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8 juin 2025
INTERDICTION DES RASSEMBLEMENTS POUR L'INVESTITURE DE SONKO
"Des indices font croire que ces rassemblements constituent de réels risques de troubles à l'ordre public", a justifié le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall
Les autorités sénégalaises ont interdit des rassemblements du parti de l'opposant Ousmane Sonko prévus samedi et dimanche, selon un communiqué officiel publié jeudi.
Le rassemblement du 15 juillet était organisé en particulier pour désigner officiellement M. Sonko candidat de son parti, le Pastef, à l'élection présidentielle 2024, bien que l'opposant soit inéligible depuis une récente condamnation.
"Des indices font croire que ces rassemblements constituent de réels risques de troubles à l'ordre public", a justifié le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall.
"Des appels à travers les réseaux sociaux invitent les sympathisants de cette formation politique (Pastef) à investir d'ores et déjà les grands marchés et les principaux axes et lieux de rassemblements", dit le communiqué.
Or, selon le gouverneur, des individus s'étaient attaqués à des biens publics et privés, des commerces et autres installations lors d'un appel à manifester de M. Sonko début juin.
Les sympathisants M. Sonko ont affirmé que l'investiture de leur candidat se tiendrait samedi dans le stade Amadou Barry de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, et non sur la "voie publique".
M. Sonko, plus farouche opposant du président Macky Sall, qui fêtera ses 49 ans samedi, a été condamné il y a un mois à deux ans de prison ferme dans une affaire de mœurs.Il est bloqué par les forces de sécurité chez lui à Dakar, "séquestré" selon lui, depuis le 28 mai.
Cette condamnation a engendré début juin les troubles les plus graves depuis des années au Sénégal, qui ont fait 16 morts selon les autorités, une trentaine selon l'opposition.
Le leader de Pastef a promis il y a une semaine un "chaos indescriptible" s'il est empêché d’être candidat à la prochaine élection présidentielle.
Le président Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, a annoncé début juillet qu'il ne briguerait pas un troisième mandat.
L'AVENUE LOUIS FADHERBE REBAPTISÉE AVENUE PRÉSIDENT MACKY SALL
Le maire Alioune Ndoye explique qu’à travers cette démarche d’une aussi grande portée historique, les populations de Dakar-Plateau, par le biais de leurs représentants, entendent témoigner toute leur reconnaissance à au chef de l'État
Le Conseil municipal de Dakar-Plateau annonce qu’il a décidé de rebaptiser l’avenue Louis Faidherbe avenue du président Macky Sall.
‘’Alioune Ndoye, maire de la commune de Dakar-Plateau porte à la connaissance de l’ensemble de ses concitoyens sénégalais et des hôtes étrangers établis au Sénégal que le Conseil municipal (de sa Commune), par délibération adoptée en sa séance du 10 juillet 2023, a décidé de rebaptiser l’Avenue Louis Faidherbe. Celle-ci porte, désormais, le nom de : Avenue président Macky Sall’’, indique-t-il dans un communiqué.
M. Ndoye explique qu’à travers »cette démarche d’une aussi grande portée historique, les populations de Dakar-Plateau, par le biais de leurs représentants, entendent ainsi témoigner toute leur reconnaissance à cet illustre Homme d’Etat’’.
Le communiqué relève que le chef de l’Etat sénégalais, durant tout son magistère, a ‘’toujours su prêter une écoute attentive’’ aux préoccupations des populations de sa commune, ‘’en soutenant et en accompagnant de manière efficace, déterminée et décisive, toutes les initiatives portées à son attention’’.
‘’L’œuvre immense de ce leader et bâtisseur hors pair, pour notre pays, dont les innombrables réalisations structurantes opérées au profit des dakarois, dans le cadre de la mise en œuvre des grands projets du Plan Sénégal Emergent, ne constituent qu’une infime partie, justifie, également, à plus d’un titre, qu’un tel hommage lui soit rendu’’, souligne le texte.
Le maire de Dakar-Plateau »invite, par conséquent, ses compatriotes, les services, entreprises et structures publics, parapublics et privés de même que l’ensemble des usagers de ladite avenue, nouvellement rebaptisée, à tirer toutes les conséquences de droit qu’induit ce changement de dénomination’’.
Elu président de la République en 2012 et réélu en 2019, Macky Sall a annoncé récemment qu’il n’était pas candidat à un troisième mandat.
ASSOME DIATTA QUITTE BBY
Entre le président de la République, Macky Sall et son ancienne ministre du Commerce, c'est la fin de l'idylle politique
Entre le président de la République, Macky Sall et son ancienne ministre du Commerce, c'est la fin de l'idylle politique. Dans un entretien éclair et en exclusivité accordé à «L'As», la présidente du mouvement «Jappo ak Assome» a décidé de quitter la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et de créer un parti politique en vue de l'élection présidentielle de 2024.
