 10h, a appris E-Media.
L’ultime combat entre Sonko et l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) se jouera finalement le vendredi 17 novembre 2023, à 10h, a appris E-Media. L’Etat du Sénégal, à travers son agent judiciaire, avait formé un pourvoi en cassation après que le président du Tribunal d’instance de Ziguinchor a ordonné l’annulation de la radiation du maire de Ziguinchor des listes électorales et, par conséquent, sa réintégration.
La Direction générale des élections (Dge), qui s’était basée sur la radiation pour refuser de remettre les fiches de parrainage au mandataire de Sonko, dit attendre la décision de la Cour suprême. Et c’est le même argument que Thiendella Fall a servi à la Cena.
POURVOI EN CASSATION DE L’ETAT CONTRE SONKO : LA COUR SUPREME TRANCHE LE 17 NOVEMBRE
L’ultime combat entre Sonko et l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) se jouera finalement le vendredi 17 novembre 2023, à 10h, a appris E-Media.
L’ultime combat entre Sonko et l’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) se jouera finalement le vendredi 17 novembre 2023, à 10h, a appris E-Media. L’Etat du Sénégal, à travers son agent judiciaire, avait formé un pourvoi en cassation après que le président du Tribunal d’instance de Ziguinchor a ordonné l’annulation de la radiation du maire de Ziguinchor des listes électorales et, par conséquent, sa réintégration.
La Direction générale des élections (Dge), qui s’était basée sur la radiation pour refuser de remettre les fiches de parrainage au mandataire de Sonko, dit attendre la décision de la Cour suprême. Et c’est le même argument que Thiendella Fall a servi à la Cena.
LA NOMINATION DES 12 NOUVEAUX MEMBRES DE LA CENA A LA UNE DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE L'APS CE SAMEDI
Les livraisons de ce samedi 04 Novembre commentent la nomination des 12 nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA)
Dakar, 4 nov (APS) – La nomination des 12 nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA) est largement commentée par les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»L’Inspecteur général d’Etat Abdoulaye Sylla, nouveau président de la CENA’’, affiche à la Une Le Soleil. ‘’C’est le 24 décembre 2009 que Doudou Ndir a été nommé par décret à la présidence de la Cena. (…) il avait épuisé son mandat de six ans, mais était resté à son poste. Un maintien qui avait été dénoncé par l’opposition’’, rappelle le journal.
La publication présente le nouveau président de la CENA comme ‘’un grand commis de l’Etat au parcours riche’’. ‘’Abdoulaye Sylla, qui est né le 29 janvier 1956 à Dakar, est Inspecteur général d’État de classe exceptionnelle. Selon son Cv, il a été reçu à ce concours et nommé dans le corps par décret numéro 2001-1154 du 31 décembre 2001. Il est aussi administrateur civil breveté de l’École nationale d’administration (Ena). (…) En ce qui concerne sa carrière, M. Sylla était juge constitutionnel depuis 2018. Il a été président de l’Autorité de régulation des marchés publics (2011-2013)’’, écrit Le Soleil.
L’inspecteur général d’État Abdoulaye Sylla et le magistrat Ndary Touré, tous les deux à la retraite, ont été respectivement nommés président et vice-président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), a annoncé, vendredi, le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Oumar Samba Ba.
L’inspecteur général d’État Cheikh Awa Balla Fall, Serigne Amadou Ndiaye, professeur des universités, les administrateurs civils Cheikh Tidiane Ndoye et Léopold Wade, et le commissaire de police Mamadou Marème Diallo, également à la retraite tous les cinq, sont désormais membres de la Commission électorale nationale autonome.
Aminata Fall Niang, professeure des universités, la journaliste Ndèye Rokhaya Mbodji, Mamadou Bocar Niane, un enseignant, la notaire Aïssatou Sow, et la conseillère en décentralisation Fatou Kiné Diop ont été nommés aussi membres de la CENA, selon un décret du président de la République.
