Finis les matches amicaux avec les sélections supposées faibles. Aliou Cissé veut désormais du lourd. Après le Brésil à Lisbonne, l’Algérie ce soir au stade du Président Abdoulaye Wade, le sélectionneur des Lions voudrait affronter le Mali (en pourparlers pour le 14 octobre) puis le Maroc voire la… France. La seule condition, c’est que l’ancien capitaine du Sénégal souhaite que ces rencontres se déroulent à Dakar. Il l’a fait savoir en conférence d’avant match hier, lundi 11 septembre, au stade Me Wade. Morceaux choisis.
LES FORFAITS DE BOULAYE, ISMAÏLA ET FORMOSE
«On a trois garçons qui sont indisponibles. Formose est venu avec une blessure à la cheville. Après l’IRM, on s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas tenir sa place. Concernant Boulaye (Dia), il a été opéré du genou et c’est un peu difficile les reprises quand vous restez longtemps sans jouer. Ismaïla (Sarr) s’est blessé au courant de l’opposition du vendredi. Il a ressenti une douleur derrière la cuisse. Mais, on a un bon groupe et assez large. Lors de la publication de la liste, on était prêt à toute éventualité. On a la possibilité de remplacer les joueurs blessés. C’est l’opportunité de voir les joueurs qui n’ont pas l’habitude de commencer de débuter et aider l’équipe à gagner cette rencontre. Et on a bien préparé ce match qui va en direction de la CAN».
LES RETROUVAILLES AVEC L’ALGÉRIE
«Depuis l’annonce de ce match, beaucoup de gens me posent cette question. Il y a beaucoup de choses qui se sont passées depuis 2019. Les deux équipes ont changé depuis 2019. Il y a une génération qui est passée et une autre qui est arrivée. Ce qui est important, ce match s’inscrit dans la progression de l’équipe. On n’a pas beaucoup de temps de préparation durant la période de CAN. Je le dis et je le répète, on a la chance de se qualifier au bout de quatre journées. Que ce soit la 5ème journée contre le Bénin, le Brésil et aujourd’hui l’Algérie, nous sommes en préparation de cette CAN. Au mois d’octobre, on aura le Mali ici et on ira jouer le Cameroun. C’est une planification qu’on a mise en place. Demain (aujourd’hui), ça sera un très grand match parce qu’il y aura de très bons joueurs».
SON DUEL AVEC BELMADI
«Avec Djamel Belmadi, on a pratiquement des destins similaires. Il a été international, il a évolué dans les clubs que j’ai joués et il est de Champigny là où j’ai grandi. Depuis 2019, les comparaisons sont là. Effectivement, on a perdu deux matchs en 2019. Ce sont ces matchs qui nous ont permis de gagner la CAN en 2022. Ils nous ont également permis de qualifier une nouvelle fois à la Coupe du monde. On s’est refait et on a répondu présent à toutes les compétitions. En réalité, ce n’est pas Djamel et moi qui allons jouer. Demain (Aujourd’hui), je ne serai pas sur le terrain mais je donnerai de la force à mes joueurs. C’est un gros match et ce sont ces matchs que nous désirons. Et ça s’inscrit seulement dans le jeu. Ce n’est pas une question de revanche ou de vengeance. Je n’ai pas de vengeance ou de revanche à prendre. On a perdu la finale en 2019, mais on est restés longtemps sur le toit du continent. De 2019 à aujourd’hui, si on regarde les performances des deux équipes, je crois que le Sénégal est audessus».
L’INTÉGRATION DES BINATIONAUX
«S’il faut comprendre dans l’évolution du football africain, c’est que l’Afrique reste l’Afrique, ça ne changera pas avec ses réalités. Les réalités d’aujourd’hui sont différentes. A notre époque, c’était plus compliqué. Maintenant pour les binationaux, ils s’adaptent rapidement. J’en ai pas mal dans notre équipe et d’ailleurs un est le capitaine. Il n’est pas né ou grandi au Sénégal. Il y a quelques années, on se posait la question sur leur motivation et je n’aime pas trop en parler. Car ce sont des Sénégalais à 100%. Même s’ils ne sont pas nés au Sénégal, leurs parents ou leurs grands-parents resteront Algériens ou Sénégalais. Il faut dire que les binationaux s’intègrent de mieux en mieux parce que les conditions sont différentes».