S'il y a quelqu'un qui ne va pas attendre le choix du président Macky Sall pour se déterminer, c'est bien Aminata Assome Diatta. En effet, l'ancienne ministre du Commerce a décidé de mettre fin à son compagnonnage avec le chef de l’Etat après plusieurs années de collaboration. L'ancienne candidate à la mairie de Keur Massar Nord qui est sortie de sa réserve après plusieurs mois de mutisme pour annoncer son départ de la mouvance présidentielle tourne le dos définitivement à la mouvance présidentielle. «Je pense qu'il est temps de tracer ma propre voie qui ne sera ni de la mouvance présidentielle ni de l'opposition radicale. Je propose une autre offre politique », révèle-t-elle dans un entretien téléphonique exclusif accordé à «L’As ».
Tout en remerciant le président Macky Sall qui, d'après elle, lui a fait confiance pendant plusieurs années, elle souligne sentir la nécessité de tracer son propre sillon pour offrir une autre alternative. Indiquant dans la foulée qu'elle va lancer son parti dans quelques jours à Keur Massar. Dans le même ordre d'idées, dans une lettre adressée au chef de l'Etat dont «L’As » détient une copie de manière exclusive, l'ancienne directrice du Commerce extérieur explique longuement à son désormais ex-patron les raisons d'une telle décision. «Comme vous le savez j'ai un mouvement «Jappo ak Assome» dont les bases politiques se trouvent à Dakar, Sédhiou, Ziguinchor et Thiès. Ce mouvement se réunit régulièrement autour de moi pour réfléchir sur les questions qui concernent les Massarois et les Sénégalais dans leur immense majorité », soutient l'énarque dans la lettre avant d'ajouter : «Au regard de tous les échanges, discussions et suggestions, j'ai décidé de transformer ce mouvement en parti politique ».Àl'en croire, ce sera un parti de Centre gauche. Un parti de progrès, réformiste, solidaire, insiste-t-il et ouvert sur l'entreprise.
LA DECLARATION D'AMOUR AUX POPULATIONS DE KEUR MASSAR
Montrant dans cette lettre aussi tout son attachement au département de Keur Massar, l'ancienne ministre des PME déclare : «Je peux vous dire que j'ai une base politique. Elle se trouve à Keur Massar. C'est mon fief». Signalant que les populations de Keur Massar montrent leur soutien à son égard au quotidien. «Ce qui la motive davantage », fait-elle savoir. Rappelons que la ministre Assome Aminata Diatta a été la tête de liste de la coalition BBY lors des dernières élections locales et législatives.
Défaite par les candidats de Yewwi Askanwi, la ministre Assome Aminata Diatta ne manque pas néanmoins de partisans dans cette localité, surtout du côté des femmes et des chefs de quartier qui saluent son humilité et sa discipline. Et elle compte saisir ce capital sympathie pour se rebiffer politiquement.
UN 3E CAS INTERNE A L’HOPITAL DALAL JAMM
On peine à éradiquer la fièvre hémorragique de Crimée Congo. Un troisième cas confirmé lundi dernier est pris en charge actuellement à l’hôpital Dalal Jamm de Dakar.
Après le premier cas détecté au mois de mai passé et qui avait fini par succomber, le deuxième découvert à Dahra, les autorités sanitaires ont interné depuis lundi le 3e cas de la fièvre hémorragique de Crimée Congo à l’hôpital Dalal Jamm. L’annonce est de Dr Boly Diop, responsable de surveillance épidémiologique et post vaccinale au ministère de la Santé et de l’Action sociale, en marge d’une réunion de coordination trimestrielle de surveillance épidémiologique.
On peine à éradiquer la fièvre hémorragique de Crimée Congo. Un troisième cas confirmé lundi dernier est pris en charge actuellement à l’hôpital Dalal Jamm de Dakar. Selon Docteur Boly Diop, responsable de surveillance épidémiologique et post-vaccinale au ministère de la Santé et de l’Action sociale, le malade, détecté après les célébrations liées à la Tabaski, a été isolé précocement. «Il est dans les meilleures conditions pour être guéri», révèle-t-il.
En effet, après la découverte du 1er cas le 21 avril, le ministère de la Santé avait activé le centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous). Le Cous devait assurer le suivi et la coordination de la réponse de notre pays. « Ce qui place le Sénégal en situation d’épidémie, c’est que ces dernières années, de façon régulière, des cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo sont notifiés au niveau du pays, et sont suivis. Et c’est dans ce cadre que le Centre des opérations d’urgence sanitaire a été activé depuis le 28 avril », explique Dr Boly Diop.
