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8 juin 2025
par Assane gueye
TOUT LE MONDE VEUT ÊTRE PRÉSIDENT
Le Président a choisi le repli de sagesse. Un nouveau locataire du palais va s’installer. Il va être confronté à des défis vertigineux. Ce n’est pas de tout repos que d’être au service des Sénégalais. C’est une servitude.
Le Président a choisi le repli de sagesse. Un nouveau locataire du palais va s’installer. Il va être confronté à des défis vertigineux. Ce n’est pas de tout repos que d’être au service des Sénégalais. C’est une servitude. Dans ces temps de totale confusion, il y a dans la fonction suprême des relents de cadeau empoisonné. Le chef manœuvre la plupart du temps dans la tempête. Il consacre une énergie énorme à la gestion de crises.
Le temps de travail et de concentration est grignoté au détriment des grandes idées et solutions aux grands et petits problèmes des concitoyens. Le promontoire de l’ex-avenue Roume est certes magique. Il ne transforme pas pour autant son occupant en homme providentiel. La vie de château côtoie le château de cartes. Les cartes ont été redistribuées avec le poste éminent qui se libère. Tout le monde veut être président sans même être présidentiable. Au sein de la majorité, dans les oppositions et chez les indépendants, l’attroupement de candidats autoproclamés n’est sûrement pas une richesse mais un vrai appauvrissement. Le bruit, la fureur et la quantité sont synonymes de désordre et de cacophonie.
Défendre l’inclusion à tout prix est une faute
Dans la perspective de la prochaine élection, le mot « sélectif » doit valoir son pesant d’or. Défendre l’inclusion à tout prix est une faute. S’il ne faut pas avoir l’outrecuidance de juger les rêves, on peut néanmoins observer que le plus gros de la troupe semble avoir les yeux plus gros que le ventre. Les ambitions sont démesurées. Dans le camp au pouvoir, des risques incalculés ont été pris. L’effort de la préparation forcenée d’un successeur naturel n’a pas été fait. L’unité de façade ne garantit ni sérénité ni victoire. Dans les états-majors opposés, qu’on soit cacique ou pas, la faiblesse réside dans le fait d’être resté si longtemps éloigné des dossiers. Enfin, pour les novices, le risque est plus grand de s’enliser dans l’immensité de l’Etat. Quels que soient son univers ou ses convictions, le 5ème président est attendu aussi bien sur le terrain de la dextérité, de la bonhomie que de la fermeté. Le chef, c’est une main de fer dans un gant de velours. En fin de compte, être président est un costume lourd à porter parce que taillé sur du bon tissu. Il faut en avoir aussi bien l’étoffe que les épaules.
Ces jeunes dont le sol national brûle les pieds
Les mêmes scènes d’un même film se jouent à la même période. L’océan atlantique est tapissé de cadavres. Ceux de nos propres enfants gisent dans les fonds marins. L’émigration clandestine est une épine plantée dans tous les cœurs. C’est l’immense ignominie qui déborde les gouvernements de passage. Contre vents et marées, les odyssées périlleuses dans les mers moutonneuses reprennent de plus belle dans l’indifférence générale. De plus en plus inaccessibles, les frontières européennes s’élèvent et ressemblent au chas d’aiguille où un chameau ne passe que miraculeusement. Les damnés de la terre restent et demeurent les damnés de la mer. L’émergence économique est encore un canular resté au stade affligeant de la désespérance. L’espoir ne prend fin qu’en enfer. Soit. Les oreilles des candidats à l’aventure qui ne sont plus que des ornements ne l’entendent pas. Pour eux, l’enfer sur terre, c’est le sol natal qui brûle la plante des pieds. Échec ne peut être plus grand. Devant l’ignominie, on a beau se boucher les oreilles, il restera toujours les yeux pleins d’effroi pour pleurer.
RECOLTE ET HIVERNAGE A PODOR, LES PRODUCTEURS PRIENT LES DIEUX DU CIEL
La récolte du riz dans la vallée du fleuve Sénégal coïncide, cette année, avec le début de l’hivernage dans cette partie du pays. Une situation qui installe l’inquiétude chez les producteurs de Ndioum qui prient le ciel de bloquer ses vannes.
La récolte du riz dans la vallée du fleuve Sénégal coïncide, cette année, avec le début de l’hivernage dans cette partie du pays. Une situation qui installe l’inquiétude chez les producteurs de Ndioum qui prient le ciel de bloquer ses vannes, le temps de mettre leurs graines à l’abri.
