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9 juin 2025
par Abdourahmane Sarr
PRÉSIDENTIELLE 2024 : DPG AU FMI À REFORMULER
Nous sommes comme en 2012 au même point. Notre État ne peut pas réaliser notre développement dans le paradigme actuel de gestion de notre pays basé sur la dette extérieure en devises concessionnelle ou pas
Le président Macky Sall, clôturant le dialogue national, s’était dit admiratif des non-alignés et s’était demandé de qui et de quoi les non-alignés étaient-ils indépendants. Nous avions alors promis une réponse après qu’il se fut prononcé sur le troisième mandat. N’étant plus partant, le monde entier l’a félicité car il a permis à la démocratie sénégalaise de rayonner, et plus fondamentalement, il permettra aux Sénégalais d’avoir pour la première fois des débats de fond sur la direction du pays. Par ailleurs, nous avions également dit que l’honnêteté voudrait que nous félicitions aussi Ousmane Sonko, car l’histoire retiendra qu’il a par son attitude accompagné la jeunesse pour qu’elle ait le courage de mettre une pression qui a nécessairement eu ses effets à l’intérieur comme à l’extérieur du pays pour préserver notre démocratie. C’est donc tout à l’honneur des deux protagonistes de la bipolarisation politique que nous soyons à cette croisée des chemins rendant toute sa pertinence à la question de savoir de qui et de quoi les non-alignés sont-ils indépendants.
D’une part, le président de la République a carte blanche pour désigner le candidat unique et consensuel de sa coalition afin de défendre le bilan et la continuité de la ligne du Plan Sénégal Emergent (PSE). Nous avions baptisé cette ligne « Libéralisme Internationalisé Socialisant ». Elle compte sur la co-construction de notre développement avec le financement extérieur en devises du privé comme du public sans autonomie monétaire pour ensuite redistribuer les fruits d’une croissance éventuelle. Elle ne libère pas les énergies du peuple lui-même, ce qui en fait un paradigme collectiviste, et fera de l’Afrique la locomotive de l’agenda du monde. Cette vision qui ne nous a jamais réussi vient d’être réaffirmée dans le programme du gouvernement avec le Fonds Monétaire International (FMI). En effet, comme nous l’annoncions en décembre 2022 suite à la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Amadou Ba, la vraie DPG était reportée pour mi-2023. La DPG des trois prochaines années 2023-2026 publiée par le FMI en juillet 2023 sera encore une fois une politique d’austérité pour corriger les mêmes erreurs que nous faisons depuis 63 ans et qui n’ont rien à voir avec les effets de la Covid-19 ou de la guerre en Ukraine car nous ne pouvons plus financer notre autonomie. Nous sommes comme en 2012 au même point avec les mêmes circonstances. Notre État ne peut pas réaliser notre développement dans le paradigme actuel de gestion de notre pays qui est basé sur la dette extérieure en devises concessionnelle ou pas, option qu'il faut changer avec l'accompagnement nécessaire.
D’autre part, qu’on le veuille ou non, Ousmane Sonko est de facto le chef de l’opposition partisane, toutes tendances confondues, car personne dans l’opposition n’a une ligne fondamentalement différente de celle du pouvoir. Il a une option souverainiste mais également collectiviste qui veut, dans l’autonomie monétaire, s’affranchir de l’étranger tout en collectivisant avec un état développementaliste fort et déconcentré la direction du pays. Il n’est pas dans la co-construction, mais tout en promettant de s’affranchir de l’étranger, ce qui ne sera possible que dans une certaine mesure, il vous promet un État qui ne libérera pas nécessairement les énergies du peuple. Yewwi Askan wi de l’étranger mais Yeww Askan wi de l’intérieur même dans le cadre de la décentralisation car Pastef et ses alliés sont des collectivistes également conservateurs sur le plan social et culturel. Une gauche à moitié.