Pour rappel, la fièvre hémorragique de Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par le biais des tiques. Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques. La transmission à l’homme se fait par contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés. Elle peut se faire également par contact direct avec du sang ou des fluides corporels d’une personne contaminée. La transmission est aussi possible par morsure de tiques infectées. Le taux de létalité de la maladie peut aller de 10 à 40%.
A l’en croire, la fiche technique du ministère de la Santé, le réservoir de virus est constitué par plusieurs types d’animaux sauvages comme les rongeurs, les oiseaux (hérons, calaos), les animaux domestiques et les bovins (moutons, chèvres).
Les agents du secteur primaire décrètent 48h de grève
Les agents des ministères des Pêches et de l'Économie Maritime, ceux de l'Agriculture et de l'Équipement Rural, de l'Élevage et de la Production, sont plus que jamais déterminés dans leur combat. Après avoir annoncé, lors d’un point de presse, la possibilité de déclencher une grève d’avertissement de 48 heures, Omar Dramé et ses camarades sont passés à l’acte. Ils ont décrété 48 heures de grève générale, le jeudi 13 et vendredi 14 juillet 2023. C’est pour exiger le respect du protocole d’accord signé le 1er décembre 2022 entre le gouvernement du Sénégal à travers le ministre de la Fonction publique et de la Transformation du Service public, Gallo BA et l’intersyndicale du secteur primaire.
Échauffourées à l’hôpital régional de Thiès
Il y a eu des échauffourées hier, au centre hospitalier régional El Hadji Amadou SakhirNdiéguène de Thiès. A l’origine, la mort du jeune Babacar Diaw, conducteur de mototaxi, qui était hospitalisé à l’hôpital à la suite d’un violent accident. Il s’est retrouvé avec une double fracture, mais finalement il a rendu l’âme hier. Mais pour les conducteurs de motos Jakarta, il est victime d’une négligence à l’hôpital et comme s’ils s’étaient passé le mot, ils se sont révoltés, après avoir envahi le centre hospitalier pour exprimer bruyamment leur courroux. Il a fallu l’intervention de la police pour ramener le calme.
Affaire Mancabou toujours au point mort
Cela fait un an jour pour jour que François Mancabou est décédé des suites de blessures subies en détention à la sûreté urbaine de Dakar. Il avait été interpellé dans le cadre de l'affaire dite des «forces spéciales». Seulement, depuis l'annonce de l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet de Dakar, aucun acte d'instruction n'a été effectué par le juge chargé de l'affaire, selon les avocats de la famille.
L’anniversaire du décès de Tanor
Le Parti socialiste va commémorer, dans la sobriété, le 4e anniversaire de la disparition d’Ousmane Tanor Dieng le samedi 15 juillet 2023. Il est prévu des cérémonies de prières et de récitals de Coran à travers différents daara et lieux de culte à Nguéniène, Tivaouane, Dakar et Saint-Louis. Dans le même sens, la Secrétaire générale du parti, Mme Aminata Mbengue Ndiaye, présidera une cérémonie de témoignages sur l'homme, le samedi à 15 heures, à la maison du Parti socialiste Léopold Sédar Senghor, en présence de tous les responsables et membres des instances, des mouvements intégrés et organisations spécialisées. Elle appelle tous les militants et responsables, partout où ils se trouvent, à se souvenir, dans une même communion de prières, de Ousmane Tanor Dieng
Abdou Karim Sall chez son prédécesseur
Le Directeur général de l’ARTP a profité de sa visite au centre de contrôle des fréquences situé dans la localité de Doumga Ouro Alpha (Matam) pour faire un détour chez la maison familiale de son prédécesseur, Abdoul Ly. Abdou Karim Sall s’est entretenu avec les membres de la famille à qui il demande de transmettre ses cordiales salutations à Abdoul Ly. Il a poursuivi sa visite à Doumga Ouro Alpha où il a été accueilli par Thierno Mamadou Lamine Ly
Une pirogue chavire à Saint-Louis : 6 corps sans vie repêchés
Six corps sans vie ont été repêchés, mercredi, à l’issue du chavirement d’une pirogue, le même jour, aux environs de 5 heures du matin, à hauteur de l’embouchure de Saint-Louis, a appris l’APS de source sécuritaire. Cette embarcation transportait une soixantaine de personnes, a-t-on précisé de même source. Les sapeurs-pompiers, alertés, se sont déplacés sur les lieux du drame et ont pu repêcher six corps sans vie dont quatre acheminés à Louga (nord-ouest). Les deux autres ont été déposés à la morgue de l’hôpital régional de SaintLouis. Quatre personnes ont survécu à ce drame, indique la même source, selon qui les trois sont internés à la Marine nationale et le quatrième à l’hôpital régional de Saint-Louis. Les opérations de sauvetage se poursuivent encore sur le terrain, sous la conduite d’une équipe des sapeurs-pompiers ainsi que des éléments de la Marine nationale
