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13 août 2025
CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DE VOLLEY-BALL, L’ALGÉRIE ET L'EGYPTE EN FINALE
La finale du championnat d’Afrique des nations de volleyball opposera, mercredi, l’Algérie à l’Égypte au complexe olympique du Caire à 17h, heure locale.
Dakar, 13 sept (APS) – La finale du championnat d’Afrique des nations de volleyball opposera, mercredi, l’Algérie à l’Égypte au complexe olympique du Caire à 17h, heure locale.
L’équipe algérienne, vainqueur des éditions de 1991 et 1993, s’est qualifiée en finale après son succès contre la Libye, 3 sets à 2 (18-25, 25-15, 33-35, 25-22, 15-11).
Les Égyptiens, huit fois champions d’Afrique de la CAN (1976, 1983, 2005, 2007, 2009, 2011,2013,2015), ont sorti le Cameroun double tenant du titre (1989-2001) par 3 sets à 1 (25-13, 25-23, 20-25, 29-27).
Le match pour la troisième place opposera le Cameroun à l’Algérie.
La Tunisie est l’équipe tenante du titre. Elle est aussi la nation la plus titrée avec 11 trophées.
Le Sénégal qui a pris part à la compétition s’est arrêté en huitièmes de finale, sorti par les tunisiens, 3 sets à 0. Il a gagné le match de classement contre la Gambie, 3 sets à 0.
L’équipe de volleyball du Sénégal ne s’est jamais qualifié pour les Jeux olympiques et le Championnat du monde masculin de volley-ball.
Elle se prévaut seulement de quatre participations au Championnat d’Afrique.
Les Lions ont pris la quatrième place en Afrique en 1976 et 1979.
Quinze pays ont pris part à la 24e édition du Championnat d’Afrique 2023 au Caire. Les trois premières équipes du tournoi sont qualifiées à la phase finale du Championnat du monde 2025.
Cette édition réunira pour la première fois 32 pays, contre 24 précédemment.
La compétition qui avait lieu tous les quatre ans depuis 1952 se tiendra désormais tous les deux, avait annoncé la Fédération internationale de volleyball au mois de juin dernier.
SITUATION TRANCHÉE A KEDOUGOU
L’État va adopter une démarche « inclusive et participative » dans le recrutement de la main-d’œuvre locale non qualifiée des sociétés minières, pour une meilleure prise en compte des préoccupations des populations
Kédougou, 12 sept (APS) – L’État va adopter une démarche « inclusive et participative » dans le recrutement de la main-d’œuvre locale non qualifiée des sociétés minières, pour une meilleure prise en compte des préoccupations des populations, a promis, mardi, à Kédougou (sud-est), le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.
« À la suite des affrontements entre les forces de l’ordre et des jeunes de Khossanto, des instructions ont été données au gouverneur pour le recrutement de la main-d’œuvre locale non qualifiée, avec une démarche inclusive et participative », a déclaré M. Diome.
Deux personnes ont été tuées lors d’affrontements qui ont éclaté dans la commune de Khossanto, et sept autres ont été grièvement blessées, selon une source médicale locale.
Les jeunes protestaient contre la modification d’un arrêté du préfet du département de Saraya – situé dans la région de Kédougou – relatif au recrutement de la main-d’œuvre locale non qualifiée des sociétés minières.
Antoine Diome a présenté ses condoléances « les plus émues et les plus attristes » aux populations de Kédougou et au maire de Khossanto, lequel a perdu son frère dans les affrontements.
Le ministre de l’Intérieur présidait une réunion à Kédougou, à la suite des violents affrontements.
Ses collègues chargés des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, de la Bonne Gouvernance et de la Promotion des droits humains, Mamadou Saliou Sow, le maire de Kédougou et directeur général de la société nationale de transport Dakar Dem Dikk, Ousmane Sylla, ont pris part à la réunion en présence de la gouverneure de Kédougou, Mariama Traoré, du préfet de Saraya, Antoine Cyprien Mballo, des maires de Khossanto et de Sabodala.
M. Diome assure que les autorités administratives, à tous les échelons de l’État, sont « au service des populations ».
« Les élus territoriaux sont les représentants des populations. Ils sont appelés à […] travailler avec les autorités administratives pour trouver les meilleures solutions aux problèmes qui se posent à nos concitoyens », a souligné M. Diome.
Il a rendu visite aux blessés, qui sont internés à l’hôpital régional Amath-Dansokho de Kédougou.