Cette bipolarisation signifie que les Sénégalais pourraient avoir à choisir entre deux lignes partisanes en 2024 qui ne sont pas nécessairement ce qui leur faut. C’est de ce point de point de vue qu’un bloc non partisan unifié, donc non aligné sur ces lignes partisanes caractérisées, pour répondre à la question de son indépendance de « qui et de quoi », est nécessaire. Il est nécessaire pour clarifier le débat et permettre aux Sénégalais de choisir leur prochain président en connaissance de cause et non suite à une manipulation politicienne et populiste quel que soit l’hameçon.
Notre préférence indépendante est la souveraineté mais dans le libéralisme et l’autonomie monétaire nationale ou sous-régionale dans l’UEMOA seulement, et aussi dans le progressisme social et culturel. Ceci, pour responsabiliser les Sénégalais et le secteur privé national ou sous-régional dans leur propre développement et choix culturels de même que ceux de leurs communautés de base autonomisées avec une Côte d’Ivoire acquiesçant. A défaut, ce sera SENEXIT pour ces objectifs. Cette vision plusieurs fois déclinée et baptisée « Libéralisme Patriotique Progressiste » (SENEXIT : Libéralisme Patriotique ou Socialisme ?) fait l’objet d’une offre publique d’adhésion. Amicale, elle le sera par rapport aux forces partisanes bipolarisées, hostile elle fera l’objet d’un portage citoyen avec une candidature indépendante non partisane à la présidentielle de 2024.
Ainsi, le Sénégal comme à son habitude vient de boucler un cycle de déficits budgétaires excessifs résultant en un endettement en devises excessif, nécessitant un ajustement avec le financement en dernier ressort du FMI. Le FMI nous dit que le PSE n’a pas réussi sa promesse de transformation structurelle de l’économie et que notre endettement a financé des infrastructures qui, quoique utiles, n’ont pas contribué à une croissance durable tirée par le secteur privé et génératrice d’emplois et de progrès social.
Commentant la déclaration de politique générale du Premier ministre Amadou Ba, nous disions que le Sénégal n’avait pas son destin en main et que la politique de la BCEAO qui détermine nos possibilités de financement, dirige les politiques que nous pouvons menées de façon autonome (Amadou Ba : DPG Reportée Candidat de la Continuité). La BCEAO, étant contrainte dans son autonomie du fait de ses propres contraintes de devises, est elle-même à la merci du financement extérieur en devises de nos États. Dans le contexte d’un accès difficile aux marchés internationaux du fait de la conjoncture internationale défavorable, notre prêteur en dernier ressort, le FMI devient de facto notre État central et dirige. Le FMI financera avec ses instruments classiques, et prétextant le changement climatique pour compléter, près de 50% de nos besoins dans les trois prochaines années et dirigera les orientations des bailleurs qui nous apporteront les compléments selon leurs agendas. Si le pouvoir devait être dans l’opposition avec Macky Sall comme son chef, leur retour au pouvoir serait facilité par trois années de correction de leurs propres erreurs. Si le pouvoir devait continuer dans sa direction des 12 dernières années, le Sénégal ne changerait pas.
Ainsi, la direction vers laquelle le FMI nous pointe après nous avoir dit, fait rare, que notre taux de change était surévalué et que nous devions nous financer en monnaie nationale ou en dette extérieure concessionnelle mais en devises est à reformuler. Cette direction acceptée par notre État lui-même, reconnaissant que le bilan n’a pas produit les résultats escomptés du PSE et que les ressources pétrolières et gazières en perspectives sont limitées et n’auront pas d’impact sur notre cadre économique, peut-elle être la bonne ? Notre réponse est NON, mais le FMI ne peut nous accompagner que dans le cadre de contraintes que nous nous imposons nous-mêmes. Corriger notre cadre macroéconomique OUI, mais nous ne le répéterons jamais assez. C’est notre choix d’ancrage monétaire d’une part, et nos options collectivistes d’autre part qui mettent l'État ou l’étranger au cœur de notre stratégie de développement faute de pouvoir impulser un processus endogène de création de richesses avec l’étranger en complément qui sont notre problème.