LA POLYVALENCE DE GANA GUÈYE
«Gana, c’est plus de 100 sélections. Vous savez la confiance que j’ai pour lui pour tout ce qu’il a eu à faire pour cette équipe nationale en termes de régularité, de performance et de patriotisme. C’est un exemple pour les plus jeunes. Avec sa capacité de jouer comme relayeur, il arrive à marquer des buts et faire des passes décisives. Je me rappellerai toujours de son but contre le Bénin (CAN-2019). Comme je l’ai toujours dit, il a les qualités offensives. Même si son poste de prédilection, c’est devant la défense. Mais, si l’entraîneur doit faire en sorte d’avoir un équilibre dans son équipe. Tout ce qui est important, c’est le groupe et non les individualités. Sentinelle ou pas, je sais que Gana a les qualités de jouer partout sur le terrain».
SA LONGÉVITÉ EN ÉQUIPE NATIONALE
«Dans tout projet, ce n’est pas une histoire de vitesse ou de se précipiter. Quand j’ai pris l’équipe nationale du Sénégal, l’objectif c’était de se qualifier à la CAN ensuite à toutes les Coupes du monde. Une équipe, ça ne se construit pas du jour au lendemain. Chaque année et chaque compétition, vous apprenez. Concernant le bon comportement des équipes nationales du Sénégal, c’est un projet en collaboration avec les clubs. On a deux centres techniques qui nous permettent de regrouper toutes nos catégories d’équipe nationale. On a des entraîneurs qui sont chevronnés et qui travaillent beaucoup. Je peux citer Pape Thiaw, Malick Daf… mais c’est une volonté fédérale et du directeur technique national (Mayacine Mar, Ndlr)».
LA STRATÉGIE CONTRE LES FENNECS
«On prépare ce match depuis quatre, cinq jours et on est prêts à affronter cette équipe algérienne qui est une très grande équipe. Ce sont ces genres de match que l’Afrique a besoin. Après, c’est le Mali et j’espère que le Maroc ou la France viendront ici. Il y a quelques années, on n’aurait pas choisi un match comme ça. Aujourd’hui, avec la progression de cette équipe nationale, on est obligés de jouer les gros matchs. Avec la structure qu’on a, on ne peut pas se permettre de rester pendant deux ans sans recevoir les grandes équipes».
L’ARABIE SAOUDITE…
«C’est un phénomène parce que beaucoup de joueurs africains choisissent l’Arabie saoudite. C’est la nouvelle destination. Comme je l’ai déjà dit, l’Europe reste l’Europe, mais ailleurs, il y a des choses qui sont en train de se faire. Laissons ce championnat se mettre en place avec toutes ces stars. Mais le peu de choses que j’ai vu lors de ces deux mois de début de compétition, il faut dire que ça beaucoup changé».
PLUS QU’UN MATCH DE PRESTIGE, UN TEST MAJEUR
Le Sénégal s’achemine vers un test important en direction de la CAN 2023. Ce sera lors du match amical qui l’oppose à l’Algérie, ce mardi 12 septembre au stade Abdoulaye Wade de Dakar (19h00 GMT).
Le Sénégal s’achemine vers un test important en direction de la CAN 2023. Ce sera lors du match amical qui l’oppose à l’Algérie, ce mardi 12 septembre au stade Abdoulaye Wade de Dakar (19h00 GMT). Plus qu’un match de gala ou de prestige, cette confrontation entre les deux derniers champions d’Afrique, sera un bon baromètre dans la phase de préparation. La gagne sera importante pour la confiance à quelques mois des qualifications de la Coupe du monde prévue en novembre prochain et du rendez-vous continental de janvier prochain en Côte d’Ivoire.
L e Sénégal affronte ce mardi 12 septembre au stade du Président Abdoulaye Wade de Diamniadio, l’Algérie. Ce match amical de prestige mettra aux prises les deux derniers champions d’Afrique (2019 et 2021). Leur dernière confrontation en match officiel remonte à la finale de la CAN le 19 juillet 2019 au stadium du Caire, remportée par les Verts (1-0) grâce à un but de Bounedjah. Après avoir réussi à garder leur invincibilité dans le cadre des qualifications à la CAN2023, la rencontre sera surtout un test grandeur nature à deux mois de l’ouverture des qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Mais aussi en direction de la Coupe d’Afrique des nations dont le coup d’envoi prévu dans 6 mois en Côte d’Ivoire. Plus qu’un match de gala, le choix de jouer les Fennecs d’Algérie comme sparring-partners permettra aux champions d’Afrique en titre d’engranger plus de confiance et à son sélectionneur d’avoir plus de certitudes sur son groupe qui, du reste, est déjà amputé par ses deux atouts offensifs notamment les attaquants Ismaïlia Sarr et Boulaye Dia. Ces deux joueurs, éléments clés du dispositif d’Aliou Cissé, se sont montrés décisifs lors de la victoire de prestigieuse obtenue au cours du match amical remporté devant le Brésil (4- 2) en juin dernier. Ce, grâce à un doublé de Sadio Mané. «Le choix de ce match réside dans le jeu, la progression de notre équipe. Ce ne sera pas un match-revanche mais, pour suivre une politique sportive mise en place par le directeur technique national et la Fédération sénégalaise de football», avait expliqué Aliou Cissé.