APR Thiès et la candidature de BBY
La coordination départementale de l’Alliance Pour la République (APR) de Thiès, dirigée par Augustin Tine, maire de Fandène, par ailleurs Directeur de cabinet politique du président de la République, vient d’exprimer sa position sur la candidature au sein de Benno Bokk Yaakaar. « La coordination départementale de Thiès demande à tous les responsables, militants et sympathisants de travailler à l’unité au niveau du parti et de la coalition, seul gage d’une victoire éclatante en février 2024 », lit-on dans le communiqué publié à cet effet. En outre, indique ledit communiqué, « toutes les instances de la coordination s’engagent à soutenir toute candidature proposée, le moment venu, par le Président Macky Sall, leader de la coalition Bby. Dr Augustin Tine et ses camarades ont salué le message à la nation du 03 juillet 2023 du Président Macky Sall, annonçant sa décision de renoncer à se porter candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2024. Ils soulignent que le message « a connu un retentissement exceptionnel au Sénégal, en Afrique et partout à travers le monde, ce qui est un grand motif de fierté pour les militants et responsables du parti, les membres de la grande coalition Bby».
Plainte du Quai d'Orsay contre Juan Branco
Le torchon brûle entre l'avocat Juan Branco et les autorités françaises, notamment le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Dans un document adressé à la bâtonnière, le ministère dénonce les agissements de l’avocat et activiste politique, Juan Branco, auprès du procureur de la République, lui reprochant d’avoir mis en danger des fonctionnaires français au Sénégal. Très remontés contre l’avocat d’Ousmane Sonko, les services du ministère des Affaires étrangères ont décidé de porter plainte contre Juan Branco. Ce bras de fer judiciaire fait suite à des répressions des manifestations contre l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, le 1er juin. Son avocat, Juan Branco, avait annoncé porter plainte pour crime contre l’humanité. Le ministère rappelle que lors d'une conférence de presse le 22 juin, l'avocat accuse spécifiquement deux coopérants français en leur citant leur nom, avant de communiquer les données personnelles de l’un d’entre eux, comme son numéro de téléphone ou son matricule. Avec sa plainte, Juan Branco a également cité le nom de cinq autres agents, rapporte Europe 1. En attendant une suite judiciaire, le Quai d'Orsay demande que l’avocat soit rappelé à l’ordre. D’autant que, à leurs yeux, la situation au Sénégal demeurant extrêmement tendue, les deux agents français, dont l’identité est désormais connue, ne sont plus en sécurité et sont directement exposés à toute forme de représailles. Ils soulignent aussi que les faits de dénonciation de Juan Branco peuvent caractériser un délit de mise en danger de la personne
Réplique de l’avocat Juan Branco
Réagissant à la plainte du ministère des Affaires Étrangères français, l’avocat du leader de Pastef persiste et signe. Il soutient : « Les faits que nous avons révélés ont montré l'implication d'agents français dans l'organisation et l'exécution de la répression mise en œuvre par le régime de Macky Sall contre des manifestants démocratiques, ayant fait 60 morts, ainsi que des milliers de détenus et blessés ». A ses yeux, ce sont des crimes contre l'humanité passibles de poursuites devant la Cour pénale internationale et devant les juridictions françaises. Convaincus que ce sont des faits imprescriptibles, Juan Branco regrette que le Quai d'Orsay ne les ait jamais dénoncés. Il prévient qu’il ne cédera à aucune intimidation.
Le Général d'Armée Cheikh Wade nommé ambassadeur
Après son départ de la tête des armées, le Général d’armée Cheikh Wade atterrit en Grande Bretagne. Il est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Seń eǵ al au Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, avec résidence à Londres, en remplacement de Fatimata Dia Diagne. Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire du Seń eǵ al au Japon, Gorgui Ciss est nommé Ambassadeur auprès de la Tres̀ Honorable Mary Jeannie May Simon, Gouverneure Générale du Canada, avec reśidence à Ottawa. Il remplace l’ancienne ministre de la Fonction Publique, Mme Viviane Laure Elisabeth BAMPASSY. Keḿ oko Diakite jusque-là Directeur des Affaires juridiques et consulaires du minister̀ e des Affaires et́ranger̀es devient Ambassadeur Extraordinaire et Pleń i potentiaire du Seń eǵ al en Egypte en remplacement d’Aboubacar Sarr. Par ailleurs, le chef de l’Etat a promu Yaya Badji, conseiller juridique au Centre régional des Œuvres universitaires de Ziguinchor, au poste de Secrétaire général de l’Agence de régulation des Marcheś (ARM), en remplacement de Mamadou Sène.
