BBY NE POUVAIT PAS TROUVER MEILLEUR PROFIL QUE CELUI D'AMADOU BA
Le journaliste Ibou Fall estime que le Premier ministre est le meilleur candidat possible pour porter la coalition présidentielle en février 2024, ajoutant qu'il revient désormais à ce dernier de "démontrer son talent politique"
Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition de la majorité, ne pouvait pas trouver un profil meilleur que celui d’Amadou Ba pour sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, soutient le journaliste et analyste politique Ibou Fall, selon lequel il reste au Premier ministre maintenant de démontrer son « talent politique ».
« Je crois que Macky Sall ne pouvait pas trouver un profil meilleur que celui d’Amadou Ba en raison de la stature d’homme d’État de ce dernier : directeur général des impôts et des domaines, ministre de l’Économie et des Finances, ministre des Affaires étrangères et Premier ministre », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.
« C’est un choix logique. Maintenant, Amadou Ba a-t-il du talent politique ? Macky Sall doit en savoir quelque chose de plus que tout le monde. C’est maintenant le talent politique d’Amadou Ba qui reste à prouver », a analysé Ibou Fall.
À son avis, la démission d’Aly Ngouille Ndiaye du ministère de l’Agriculture démontre que certains leaders de la coalition vont rejeter l’invitation faite par BBY à ses partis membres de soutenir le candidat choisi, Amadou Ba.
« Certains d’entre eux ont un agenda personnel. Aly Ngouille Ndiaye a démissionné. Sera-t-il le seul à réagir comme ça ? Certains membres fondateurs de l’APR (le parti de Macky Sall) disent qu’ils étaient là avant Amadou Ba. Vont-ils faire contre mauvaise fortune bon cœur en se rangeant derrière Amadou Ba ? Ce n’est pas évident. On verra, dans les semaines à venir », a commenté Ibou Fall.
Certains leaders de BBY, dont Youssou Ndour, qui a démissionné de ses fonctions de ministre-conseiller du président de la République, « étaient là parce qu’ils avaient un lien personnel avec Macky Sall, pas avec la coalition Benno Bokk Yaakaar », a-t-il souligné.
« Il peut y avoir un jeu de chaises musicales au sein de Benno Bokk Yaakaar. Les semaines à venir nous édifieront », a ajouté l’analyste politique.
Amadou Ba a été désigné candidat de BBY par le président de ladite coalition, Macky Sall, samedi 9 septembre, aux dépens d’autres candidats, dont le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, et le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Mame Boye Diao.
L’ancien Premier ministre Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye convoitaient également la candidature de la coalition.
Amadou Ba, pourvu d’une carrière ministérielle de grande envergure au cours des dix dernières années, a été élu conseiller municipal PS (Parti socialiste) de Dakar dans les années 1990 et député de BBY aux élections législatives de 2017 et de 2022.
14 BLESÉS DANS LES AFFRONTEMENTS À KÉDOUGOU
Quatorze personnes présentent des blessures graves suite aux heurts éclaté lundi à Khossanto et à Mama Khono où les jeunes protestent contre la modification de l’arrêté du préfet de Saraya sur le recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée
Quatorze personnes présentent des blessures graves suite aux affrontements qui ont éclaté lundi entre les forces de défense et de sécurité la commune de Khossanto et le village de Mama Khono où les jeunes protestent contre la modification de l’arrêté du préfet du département de Saraya (Kédougou, est) sur le recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée, a appris l’APS de l’Infirmier chef de Poste (ICP) de Khossanto Abdoul Camara.
« Il y a 14 blessés graves (…) certains ont été évacués au niveau de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou. D’autres sont pris en charge actuellement par le service médical de la société minière Endeavour Mining de Sabodala », a expliqué M. Camara.
Plutôt dans la journée deux personnes ont été tuées lundi lors de ces manifestations qui ont éclaté dans la commune de Khossanto.
Lundi, à la tombée de la nuit, un calme précaire règne dans la commune de Khossanto et au village de Mama Khono après de fortes échauffourées tout au long de la journée.
Les affrontement entre les forces de l’ordre et les manifestants ont considérablement baissé d’intensité, même si les principales rues restent barrées dans presque toute la zone.
Les manifestants ont barré la route reliant Sabodala à Bembou à l’aide de débris de briques, de branches et de troncs d’arbre, bloquant toute circulation dans la zone.