(0 à 0) à domicile, face à la Tanzanie à domicile (Annaba), l’Algérie a, de son côté, terminé invaincu dans leur groupe avec 5 succès et 1 nul en 6 parties. Mais, le doute s’est installé depuis quelques temps au sein de la formation d’Algérie. Cette dernière performance de la bande à Ryad Mahrez contre la Tanzanie est considérée dans l’opinion algérienne comme l’une des pires de l’ère Belmadi et une prestation à oublier au plus vite. Dans cet élan, le sélectionneur entend aborder cette rencontre avec beaucoup d’ambitions.
«Le match face au Sénégal nous permettra de voir qu’elle est vraiment la personnalité de nos joueurs. On ira là-bas avec beaucoup d’ambitions et pour faire un résultat», a promis Djamel Belmadi. A noter que le Sénégal et l’Algérie se sont jusque-là affrontés 23 fois, pour neuf matchs amicaux, quatre rencontres de Coupe d’Afrique des nations (CAN), quatre matchs comptant pour les qualifications à la Coupe du monde (2002 et 2010) et quatre rencontres qualificatives pour la CAN (1984 et 1994). Les Fennecs se sont imposés à treize reprises, les Lions quatre fois. Six de leurs rencontres ont terminé par un nul.
L’ETAT INVITÉ À PRODUIRE UN RAPPORT POUR MONTRER LES MOYENS DE LA PERFORMANCE
Birahim Seck revient sur la « communication à outrance » autour du taux de pression fiscale du Sénégal
Le Forum Civil a organisé hier, lundi 11 septembre, un atelier de renforcement de capacités au profit des parlementaires sur la mobilisation des ressources fiscales et la lutte contre les flux financiers illicites au Sénégal. Birahim Seck a profité de cette occasion pour revenir sur la « communication à outrance » autour du taux de pression fiscale du Sénégal. Selon lui, le ministère des Finances et du budget devrait produire un rapport sur la mobilisation des ressources fiscales au lieu de verser dans la communication.
Les services du ministère des Finances et du budget ont informé la semaine passée que le Sénégal a enregistré un taux de pression fiscale de 18,2% en 2022 et occupe la première place au niveau communautaire.
Selon le coordonnateur du Forum Civil Birahim Seck, le ministère des Finances et du budget ne devrait pas se glorifier de ce résultat. Parce que, dit-il, notre pays n’a toujours pas atteint le seuil défini par l’Uemoa qui est de 20%. Il s’exprimait hier, lundi 11 septembre, lors de l’atelier de renforcement de capacités au profit des parlementaires sur la mobilisation des ressources fiscales et la lutte contre les flux financiers illicites au Sénégal, organisé par le Forum Civil. « Nous voulons un peu mettre les pendules à l’heure, parce qu’il y a quelques jours, il y a une communication à outrance autour de la pression fiscale au niveau du Sénégal. Le ministère des Finances s’est auto glorifié de la position du Sénégal comme leader en matière de pression fiscale au niveau de l’Uemoa. Le Forum Civil a toujours attiré l’attention du ministère de faire attention dans ses communications. Déjà en 2016, nous étions à un taux de pression fiscale de 19%, en 2022 un taux de 18%. Nous n’avons même pas atteint le taux de pression fiscale de 20% qui est la norme indiquée par l’Uemoa », se désole le coordonnateur du Forum Civil. Il pense que le ministère des Finances et du budget doit être beaucoup plus modeste dans la communication et travailler davantage à une recevabilité.