Grève de transitaires et de transporteurs au port
La tension monte au port autonome de Dakar. En effet, des transitaires et des transporteurs regroupés en collectif ont décidé depuis hier d’entamer une grève illimitée. Ce, pour dénoncer les tracasseries qu’ils subissent lors de l’enlèvement de leurs marchandises, notamment le paiement d’amendes et de surtaxes injustifiées. Ils imputent la responsabilité à l’État qui est pourtant averti depuis 2019, mais tarde à poser un acte pour résoudre le problème.
Colère d’Alassane Ndoye contre les autorités
Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs) est en colère contre les autorités. Il fustige le communiqué du Directeur des opérations douanières, Babacar Mbaye, relatif aux transactions sur les saisies de véhicules âgés. Selon Alassane Ndoye, cette décision compromet leur travail. Il demande aux autorités de rectifier.
Le magistrat Malick Lamotte nommé DG de l'Onrac
Le magistrat Malick Lamotte a connu une double mutation en moins de deux jours. Président du tribunal du Commerce hors classe de Dakar, il a été mis à la disposition de la chancellerie lors du conseil supérieur de la magistrature. Magistrat hors hiérarchie, M. Lamotte est nommé hier Directeur général de l'Office National de Recouvrement des avoirs Criminels, en remplacement de Mor Ndiaye.
Boun Abdallah Dionne active son réseau…
L’ancien Premier ministre Mouhammad Boun Abdallah Dionne a atterri à Dakar hier après un séjour en France où il a tenu une séance de dédicace de son livre : Le lion, le papillon et l’abeille. Il est rentré dans un contexte politique particulier au sein de leur coalition Benno Bokk Yaakaar qui a donné carte blanche au Président Macky Sall pour choisir son candidat à la Présidentielle. Le retour de Boun Dionne n’est pas fortuit puisqu’on lui prête également l’ambition de conduire la destinée de la mouvance présidentielle en 2024.Il a commencé à activer son réseau pour faire du lobbying auprès du chef de l’Etat afin que ce dernier porte son choix sur lui. Déjà que son nom commence à être agité dans les chaumières ! En tout cas, on sera édifiés d’ici demain
LES CHARGEURS SENEGALAIS EN QUETE DE SOLUTIONS URGENTES
La Zone de Libre Échange Commercial en Afrique (Zlecaf) devenue une réalité depuis le 1er janvier 2022 est une opportunité indéniable pour la cinquantaine d’Etats de la région.
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 13/07/2023
Les taux de fret maritime ont connu une hausse vertigineuse qui n’est pas prête de s’estomper avec un impact négatif sur le transport maritime, au-delà sur les économies africaines en général. Cette remarque faite par le Directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) a justifié amplement la tenue d’un séminaire de trois jours à la Somone sur le thème « Hausse des taux de fret maritime et ses effets sur l’économie en général ». Pour l’économiste et consultant Souleymane Astou Diagne, cet exercice est d’autant plus important qu’on ne peut pas envisager une compétitivité si on ne maîtrise pas les taux de fret maritime.
Les économies des pays du continent africain sont à la croisée des chemins. La Zone de Libre Échange Commercial en Afrique (Zlecaf) devenue une réalité depuis le 1er janvier 2022 est une opportunité indéniable pour la cinquantaine d’Etats de la région. Cependant, la libéralisation du trafic maritime a entraîné la disparition des conférences maritimes, qui a eu pour conséquence celle de la disparition de la quasi-totalité des armements nationaux en Afrique de l’Ouest et du Centre, surtout. Aujourd’hui, l’Afrique occupe une place dérisoire dans le transport maritime du fait de la faiblesse de ses armements, pour le peu qui en reste encore, incapables de concurrencer ceux des pays développés, des multinationales qui dictent de manière unilatérale leurs lois. C’est le constat fait par le Directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec). Abdoulaye Diop qui s’exprimait vendredi dernier à la Somone à l’occasion de l’ouverture d’un séminaire de formation sur le thème « Hausse des taux du fret maritime et ses effets sur l’économie en général ».
La pandémie à Covid 19 et la persistance de la guerre en Ukraine, pointées du doigt.