« Ndunngu alaa ganio », un proverbe pulaar signifiant littéralement « l’hivernage n’a pas d’ennemis ». Mais, dans le département de Podor, cette expression ne semble plus faire l’unanimité en cette période de récolte. Dans cette partie du pays, où l’agriculture est l’activité la plus pratiquée, l’arrivée de l’hivernage est toujours bien accueillie par les populations, plus particulièrement les cultivateurs, mais cette année, la situation est tout autre. Dans la commune de Ndioum, où la récolte du riz a déjà débuté, l’arrivée des premières gouttes d’eau n’est pas une bonne nouvelle. La parcelle est encore humide, mais pas question de perdre un jour de plus. Après un bref tour de son périmètre, Iba a pris sa décision. La cinquantaine et dans l’agriculture depuis plus de 20 ans, il a capitalisé assez d’expériences pour prendre les bonnes décisions. D’un ton ferme, il ordonne à ses hommes de passer à l’action. « Vous pouvez commencer. Ne perdez pas de temps », a-t-il lancé à l’endroit de l’équipe chargée de la récolte. Nous sommes au niveau de la zone appelée « IAI 27 », un secteur bien connu dans la cuvette de Ndioum. La dernière pluie enregistrée, ces derniers jours, n’a pas fait que des heureux. Alors qu’ils attendaient que les champs se vident de leurs eaux pour entamer la récolte, dame nature a fait ses effets avec une forte pluie. Une nouvelle donne qui chamboule totalement les plans de ces braves paysans.
« Nous sommes dans une situation inédite. Nous voulons tous de l’eau en tant que cultivateur, mais la période n’est pas propice, surtout que nous avons des centaines d’hectares qui sont à terme. Avec la pluie, nous pouvons perdre énormément. C’est pour cela que je suis obligé de commencer la récolte malgré les difficiles conditions. Il y a encore de l’eau dans les parcelles, mais le ciel ne nous laisse pas le choix », avance Iba Diop.
Notre interlocuteur est inquiet, car il sait d’avance que la pluie et les vents ont des conséquences néfastes sur le riz arrivé à terme. Pourtant d’autres, plus optimistes, jouent les prolongations. « Je devais commencer il y a de cela trois jours. Mais, avec cette forte pluie, j’étais dans l’obligation de changer de date. Le riz est arrivé à terme et c’est le moment idéal pour le récolter. Nous ne pouvons rien faire, seulement attendre encore quelques jours. Nous voulons certes entamer, mais Dieu aussi a son agenda que nous ne maîtrisons pas », avance Mamadou Aliou Diallo.
Une course folle contre la montre !
Pour lui, il n’est pas question de récolter dans l’eau. Optimiste, il pense que Dieu va fermer les vannes pour une bonne période, le temps que les producteurs terminent leur travail. « Cela ne me coûte rien de patienter encore quelques jours. Espérons seulement que le ciel soit plus clément avec nous », prie le sieur Diallo.
Iba Diop ne voit pas les choses de la même manière. Avec deux hectares emblavés, dont l’un est à maturation, il est hors de question de perdre du temps. « Je ne pense pas que cela soit pertinent d’attendre. Nous n’avons pas le choix. La pluie est du ressort du Tout-Puissant et nous ne maîtrisons pas son calendrier. Dès l’instant que je peux mettre les pieds dans le champ, je vais démarrer. Je ne sais pas ce que le ciel nous réserve », insiste notre interlocuteur. Joignant l’acte à la parole, il donne le top départ en coupant les premiers épis. Une longue et épuisante journée s’annonce pour lui et ses hommes.
Dans ce même secteur, pratiquement toutes les parcelles sont à terme. Pour cette campagne, les producteurs ont utilisé plusieurs variétés. Au niveau de la zone « IAI 27 », c’est le Sahel 387 qui est exploité. Avec un cycle estimé à 3 mois et 15 jours, cette variété répond aux attentes des exploitants. « C’est un cycle court qui correspond aux aspirations des producteurs. Pour des gens qui dépendent pratiquement de l’agriculture et de la vente du riz, cette variété est la mieux adaptée », affirme Mamadou Bâ.
Le tuyau de drainage tourne en plein régime, mais le niveau de l’eau n’a pratiquement pas bougé. À l’aide d’une pelle, Souleymane Sow s’active sous le chaud soleil. Il tente d’agrandir les conduites pour permettre à l’eau de sortir le plus rapidement possible. « L’eau sort, mais le rythme est trop lent. Pour ne pas rester les bras croisés, nous essayons de dégager les champs en creusant des conduites. S’il y a du vent et que la pluie ne s’invite pas de nouveau, nous pouvons commencer dans cinq à six jours. Nous croisons les doigts », espère-t-il. La récolte en plein hivernage n’est pas une nouveauté dans cette partie du pays. À chaque fois qu’une telle situation se présente, les producteurs essayent de s’adapter tant bien que mal.
Pas question d’attendre les moissonneuses-batteuses !
Il est 12h45 et la température affiche 36 degrés. Casquette bien vissée pour se protéger des rayons du soleil, Jules donne l’impression de parler avec lui-même. Nous sommes à « IAI 21 », une autre partie de la cuvette où le riz attend d’être récolté. « La première pluie a installé la peur. Nous avions l’habitude d’avoir la pluie vers la fin du mois d’août. Mais, cette année, ce n’est pas le cas. Nous ne savons pas par quel moyen, mais nous allons entamer la récolte. Si les pluies s’enchaînent, nous risquons de perdre nos investissements. Il faut déjà s’y mettre et essayer de sauver ce qui peut l’être », conseille-t-il.