LE MATCH CONTRE LE SÉNÉGAL EST UN AVANT-GOUT DE LA CAN
L’entraîneur de l’équipe de l’Algérie, Djamel Belmadi, a soutenu, mardi, que le match gagné contre le Sénégal (1-0) était »un avant-goût » de l’atmosphère qui attend son équipe lors de la prochaine Coupe d’Afrique des nations
Dakar, 12 sept (APS) – L’entraîneur de l’équipe de l’Algérie, Djamel Belmadi, a soutenu, mardi, que le match gagné contre le Sénégal (1-0) était »un avant-goût » de l’atmosphère qui attend son équipe lors de la prochaine Coupe d’Afrique des nations prévue en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février 2024).
« Nous avons absolument retrouvé tout ce pour quoi nous étions venus. Nous avons joué un beau match contre une grande équipe, championne d’Afrique en titre qui a battu le Brésil en amical. Nous avons joué devant un public sympathique, fraternel, aimable et bienveillant. Tous les aléas de ce que nous allons retrouver à la CAN », a-t-il dit.
L’Algérie fait partie des 24 équipes qualifiées pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire (13 janvier- 11 févier 2024).
Belmadi s’exprimait en conférence de presse, après la victoire de son équipe, 1-0, contre le Sénégal, en match amical international au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.
Selon lui, cette victoire contre le Sénégal »est importante » pour son équipe »en reconstruction », avec »l’avènement de nouveaux joueurs » qui pour la plus part en étaient »à leur deuxième sélection ».
»Donc il ne s’agissait pas qu’uniquement de gagner contre Aliou Cissé qui avait à coeur de gagner devant son public. J’aurais aimé être à sa place et être champion d’Afrique C’est le plus important. Le reste est un égo d’entraîneur tout en restant fraternel », a-t-il expliqué.
Le technicien algérien a salué les qualités individuelles et collectives des joueurs de l’équipe du Sénégal. « Le Sénégal a de beaux jours devant lui. Je souhaite que nous nous retrouvions en finale de la prochaine CAN », a-t-il dit.
Les Lions du Sénégal, champions en titre, ont également validé leur ticket pour la Côte d’Ivoire l’année prochaine.
Belmadi a par ailleurs félicité la prestation de ses joueurs qui selon lui ont refusé de « subir le match ».
« Nous avons réagi coup sur coup. Tout le monde a été respectueux du plan de jeu, de la discipline tactique et des consignes données. Le fait de jouer à l’extérieur est difficile. Mais nous avons apprécié cette belle bataille », a-t-il dit.
LANCEMENT DE LA CAMPAGNE «JE COMPTE POUR TOUTES»
La campagne »Je compte pour toutes » à l’initiative de l’Association J-GEN Sénégal a été lancée, jeudi, à Dakar dans l’optique de promouvoir »une meilleure prise en charge’’ des droits des femmes et des filles au Sénégal.
Dakar, 12 sept (APS) – La campagne »Je compte pour toutes » à l’initiative de l’Association J-GEN Sénégal a été lancée, jeudi, à Dakar dans l’optique de promouvoir »une meilleure prise en charge’’ des droits des femmes et des filles au Sénégal.
La présidente de J-GEN Sénégal, Maimouna Astou Yague, précise que l’objectif de cette campagne est de »pouvoir permettre, chaque année, de mener des enquêtes au niveau national pour renouveler les données sur les violences faites aux femmes, en collaboration avec le ministère de la Femme et de la Famille et l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) ».
Elle a indiqué que la campagne va intervenir dans les régions de Dakar, Fatick, Kaffrine, Kaolack, et Thiès.
Une campagne pour »la mise à jour des données statistiques sur les violences faites aux femmes [a été] menée également dans huit pays de l’Afrique de l’Ouest ».
Au Sénégal, dit-elle, la campagne est menée sous forme de plaidoyer en vue de parvenir à la mise en place d’’’une ligne budgétaire logée au ministère de la Femme afin de documenter les violences basées sur le genre, particulièrement les violences faites aux femmes, aux filles ».
»Il est important qu’on puisse disposer de façon régulière de données fiables et précises sur la prise en charge des violences sexuelles et sexistes », estime Maimouna Astou Yague.
Elle affirme qu’‘’il est difficile d’avoir des chiffres exacts sur les violences basées sur le genre, car il existe rarement des études au niveau national qui donnent des informations très détaillées ».