Nous exhortons les camps partisans, donc alignés et bipolarisés, de changer de paradigme pour pouvoir vendre à la jeunesse des promesses d’emplois qu’ils pourront tenir à défaut ce sera le populisme de tous bords, dénoncé par le président lui-même dans son récent discours. La jeunesse dans toutes ses composantes aspire à prendre son destin en main et a besoin d’un candidat d’espoir car leur avenir est devant elle, et elle ne peut pas porter le fardeau des choix des anciens sur le dos. Comprenne qui pourra !
Librement.
Dr Abdourahmane Sarr est président CEFDEL
Moom Sa Bopp Mënël Sa Bopp
PAR Farid Bathily
THREADS VA-T-IL DÉTRÔNER TWITTER ?
La récente application de discussions publiques dévoilée par Meta, l'entreprise derrière Facebook entre autres, fait ses débuts avec une impressionnante trajectoire ascendante
La récente application de discussions publiques dévoilée par Meta, l'entreprise derrière Facebook entre autres, fait ses débuts avec une impressionnante trajectoire ascendante. Est-ce assez pour détrôner Twitter, son principal rival ?
L'entrée en scène de cette application n'aurait pas pu être mieux orchestrée. Moins d'une semaine après son lancement, le réseau social nommé Threads compte déjà 100 millions d'utilisateurs inscrits.
"Je suis stupéfait que cela ne fait que cinq jours", a déclaré avec enthousiasme ce lundi 10 juillet 2023 Mark Zuckerberg, fondateur de Meta, l'entreprise derrière Facebook, Messenger, WhatsApp, Instagram et désormais Threads, conçu pour les discussions textuelles.
Cette performance est exceptionnelle dans le paysage des plateformes technologiques. Historiquement, seul le robot conversationnel d'intelligence artificielle ChatGPT – avec 100 millions d'inscrits en deux mois – a connu une croissance aussi rapide en si peu de temps.
Un avantage considérable
Cette nouvelle application bénéficie probablement du contexte défavorable que traverse Twitter. Cette célèbre plateforme de micro-blogging, que Threads cherche à concurrencer, subit une crise existentielle profonde depuis son rachat en octobre 2022 par l'homme d'affaires Elon Musk.
Ce milliardaire américain d'origine sud-africaine, reconnu pour son style de management non conventionnel, a apporté une série de changements qui n'ont pas toujours été bien accueillis par le public. Le plus récent est la mise en place d'une limite journalière d'accès aux publications pour les utilisateurs.
Cette mesure temporaire, selon le Musk, est destinée à empêcher l'exploitation des données par des organisations tierces. Cependant, la véritable force de Threads dans sa compétition annoncée avec Twitter est la puissance de son propriétaire dans le monde de la technologie de l’information, Meta.
Un défi sur le long terme
Malgré ses ennuis avec les régulateurs concernant la protection des données personnelles et la concurrence d'autres plateformes comme TikTok, Meta reste un géant de la technologie, avec 116 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2022.
Instagram, son application de partage de photos et la plateforme à laquelle Threads est connectée, compte plus de deux milliards d'utilisateurs actifs mensuels. Pour de nombreux observateurs, ces éléments constituent des points potentiellement préjudiciables pour Twitter.
D'ailleurs, Twitter ne semble pas apprécier que Threads lui fasse concurrence. L'entreprise a menacé Meta, dans une lettre rendue publique par la presse américaine le 6 juillet 2023, de poursuites judiciaires pour avoir prétendument utilisé les secrets commerciaux de ses employés pour son nouvel outil.
Cependant, il faudra bien plus pour maintenir l'enthousiasme autour de Threads sur le long terme. C'est ainsi que Zuckerberg peut espérer surclasser Twitter comme plateforme de discussions textuelles par excellence. Le réseau social à l'oiseau bleu a vu passer de nombreux rivaux sans jamais être détrôné durant ses 17 années d'existence.
AMNESTY SENEGAL RECLAME DES ENQUETES IMPARTIALES
La section sénégalaise d’Amnesty international dénonce l’attitude des autorités qui ne semblent pas préoccupées par l’enquête sur les victimes des manifestations violentes de mars 2021 et juin 2023.