De loin, un bruit inhabituel alerte les passants. Pagnes bien noués, un groupe de femmes s’activent de l’autre côté du canal d’irrigation. Devant elles, des fûts vides alignés. Elles se saisissent des tiges de riz posées à leurs côtés pour donner de retentissants coups aux fûts. Une technique utilisée en l’absence des moissonneuses-batteuses et qui permet de séparer les graines de riz de la tige. Dans cette zone de Ndioum, ces femmes portent le sobriquet de « lappa diaaro », en d’autres termes, « moissonneuses-batteuses ».
Elles viennent des localités environnantes, à la recherche de travail. « Nous n’avons pas les moyens pour pratiquer l’agriculture, mais nous avons notre énergie et notre volonté. Nous parcourons la cuvette à la recherche de travail. Et c’est avec cela que nous parvenons à entretenir nos familles respectives », témoigne Ndiabel, la trentaine, venue de Ngane, un village situé dans l’île à Morphil.
Comme Ndiabel, elles sont nombreuses à parcourir la cuvette pour offrir leurs services. En l’absence des machines (moissonneuses-batteuses), c’est ces braves dames qui font le nécessaire. Et pour la présente campagne, elles ne devraient pas encore chômer. Les engins tardent encore à se signaler. Et avec l’hivernage qui s’installe petit à petit dans cette partie du nord du pays, la chance pour les producteurs de les voir devient mince. « C’est vrai qu’avec les machines, la récolte est faite en une journée. C’est rapide, mais coûteux. Avec ce ciel menaçant, il est impensable d’attendre. Nous allons commencer jeudi, s’il plaît à Dieu », renseigne Seydou Thiam.
Cet homme âgé de 70 ans n’est pas le seul à penser ainsi. Les premières gouttes enregistrées ont considérablement changé la donne, les obligeant à revoir leurs copies. Il faudra être ingénieux et exploiter la moindre occasion pour prendre les devants. Depuis pratiquement trois jours, le ciel n’a pas ouvert ses vannes. Mais, pour combien de temps encore ?
PRESIDENTIELLE 2024, SOULEMANE NDIAYE INVESTI CANDIDAT A GOUDOMP
Les acteurs politiques qui aspirent à briguer le suffrage des Sénégalais commencent à être connus. Hier, ce sont les militants du Parti Synergie pour un développement durable (S2D) du directeur général de la Sapco, qui ont investi leur leader
Les acteurs politiques qui aspirent à briguer le suffrage des Sénégalais commencent à être connus. Hier, ce sont les militants du Parti Synergie pour un développement durable (S2D) du directeur général de la Sapco, qui ont investi leur leader comme candidat pour la Présidentielle de 2024 pour remplacer Macky Sall. C’est lors d’un rassemblement à leur siège à Goudomp qu’un des responsables politiques, Lamine Touré, a annoncé la candidature de M. Souleymane Ndiaye. M. Touré a d’abord félicité le Président Macky Sall pour les 12 ans passés à la tête du pays en ayant porté le Sénégal vers la voie de l’émergence. M. Touré a indiqué que ce dernier a fait ce qu’aucun président n’a fait. Il a fait du Sénégal l’un des pays le mieux administré et gouverné, a-t-il déclaré. Il a souligné la loyauté de leur secrétaire général envers Macky depuis leur coalition. » Souleymane a été dynamique dans sa relation avec Macky Sall. Il a défendu partout leur projet », a-t-il fait savoir. Notre secrétaire général, depuis qu’il a intégré la coalition, a toujours soutenu les actions du gouvernement par son discours, son abnégation et son courage », a-t-il soutenu. Aujourd’hui, dit-il, puisque le Président Sall a pris la décision de ne plus se représenter, les militants de la S2D ont pris la décision de porter la candidature de leur leader, Souleymane Ndiaye, pour poursuivre le travail entamé par son prédécesseur après 2024. A cet effet, les militants de S2D de Goudomp appellent les Sénégalais à soutenir le directeur général de la Sapco, qui reste, selon eux, la candidature la plus crédible pour un Sénégal émergent.
NOUVEAU DOSSIER D'ADJI SARR
Adji Sarr plainte contre Pierre Goudiaby Atepa. Elle le poursuit pour diffamation. Selon Adji Sarr, l’homme d’affaires a tenu sur un plateau de la 7TV des propos avec une intention de la nuire.
Adji Sarr plainte contre Pierre Goudiaby Atepa. Elle le poursuit pour diffamation.
Selon Adji Sarr, l’homme d’affaires a tenu sur un plateau de la 7TV des propos avec une intention de la nuire.