LE MAROC DÉCLINE L'AIDE DE LA FRANCE APRÈS LE SÉISME
Alors que plusieurs pays, dont l'Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis, ont apporté leur soutien au Maroc, Rabat n'a pas sollicité l'aide française, malgré l'offre immédiate du président Emmanuel Macron
Un récent tremblement de terre dévastateur au Maroc a suscité une controverse quant au refus du pays d'accepter l'aide proposée par la France. Alors que plusieurs pays, dont l'Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis, ont apporté leur soutien au Maroc, Rabat n'a pas sollicité l'aide française, malgré l'offre immédiate du président Emmanuel Macron.
La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a tenté de calmer la polémique en soulignant que le Maroc n'avait pas refusé d'aide, mais plutôt qu'il avait le droit souverain de déterminer ses besoins et le rythme auquel il souhaitait recevoir des réponses. Selon elle, présenter cette situation comme un refus d'aide est une interprétation erronée.
Cependant, certains experts voient dans ce refus un signe politique clair d'un refroidissement des relations entre les deux pays. Les tensions entre le Maroc et la France se sont intensifiées depuis que le président Macron cherche à se rapprocher de l'Algérie, au détriment du Maroc. De plus, la question épineuse du Sahara occidental et l'absence de mouvement de la France sur ce dossier ont également contribué à la détérioration des relations.
Il est également souligné que le Maroc a préféré se tourner vers des pays amis, comme l'Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis, plutôt que de solliciter l'aide de la France. Certains estiment que cela envoie un message clair quant à la préférence actuelle du Maroc pour s'entourer de monarchies amies.
Malgré ces tensions, la ministre française a insisté sur le fait que les relations entre les deux pays ne sont pas rompues et que des discussions sont en cours pour la visite du président Macron au Maroc. Elle a également annoncé une aide de 5 millions d'euros pour soutenir les ONG présentes sur place, soulignant l'importance d'aider les personnes touchées par cette tragédie.
Cette situation offre également une opportunité de rétablir le dialogue entre Paris et Rabat, selon certains experts. Il est souligné que la brouille actuelle ne peut pas durer indéfiniment, et que les deux pays doivent trouver un moyen de renouer les liens.
En outre, il est suggéré que la préparation du Maroc en vue de ce tremblement de terre, suite à une précédente expérience en 2004, pourrait être une raison pour laquelle le pays n'a pas immédiatement sollicité l'expertise française.
Malgré les tensions politiques persistantes, il est essentiel de mettre de côté les différends et de se concentrer sur l'aide nécessaire aux personnes touchées par cette tragédie. Les fonds de réserve du ministère des Affaires étrangères français ont été débloqués pour apporter une aide de 5 millions d'euros aux ONG présentes sur place.
À la fois pour le Maroc et la France, cette situation représente une occasion de renouer le dialogue et de travailler ensemble pour faire face à cette tragédie et aux défis futurs.
GAMOU 2023, L'ONAS ENGAGE CONTRE LES INONDATIONS
Le Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal, Mamour Diallo, a rassuré, jeudi 7 septembre 2023, le Khalife général des tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour que les inondations seront éviter dans la ville religieuse
Le Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Mamour Diallo, a rassuré, jeudi 7 septembre 2023, le Khalife général des tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour que toutes les dispositions sont en train d’être prises pour éviter des inondations dans la ville religieuse. Mamour Diallo effectuait une visite de terrain à Tivaouane à quelques jours du Gamou.
TIVAOUANE – Le Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Mamour Diallo, accompagné de ses équipes techniques, a visité, jeudi 7 septembre 2023, à Tivaouane, le grand bassin de rétention réalisé pour recueillir les eaux de pluie. En partenariat avec la mairie de la cité religieuse, les travaux de drainage des eaux pluviales avancent à pas de géant, selon le Directeur général de l’Onas. Ce réseau de drainage concerne les 21 points bas de la commune. Des tuyaux sont déjà disponibles pour raccorder et drainer les eaux de pluie vers le bassin. Au titre des mesures conservatoires, une motopompe d’une capacité de 2.400 mètres cubes est mobilisée et est déjà sur place. Deux sites d’évacuation sont aussi identifiés pour vider les eaux au cas où le bassin serait plein. D’ailleurs, le Directeur général de l’Onas a précisé qu’à défaut de pouvoir agrandir le bassin de rétention, il est possible qu’un deuxième soit construit à Tivaouane.
Des mesures qui rassurent le comité d’organisation du Gamou et le Khalife général des tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. À côté de ces mesures transitoires, Mamour Diallo a annoncé de grands travaux qui sont évalués à 7 milliards de FCfa pour le drainage des eaux pluviales. « L’État du Sénégal a prévu de faire de grands travaux et l’Onas a fini les études dans le cadre d’un Pda (Plan directeur d’assainissement) déjà terminé. Cette étude a permis d’évaluer les travaux à 7 milliards de FCfa », a informé Mamour Diallo.