»L’Etat du Sénégal doit pouvoir disposer d’un guichet unique avec des informations probantes sur les violences basées sur le genre afin de pouvoir faciliter le travail des organisations de la société civile dans le cadre de la prise en charge de ces violences’’, a-t-elle suggéré.
Entre autres, des organisations de la société civile actives dans la protection des femmes et des filles, des experts, des acteurs de la justice ont pris part à cette rencontre.
CAN 2023, LE CAMEROUN FORCE LE PASSAGE
L’équipe nationale de football du Cameroun s’est qualifiée mardi en battant le Burundi par 3 buts à 0, dans un match décisif de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue en Côte d’Ivoire
Dakar, 12 sept (APS) – L’équipe nationale de football du Cameroun s’est qualifiée mardi en battant le Burundi par 3 buts à 0, dans un match décisif de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février 2024).
Logés dans la poule C, les Lions indomptables devaient sortir le grand jeu devant les Hirondelles du Burundi pour espérer être de la partie, lors de la prochaine CAN.
Dans un stade de Garoua bien rempli, le Cameroun était inquiété d’entrée par les assauts burundais dans les camps d’André Onana. Mais le gardien de Manchester United a été décisif en sortant six arrêts en première période (0-0) pour préserver les chances de son équipe de se qualifier à la CAN.
Au retour des vestiaires, les hommes de Rigobert Song présentent un tout autre visage. Ils ont marqué d’entrée à la 46e mn, un but de Mbeumo survenu après une erreur de communication entre le portier du Burundi et son défenseur.
Christopher Wooh a marqué la balle du break à l’heure de jeu, tandis que le capitaine Vincent Abubakar, qui jouait à Garoua, sa ville natale, se chargeait d’amplifier le score dans les arrêts de jeu en marquant un troisième but.
Les Lions indomptables obtiennent ainsi leur ticket de qualification pour la 34e CAN.
La Namibie, deuxième du groupe C, s’est aussi qualifiée à la plus grande compétition de football en Afrique.
Voici la liste complète des 24 pays qualifiés pour la phase finale de la CAN 2023 :
Côte d’Ivoire (pays hôte), Maroc, Sénégal, Burkina Faso, Algérie, Tunisie, Afrique du Sud, Égypte, Zambie, Guinée Equatoriale, Mali, Nigeria, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Guinée, Ghana, Angola, Tanzanie, Mozambique, Mauritanie, République démocratique du Congo, Gambie, Cameroun et Namibie.
LE DRAME DE KHOSSANTO ET LES DISSIDENCES A L’APR AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
La mission gouvernementale à Kédougou au lendemain des affrontements violents entre les populations de Khossanto et les forces de l’ordre et la dissidence dans les rangs de l’Alliance pour la République (APR)
Dakar, 13 sept (APS) – La mission gouvernementale à Kédougou au lendemain des affrontements violents entre les populations de Khossanto et les forces de l’ordre et la dissidence dans les rangs de l’Alliance pour la République (APR) née du choix porté sur Amadou Bâ comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) à l’élection présidentielle de février 2024, sont les principaux sujets traités par les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.
Les ministres de l’Intérieur Antoine Félix Diome et son collègue des Mines, Oumar Sarr ont conduit la délégation du gouvernement à Kédougou pour essayer d’arrondir les angles avec les populations de la commune de Khossanto et du village de Mama Khono. Des échauffourées entre les populations de ces deux localités de la région de Kédougou et les forces de l’ordre survenus lundi ont fait deux morts et plusieurs blessés chez les manifestants.
Les habitants manifestaient contre un arrêté préfet de Saraya modifiant les conditions de recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée pour le secteur minier.
‘’Après le drame, Saraya panse ses blessures’’, met à la Une Le Quotidien qui souligne que »les populations exigent désormais après ce drame le départ du préfet de Saraya, accusé d’être à l’origine du problème (…)’’.
Au cours d’un Comité régional de développement spécial tenu à Kédougou, sous la présidence du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, en présence de son collègue des Mines, Oumar Sarr, ‘’le gouvernement a donné des assurances’’, rapporte Bès Bi.
»Antoine Félix Diome, après avoir présenté aux populations de Kédougou ses condoléances (…) a annoncé qu’un consensus a été trouvé pour ce qui concerne cette affaire et qu’il a donné dans ces sens des instructions au gouverneur de la région’’, a écrit le journal.
»Après les affrontements, Khossanto panse ses plaies’’, affiche L’Observateur, qui ouvre une large fenêtre dans ses colonnes sur la mission de sauvetage de la délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome.