Selon lui, pour convaincre les Sénégalais, le ministère devrait aujourd’hui pouvoir produire un rapport qui mentionne réellement les moyens qui sont utilisés pour atteindre une certaine performance. « Par exemple, aujourd’hui on ne peut pas nous dire le nombre d’agents mobilisés pour une mobilisation des ressources, ni le nombre de missions déployées encore moins le nombre d’entreprises ciblées ainsi que les missions qui sont abouties ou pas. Nous sommes dans un monde transparent. Le ministère des Finances doit apprendre à communiquer de façon transparente avec des chiffres réels, mais pas uniquement à verser toujours dans la communication », suggère t-il. A l’issue de cet atelier, la cellule sénégalaise du réseau des parlementaires de lutte contre les flux financiers illicites pour la fiscalité équitable sera mise en place.
DES MAIRIES À L’ARRÊT, DES REQUÉRANTS EN SOUFFRANCE
A Dakar, la grève des collectivités territoriales n’a pas épargné les centres d’état civil. Beaucoup d’entre sont à l’arrêt, pour ne pas dire désertés à la suite du mot d’ordre des travailleurs, à partir de ce lundi 11 septembre
A Dakar, la grève des collectivités territoriales n’a pas épargné les centres d’état civil. Beaucoup d’entre sont à l’arrêt, pour ne pas dire désertés à la suite du mot d’ordre des travailleurs, à partir de ce lundi 11 septembre. Les activités sont à l’arrêt dans les mairies, au grand des requérants de pièces d’état civil ou autres.
En ce premier jour de la semaine, un calme inhabituel anime les centres d’état civil à Dakar. C’est le cas à la mairie de Mermoz-Sacré coeur à proximité de la pharmacie de Baobab. La cour est déserte, calme, les portes et fenêtres sont toutes fermées. On dirait un jour férié alors qu’en vérité, tel n’est pas le cas. Nous sommes en début de semaine en effet et les travailleurs des collectivités territoriales sont en ordre de bataille face aux autorités étatiques centrales et locales relativement à leurs doléances. Et pour contraindre ces dernières à satisfaire leurs revendications, Ils ont décidé de repartir au front par une grève de 5 jours à compter de ce lundi 11 septembre. Principales victimes, les populations venues à la recherche de pièces d’état civil, d’extraits de naissance et autres. « Ici, à la mairie, le gardien m’a dit de venir le lundi, mais je ne peux pas attendre puisque j’ai un cas urgent à régler. Du coup, je pars à la police de Dieuppeul pour me trouver un certificat de résidence. Le plus tôt sera le mieux », nous informe Omar Cissé, un commerçant croisé à la porte de la mairie avec sa moto.
En allant vers le stade Demba Diop, une vieille femme trouvée à l’arrêt de bus sous le chaud soleil se plaint elle aussi de la grève des collectivités, contrainte de rentrer chez elle sans avoir le certificat de naissance cherché. Il faut dire que ces cas sont loin d’être spécifiques en ce premier jour d’application des 120 heures de grève des collectivités territoriales. Dans les autres mairies de Dakar également, le calvaire est le même pour les requérants de pièces d’état civil, contraints de patienter ou d’user de mille pirouettes pour décrocher l’hypothétique papier qu’ils recherchent dans les mairies de Dakar. Et dire qu’il reste encore quatre jours de grève.
LES VIOLENTS AFFRONTEMENTS DE KHOSSANTO ET LES RISQUES DE FRICTIONS A L’APR AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les parutions de ce mardi 12 septembre 2023 mettent en exergue, entre autres sujets, les affrontements violents survenus lundi dans la commune de Khossanto (Est), les tentatives de médiations pour éviter des frictions au sein de l'APR
Dakar, 12 sept (APS) – Les quotidiens parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent en exergue, entre autres sujets, les affrontements violents survenus lundi dans la commune de Khossanto (Est), les tentatives de médiations pour éviter des frictions au sein de l’Alliance pour la République (APR) après le choix d’Amadou Bâ comme candidat de Benno Bokk Yaakar (BBY) à la présidentielle de février 2024.
‘’Deux morts et plusieurs blessés à Khossanto et Mama Khono’’, rapporte Le Quotidien qui précise que c’est le bilan des émeutes survenues à Khossanto et à Mama Khono, deux localités situées dans le département de Saraya, dans la région de Kédougou. Selon le journal, ces manifestations ont fait au moins deux morts par balle et 14 blessés graves.
‘’Des jeunes de la commune de Khossanto et du village de Mama Khono, ont manifesté tout au long de la journée contre la modification de l’arrêté du préfet de Saraya sur la main d’œuvre locale non qualifiée employée par la société minière Endeavour mining, alors qu’ il avait fait l’objet d’un consensus’’, a expliqué la publication.