Dans la citation servie à l’architecte, Adji Sarr indique que Pierre Goudiaby Atepa a affirmé, en parlant d’elle: «j’ai partagé avec une dame qui est dans une Ong qui s’occupe de femmes battues et qui a fait donner beaucoup de crédit aux arguments de la masseuse, de la fameuse masseuse. Vous savez ce qu’elle m’a dit ; que la masseuse l’a manipulée, lui a volé une bague en diamant, a volé son argent». Et ce n’est pas tout, selon toujours la citation, l’architecte a ajouté: dans cette affaire-là, cette dame n’est pas crédible».
La masseuse réclame 50 millions de francs. Le dossier sera évoqué le 10 août prochain.
PASTEF JUSQU'AU BOUTISTE
Les partisans de Sonko ne comptent pas reculer d’un iota. En conférence de presse, hier, la Haute autorité de régulation de Pastef/Les patriotes dirigée par Mouhamadou Ngouda Mboup, malgré l’interdiction du gouverneur de Dakar, a maintenu son rendez-vous
Les partisans de Sonko ne comptent pas reculer d’un iota. En conférence de presse, hier, la Haute autorité de régulation de Pastef/Les patriotes dirigée par Mouhamadou Ngouda Mboup, malgré l’interdiction du gouverneur de Dakar, a maintenu son rendez-vous pour investir son leader à la présidentielle de 2024. «Le Président Ousmane Sonko, né le 15 juillet 1974 à Thiès, exclusivement de nationalité sénégalaise, jouissant intégralement de ses droits civiques et politiques, est désigné candidat du parti Pastef/Les Patriotes à l’élection président du 25 février 2024. Par conséquent, Ousmane Sonko sera officiellement investi en séance publique», a déclaré, au terme de la lecture du procès verbal, Mouhamadou Ngouda Mboup. Selon lui, le maire de Ziguinchor a été investi à l’unanimité par les coordinations départementales de Pastef.
Pour El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication du parti, le stade Amadou Barry est un lieu fermé. «Nous avons convié le peuple à une investiture et non à des manifestations. Si aucun parti n’a plus le droit d’investir son candidat dans ce pays, il faut le notifier clairement», alerte-t-il. Guy Marius Sagna renchérit : «Le stade Amadou Barry de Guédiawaye n’est pas la voie publique. L’investiture du candidat Ousmane Sonko ne se fera pas sur la voie publique, mais dans le stade Amadou Barry.» Une manière de défier l’autorité administrative
MACKY VEUT AVOIR SON MEDVEDEV OU SON DOUBLE BOUTON
Le leader de Tekki a éventé le «deal» de la renonciation de Macky. Mamadou Lamine Diallo a déclaré, hier, lors d’une conférence de presse diffusée en direct sur Walf tv que Macky a renoncé pour préparer Medvedev ou double bouton.
Le leader de Tekki a éventé le «deal» de la renonciation de Macky. Mamadou Lamine Diallo a déclaré, hier, lors d’une conférence de presse diffusée en direct sur Walf tv que Macky a renoncé pour préparer Medvedev ou double bouton.
Mamadou Lamine Diallo revient à la charge. Dans une déclaration en direct sur Walf tv, hier, le candidat de la coalition Tekki affirme que Macky Sall, malgré sa renonciation, n’a pas dit son dernier mot. «Il n’a pas lâché prise. Il veut avoir son Medvedev ou un double bouton comme Boun Abdallah Dionne qui a toujours réclamé cela», dit-il avant de s’attaquer à Amadou Bâ, pressenti comme candidat de Bby. «Amadou Bâ est responsable de la bombe foncière qui prévaut au Sénégal et vous voulez qu’il nous dirige. Il disait que son ambition c’était d’être un élève du Fmi. Comment cette personne va diriger le Sénégal. Une personne qui a une ambition d’être un élève du Fmi ne peut pas nous diriger. Et il a des aspirations d’un dictateur parce qu’il avait l’ambition de conduire Macky jusqu’en 2035. Il était en phase pour une 3e candidature de Macky», raille Diallo Tekki, ajoutant que d’autres s’agitent pour être des «doubles boutons» entre eux. «C’est peine perdue parce qu’il y aura une alternative. Ils sont finis parce que le pouvoir va revenir au peuple et aux jeunes», souligne le candidat à la présidentielle 2024, qui dit proposer dans son programme, la mise en place d’un ministère des Domaines qui sera séparé des Impôts.
Sur un tout autre registre, il a lancé un appel au président Ouattara pour la libération du député Birame Soulèye Diop. «Au nom des députés de l’opposition, j’en ai l’autorité morale. Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi a présenté ses excuses. Lui-même dit que ses propos ont dépassé sa pensée. Je demande au président Alassane Dramane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire de bien vouloir pardonner notre collègue parlementaire. Je le lui demande solennellement au nom de l’Assemblée nationale parce que sa place n’est pas en prison», lance Diallo Tekki. Il ajoute : «C’est un député consciencieux qui travaille et qui aime son pays, sa mairie de Thiès. Il est arrivé ce qui est arrivé, il le regrette et tous les députés du Sénégal le regrettent, la population sénégalaise le regrette. Président Ouatara nous vous demandons de bien vouloir nous aider pour la libération du président du groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi».