Pour le Directeur général de l’Onas, ces travaux de grande envergure permettront de régler, en grande partie, les problèmes d’évacuation des eaux pluviales. Ce qui va prendre en compte les préoccupations du marabout puisque les prévisions laissent croire que, pour les 10 ans à venir, le Gamou va coïncider avec l’hivernage.
À côté de ces investissements réalisés par l’Onas, la mairie a déjà mobilisé, elle aussi, des moyens
Mamour Diallo a aussi visité les stations d’épuration des eaux usées. En effet, pour ce volet, l’État du Sénégal a mobilisé un budget de 4 milliards 300 millions de FCfa exécutés à 97%, selon le Directeur général de l’Onas. Ce projet a permis de faire un raccordement de 16 kilomètres à l’intérieur de la commune de Tivaouane et a impacté près de 1500 ménages dans la cité religieuse. « Il reste 45 familles qui vont être raccordées d’ici le Gamou », a rassuré Mamour Diallo. L’Onas s’est par ailleurs engagé à raccorder 100 autres familles.
Serigne Moustapha Sy Dabakh qui a parlé au nom du Khalife s’est réjoui des mesures déjà prises et celles qui sont annoncées dans le cadre des grands travaux de drainage des eaux pluviales.
LINGUERE ROULE POUR AMADOU BA
Vingt-quatre (24) heures seulement après la désignation d'Amadou Ba comme candidat de BBy à la présidentielle de 2024, les maires et responsables se sont déclarés pour le AMadou Ba
Vingt-quatre (24) heures seulement après la démission d’Aly Ngouille Ndiaye de son poste de ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, dans la foulée de la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la coalition de la majorité à l’élection présidentielle de février 2024, des maires et responsables de Benno bokk yaakaar (Bby) dans cette partie du pays se sont signalés. En conclave, ce dimanche, à Dahra, 16 des 19 édiles que comptent le département ont ainsi décidé de se ranger derrière le ministre du Développement communautaire et de l’Équité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Ka, pour saluer et entériner le choix du chef de l’Etat, Macky Sall porté sur l’actuel Premier ministre.
« Nous remercions beaucoup le président d’avoir choisi Amadou Ba qui est un homme de consensus, un rassembleur. J’estime que c’est le meilleur profil qui peut nous faire gagner l’élection présidentielle de 2024 », a notamment soutenu le maire de Dahra.
Dans une résolution, l’association des maires du département a considéré que ce choix constitue une « consécration d’une continuité légitime, recherchée et obtenue par le président de la République Macky Sall ».
Aux sympathisants et militants, ces élus locaux les invitent à « une fusion globale de toutes les forces vives » du département.
Mais, ils ont tenu à rassurer que l’union sacrée sera au rendez-vous dans le département de Linguère autour du ministre du Développement communautaire et de l’Équité sociale et territoriale, Samba Ndiobène Ka, qu’ils ont, d’ailleurs, appelé à être le trait d’union entre Linguère et le candidat de la majorité présidentielle.
« Si, pour certains, le rêve est permis, nous souhaitons aller au- delà en confortant notre vision simpliste mais réaliste du rapport Politique/Election: pour la première, les hommes pésent et pour la seconde ils (se) comptent. Nous serons, nous sommes en élection et tous les atouts électoraux seront mis de notre côté pour préserver notre leadership départemental en ceuvrant pour une victoire éclatante de notre candidat, Monsieur Amadou Ba », ont-ils assuré. Et d’ajouter: « Au Président Macky Sall, nous n’irons pas jusqu’à lui demander de s’endormir sur ses lauriers mais d’être optimiste avec nous. Le succès frappe déjà à nos portes car, comme le dit un adage de chez nous ».
Car, ces maires de Bby sont d’avis qu’« à choisir entre suivre le moissonneur et le ramasseur de bois mort, la poule optera pour le premier » (Ganaar du topp kuy taxani baayi kuy bojj, en wolof). Oui, c’est le temps des récoltes, c’est le temps de la moisson et nous serons alertes pour barrer la route aux acridiens politiques qui n’ont de mission quotidienne que de dévaster. Restons mobilisés ! »
A noter que seuls les maires de Yang Yang, Birama Sène, de Warkhokh, Yoro Sow, et naturellement de Linguère, Aly Ngouille Ndiaye, étaient absents lors de la présentation de la résolution de soutien.