La candidature de Mame Boye Diao à la présidentielle occupe une bonne place dans les quotidiens.
Le maire de Kolda (sud), membre de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, a annoncé mardi à Dakar sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, sous la bannière de la Coalition pour un Sénégal nouveau.
Dans la foulée, il a été relevé de son poste de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
Bës Bi qui présente Mame Boye Diao comme un ‘’insoumis’’, note : ‘’‘’Recalé par le Président Macky Sall dans la course à la candidature de Benno, Elhadj Mamadou Diao dit Mame Boye, 53 ans, refuse de se plier face à Amadou Ba. Dans le lot des pontes du parti présidentiel, le maire de Kolda et Dg de la Caisse de dépôt et de consignation (Cdc)- limogé hier- n’a pourtant fait que réchauffer un tempérament rebelle adouci par des circonstances politiques’’.
Selon Walfquotidien, ‘’Mame Boye Diao se lance dans la course’’. ‘’Maire de Kolda, Mame Boye Diao a officialisé, hier, sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Il compte prendre part à ce rendez-vous électoral sous la bannière d’une coalition dénommée +Un Sénégal nouveau+’’, rapporte Walf.
‘’Mame Boye Diao franchit la ligne rouge’’, selon Sud Quotidien. ‘’Mame Boye Diao acte sa dissidence’’, titre L’Info
‘’Après la démission fracassante d’Aly Ngouille Ndiaye, suivie de celle de Mame Boye Diao, d’autres départs sont annoncés à l’APR’’, écrit Le Témoin qui affiche à la Une : ‘’Vers une rébellion généralisée dans le +Macky+’ ?’’.
L’As signale que ‘’Abdoulaye Daouda Diallo démission aujourd’hui’’ du Conseil économique, social et environnemental et va ‘’déclarer sa candidature vendredi’’. ‘’Il se présente comme le sauveur de l’APR’’, dit le journal.
A propos de ces ‘’candidatures plurielles’’ à Benno Bokk Yaakaar, L’Observateur s’interroge : ‘’dissidence ou ruse politique’’. Le journal décrypte ‘’les avantages et les inconvénients d’un pari risqué’’.
WalfQuotidien y voit ‘’les signes d’une perte d’autorité croissante’’ chez Macky Sall.
‘’Il n’y a guère longtemps, le président de la République, Macky Sall, avait presque un droit de vie et de mort sur sa coalition et ses hommes. On comptait sur les doigts d’une main ceux qui avaient le courage de contester ses oukases. Mais, ce temps est derrière lui. Comme un vieux lion à la fin de sa vie, Macky Sall est en perte d’autorité’’, note le journal.
Walf ajoute : ‘’A six mois de la fin de son mandat présidentiel, il n’arrive plus à tenir en respect les responsables de son parti qui n’attendent plus grande chose de lui. Son pouvoir de nomination, de promotion et de sanction qui est en phase terminale y est pour quelque chose. C’est ce qui explique la fronde notée après le choix qu’il a porté sur le Premier ministre Amadou Bâ pour le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar’’.
«LES PATRONS SENEGALAIS SERONT DES ACTEURS DE LA PRESIDENTIELLE 2024»
Le président du Conseil national du patronat Sénégalais, Baidy Agne était l’invité de l’émission Eco d’ici, Eco d’ailleurs de Rfi.
Le président du Conseil national du patronat Sénégalais, Baidy Agne était l’invité de l’émission Eco d’ici, Eco d’ailleurs de Rfi. Au menu de cet entretien la présidentielle de février 2024 au Sénégal, la conjoncture internationale, l’inflation dans la zone CFA, les questions de préférence nationale et de patriotisme économique, le « sentiment anti-français », le développement des industries extractives que sont le gaz et le pétrole, les rapports entre le patronat, le pouvoir politique et les syndicats, la perspective des Jeux Olympiques de la Jeunesse à Dakar en 2026, et les coups d’Etats au Gabon, au Niger, au Burkina, au Mali et en Guinée Konacry.