Pour Abdoulaye Diop, il y a urgence de trouver des solutions à la hausse vertigineuse des taux de fret, qui a un impact négatif sur le transport maritime. Le DG du COSEC a qualifié cet exercice d’ « une impérieuse nécessité », le transport de marchandises par voie maritime constituant un maillon important du commerce international et de l’économie mondiale, a-t-il souligné
« Aujourd’hui, la libéralisation du trafic maritime a entraîné la disparition des conférences maritimes, qui a eu pour conséquences celle de la quasi-totalité des armements nationaux en Afrique de l’Ouest et du Centre, surtout », a-t-il déploré.
« Face à cette augmentation exponentielle destaux de fret, déclare-t-il, il nous paraît important pour l’Afrique de parler d’une seule et même voix, car malgré la part non négligeable des 80 % des échanges entre les autres continents, l’Afrique occupe une place dérisoire dans le transport maritime du fait de la faiblesse de ses armements, pour le peu qui en reste encore, incapables de concurrencer ceux des pays développés, des multinationales qui dictent de manière unilatérale leurs lois. »
« Il nous faut trouver des solutions concrètes à court, moyen et long termes pour faire face à cette hausse vertigineuse des taux de fret qui n’est pas prête de s’estomper et qui entraîne des répercussions négatives sur les économies africaines » , a recommandé Abdoulaye Diop. Qui estime que cette hausse généralisée des coûts de fret est liée notamment à la survenue « brutale et violente » de la pandémie de Covid-19 et la persistance de la guerre en Ukraine.
Expert en économie et consultant, Souleymane Astou Diagne, souligne que cette rencontre initiée par le COSEC « vise à proposer des solutions visant à accroître la résilience et la capacité des chargeurs et l’ensemble des éléments de l’écosystème du transport maritime au Sénégal pour une meilleure compétitivité ».
Il a rappelé que les emplois dans le secteur dépendent en partie du coût du fret, expliquant que lorsque celui-ci augmente les prix à la consommation augmentent aussi.
« On ne peut pas envisager une compétitivité si on ne maîtrise pas les taux de fret maritime, et aujourd’hui, l’inflation est le nerf de la guerre, car le pays qui maîtrise son taux d’inflation est celui qui pourra relancer son économie », a fait valoir l’expert.
UNE EMBARCATION DE MIGRANTS ARRAISONNÉE PAR LA MARINE NATIONALE
La Base navale Nord a arraisonné dans la nuit de mercredi vers 23h une pirogue avec « 71 migrants irréguliers » à son bord
La Base navale Nord a arraisonné dans la nuit de mercredi vers 23h une pirogue avec « 71 migrants irréguliers » à son bord, a-t-on appris de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (dirpa).
Dans un tweet, la DIRPA annonce ‘’l’arraisonnement cette nuit (23h) d’une pirogue de migrants irréguliers, à hauteur de l’embouchure du fleuve Sénégal, par la Marine nationale sénégalaise’’.
‘’Les 71 passagers, dont 2 femmes, ont été mis à la disposition de la Gendarmerie’’, signale-t-elle, précisant que l’opération a été conduite par la Base navale Nord.
ANTA BABACAR NGOM CANDIDATE À LA PRÉSIDENTIELLE 2024
La directrice générale du groupe Sedima s'engage à mettre en place des politiques favorisant l'égalité des chances, l'accès à l'éducation de qualité et à la santé pour tous
Dans une déclaration adressée à ses compatriotes sénégalais, Anta Babacar Ngom Diack, entrepreneure et candidate à la présidentielle de 2024, a exprimé sa vision pour un Sénégal uni et prospère. Elle a reconnu les défis auxquels le pays est confronté, notamment la division sociale, la pauvreté, et l'incertitude économique, mais elle a également exprimé sa conviction que le changement est possible.
Anta Babacar Ngom Diack a souligné que l'élection présidentielle de 2024 sera une étape décisive pour l'avenir du Sénégal, en raison notamment des nouvelles découvertes pétrolières et gazières qui impacteront fortement le modèle économique du pays pour les cinquante prochaines années. Elle a donc appelé à une réécriture de l'histoire du pays pour l'adapter aux réalités sociales, culturelles, économiques et religieuses actuelles.
La candidate a également souligné l'importance de transcender les fractures sociales et de promouvoir l'unité, la justice et l'égalité pour tous les Sénégalais. Elle s'est engagée à mettre en place des politiques favorisant l'égalité des chances, l'accès à l'éducation de qualité et à la santé pour tous. Elle a également promis de valoriser les ressources naturelles et le patrimoine culturel du pays pour stimuler son économie tout en préservant son identité.