La section sénégalaise d’Amnesty international dénonce l’attitude des autorités qui ne semblent pas préoccupées par l’enquête sur les victimes des manifestations violentes de mars 2021 et juin 2023. L’organisation de défense des droits humains demande au pouvoir de diligenter l’ouverture d’enquêtes impartiales, transparentes et indépendantes sur la mort de manifestants
Amnesty Sénégal attend toujours la lumière sur les morts lors des manifestations de mars 2021 et de juin 2023. Le coordonnateur chargé de la croissance du militantisme et de la formation à Amnesty international Sénégal, Mouhamadou Moustapha Diagne, appelle les autorités sénégalaises au respect des droits humains et à la lutte contre l’impunité. Selon lui, le 1er juin 2023, des violences ont éclaté dans plusieurs villes du Sénégal, suite au procès pour viol et menaces de mort de l’opposant Ousmane Sonko à l’issue duquel ce dernier a été condamné à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse. « Les manifestations ont causé la mort d’au moins 23 personnes, occasionnant plus de 500 arrestations, selon la police nationale, et fait au moins 357 blessés (Croix-Rouge sénégalaise)», déclare M. Diagne dans un communiqué reçu à «L’As». Selon lui, la plupart des victimes ont été tuées par balles comme en attestentles vidéos sur les réseaux sociaux et authentifiées par Amnesty International. « On peut apercevoir des civils armés aux côtés des forces de défense et de sécurité, réprimant avec brutalité les manifestants, les maltraitant physiquement et leur tirant dessus », affirme-t-il. A l’en croire, au-delà de cette répression violente, des violations flagrantes de la liberté d’expression et du droit à l’information ont été documentées suite à la coupure du signal de la chaîne de télévision Walfadjri, des arrestations de journalistes, activistes et voix dissidentes, de même que les restrictions sur l’accès à internet et aux réseaux sociaux.
Pour tous ces faits, Amnesty International Sénégal demande aux autorités sénégalaises de diligenter l’ouverture d’enquêtes impartiales, transparentes et indépendantes sur la mort des manifestants depuis les évènements de mars 2021. « Réviser le cadre du maintien de l’ordre au Sénégal et le mettre en conformité avec les lignes directrices de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) pour le maintien de l’ordre par les agents chargés de l’application des lois lors des réunions en Afrique, mettre fin à la présence d’individus non identifiés pour des opérations de maintien de l’ordre», prône-t-il. Cependant, estime M. Diagne, il faut respecter le droit à la liberté d’expression et le droit à l’information en s’abstenant notamment de suspendre l’accès à internet, en particulier en situation de crise. «Il faut libérer sans condition les personnes détenues arbitrairement, notamment les activistes, journalistes et autres voix dissidentes», plaide le coordinateur chargé de la croissance du militantisme et de la formation.
«NOTRE OFFRE TRADITIONNELLE DE SECURITE SE TROUVE COMPROMISE»
Le Général Moussa Fall, Haut commandant de la gendarmerie nationale, a fait un diagnostic sans complaisance de la situation sécuritaire qui, selon lui, est menacée de toute part avec la mondialisation
Le Général Moussa Fall, Haut commandant de la gendarmerie nationale, a fait un diagnostic sans complaisance de la situation sécuritaire qui, selon lui, est menacée de toute part avec la mondialisation. C’était lors de la cérémonie d’ouverture de la troisième réunion de la Commission organisation du service de l’association internationale des gendarmeries et forces de sécurité à statut militaire (FIEP) à Dakar.
Le Haut commandant de la gendarmerie nationale, le Général Moussa Fall, a présidé hier la cérémonie d’ouverture de la réunion de la commission organisation du service de l’association internationale des gendarmeries et forces de sécurité à statut militaire (FIEP). Cette rencontre lui a servi de tribune pour faire le point sur la situation sécuritaire. Selon lui, nous faisons face à un monde où la violence est considérée comme une arme de défense. «Nous sommes dans un contexte marqué par une mondialisation presque achevée.