Les membres de cette institution chargée de la supervision et du contrôle des élections exercent un mandat de six ans
Enquête relève qu’en ‘’pleine controverse sur les listes électorales, Macky Sall sabre la CENA’’. ‘’Le bras de fer judiciaro-administratif autour de la réintégration de Sonko sur les listes fait des dégâts. Abdoulaye Sylla trône désormais à la tête de la CENA ; le départ de Doudou Ndir était prévu, dit-on’’, souligne le journal.
‘’Il ne faut jamais réveiller le lion qui dort. Le président Macky Sall, après avoir longtemps fermé les yeux sur le cas Doudou Ndir qui continuait à diriger la Commission électorale nationale autonome (CENA) malgré l’épuisement de ses mandats, a fini par le dégommer de son poste, à quelques mois de la présidentielle’’ , écrit L’As.
Le journal note que ‘’cette mesure prise par le chef de l’Etat intervient quelques jours après la décision de la Commission électorale de demander au ministère de l’Intérieur de rétablir l’opposant Ousmane Sonko sur les listes électorales et de lui délivrer des documents essentiels pour sa candidature à la présidentielle de 2024’’
»Un coup de pied présidentiel dans la fourmilière ! A quelques trois mois de la Présidentielle de 2024, le chef de l’Etat ne s’est pas fait prier pour renouveler tous les membres qui composent la CENA. A commencer par le président de ladite structure, l’ancien magistrat Doudou Ndir. Ce dernier, en poste depuis 2009, cède son fauteuil à Abdoulaye Sylla, Inspecteur général à la retraite’’, écrit Le Quotidien.
»Tous virés !’’, s’exclame à la Une Bës Bi. ‘’Doudou Ndir saute donc dans un contexte de bisbilles entre l’organe et la Direction générale des élections (DGE) à laquelle il a demandé de remettre des fiches de parrainage à Ousmane Sonko’’, souligne la publication.
Le quotidien rappelle que ‘’Doudou Ndir avait été nommé par décret n° 2009- 1431 du 24 décembre 2009, en remplacement de Moustapha Touré, démissionnaire. Ce dernier, décédé en juin 2022, avait refusé de démissionner sur demande du Président Abdoulaye Wade en 2009 parce qu’+il ne peut être mis fin avant l’expiration de son mandat, aux fonctions d’un membre de la Cena…+’’.
Pour WalfQuotidien, ‘’Doudou Ndir paie cash son autonomie’’. ‘’ Le président Macky Sall a tranché. Il s’est penché du côté de la Direction générale des élections (Dge), dirigée par Thiendella Fall, dans sa bataille juridique contre la Commission électorale nationale autonome (Cena), dirigée par Doudou Ndir, dans l’affaire des fiches de parrainages de l’opposant Ousmane Sonko, leader de l’opposition emprisonné’’, relève Walf.
Ce qui fait dire à Sud Quotidien que Doudou Ndir a été ‘’+déraciné+’’ par sa requête’’. ‘’Le président de la République Macky Sall, a limogé Doudou Ndir. Celui qui est désormais l’ancien président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), quitte son poste après une longévité, longtemps décriée. Nommé en mai 2011, Doudou Ndir semblait être celui qui présidera l’organisation de la présidentielle du 25 février 2024. Que nenni! Son injonction faite à la Direction générale des élections (Dge) à remettre de fiches de parrainages à Sonko, semble avoir précipité sa chute… inattendue’’, écrit Sud.
LE SANCTUAIRE MARIAL DE POPENGUINE LIVRÉ EN DÉCEMBRE
Les travaux de construction du sanctuaire marial de Popenguine sont “en phase de livraison“ d’ici un mois, a indiqué Djouga Diouf, l’architecte du palais, en charge du programme spécial pour les sites religieux, initié par le président Macky Sall
Popenguine, 3 nov (APS) – Les travaux de construction du sanctuaire marial de Popenguine sont “en phase de livraison“ d’ici un mois, a indiqué Djouga Diouf, l’architecte du palais, en charge du programme spécial pour les sites religieux, initié par le président Macky Sall.