Anta Babacar Ngom Diack a en outre évoqué la nécessité de renforcer la sécurité et la souveraineté du pays en tirant parti de l'excellence des ressources humaines présentes au sein des forces de défense et de sécurité. Elle a appelé à renforcer les capacités de prévention, de dissuasion et d'intervention pour faire face aux multiples menaces qui pèsent sur le pays.
Enfin, Anta Babacar Ngom Diack a appelé à l'unité et à la mobilisation de tous les Sénégalais pour construire ensemble un projet innovant, ambitieux et bénéfique pour chacun d'entre eux. Elle a promis de sillonner le pays et de se rapprocher des citoyens afin de construire ensemble l'avenir du Sénégal.
En somme, Anta Babacar Ngom Diack a présenté une vision ambitieuse pour un Sénégal uni et prospère, où chaque citoyen est valorisé et respecté, et où les opportunités sont équitables pour tous. Elle a appelé à l'unité et à la mobilisation de tous les Sénégalais pour construire ensemble l'avenir du pays.
LA 5EME COORDINATION A DE GRAND DAKAR INVESTIT JEAN BAPTISTE DIOUF CE JEUDI
Le Parti socialiste aura un candidat pour la présidentielle de 2024. La 5ème Coordination A du PS de Grand Dakar va investir ce jeudi 13 juillet le maire de ladite localité Jean-Baptiste Diouf comme candidat à la Présidentielle de 2024.
Une grande mobilisation est attendue des Socialistes de Dakar et particulièrement de Grand Dakar ce jeudi 13 juillet. Les locaux de la municipalité s’avéreront trop étroits pour accueillir la rencontre d’investiture du maire Jean-Baptiste Diouf. La candidature de ce dernier annoncée depuis quelques semaines deviendra une réalité politique. Elle s’inscrit dans une dynamique de rupture avec la direction du Parti qui a décidé de ne pas présenter un candidat socialiste. Aminata Mbengue Ndiaye et la direction du Parti socialiste ont décidé le week-end en Bureau politique de donner carte blanche à Macky Sall pour le choix du candidat de Benno pour la présidentielle de 2024. Une telle posture est totalement rejetée au niveau de la base socialiste de Grand-Dakar.
La 5ème Coordination A de Grand-Dakar compte alors investir ce jeudi leur responsable politique et maire de la commune Jean-Baptiste Diouf sous la bannière socialiste. «Nous avons jugé utile tout simplement d’avoir un candidat socialiste. Au niveau du Parti socialiste, c’est la base qui doit investir un candidat. Une personne physique ne peut pas se lever et élire un candidat. C’est une structure de base comme la Coordination qui peut investir. Ensuite nous avons toujours pensé que le PS doit ouvrir la possibilité d’avoir un candidat. Le Bureau politique devait prendre en charge une telle possibilité. Mais malgré la proposition faite à la direction du parti que nous avons un candidat en la personne du maire de Grand Dakar lors de notre réunion du samedi 08 juillet, nous n’avons eu aucune réponse de la direction du Parti. D’autres qui avaient fait la même proposition lors de cette même rencontre n’ont obtenu aucune réponse.
D’ailleurs lors de cette rencontre, des positions divergentes ont été notées sur la candidature ou non du PS » soulignent des proches du maire Jean Baptiste Diouf. Ces derniers tiennent à réaffirmer que leur mentor reste bel et bien socialiste, mais leur démarche est une manière de dénoncer la décision de la direction socialiste de donner carte blanche à Macky Sall pour le choix de leur candidat en 2024. Ce jeudi, Jean Baptiste Diouf va certainement accepter le choix porté sur lui par la 5ème coordination A PS de Grand Dakar. Il va en profiter pour s’exprimer solennellement sur sa position qui rame à contre-courant de celle de la direction du parti. « J’ai participé à la réunion du Secrétariat exécutif du Ps ce samedi 08 juillet, des échanges ont été eu lieu. Et ma position a été de dire que le PS doit mettre en place une Commission de réception des candidatures au sein du parti parce que je trouve que le PS est un grand parti qui a participé à la vie de BBY de façon substantielle et qui aujourd’hui à l’arrivée en 2024 doit présenter en son sein un candidat socialiste. C’est la position que j’ai défendue. Certains ont défendu l’idée de faire de cette candidature un point important. Tous les candidats au même niveau, nous sommes tous à 7 mois. Le PS doit jouer sa partition et avoir une position centrale, sois être le roi ou être le faiseur de rois. C’est la raison pour laquelle je dis que le PS doit être là. Si nous n’avons pas de candidat, nous allons subir et nous n’avons pas le droit de subir. Nous avons toute une génération, beaucoup de jeunes qui sont avec nous, et nous n’avons pas le droit d’hypothéquer l’avenir politique de ces jeunes qui sont au sein du PS » a souligné le maire Jean Baptiste Diouf à travers Walf Tv. Qu’adviendra-t-il alors de son avenir chez les Verts. La réponse de la direction du PS est attendue les semaines à venir.