Sur la posture du patronat sénégalais, il se dit convaincu que les patrons sénégalais seront des acteurs clés dans ce rendez-vous entre un homme et son peuple qui se profile pour 2024. « Nous avions l’habitude à travers une plateforme de poser des questions à différents candidats relativement à la stabilité du pays, la paix, le climat des affaires, les réformes nécessaires. Et à la date d’aujourd’hui, j’ai dit au secteur privé que nous devrions faire plus pour cette élection présidentielle de février 2024. Sous aucun prétexte, nous, nous devons rester passifs. Parce que nous sommes les créateurs d’emplois et par ricochet de richesses ». M. Agne de hausser le ton en ces termes : «J’ai eu à dire même que nos Etats détestaient nos entreprises parce qu’ils n’étaient dans les dispositions d’accompagner les entreprises locales. C’est ma position parce que je suis un homme libre », a-t-il dit au micro de Bruno Faure de Rfi et Aurélie M’Bida de Jeune Afrique).
Concernant les syndicats, le président Agne salue la quasi inexistence de grève dans le secteur privé pour ainsi conforter le dialogue permanent entre travailleurs et employeurs. A la question de savoir ce que les entreprises font pour limiter la hausse de l’inflation, le président Agne en poste depuis 2002 affirme que « les entreprises n’ont pas tout le temps les moyens et au Sénégal avec toutes les crises que nous avons connues comme la crise Ukrainienne avec les denrées entre autres, l’Etat a adopté la politique de la subvention pour juguler toutes ces inflations aussi bien dans les produits alimentaires et que les hydrocarbures »
Mais, « personnellement, je trouve mauvaise cette politique puisque parce que sur une certaine forme de vérité des prix, l’Etat n’est pas allé au bout de sa logique. Ce qui n’est pas sans conséquences pour le secteur privé qui après court derrière l’Etat pour une dette intérieure. Voilà, pourquoi, je trouve inefficiente cette politique de subvention », a réprouvé M. Agne
Pour ce qui est de l’instabilité de la sous-région, il trouve qu’il y a fort à faire pour garantir la paix, la sécurité et le bon climat des affaires. « En 2024, le Sénégal organise une présidentielle, en 2025 la Côte d’Ivoire également. Et sur ce, un impératif de garantir la paix, la sécurité et le bon climat des affaires s’impose à nous ».
APPEL A L'AIDE
Les autorités basées à l’est de la Lybie ont lancé un appel à l’aide internationale afin de faire face aux inondations meurtrières provoquées par un ouragan qui a frappé le week-end la partie orientale du pays.
Dakar, 13 sept (APS) – Les autorités basées à l’est de la Lybie ont lancé un appel à l’aide internationale afin de faire face aux inondations meurtrières provoquées par un ouragan qui a frappé le week-end la partie orientale du pays.
Au moins 3.000 personnes ont péri et jusqu’à 10.000 autres portées disparues dans ces inondations en cours après le passage de l’ouragan Daniel, a indiqué mardi à Genève, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).
Deux barrages ont cédé lors des pluies torrentielles, détruisant des quartiers entiers de la ville de Derna, tandis que les eaux de crue ont atteint un pic dans le nord-est de la Lybie, dimanche, a expliqué l’OMM, l’agence météorologique des Nations unies.
Elle explique que les fortes tempêtes, accompagnées de vents allant jusqu’à 80 kilomètres à l’heure, ont rompu les communications et abattu des pylônes électriques et des arbres.
‘’Nos pensées vont aux milliers de personnes touchées dans leurs communautés, nous sommes solidaires de toute les populations en Libye pendant cette période difficile’’, a réagi le chef de l’ONU par la voix de Stéphane Dujarric, un de ses porte-parole lors d’une conférence de presse à New York.
Dans des propos rapportés par Onu info, le site d’information des Nations unies, M. Dujarric, a assuré qu’un personnel de l’ONU était déjà sur les lieux du sinistre.
Tamar Ramadan, le chef de la délégation de la FICR en Lybie, a fait savoir que les besoins humanitaires étaient énormes et dépassaient de loin les capacités du Croissant-Rouge libyen, et même celles du gouvernement.
La Turquie a déjà envoyé une équipe de secouristes et d’importants moyens matériels pour appuyer le personnel local dans les opérations de secours et d’assistance aux victimes.