»Nous sommes aujourd‘hui en phase de livraison, d’ici un mois de ce sanctuaire qui a pu vivre ses premières lors de la messes mariale qui s’est tenue cette année“, a dit Mme Diouf, en recevant le Premier ministre Amadou Bâ, qui faisait un tour jeudi au deuxième jour de son séjour dans le département de Mbour, dans le cadre de sa tournée économique.
Les deux premières tranches sur les quatre qui composent le projet ont déjà été livrées.
Erigée sur une superficie de 20 800 mètres-carrés, l’infrastructure d’un coût de 2,926 milliards de FCFA aura à terme une capacité de 30 500 places assises selon un document.
Aujourd’hui, les deux premières tranches qui représentent 67% du budget total, soit 1,979 milliard de FCFA sont terminées..
Le clocher culminant à près de 50 mètres va devenir »un signal pour le village de Popenguine“, a commenté l’architecte, non sans ajouter : “je pense qu’il va devenir le phare de Popenguine qui surplombe la baie“.
Inspirée de la symbolique chrétienne, l’édifice est constitué d’un chœur en forme concentrique, de 12 poutres qui viennent couvrir le chœur, au milieu duquel s’élève le clocher.
“Il est important de dire que ce projet est un projet d’envergure réalisé par des entreprises sénégalaises qui ont pu mettre leur savoir-faire en exergue ici“, a poursuivi Mme Diouf, pour qui cet édifice “magnifie la dimension du Sénégal en ce qui concerne la cohésion des communautés et des religions“.
Une douzaine d’entreprises sénégalaises sont intervenues sur les différents aspects de la première phase du projet.
Se félicitant de l’avancement du chantier, le Premier ministre a insisté à ce que les travaux soient réceptionnés “assez rapidement pour que la communauté chrétienne puisse célébrer les messes, les prières dont le Sénégal a besoin“.
»Le Sénégal a besoin d’unité, de paix “, a-t-il dit estimant que “c’est heureux que le président de la République ait eu cette perspective d’aider et soutenir“ la communauté chrétienne, “partie intégrante de la société sénégalaise“ dans le cadre d’un vaste programme de rénovation des cités religieuses, dont ont déjà bénéficié des communautés musulmanes.
»C’est un travail qui va être poursuivi, avec l’aide de Dieu. Les deux phases sont financées aujourd’hui, la finition est en cours et avec l’aide de Dieu, nous poursuivront les autres phases“, a-t-il assuré, tout en félicitant l’architecte du Palais qui suit les travaux pour le gouvernement, tout comme les entreprises sénégalaises qui ont exécuté cette première phase.
Remerciant le Premier ministre d’être venu visiter le chantier de cette infrastructure “extrêmement importante“ pour la communauté chrétienne, l’abbé Gérard, vicaire de l’Archevêque de Dakar, a relevé que les premiers “travaux d’envergure“ réalisés à Popenguine datent de 1988, lors du centenaire du pèlerinage marial de cette localité, le premier ayant eu lieu en 1888.
“Il a été ensuite question de faire une extension de l’ancien sanctuaire et l’archevêque a souhaité, vu que la communauté grandit, de venir ici“, a-t-il expliqué.
Il a indiqué qu’en plus du sanctuaire, la communauté chrétienne, grâce à la contribution de fidèles et de Sénégalais de bonne volonté, est en train de terminer la grotte mariale, après avoir finalisé la basilique, il y a deux ans, sur contribution de fidèles.
»Le 9 décembre prochain, ce sanctuaire va être consacré par le cardinal Pietro Paroline, secrétaire d’Etat du Vatican qui sera à Dakar », a-t-il annoncé.