MACKY SALL EST-IL LE DECLIC DE LA DESUNION AU SEIN DE L’APR ?
En recevant les cadres et responsables de l’Alliance pour la République (Apr), le président de la République Macky Sall les a invités à l’union et la solidarité autour du candidat qu’il allait choisir pour la prochaine présidentielle de 2024. Aujourd’hui, le président Macky Sall semble vouloir une chose et son contraire. Ce, en laissant pourrir la théorisation d’un faux débat de militants de la 1ere heure et alliés de la 25e heure de la part de ses proches. A ce rythme, Macky Sall risque d’être le déclic de la désunion au sein de l’Apr.
Au cours de la réunion du Secrétariat exécutif national (Sen) de l’Apr qui s’était déroulée au Palais, les cadres et responsables avaient tout simplement donné carte blanche au président Macky Sall pour le choix du candidat qui portera les couleurs de la mouvance présidentielle en 2O24. Un blanc-seing déjà entériné par la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby). Ayant désormais une carte blanche « alliée » supplémentaire en main, le président de la République sortant Macky Sall avait exhorté les responsables de l’Apr et alliés de Bby à rester unis et solidaires autour du candidat qu’il allait choisir pour la prochaine présidentielle de 2024. Aujourd’hui, certains « faucons » de la Présidence sont en passe de remettre en cause cette « union » tant conseillée et recommandée par le chef de file de la majorité présidentielle. Car les coulisses de la Présidence comme dans les couloirs du Secrétariat exécutif de l’Apr, ces soi-disant proches de Macky sont en train de théoriser la légitimité du militantisme de la 1e heure de manière à écarter les cadres de l’Alliance et les technocrates-politiques du renfort de la 25e heure. Il est vrai que ces « théoriciens » de ce faux débat ne sont pas des moindres puisqu’ilssont des voix « autorisées ».
A ce rythme, Macky Sall risque d’être le déclic de la désunion au sein de l’Apr, faute de ne pas siffler la fin de la guerre de positionnement. D’ailleurs l’avant-dernier communiqué du Conseil des ministres du mercredi 05 juillet 2023 prête à confusion. Comme sur les différents passages où le Chef de l’Etat Macky Sall a demandé au Premier Ministre Amadou Ba de présenter lors du prochain Conseil des Ministres, le Plan d’action du Gouvernement pour les 06 prochains mois (juillet au 31 décembre 2023) en plaçant, parmi les priorités, les programmes d’équité sociale et territoriale (bourses de sécurité familiale, Pudc, Puma, Promovilles, Pacasen urbain et rural...) et les solutions rapides pour promouvoir les formations, l’apprentissage, l’entreprenariat et l’emploi des jeunes. De même que le ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye pour le suivi de la campagne agricole avant de lui donner des instructions visant à accélérer les mises en place des intrants et matériels agricoles dans les zones agro écologiques du pays. Il est vrai que les membres du gouvernement sont appelés sans relâche à travailler pour la continuité de l’Etat au profit des populations.
Dr Momar Thiam, un avis d’expert !
Malheureusement, certains observateurs et politologues ont différemment interprété les instructions du président de la République autrement. Pour eux, c’est une façon de les domestiquer dans le gouvernement, histoire de leur faire comprendre qu’il n’est pas question d’aller battre compagne pour la présidentielle 2024. N’est-ce pas Momar Thiam, docteur en communication politique ? « Ecoutez, il faut avoir une lecture attentive du communiqué du Conseil des ministres pour mieux déceler les messages souterrains du président de la République.
En donnant des instructions fermes au Premier ministre Amadou Ba avec une précision de taille pour les six mois à venir et au ministre de l'Agriculture Aly Ngouille Ndiaye, le président Macky Sall semble les exclure de fait de l'agenda de la présidentielle 2024 ou de la campagne électorale à venir. C'est une manière de le dire de rester au gouvernement et travailler davantage pour les six mois qui nous restent, donc vous ne serez pas mes candidats. C'est ce qu'on appelle en communication " les contours souterrains d'un discours" » a décrypté cet éminent Professeur en communication politique. Une chose est sure, en laissant prospérer ou pourrir la théorisation d’un faux débat de militants de la 1e heure et alliés de la 25e heure de la part de ses proches, Macky Sall semble vouloir une chose et son contraire c’est-à-dire l’Union à la Désunion. Les prochains jours nous édifieront…