Cette interconnexion et ce brassage culturel offrent aux nouvelles générations une nouvelle perception de la notion de la liberté et des libertés individuelles. Ces dernières ont fini par confondre la frontière du droit à celle du devoir et des obligations. Nous faisons face à des peuples plus exigeants à l'égard de leurs gouvernants, à des citoyens aux réactions spontanées, et parfois très agressives dans la forme de leurs revendications. Nous faisons face à un monde de toutes les confusions, qui conçoit la violence comme un réflexe d'autodéfense, d'autoprotection ou tout simplement comme une posture légitime d'expression démocratique de son indépendance», a indiqué le Général Fall.
À l’en croire, ce choc naturel de volontés individuelles dans un espace que nous partageons en commun est généralement alimenté par des motifs incompréhensibles. «Il est malheureusement le fondement des conflits auxquels les gendarmeries et forces de sécurité à statut militaire sont appelées à apporter des réponses justes, légales mais surtout proportionnée», se désole-t-il. Face à un tel environnement, Général Fall estime que notre offre traditionnelle de sécurité se trouve naturellement compromise.
Pour y remédier, le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale pense que les demandes de sécurité des populations imposent désormais un changement des paradigmes. «Les forces de sécurité nationales doivent, chaque fois que c’est nécessaire, entreprendre un vaste programme de modernisation de leurs outils et d’adaptation de leurs doctrines d’emploi pour être en mesure de répondre à leurs défis croissants et multiformes». «Aujourd’hui, l’émergence de nouvelles formes de menaces a érigé les protections et la sûreté de nos territoires nationaux au rang de priorité stratégique et vitale. Pour y faire face, les forces de gendarmerie et forces assimilées doivent proposer un schéma cohérent capable de garantir en permanence et partout une meilleure surveillance de nos villes, de nos campagnes, de nos voies de communication mais aussi de nos frontières et à assurer la continuité de l’action gouvernementale, participer à garantir la sécurité du territoire national par la prévention et la répression des atteintes à l’ordre public. Participer à la protection des populations et de leurs biens. Dès lors, dit-il, cette organisation autour de la Fiep est un bon cadre de réflexion et d’échange de procédés pour apporter des orientations pertinentes et efficientes à cette grande problématique de l’insécurité.
POURQUOI LE SENEGAL N’A PAS EU DE DOSES DU NOUVEAU VACCIN CONTRE LE PALU
Face à la forte demande que suscite le tout premier vaccin antipaludique, 12 pays d’Afrique se verront attribuer au total 18 millions de doses pour la période 2023-2025.
Face à la forte demande que suscite le tout premier vaccin antipaludique, 12 pays d’Afrique se verront attribuer au total 18 millions de doses pour la période 2023-2025. Le Ghana, le Kenya et le Malawi qui participent au programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique recevront des doses pour poursuivre la vaccination dans les zones pilotes. Mais le Sénégal n’a pas bénéficié du vaccin antipaludique.
Douze pays de diverses régions d’Afrique vont recevoir 18 millions de doses du tout premier vaccin antipaludique, au cours des deux prochaines années. Ce déploiement est une étape cruciale pour lutter contre ce qui constitue l’une des principales causes de décès sur le continent africain.
L’attribution des doses a été décidée sur la base des principes régissant l’attribution des vaccins antipaludiques en cas de stocks limités, qui donne la priorité aux zones où le risque de maladie et de décès dus au paludisme chez les enfants estle plus élevé. Depuis 2019, le Ghana, le Kenya et le Malawi administrent le vaccin antipaludique dans le cadre du programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique (MVIP), coordonné par l’OMS et financé par Gavi, l’Alliance du Vaccin, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose le paludisme etUnitaid. Le vaccin a été inoculé à plus de 1,7 million d’enfants au Ghana, au Kenya et au Malawi depuis 2019 et s’est avéré sûr et efficace entraînant à la fois une réduction substantielle du paludisme grave et une baisse de la mortalité infantile. Au moins 28 pays africains ont exprimé leur intérêt à recevoir le vaccin antipaludique. Outre le Ghana, le Kenya et le Malawi, l’attribution initiale de 18 millions de doses permettra à neuf autres pays – à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Libéria, le Niger, l’Ouganda, la République démocratique du Congo et la Sierra Leone – d’introduire le vaccin dans leurs programmes de vaccination systématique pour la première fois. Ce cycle d’attribution repose sur la quantité de doses de vaccin mises à la disposition de Gavi, l’Alliance du Vaccin via l’UNICEF.