Saluant l’ “engagement“ du bureau d’architecture du Palais, ainsi que des entreprises, tout comme l’ “amour du travail“ dont ont fait montre les musulmans et chrétiens qui sont intervenus sur le chantier, il a ajouté : “nous souhaitons que ce sanctuaire soit un lieu de prière pour le monde entier, mais aussi pour notre pays le Sénégal, afin (qu’il continue d’être) un pays de paix, où il fait agréable à vivre, un pays où nous cheminons ensemble“.
LUTTE CONTRE LA PÊCHE ILLEGALE, AMADOU BA ANNONCE LE RENFORCEMENT DES MOYENS
Le Premier ministre, Amadou Ba annonce le renforcement des moyens de la marine nationale, pour lutter plus efficacement, contre la pêche illégale et le piratage maritime.
Le Premier ministre, Amadou Ba annonce le renforcement des moyens de la marine nationale, pour lutter plus efficacement, contre la pêche illégale et le piratage maritime.
En tournée économique, dans la région de Thiès, le Chef du Gouvernement, Amadou Ba s’est réjoui des bonnes performances du secteur de la pêche, avec 92 tonnes produits et un chiffre d’affaires estimé à 72 milliards.
Pour davantage outiller les acteurs, il sera mis à leur disposition des camions frigorifiques et les chambres froides seront augmentées, annonce Amadou Ba qui s’exprimait à Mbour.
Par Thierno BOCOUM
ISRAËL-PALESTINE : LA POSTURE COMPLICE ET HONTEUSE DU SENEGAL
Que le Sénégal se décharge de la présidence du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien à l’ONU s’il est incapable d’avoir une position claire sur la situation dans la bande de Gaza.
Bés Bi le Jour |
Thierno BOCOUM |
Publication 04/11/2023
Que le Sénégal se décharge de la présidence du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien à l’ONU s’il est incapable d’avoir une position claire sur la situation dans la bande de Gaza.
Depuis le communiqué du ministère des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur du 8 octobre dernier condamnant les attaques du Hamas aucune autre réaction n’a été notée au moment où d’innocents civils, enfants, femmes et vieillards sont massacrés dans la bande de Gaza par des centaines de milliers de missiles de l’armée israélienne. Le gouvernement de la République du Sénégal a condamné «les attaques à l'origine de cette nouvelle spirale de la violence» mais reste muet face aux violations élémentaires du droit international humanitaire par les autorités Israéliennes. Par sa posture légendaire et son histoire, le Sénégal doit s’activer pour que le génocide en cours dans la bande de Gaza s’arrête. Il ne doit pas exclure d’initier une démarche diplomatique pour mettre en place une coalition internationale pour la défense des droits inaliénables du peuple palestinien qui sont foulés aux pieds par des autorités israéliennes qui ne respectent ni les résolutions de l’ONU ni les règles sacrosaintes du droit international humanitaire.