Deux personnes ont été tuées lundi après-midi lors des manifestations qui ont éclaté le même jour dans la commune de Khossanto, dont les jeunes et ceux du village de Mama Khono (Kédougou, est) protestent contre la modification de l’arrêté du préfet du département de Saraya sur le recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée, a appris l’APS de sources hospitalières
‘’Deux orpailleurs tués par balle’’, met à la Une Libération qui décline l’identité des manifestants tués.
Selon le journal, ‘’une des victimes, Bakary Cissokho, le grand frère du maire de Khossanto, est âgée de 58 ans, mariée et père de six enfants ». ‘’L’autre victime du nom de d’Abrahim Ouédraogo, de nationalité burkinabé, âgée de 27 ans est mariée et père d’un enfant’’, ajoute la publication.
»Deux morts et six blessés à Kédougou’’, selon WlafQuotidien, qui signale qu’en plus de ce bilan de ces morts et des blessés enregistrés, ces manifestations entre les forces de l’ordre et les populations ont causé plusieurs dégâts matériels avant l’annulation de l’arrêté du préfet du département de Saray qui a mis le feu aux poudres.
Source A signale que le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a pris la décision de mettre fin à l’arrêté du préfet de Saraya et le ministre des Mines et des Géologie, Omar Sarr est attendu ce mardi à Kédougou.
»L’arrêté préfectoral qui a mis le feu aux poudres abrogé après la manifestation mortelle, un CRd spécial présidé par le ministre des Mines et des Géologie, Omar Sarr est prévu ce mardi à la gouvernance de Kédougou’’, annonce Vox Populi, qui rapporte que les organisations de défense des droits de l’homme réclament »une enquête sérieuse, indépendante et impartiale ».
En politique, la presse quotidienne s’est intéressée aux tentatives de médiations pour éviter une friction au sein de l’APR à la suite du choix d’Amadou Bâ, comme candidat de la coalition de la majorité pour la présidentielle de février 2024.
Le quotidien Bës Bi rapporte qu’un des candidats à la candidature de BBY, Abdoulaye Daouda Diallo, a été reçu en audience lundi par le président de la République.
Selon le journal, »Macky Sall tente de raisonner le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), lui propose le poste de Premier ministre. Mais Abdoulaye Daouda Diallo, pas emballé, veut rester logique avec lui-même’’, ajoute le journal qui révèle que Mohammed Dionne, ancien Premier ministre »recalé dans le choix du candidat (…), sera reçu aujourd’hui, par le chef de l’Etat ».
‘’Un autre ex-candidat à la candidature de BBY, Mame Boye Diao, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a décidé de tracé son itinéraire. Rebelle affirmé, il va annoncer aujourd’hui sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. C’est au moins, pense-t-il, pas pour défier BBY, sa coalition, mais pour préserver le legs de Macky Sall à sa manière’’, écrit Source A.
Pendant ce temps, le candidat désigné de BBY »panse les plaies’’ pour éviter une friction dans les rangs de l’APR, selon Les Echos, qui souligne que l’actuel Premier ministre, a appelé Abdoulaye Daouda Diallo et Mohamed Dionne pour »les rencontrer ». ‘’Il doit également présenter une charte à la coalition Benno avant la fin de la semaine », ajoute le journal.
‘’L’unité ou le déluge’’, avertit L’AS, qui souligne que le chef du gouvernement dont la candidature »ne fait pas l’unanimité au sein surtout de l’APR aura ainsi la lourde charge de remobiliser les troupes, s’il espère devenir le cinquième président de la République du Sénégal ». ‘’La tâche s’annonce difficile car un combat n’est jamais gagné d’avance’’, note le journal.
UN COUP DUR POUR LES POPULATIONS
Le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales durcit la lutte pour la revalorisation de leurs salaires. Après la grève de 96 heures dans l’ensemble du pays, il observe à nouveau une grève de 120 heures depuis lundi 11 septembre
Le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales durcit la lutte pour la revalorisation de leurs salaires. Après la grève de 96 heures dans l’ensemble du pays, il observe à nouveau une grève de 120 heures depuis hier, lundi 11 septembre. Ces grèves répétitives ont fini par porter préjudice aux populations.