LE GRAND RUSH AU NIVEAU DE LA STATION BALNEAIRE
«A cette période de l’année, nous sommes en basse saison pour les touristes étrangers. Mais on note une nette fréquentation des Sénégalais au niveau des structures hôtelières ». Ces propos sont de Boly Guèye, président de la chaine de valeur tourisme
Durant cette période de vacances, le tourisme local se comporte très bien. En effet, depuis le mois d’août, les structures hôtelières ne désemplissent pas. Les Sénégalais y vont à tout moment pour passer les vacances ou les Week ends en famille ou en couple. Du coup, on note un grand rush au niveau de ces réceptifs
«A cette période de l’année, nous sommes en basse saison pour les touristes étrangers. Mais on note une nette fréquentation des Sénégalais au niveau des structures hôtelières ». Ces propos sont de Boly Guèye, président de la chaine de valeur tourisme qui a été joint au téléphone par la rédaction de Sud Quotidien. « Les Sénégalais viennent pour passer des vacances, des congés ou pour profiter de la mer. Au niveau des structures hôtelières, c’est le grand rush. On a même des problèmes de chambres et de logements », se réjouit-il. Ainsi, il invite les organes de l’Etat a encore mieux prendre en charge la promotion du tourisme local au Sénégal. « Les organes de l’Etat doivent prendre en charge l’aspect promotionnel. La manne financière de promotion du tourisme est versée à l’Agence sénégalaise pour la promotion touristique (Aspt). Il nous faut des éco guides et des éco gardes pour bien contrôler et sécuriser la station. Parce que les 99% de nos clients viennent le week-end et sont au bord de la mer jusqu’à 22 heures. Et aussi la nuit, il y a les promenades qui s’effectuent au bord de la plage. Donc, l’Aspt devrait aider les acteurs locaux à avoir des éco guides et des éco gardes qu’on paye mensuellement. D’autant plus que chaque client paie 1000 francs la nuitée. Malheureusement, on n’a pas cette mainmise de l’Aspt », se désole-t-il.
Toutefois, M Gueye reconnait que la Sapco est en train de faire son mieux dans le cadre de l’entretien des aménagements. Il relève également des manquements au niveau de l’animation de la station. « Au moins, on devait profiter de cette période pour faire comprendre aux Sénégalais leur histoire. Le ministère de la Culture aussi devrait être impliqué. Le secteur du tourisme est transversal, il faudrait donc que chacun y mette du sien. C’est vrai que l’Etat est là pour appuyer et accompagner, mais les structures qu’il a mises en place devraient jouer pleinement leurs rôles. Donc, on a un problème de cadrage de la gestion administrative du tourisme », a-t-il soutenu.
Par Aliou SALL
PATHE DIAGNE, LAMANE DE LA PENSEE - SUITE ET FIN
Saint-Louis (3 au 5 décembre 2018) : Colloque international sur le thème Globalisation, langues nationales et développement en Afrique.
PD EST DENSE AUSSI PARCE QU’IL EST UN HOMME D’ACTION.
Loin de l’image du chercheur enferme dans sa bulle, sa tour d’ivoire, PD est de plusieurs combats significatifs
Homme d’action, le vocable qui revient le plus sous sa plume est celui de mobilisation. Mobiliser est, comme chez les militants les plus aguerris, son leitmotiv ! PD « mobilise » des arguments. Les idées sont, chez lui, des armes de combat. Par moments, il utilise comme synonyme « convoque ». Mais «mobiliser » renvoie parfois dans son lexicon a des groupes sociaux : des jeunes, des intellectuels, des leaders politiques, des hommes d’affaires. Dans ces cas, mobilise est synonyme d’«interpelle », « fait appel à »
Et l’intellectuel PD mobilise tous azimuts.
A l’Union Générale des étudiants de l’Afrique Occidentale ( UGEAO), fer de lance du combat anti-colonial à l’Université de Dakar, son panafricanisme s’affirme et ce n’est pas un hasard s’il est élu secrétaire aux relations extérieures,
A Paris, il adhère à la Fédération des Étudiants d’Afrique noire en France (FEANF) et fait sien le précepte selon lequel le militant se devait d’être « techniquement compètent et politiquement conscient » Techniquement compètent, il l’est celui qui continue sur la lancée de Dakar à être inscrit en Droit et Sciences Économiques et en Lettres et à accumuler des certificats. Quant à sa conscience politique, elle lui vaudra de connaître les brutalités policières dans les rues de Paris singulièrement lors de la marche organisée par la FEANF en 1961 pour dénoncer l’assassinat de Lumumba, qui se termina par des affrontements au cours desquels PD perdit le manuscrit de sa thèse de troisième cycle.
Il sera, à partir de son retour définitif au Sénégal, de tous les combats.
Ne va-t-il pas lancer avec le Lebu Malinké Sembene et le Sérère Samba Dione la revue Kaddu ?Ne va-t-il pas avec le même Sembene mener avec panache la bataille sur les géminées ? Et avec lui tomber les armes à la main puisque Ceedo restera interdit de projection au Sénégal sous le magistère du poète -président Senghor ?