ASSAINISSEMENT, LES RADIOS C0MMUNAUTAIRES MIS A CONTRIBUTION
Le Cadre de réflexion et d’action des journalistes sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement (CRAJHEA) a signé des conventions de partenariat avec cinq radios communautaires de la banlieue de Dakar, en vue de mieux vulgariser les questions d’assainissement
Pikine, 14 juil (APS) – Le Cadre de réflexion et d’action des journalistes sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement (CRAJHEA) a signé des conventions de partenariat avec cinq radios communautaires des départements de Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, en vue de mieux vulgariser les questions d’assainissement et aider les décideurs à prendre les bonnes décisions.
‘’Nous avons signé des conventions de partenariat avec cinq radios basées dans les quatre départements de la banlieue de Dakar (Pikine, Guédiawaye, Keur Massar et Rufisque), pour faire de larges débats sur les questions d’assainissement’’, a expliqué Moussa Thiam, coordonnateur du CRAJHEA.
S’exprimant lors d’une séance de briefing avec des journalistes, M. Thiam a déclaré que ce partenariat va permettre aux divers acteurs de poser ‘’les vraies questions, remonter les vrais problèmes, proposer des solutions’’.
‘’Cette démarche va permettre aux décideurs d’agir convenablement pour soulager nos populations’’, a ajouté le coordonnateur du CRAJHEA, également correspondant de la radio privée Sud-Fm dans la banlieue de Dakar.
Il a souligné que cette collaboration entre sa structure et ces cinq radios communautaires de la grande banlieue a été facilitée par l’ONG IBP (International Budget Partnership) dirigée au Sénégal par Maleine Niang.
‘’Le CRAJHEA, avec son expertise, jouera un rôle clé dans le renforcement des capacités des journalistes et la création de contenus pertinents et informatifs, en fournissant notamment des informations et des conseils’’, a assuré Moussa Thiam.
LA MIGRATION, PHENOMENE AUX RACINES MULTIPLES
La question de la migration clandestine ne doit pas être abordée sous le seul angle de la répression, a affirmé le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.
Saint-Louis, 14 juil (APS) – La question de la migration clandestine ne doit pas être abordée sous le seul angle de la répression, a affirmé le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.
»On ne peut aborder la question de la migration clandestine sous le seul angle de la répression », a-t-il notamment dit, dans un entretien avec des journalistes, jeudi, en marge d’une effectuait à Saint-Louis (nord), au lendemain du chavirement d’une pirogue transportant des migrants.
Huit personnes ont péri dans cet accident.
« Il y a la question de la répression qui vise les convoyeurs qui font miroiter l’eldorado à ces jeunes en s’emparant de toute leur économie, mais aussi, il faut penser aux aspects sociologiques, économiques », a déclaré M. Diome.
Le ministre de l’Intérieur a plaidé pour une implication des communautés et de la société civile dans cette croisade.
Il indique que les migrants ne sont pas seulement mus par des questions économiques, donnant l’exemple d’un rescapé du chavirement survenu mercredi, qui dit être motivé par le goût de la découverte pour expliquer son expérience malheureuse.
Il a rappelé que l’État a mis en place un comité interministériel de lutte contre la migration clandestine depuis 2020. Selon lui, un travail de fond est en cours pour trouver une solution à ce phénomène.
« Il s’agit de mettre en place une stratégie de lutte contre la migration clandestine en impliquant toutes les parties prenantes : société civile, associations de migrants, etc. », a poursuivi Antoine Diome.
Le travail technique a été validé et sera finalisé au cours d’une rencontre prévue le 27 juillet prochain sous la présidence du Premier ministre, Amadou Ba.
Il a rappelé que les politiques de financement des jeunes et des femmes à travers la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (DER FJ) ou l’initiative ‘ »Xeyou ndaw yi » entrent dans le cadre de cette volonté de lutter contre la migration clandestine.
LES CANDIDATURES A L’ELECTION PRESIDENTIELLE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les livraisons de ce vendredi 14 juillet 2023 traitent des investitures des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Dakar, 14 juil (APS) – Les investitures des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 sont le sujet le plus en vue dans les quotidiens parvenus vendredi à l’APS.
‘’Silence, Macky Sall délibère’’, titre Kritik’ en ajoutant : ‘’Autant l’opinion reste curieuse pour découvrir le profil mis en avant (la personnalité que choisira Macky Sall comme candidat de la majorité), autant […] BBY est au bord de l’implosion, tellement le choix risque de faire naître un climat de défiance.’’