L e calvaire est reparti pour les personnes cherchant des documents administratifs comme les certificats de résidence, de mariage, des extraits de naissance, entre autres. Le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales repart au front pour une revalorisation des salaires. Elle a, en effet, entamé depuis hier, lundi 11 septembre, une grève de 120 heures sur l’ensemble du pays. C’est-à-dire jusqu’au vendredi 15 septembre 2023.
«L’extension des augmentations des salaires qui devrait être automatique eu égard aux dispositions de la loi 2011-08 du 30 mars 2011, tarde encore à se matérialiser malgré les nombreux plans d’actions que l’Intersyndicale a eu à dérouler. Pire encore, les quelques collectivités territoriales qui s’étaient engagées à aligner leurs personnels, se sont opposées au refus des percepteurs municipaux. Ces hauts fonctionnaires de l’Etat qui ont pourtant bénéficié de ces augmentations, opèrent aujourd’hui les retenus sur les salaires des travailleurs des collectivités territoriales qui avaient perçu la mensualité avec les augmentations en guise de remboursement. Ce qui est injuste et inadmissible», a déclaré Ndiaga Diop, membre du syndicat.
Ce mot d’ordre de 120 heures de grève a été décrété après celui de 96 heures suivi du mardi 15 au vendredi 18 août 2023 pour une « augmentation généralisée» des salaires de la fonction publique locale, renouvelable toutes les semaines jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Ce, après une pause due au décès du président de la Fédération générale le 14 juin dernier. Le défunt était aux devants de l’engagement pour la cause des travailleurs des collectivités locales. En effet, depuis plusieurs mois, les travailleurs paralysent les collectivités territoriales avec des grèves répétitives. Et malgré la rencontre avec la direction de la fonction locale et le ministère de tutelle, un consensus n’a pas encore été trouvé.
«Le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales attend impatiemment l’audience annoncée avec le Premier ministre en présence du ministre des Finances. Aucune promesse ne saura acceptée. Seuls les engagements écrits ou des instructions claires et sans délai permettront de lever le mot d’ordre. En effet, nous considérons que l’Etat joue au dilatoire et déroule son agenda politique en laissant en rade les braves travailleurs des collectivités territoriales dans la dèche», a souligné Ndiaga Diop.
Les travailleurs des collectivités territoriales ne décolèrent pas malgré l’impact négatif des grèves répétitives. Ils se sont d’ailleurs désolés du préjudice que vont subir les populations. Toutefois, le syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales compte maintenir la pression sur les autorités jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Le mouvement d’humeur risque encore d’être difficile pour les populations puisque l’on s’achemine vers la rentrée scolaire.
KEEMTAAN GI - ENCORE DES «FORCES OCCULTES» ?
Pour se disculper, ils convoqueront encore la présence de forces occultes. Depuis mars 2021, on tire comme on le ferait de lapins sur des populations sans défense. Dakar, Ziguinchor et Bignona ont payé le plus lourd tribut à cette sorte de compétition de tirs mortels entre forces de défense et de sécurité. Comme dans les kermesses ! Des crimes qui sont restés jusqu’ici impunis pendant que plus d’un millier de jeunes gens sont maintenus en prisons parfois sous les prétextes les plus fallacieux. Ils sont accusés de crimes pour lesquels ils seraient coupables. Sauf que, pour la cinquantaine de manifestants morts depuis mars 2021 jusqu’à juin 2023 — les derniers morts en date ayant été trucidés hier — , la justice a décidé qu’il n’y a pas de coupables ! Circulez, il n’y a rien à voir… S’agissant des autres crimes, ou présentés comme tels, le coupable idéal, pour ne pas dire le bouc-émissaire, ne peut être que ce salaud de chef de l’opposition. Il serait responsable des tueries et de tous les saccages de biens publics et privés. Bien entendu, tout cela a été exécuté en parfaite complicité avec des forces occultes dont des rebelles venus de la Casamance avant de s’évaporer dans la nature comme ils étaient venus à Dakar. A la barbe et au nez des forces de défense et de sécurité en usant sans doute de gris-gris qui les rendraient invisibles. Les mêmes certainement qui ont sévèrement réprimé les manifestations d’hier à Khossanto dans la région riche en ressources minières de Kédougou mais dont les populations végètent dans une extrême pauvreté sans pouvoir bénéficier des retombées de l’or que des sociétés minières exploitent chez elles. Encore un paradoxe de ce pays de l’émergence, la région de Kédougou qui renferme dans son sous-sol es plus grandes mines d’or de notre pays est celle dont les populations sont les plus pauvres. La faute aux compagnies minières qui surexploitent ces richesses avec la complicité des autorités qui leur font un pont… d’or. Depuis que le métal jaune y est extrait, notamment à Sabadola, cette richesse minière n’a jamais changé le visage de la région et n’a pas non plus permis à sa population