Aujourd’hui le Sénégal semble plutôt s’aligner honteusement à la France en refusant d’autoriser une manifestation pro-palestinienne. Une France qui nage dans une marée de contradictions et qui s’éloigne des principes d’équité et de justice. Une France qui s’inscrit dans la condamnation sélective, dans le renforcement des positions des autorités israéliennes. Des autorités françaises qui ont décidé d’intimider sur le territoire français, les soutiens au peuple palestinien, d’être les représentants d’Israël au sein de la Nation française. Le Président Macky Sall et son candidat premier ministre qui se concentre sur sa tournée politique doivent mesurer la responsabilité du Sénégal dans cette crise. Le Sénégal ne peut pas se permettre de mimer le comportement honteux des donneurs d’ordre au moment où les droits des populations palestiniens dont il est l’un des garants sont bafoués. Le Sénégal est à la tête du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien qui avait déjà dans son premier rapport, soumis au Conseil de sécurité en juin 1976, demandé, entre autres, instamment au Conseil de promouvoir la recherche d’une solution juste, compte tenu de tous les pouvoirs qui lui étaient conférés par la Charte des Nations Unies. Il sollicitait un calendrier de retrait des forces israéliennes des territoires occupés, avec la participation, au besoin, de forces temporaires de maintien de la paix pour faciliter le processus ; l’arrêt des implantations de colonies de peuplement ; la reconnaissance du droit naturel des Palestiniens à l’autodétermination, à l’indépendance nationale et à la souveraineté en Palestine…
47 ans après ce rapport, rien n’a changé et c’est le cas depuis 56 ans. Israël continue à tisser sa toile en imposant le courbage d’échine de dirigeants du monde accrocs à ses offres et craintives de ses lobbys d’influence. Dans son dernier rapport en date du 1er septembre 2023, le comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien avait souligné un aspect qui peut autoriser d’affirmer une préméditation de l’attaque de la bande de Gaza et de la volonté d’opérer un génocide de ces populations de la part des autorités extrémistes d’Israël. Dans ce rapport soumis en application de la résolution 77/22 de l’Assemblée générale, adoptée le 30 novembre 2022, il a été mentionné : «Le nouveau gouvernement de coalition d’Israël, considéré comme le plus extrémiste de l’histoire du pays, a accentué la rhétorique anti-palestinienne, les mesures discriminatoires à l’égard du peuple palestinien et les actes hostiles envers l’Autorité palestinienne. Des membres du Gouvernement israélien ont ouvertement plaidé pour le nettoyage ethnique du Territoire palestinien occupé et ont encouragé les attaques de représailles contre les Palestiniens, appelant même à la destruction de quartiers entiers.»
Ce présent conflit donne une occasion aux autorités israéliennes d’exécuter une promesse électorale visant un nettoyage ethnique. Le Sénégal doit prendre ses responsabilités et honorer sa posture légendaire dans le combat pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.
Thierno BOCOUM
Président AGIR
Par Ndiaga SYLLA
DE LA COMPETENCE DE GESTION DU FICHIER ELECTORAL PAR LES SERVICES CENTRAUX
Mais l’organe de contrôle et de supervision dispose-t-elle réellement de moyens et de mécanismes pour mettre en branle l’exercice de ses pouvoirs de substitution, de dessaisissement et de sanction sans une saine et franche collaboration du Ministre
Bés Bi le Jour |
Ndiaga SYLLA |
Publication 04/11/2023
En vertu des articles L. premier et L.2 du Code électoral, les compétences en matière de préparation et d’organisation des élections sont dévolues au Ministère chargé des Élections ainsi que la gestion et la tenue du fichier électoral. L'article L.3 dispose que : «sous l’autorité du Ministre, les services centraux en relation avec les autorités administratives assurent la mise en œuvre des prérogatives indiquées dans les articles premier et 2 du présent Code». A titre de rappel, ce n’est qu’à partir de 2011 que les services centraux ont été intégrés dans le code électoral avec des compétences propres. La Direction Générale des Élections (DGE), créée en 1998 à la suite des travaux de la commission d’évaluation et de réforme du système électoral et d’une mission de l’Inspection Générale d’Etat, est chargée, entre autres, de l’établissement et la révision des listes électorales en relation avec la Direction de l’Automatisation des Fichiers (DAF) du Ministère de l’Intérieur, la tenue des fichiers électoraux ; l’organisation et le suivi de la distribution des cartes d’électeur ; les campagnes de sensibilisation et d’information civique ; l’élaboration et la gestion de la carte électorale.