EnQuête évoque ‘’l’obsession du candidat de consensus’’. ‘’C’est au sein de son propre parti qu’il aura le plus de difficultés à réfréner les ambitions […] Le Premier ministre, Amadou Ba, semble avoir une tête d’avance mais le président de la République ne s’est jamais posé là où l’attendait’’, commente le même journal.
Les leaders des partis membres de Benno Bokk Yaakaar ont chargé Macky Sall de désigner le candidat de ladite coalition pour le prochain scrutin présidentiel.
‘’Zéro autorisation !’’ note L’As en évoquant l’interdiction faite par les autorités administratives des manifestations politiques prévues au cours du week-end, dont l’investiture du candidat Ousmane Sonko.
‘’Du département de Dakar à celui de Keur Massar, en passant par Guédiawaye et Pikine, les préfets et les sous-préfets ont opposé un niet catégorique aux organisations politiques proches de l’opposition ou du pouvoir’’, écrit L’As.
Sud Quotidien affirme que l’investiture d’Ousmane Sonko risque de ne pas se tenir, car ‘’le gouverneur de Dakar, El Hassan Sall, a interdit tous les rassemblements prévus les 15 et 16 juillet (ce week-end) dans la région de Dakar’’.
Les quotidiens se préoccupent aussi de la pléthore de candidatures à l’élection présidentielle.
‘’Sérieuses certes, mais fantaisistes aussi pour certaines’’ d’entre elles, ‘’au point de faire sourire, face à la démesure des ambitions affichées’’, ironise Le Quotidien en parlant des nombreuses déclarations de candidature.
L’‘’offensive des candidats fantoches’’, titre L’Observateur. ‘’Il s’en compterait une quarantaine […] à sept mois de l’élection présidentielle. Les déclarations de candidature fusent de partout’’, fait-il remarquer.
‘’Avec déjà près de 50 prétendants au fauteuil du président de la République, le Sénégal est en train de confirmer à la planète qu’il est vraiment un pays d’exception’’, lit-on dans WalfQuotidien.
Il ajoute que ‘’la longue liste des candidats à la candidature à l’élection présidentielle risque de donner le tournis aux électeurs’’.
‘’Tout le monde veut être président’’, pense Bés Bi Le Jour, estimant que ‘’l’attroupement de candidats n’est sûrement pas une richesse mais un vrai appauvrissement’’.
‘’Être président est un costume lourd à porter parce que taillé sur du bon tissu. Il faut en avoir aussi bien l’étoffe que les épaules’’, prévient Bés Bi Le Jour.
Macky détrône Faidherbe
Il faut désormais dire avenue Président Macky Sall en lieu et place de l’Avenue Faidherbe. Le Conseil municipal de la commune de Dakar-Plateau, par délibération en sa séance du 10 juillet 2023, a décidé de rebaptiser l’avenue Louis Faidherbe. Le maire Alioune Ndoye annonce que celle-ci porte, désormais, le nom de : «Avenue Président Macky Sall». Selon l’édile de Dakar Plateau par ailleurs ministre de l’Environnement, à travers cette démarche d'une aussi grande portée historique, les populations de Dakar-Plateau, par le biais de leurs représentants, entendent ainsi témoigner toute leur reconnaissance à cetillustre homme d’Etat qui, durant tout son magistère, a toujours su prêter une écoute attentive à leurs préoccupations en soutenant et en accompagnant de manière efficace, déterminée et décisive, toutes les initiatives portées à son attention. Selon l’édile de Dakar-Plateau, l’œuvre immense de Macky Sall, un bâtisseur hors pair dontles innombrables réalisations structurantes opérées au profit des Dakarois ne constituent qu’une infime partie, justifie également, à plus d’un titre, qu’un tel hommage lui soit rendu. Alioune Ndoye invite par conséquent ses compatriotes, les services, entreprises et structures publics, parapublics et privés de même que l’ensemble des usagers de ladite avenue, nouvellement rebaptisée, à tirer toutes les conséquences de droit qu’induit ce changement de dénomination.
Les préfets et le droit fondamental des partis
Pour Ndiaga Sylla, l'interdiction de l'investiture d’Ousmane Sonko est en violation du droit fondamental des partis politiques de concourir à l'expression du suffrage. Amnesty Sénégal abonde dans le même sens en soulignant que les interdictions générales et systématiques de manifs sont incompatibles avec les exigences d'un régime démocratique. Seydi Gassama invite les autorités à prendre les mesures nécessaires afin de permettre aux individus et aux associations d'exercer leurs libertés. Cheikh Tidiane Dièye de «Avenir Senegal Binu Bëgg » dénonce l’interdiction du meeting d’investiture de Sonko. Il rappelle au gouverneur de Dakar qu’un stade n’est pas un espace ouvert d’où l’on peut troubler l’ordre public. Il pense que l’autorité devrait prendre les mesures idoines pour sécuriser l’événement et laisser aussi les partisans de Benno organiser leur rassemblement.