de vivre mieux. Elle survit et vend sa main d’œuvre non qualifiée aux compagnies gloutonnes. Mais même ça, le préfet a décidé que c’était trop pour les jeunes de la région ! Des jeunes qui ne demandent pourtant qu’à travailler et à vivre dans leur terroir, ne voulant surtout pas être contraints de prendre les pirogues de « Barça wala Barsakh ». Ils demandent le droit constitutionnel de veiller à une exploitation responsable de leurs ressources naturelles mais aussi que entreprises les privilégient dans le recrutement de leur personnel. Pour avoir réclamé ce droit élémentaire, les pauvres jeunes manifestants ont été canardés comme des lapins par des Fds qui ont laissé deux morts sur le carreau. Mais, bien entendu, pour cette forme de « terrorisme »-ci qui cible les pauvres populations innocentes, le ministre de la Justice ne va certainement pas demander à ses procureurs d’ouvrir une enquête pour identifier, arrêter et juger les meurtriers ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
AIDES AUX SINISTRES LES SAUTES D’HUMEUR DE SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI
Pour une question d’ego surdimensionné ou de sautes d’humeur, le Roi Mohamed VI est en passe d’abréger la vie de milliers de victimes marocaines coincées sous les décombres suite au terrible séisme qui a ravagé la région de Marrakech dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Outre les près de 3.000 morts, de nombreux habitants sont coincés dans leurs villages où ils risquent de mourir de faim, de soif et de froid. Une situation alarmante de ses sujets qui laisse de marbre le Roi du Maroc Mohamed VI alors que l’ensemble de la communauté internationale attend d’exprimer sa solidarité et son aide au peuple marocain. Pendant des heures, les chefs d’Etat des Usa et de la France ont fait part de leur vive émotion devant le nombre croissant de victimes et proposé des équipes de secours ainsi que l’acheminement de vivres par voie aérienne mais le roi du Maroc n’a, lui, pas réagi. Pour se faire entendre, la diplomatie française a usé d’autres canaux pour apporter de l’aide aux sinistrés au Maroc. Une aide de 5 millions d’euros soit 4 milliards cfa environ va être débloquée par la France pour aider les Ong qui sont actuellement « sur place » et portent secours aux sinistrés. Pour des raisons d’orgueil mal placé, le Roi Mohamed VI a rejeté les aides de la France — pourtant très grand ami du Maroc et meilleur connaisseur de la cartographie de la région dévastée par le séisme ! — mais aussi des USA, plus grande puissance mondiale, tout en acceptant celle de quatre pays seulement : l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis. Cherchez l’erreur royale !
PRESIDENTIELLE 2024 LA CANDIDATURE DE L’ANCIEN IGE BIRIMA MANGARA ANNONCEE
Sur la longue liste de candidats à la présidentielle, il faudra désormais ajouter le nom de l’inspecteur général d’Etat Birima Mangara. L’ancien ministre du Budget n’a pas encore officiellement annoncé sa candidature mais ce n’est plus qu’une question de temps selon ses proches. D’ailleurs l’information a été ébruitée hier par son entourage qui confirme bel et bien que Birima Mangara sera de la partie en février prochain. Malgré notre insistance, l’ancien ministre du Budget du président Macky Sall n’a pas voulu confirmer sa candidature. S’il décidait de plonger, il ferait face en tout cas au Premier ministre Amadou Ba avec qui il a formé un excellent tandem lorsque l’actuel Premier ministre gérait le portefeuille du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan. Ce tandem rappelait celui du défunt Pape Ousmane Sakho avec Mamadou Lamine Loum. L’homme présente un pédigrée séduisant puisqu’il est parti de contrôleur des impôts pour devenir inspecteur des impôts avant de réussir en 2005 au sélectif concours de l’Inspection générale d’Etat. Après l’Ige, Birima Mangara est nommé, de janvier 2013 à juillet 2014, directeur de cabinet adjoint du président Macky Sall en remplacement de Moubarak Lô. A partir de juillet 2014, il a exercé les fonctions de ministre du Budget. Il quittera le gouvernement en 2019 pour retourner à l’IGE. Depuis lors, il avait renoué avec sa discrétion légendaire. Il s’était éloigné de la sphère politique pour consacrer tout son temps à l’IGE et surtout au mouridisme, une confrérie dont ce cadre originaire de Diourbel est un fervent disciple. Alors que s’est-il passé pour que l’homme décide de plonger dans la mare politique pour être candidat à la Présidentielle ? Il promet de faire une déclaration solennelle les semaines à venir histoire d’expliquer ses motivations. En attendant, il a démissionné de l’IGE et se mobilise avec ses partisans pour préparer cette nouvelle étape de sa vie. Ses proches ne sont pas bavards sur le « véhicule » qu’ils vont utiliser pour accompagner leur leader. Un mouvement ou un parti politique ? Birima Mangara a cependant un atout de taille, c’est l’électorat mouride qu’il pourrait capter puisqu’il est un éminent membre de cette importante et dynamique communauté. Son handicap majeur sera le temps…Bon vent tout de même à notre cher ami Birima !