Touche-à- tout génial, et point échaudé par les parties perdues, ne voilà -t-il pas que Pathé va travailler sur le scenario de Reewu Taax avec Mahama Johnson Traore ?
Et que dire du symposium qu’il pense et organise sur la pensée de Cheikh Anta Diop ? Cinq soirs d’affilée, l’amphi de la Fac de Droit allait refuser du monde, plein qu’il était à craquer d’un public d’une très grande diversité mu par le désir d’écouter Cheikh Anta Diop, de toucher un homme élevé au rang de mythe vivant par certains, adulé par certains, combattu férocement par d’autres, mais ne laissant personne indiffèrent. Cheikh Anta Diop respirait le bonheur et en éprouvait une profonde gratitude pour PD qui avait réussi le tour de force de faire sauter les verrous qui, pendant vingt ans, lui avaient barré l’accès à l’Université qui porte aujourd’hui son nom. Les liens privilégiées qu’entretenait PD avec A. Diouf ont pu favoriser cet exploit mais il est certain que sa propre capacité de persuasion et sa rigueur analytique ont pesé d’un poids tout aussi lourd dans une décision que certains faucons de l’époque avaient vite fait de mettre sur le compte d’une désenghorisation à laquelle se serait attelée son Brutus de fils.
Étrangement,-mais est-ce si étrange que cela ?-PD ne sera jamais un bon militant au sens de partisan. Exception faite d’un bref apparentement au Rassemblement National Démocratique (RND) de Cheikh Anta Diop, et encore n’en suisje pas certain, PD restera à l’écart des partis. Aucun d’eux parmi les partis majeurs de l’époque ne le convaincra suffisamment pour qu’il y milite: ni le Parti Africain pour l’Indépendance (PAI,) ni le Parti pour le Regroupement Africain (PRA/Sénégal), ni le Parti Socialiste (PS), ni le Parti démocratique Sénégalais (PDS). Il entretient pourtant des rapports cordiaux avec les leaders de ces formations . Avec Majhmout Diop, il partage, outre des origines saint-louisiennes, la passion pour l’indépendance : Moom sa rew . Avec Abdoulaye Ly, une passion pour l’histoire; avec Abdou Diouf, une indéfectible amitié qui s’est nouée sur les bancs du lycée Faidherbe; avec Abdoulaye Wade, un certain intérêt pour la réflexion sur les questions économiques
Mais PD ne peut être encarté car il est profondément pluraliste et ne saurait se complaire dans l’exclusivisme qui jette des anathèmes. Il est pour la controverse féconde, nullement pour les fatwas et les anathèmes ou encore moins les attaques ad hominen si caractéristiques des partis. PD est pluraliste, comme l’était l’empire meridional, pharaonique comme celui confédéral yoruba, wolof ou mandeng des Mansa du Mali, voire le Commonwealth anglo-saxon la différence de l’empire France Afrique qui lui, comme l’Empire romain ou latin, portugais ou espagnol, relève d ’un hégémonisme totalitaire d’ordre culturel, politique et économique de prédation et de dépossession On ne saurait parler de l’action de PD sans évoquer le projet AIFESPAC qu’il conçoit, pilote pendant plusieurs années. Ambitieux, le projet l’était qui ne visait rien moins que de démontrer l’antériorité de l’arrivée des Africains sur le continent américain sur Christophe Colomb. Le projet était à l’image de son concepteur : multidimensionnel. Pathé jette aujourd’hui sur le projet AIFESPAC un regard dont je ne sais s’il est lucide ou désabusé, mais son jugement est sans appel : le projet a été coulé par des États finalement peu ambitieux et timorés .