Carte blanche de la Chambre des Élus de l'Apr…
A l’instar des leaders de Benno Bokk Yaakaar, la Chambre des élus de l'Alliance pour la République (Apr) donne carte blanche au Président Macky Sall pour le choix du candidat de la mouvance présidentielle à l'élection présidentielle du 25 février 2024.Ils assurent leur soutien au candidat choisi par le président de la majorité présidentielle. Dans une résolution, la chambre invite tous les élus, nationaux et locaux, dans l’unité et la solidarité, à accompagner le candidat de la majorité présidentielle élargie. Par ailleurs, ils renouvellent leur confiance au Président Macky Sall, président de l’Alliance pour la République et de la Coalition Benno Bokk Yaakaar. Ils saluent sa vision et son leadership qui ont grandement contribué à permettre au Sénégal de tenir son rang dans le concert des grandes démocraties.
Sonko s’adresse aux Sénégalais aujourd’hui
Le leader de Pastef va apporter sa réplique au gouverneur de Dakar et aux différents préfets qui ont interdit les rassemblements de son parti pour son investiture ce samedi 15 juin. Dans un communiqué, le bureau politique national de Pastef-Les Patriotes donne rendez-vous à l'opinion nationale et internationale ce vendredi 14 juillet pour une importante déclaration de son candidat, Ousmane Sonko. D’après la même source, le parti compte poursuivre avec le candidat Ousmane Sonko, et le soutien populaire indéfectible des Sénégalais, sa marche inéluctable vers la victoire. Les partisans du maire de Ziguinchor préviennent que nul ne peut empêcher l'investiture du Président Ousmane Sonko ainsi que sa participation à l'élection présidentielle du 25 février 2024. Pastef dénonce les agissements du gouverneur de Dakar, qui sur la base de procès d'intention, d'arguments fallacieux et d'élucubrations fantaisistes, a décidé illégalement d'une interdiction généralisée et permanente de toute manifestation du parti dans la région. A l’en croire, cette sortie grossière et informelle du patron de l'exécutif régional ne visait qu'à empêcher la tenue du giga-meeting d'investiture du candidat Ousmane Sonko prévu le 15 juillet 2023 au Stade Amadou Barry de Guédiawaye. Cette interdiction illégale d'une opération d'investiture d'un candidat régulièrement investi par un parti légalement constitué dans un lieu fermé, regrette Pastef, a été ensuite actée par un arrêté du préfet de Guédiawaye.
Bitumage de routes dans la région Kaffrine
Le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement était hier l’hôte de la région de Kaffrine. Mansour Faye présidait hier la cérémonie de lancement des travaux du projet d’amélioration de la connectivité dans les zones agricoles (PCZA) du Nord et du Centre et du programme Spécial de Désenclavement (PSD) à Malem Hodar. A cet effet, M. Faye a annoncé le bitumage de plusieurs axes routiers. Il s’agit de la route Malem Hodar-Delbi, longue de 19 km, Malem Therigne-Hamdalaye 2 sur 8 km et Delbi-Darou Minam 2 longue de 51 km. Plusieurs autorités ont pris part à la cérémonie, notamment le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène Publique et maire de Kaffrine, Abdoulaye Seydou Sow, des représentants de l’Ambassade de la Grande Bretagne et de la Banque Mondiale et des autorités administratives, locales et religieuses de Malem Hodar et Kaffrine
Mémorial bateau le Joola bientôt réceptionné
Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, en séjour à Ziguinchor, a visité hier le chantier du Mémorial bateau le Joola. Aliou Sow s’est félicité de l'état d'avancement des travaux du projet culturel. En compagnie du gouverneur de la région, du préfet et de l'administratrice du Mémorial, le ministre de la Culture a indiqué que les ouvriers sont aux dernières finitions avant la réception de l'infrastructure. A l’en croire, il ne reste que quelques travaux et installations. Il espère que le mémorial pourrait être bientôt inauguré par le Chef de l'Etat. Selon Pr Sow, le mémorial sera un lieu de mémoire, de souvenir, de pèlerinage et de découverte.
71 candidats à l’émigration interpellés
L’émigration clandestine bat son plein par ces temps. Malgré le dispositif de sécurité, les jeunes prennent la mer pour rejoindre l’Europe. Mercredi vers 23h, la Marine nationale, notamment la Base navale Nord, a arraisonné une pirogue de migrants irréguliers, à hauteur de l'embouchure du fleuve Sénégal. D’après la Dirpa, les 71 candidats à l’émigration dont 2 femmes, ont été mis à la disposition de la Gendarmerie
Mécanisation de l’agriculture au Sénégal
Président du MR local de Dougnène, dans la commune de Pambal, Kouly Mbaye va désormais présider aux destinées de Maschinenring (MR) Sénégal. C’est ce qui ressort de la rencontre des cercles régionaux qui se sont retrouvés à Keur Mousseu où le bureau du MR Sénégal a été monté. Maschinenring (MR) Sénégal, financé par des bailleurs allemands, offre un paquet de services pour que les producteurs puissent se développer. Il s’agit, selon Kouly Mbaye, d’être aux côtés des producteurs agricoles qui sont au plus bas de l’échelle, pour en faire demain de gros producteurs. Pour ce faire, l’objectif est de les sortir de ce carcan de matériels dépassés pour aller vers la mécanisation qu’il faut, avec les moyens fournis par les partenaires. Et cela constitue un tremplin pour aller vers l’autosuffisance alimentaire, surtout en céréale. Dans ce sillage, le siège de Maschinenring (MR) Sénégal vient d’être inauguré au quartier 10e à Thiès, par l’Ambassadeur de la République d’Allemagne au Sénégal. Selon Kouly Mbaye, la mécanisation est une des stratégies principales pour atteindre une augmentation de la production et un gain de productivité d’une part, et d’autre part, pour préserver à la fois les ressources et le climat.