SIRE DIA S’ALIGNE POUR AMADOU BA
Dans le lot de ses souteneurs, Amadou Ba peut compter sur le président du conseil départemental de Thiès. « Le Président de notre coalition Benno Bokk Yakaar, le Président Macky Sall, a choisi le Premier ministre Amadou Ba comme candidat de notre coalition à l’élection présidentielle de février 2024. En ma qualité de Président du conseil départemental de Thiès, et conformément à mon engagement initial de soutenir le candidat retenu par le Président, et en Homme d’honneur je soutiens totalement et sans réserve M. Amadou Ba à l’élection présidentielle de Février 2024. Je salue chaleureusement ce choix ô combien pertinent et judicieux du Président Macky Sall qui témoigne de son souci permanent pour la conduite et la matérialisation du plan Sénégal Émergent horizon 2035 » écrit l’ancien directeur général de la Poste sur sa page Facebook visitée par Le Témoin. « J’apprécie à sa juste valeur la démarche inclusive, fédératrice, faite de concertations les plus larges qui a conduit à ce choix. En tant que Président du conseil départemental de Thiès, j’appelle tous les responsables de l’APR et de Benno Bokk Yakaar , tous les militants, toutes les populations de Thiès, du département et de tout le Sénégal, soucieux du développement économique, social et culturel de notre pays dans LA PAIX à faire bloc avec le Président Macky Sall autour de notre candidat Amadou Ba pour une victoire éclatante dès le premier tour au soir du 25 Février 2024. INCH ALLAH » conclut le président Siré Dia.
LEGS-AFRICA DENONCE LA MEURTRIERE REPRESSION DE KHOSSANTO
La répression meurtrière de Khossanto qui a fait hier deux morts à Kédougou a été vivement dénoncée par l’Ong LEGS-Africa. « Nous venons d’apprendre, avec des images choquantes comme preuves, le décès de deux concitoyens à Khossanto qui ont perdu la vie suite à des manifestations organisées par les populations locales. Ces manifestations ont eu lieu en guise de protestation, suite à une décision unilatérale du préfet concernant la commission de recrutement local contestée par les populations. LEGS-Africa témoigne sa compassion à toute la population de Khossanto en ces douloureuses circonstances et interpelle les autorités locales et nationales en charge de la gouvernance minière et de la sécurité des populations sur leurs RESPONSABILITES concernant ces événements graves. LEGS-Africa condamne fermement la meurtrière répression des forces de sécurité sur les populations qui sont victimes des opérations d’exploitation minière sans pouvoir bénéficier des retombées » souligne le président de ladite structure. Et Elimane H Kane de rappeler « le droit constitutionnel des citoyens de veiller à une exploitation responsable des ressources naturelles, la responsabilité sociétale des entreprises exploitantes de répondre aux préoccupations des populations riveraines, ainsi que les dispositions de la loi sur le contenu local qui privilégie les populations locales dans le recrutement des personnels des entreprises minières, nous condamnons vigoureusement l’utilisation de la violence contre les citoyens qui s’indignent et manifestent pour défendre leurs droits. Enfin, nous demandons qu’une enquête sérieuse et indépendante soit instruite sur les conditions de ce drame de trop et que justice soit faite pour que pareille situation ne se reproduise plus jamais sur le territoire sénégalais. Les ressources naturelles appartiennent au peuple et les citoyens ont le devoir de les protéger et le droit de bénéficier de leurs exploitations » conclut Legs Africa