Homme de pensée, homme de communication, homme généreux, Homme d’action : PD est tout cela. Mais chez lui, point de barrière, point de frontière entre ces diverses facettes et les traits de caractère qui y sont attachés. Au contraire, chez lui ces diverses facettes se complètent et donnent lieu à une certaine originalité. PD pense en homme d’action et agit en homme de pensée. Il touche ceux qu’il rencontre par sa capacité à redonner espoir, booster le moral, mobiliser, justifier la dissidence et redonner le gout de l’avenir
Gout de l’avenir et ouverture par rapport à l’avenir :PD est féru de prospective. Il va monter dans les années 80 alors que les pays sont tous sous ajustement structurel, prisonniers d’horizons temporels très courts imposés par les institutions de Bretton Woods, le Centre d’études de prospective alternative et de politologie (CEPAP) dont l’ambition est clairement affichée : il s’agit d’échapper à la dictature des urgences, d’aider les pays et les institutions à lever le nez du guidon, à oser voir loin, voir large et en profondeur. Il est de ce point de vue l’inspirateur du projet Futurs Africains que le PNUD de son ami Pierre. Claver Damiba financera de 1992 à 2002 et dont j’ai assureré la coordination régionale. Mais ce qui l’intéresse dans la démarche prospective, ce sont moins les outils et méthodes, dont PD connait plus que beaucoup le caractère subjectif malgré les apparences de scientificité de certaines d’entre elles, que l’esprit qui est celui de Gaston Berger. PD qui aime à rappeler que le père de la prospective moderne est un Saint Louisien – sa grand-mère s’appelait Fatou Diagne aime-t-il à préciser, est fasciné par l’esprit de la prospective; un esprit qui se décline en plusieurs postulats dont le premier est que l’avenir est ouvert, est domaine de liberté. PD va retrouver avec le CEPAP des thèmes qui lui sont chers : l’intégration africaine, les économies industrielles, etc.
Parce que l’esprit de Gaston Berger c’est que l’avenir est domaine de volonté, PD va penser stratégies de développement. Dans ce cadre, bien avant que mon ami et jeune frère Kako Nubukpo ne s’illustre sur cette question, PD montre que le CFA constitue une entrave à la souveraineté et aux stratégies propres des Etats africains de la zone Franc.
Chers amis,
Je vais conclure avec la conscience claire que je n’ai pas rendu justice à PD, que de cet homme, je n’ai même pas dit peut-être l’essentiel. Mais je manquerais à un devoir élémentaire de vérité et d’élégance toute saint-louisienne si, en dépit de toutes les contraintes, je m’aventurais à terminer mon évocation imparfaite de la trajectoire, de l’œuvre, et de la vie de PD sans réserver une place spéciale à Fat Sow, son épouse, sa complice intellectuelle, la mère de ses enfants, sa partenaire de vie. Fat Sow et PD se rencontrent à l’IFAN en 1967 et ils ne se sont plus jamais quittés. Fat Sow est alors une des rares femmes sénégalaises sociologues. Comme Pathé, elle a des ascendances SaintLouisiennes mais est aussi une Dakaroise, familière des cinémas et ciné -club, du Théâtre de verdure et autres lieux réservés aux privilégiées des premières heures de l’indépendance
Mais tout comme Pathé, elle a un côté rebelle, car féministe. Son intégrité morale et sa beauté feront le reste et lui confèreront une place spéciale dans la vie de PD.
Qu’il me suffise, pour bien mettre en exergue la place spéciale de Fat Sow dans la vie de PD, de signaler que c’est la seule personne vivante à qui PD ait exclusivement dédié un ouvrage. La dédicace est d’une sobriété touchante. «A Fatou Sow» et ce sera tout. La concision de la dédicace en dit long sur l’incapacité de PD à définir la place que Fatou Sow occupe dans sa vie. C’est une place unique et pour moi qui m’honore de me compter parmi les neveux de PD, Fatou Sow a un nom qu’elle porte en exclusivité :Umpaan
Umpaan, parce que nul n’est mieux placé que toi pour être notre émissaire auprès de PD. Dis lui que notre plus grand souhait est qu’il continue d’être, en bon St Louisien, l’océan aux vagues fougueuses et la mer aux multiples bras ; une lame de fond irrésistible mais aussi un homme attentif aux méandres, un adepte du pluralisme culturel, confessionnel, politique. Un pluralisme qui explique la cloche dans une mosquée, le soutien du cadi musulman au mulâtre catholique, l’opposition du légaliste Lamine Gueye au Général De Gaulle qui revient aux affaires en 1958.
Dis à PD que nous souhaitons qu’il continue d’être, comme dirait Senghor avec qui il n’a pas toujours été tendre, mais dont la poésie le touche plus qu’il ne veut sans doute l’admettre, enraciné mais ouvert à tous les souffles. Et qu’en ces périodes de crispation identitaire, il mette autant d’énergie à dénoncer l’universalisme, misérable cache-sexe d’un hégémonisme islamo-oriental ou occidental, qu’à célébrer l’universel comme projet.
-Dis-lui, enfin, que nous souhaitons que pour longtemps encore, il continue, d’être pour nous le lamane des humanités, le Jambar de tous les fronts à qui nous vouons un profond respect et une affection des plus sincère .