Il convient de préciser que dans le cas O. SONKO, on est en face d’une radiation d’office qui est intervenue après la publication des listes provisoires. Donc, la radiation a été intentée, pendant la phase de consolidation du fichier, par les services centraux. Une telle procédure, récemment clarifiée dans la partie législative du Code électoral - sur recommandation des Missions d’Audit du fichier électoral et d’Evaluation du processus électoral commises en 2021- est régie par principalement par les articles L.40, L.41 et R.43. Ainsi, le Président du Tribunal d’instance de Ziguinchor, saisi d’un recours, a annulé la radiation de M. Sonko et ordonné aux services centraux du Ministère de l’Intérieur de le réintégrer sur la liste électorale de Ziguinchor et dans le fichier électoral. Par la suite, le juge a notifié sa décision dans les deux (2) jours à l’intéressé et au préfet conformément aux procédures spéciales en matière de contentieux de l’inscription sur les listes électorales.
Il y a lieu de noter que les services centraux en question sont la DGE et la DAF. Toutefois, au vu des attributions de ces services, il apparaît que la DGE est principalement responsable de la gestion des listes électorales. C’est donc à bon droit que la CENA a enjoint au DGE d’appliquer, en rapport avec tout service concerné, la décision rendue par le Juge de Ziguinchor et de remettre les fiches de parrainage et autres pièces y relatives. Le DGE n’est pas fondé à invoquer l’Ordonnance de référé liberté rendue par le Premier Président de la chambre administrative de la Cour suprême puisque celle-ci n’a pas vocation à trancher des questions de fond encore que le contentieux de l’inscription sur les listes électorales a été traiter en dernier ressort bien après par le Président du Tribunal d’instance de Ziguinchor. Or, si tel que souligné dans son communiqué, la Direction Générale des Elections n’a de compétence en matière de gestion du fichier électoral, pourquoi alors elle a mis dans son site internet de telles compétences ? https://dge.sn/fr/direction_g%C3%A9n%C3%A9ral 1
A présent, il revient à la CENA de tirer les conséquences face au refus de la DGE de se soumettre à son injonction. Mais l’organe de contrôle et de supervision dispose-t-elle réellement de moyens et de mécanismes pour mettre en branle l’exercice de ses pouvoirs de substitution, de dessaisissement et de sanction sans une saine et franche collaboration du Ministre des Elections.
L’ÉCRIVAIN ET HOMME POLITIQUE HENRI LOPES EST DÉCÉDÉ
Considéré comme un des écrivains ayant fait du Congo "le quartier latin de l'Afrique centrale", l'ancien Premier ministre congolais Henri Lopes a été emporté par la maladie le jeudi 2 novembre à l'hôpital Foch à Suresnes (près de Paris) à l'âge de 86 ans.
AFP - Considéré comme un des écrivains ayant fait du Congo "le quartier latin de l'Afrique centrale", l'ancien Premier ministre congolais Henri Lopes a été emporté par la maladie le jeudi 2 novembre à l'hôpital Foch à Suresnes (près de Paris) à l'âge de 86 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué.
Homme à la plume libre ayant écrit l'histoire contemporaine de l'Afrique, il a signé de nombreux ouvrages, notamment des romans: "Le Pleurer-rire", "Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois", "Sans tam-tam", "Il est déjà demain"...
Henri Lopes est né en 1937 à Kinshasa (Léopoldville à l'époque, dans l'ancien Congo belge, actuelle République démocratique du Congo), d'un père portugais et d'une mère originaire des Plateaux, au centre du Congo-Brazzaville.
Après ses études à Brazzaville, Bangui, Nantes (ouest de la France) et Paris, il a enseigné l'histoire à l'Ecole normale supérieure d'Afrique centrale à Brazzaville, actuelle université Marien Ngouabi.
Entré ensuite en politique, il a été Premier ministre du président Marien Ngouabi, sous le régime marxiste-léniniste, entre 1973 et 1975.
Dans les années 1980 et 1990, il a travaillé à l'Unesco comme directeur adjoint pour l'Afrique, avant d'être nommé ambassadeur du Congo en France en 1998, poste qu'il a occupé pendant 17 ans.