Rapatriement de 276 Sénégalais de Dakhla
Le gouvernement travaille au rapatriement de 276 Sénégalais placés dans un centre de rétention à Dakhla, au Maroc, a révélé jeudi le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome. Il a fait cette annonce lors d’un déplacement ce matin à Saint-Louis, où il est venu rendre visite aux rescapés du chavirement d’une pirogue transportant des migrants. Cette embarcation a sombré dans la nuit de mercredi, causant la mort de huit personnes. L’embarcation transportait une soixantaine de personnes lorsqu’elle a chaviré, mercredi, aux environs de 5 heures du matin, à hauteur de l’embouchure du fleuve Sénégal. Lors de son déplacement dans l’ancienne capitale du Sénégal, le ministre de l’Intérieur a démenti l’information selon laquelle 300 migrants à bord d’embarcations parties du Sénégal auraient péri en mer. Le ministre assure que les migrants en question se portent plutôt bien. Il a invité à cette occasion «ceux qui font certaines déclarations ou donnent des informations concernant ces Sénégalais à faire attention ».Il estime que certaines informations peuvent créer la panique et une très grande émotion auprès des parents des personnes concernées. Il a rappelé que les ONG et l’Etat ont les mêmes objectifs dans le domaine de la migration clandestine.
Vers une crise dans le transport
La fédération nationale des transporteurs du Sénégal pour le changement hausse le ton. Ils s’insurgent contre la décision du Directeur des opérations douanières, Babacar Mbaye, interdisant la circulation des véhicules ayant plus de 05 ans et leur reversement à la casse pour une vente de leurs pièces en vue d’une réexportation. Un paradoxe, selon le président de ces transporteurs, Djiby Ndiaye, puisque de mêmes types de véhicules dont des bus provenant du Mali circulent dans notre pays dans le cadre des accords de l’Uemoa. Pour Birane Diagne cette décision risque de compromettre des emplois et à long terme de tuer le transport routier. Djiby Ndiaye réclame des concertations avec les autorités douanières.
Installations anarchiques aux jardins de Soprim
La Cité Soprim et ses alentours sont en passe de devenir un lieu de prédilection des fumeurs ou trafiquants de chanvre indien. A l’origine de cette situation, les installations sauvages de garages mécaniques et de ferrailleurs dans les jardins. Elle favorise l’insécurité dans la cité. Les autorités devraient prendre des mesures pour appuyer la police des Parcelles assainies afin de mener régulièrement des patrouilles dans la zone. Nos sources renseignent d’ailleurs que 02 fumeurs de chanvre indien ont été alpagués dans les jardins de maraîchage. Les mis en cause ont été déférés au parquet.
Vol avec violence
L’agresseur récidiviste, B. Diallo, est finalement tombé dans les filets de la police. Il s’en était pris à la sage-femme Kh. Ndour avant d’emporter sa pochette contenant un téléphone portable et 10 500 F Cfa. Les hommes du Commissaire Kébé qui étaient aux trousses du fugitif ont été informés de sa présence à l’unité 25. Ils se sont vite déployés sur les lieux pour procéder à son interpellation. Devant les enquêteurs, B. Diallo a reconnu les faits avant de présenter ses excuses. Il dit agir sous l’emprise de l’alcool. Il est envoyé en prison pour le délit de vol avec violence. Pour rappel, B. Diallo a fait l’objet de deux condamnations pour détention et trafic de chanvre indien.
Incendie à Pikine nord
Un incendie a ravagé à nouveau des commerces dans la commune de Pikine-Nord. Selon nos sources, le sinistre s’est produit avant hier tard dans la nuit, à hauteur de la route Tally bou Mak menant vers marché zinc. Quatre magasins sont partis en fumée. N’eût été d’ailleurs l’intervention très rapide des sapeurs-pompiers pour circonscrire le feu, le pire aurait pu se produire. On ignore pour le moment l’origine de l’incendie même si d’aucuns évoquent la thèse d’un court-circuit électrique dû à des branchements clandestins. Une enquête est ouverte par la police de Pikine