LE SENEGAL N’A PAS BENEFICIE DU VACCIN ANTIPALUDIQUE
Les premières doses devraient arriver dans les pays au cours du dernier trimestre 2023, et les pays commenceront à les administrer début 2024. « Le paludisme reste l’une des maladies les plus meurtrières d’Afrique, où il tue près d’un demi-million d’enfants de moins de 5 ans chaque année. En 2021, 95% des cas de paludisme et 96% des décès dus à la maladie dans le monde ont été enregistrés en Afrique. « Presque chaque minute, un enfant de moins de 5 ans meurt du paludisme », indique le Directeur adjoint de la vaccination de l’UNICEF, Ephrem T Lemango. « Si ces décès sont évitables et leurs causes traitables depuis longtemps, le déploiement du vaccin augmentera encore les chances de survie des enfants, en particulier en Afrique. Nous espérons qu’à mesure que l’offre augmentera, de plus en plus d’enfants pourront bénéficier de ce vaccin vital », dit-il. Interpellé sur pourquoi le Sénégal n’a pas bénéficié du vaccin, Dr Doudou Sène, coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme, estime que les premiers pays sont prioritaires du fait de la forte charge de morbidité et de mortalité dans ces pays. « Vu que le nombre de doses disponibles n'était pas suffisant pour tous les pays. Mais le Sénégal est dans le processus pour l'introduire probablement d'ici 2026 », promet-il.
«CEUX QUI PENSENT QUE LE SUCCESSEUR VIENDRA FORCEMENT DE L’APR N’ONT RIEN COMPRIS»
Mohamed Moustapha Diagne, président de Synergie Républicaine (SR), souligne que «ceux qui pensent que le successeur viendra forcément de l’APR n’ont rien compris»
Mohamed Moustapha Diagne Citoyen Président de Synergie Républicaine (SR), par ailleurs Directeur de la Formation et de la Communication (DFC) du ministère de l’Education Nationale, a jeté un pavé dans la mare, en abordant la question de la candidature au sein de la coalition benno bokk Yaakaar, pour l’élection présidentielle de 2024. Dans cet entretien, il souligne que «ceux qui pensent que le successeur viendra forcément de l’APR n’ont rien compris».
Le Président Macky Sall s’est finalement déterminé, en déclarant sa non-candidature en 2024. En tant qu’allié, comment avez-vous accueilli ce message ?
Je dois d’abord dire que cette décision ne me surprend nullement. Il avait clairement indiqué qu’il n’allait pas se représenter, même s’il est vrai que son « oui et non » avait jeté le doute dans l’esprit des uns et des autres. Mais nous avons travaillé sur trois hypothèses. La première, c’est qu’il se présente, la deuxième, qu’il ne se présente pas et la troisième, que les élections soient reportées. Finalement, c’est la deuxième hypothèse qui a cours, mais l’essentiel à retenir dans tout cela, c’est que la candidature à une présidentielle, c’est d’abord une affaire personnelle. Il faut être en conciliation avec sa conscience et il est clair que le Président Macky Sall a suivi ce que sa conscience lui a dicté. C’est de ne pas se représenter, pour préserver la paix, la sécurité, faire baisser toute cette tension sous-tendue par une prétendue troisième candidature. C’est une excellence chose et j’imagine que s’il avait déclaré sa candidature, on serait aujourd’hui dans une tension ambiante inutile. Cependant cette non-candidature n’enlève en rien le point de vue justifié selon lequel le Président Macky Sall avait le droit d’être candidat en 2024. C’est clair et net. Il faut souligner d’ailleurs que le Président Abdoulaye Wade, qui était à l’époque dans la même situation, est parti parce qu’il n’avait pas droit à ce troisième mandat. Il est parti parce que les Sénégalais ont pensé à une dévolution monarchique du pouvoir et c’était le combat principal. Tout compte fait, les dés sont jetés et il faut s’en féliciter. D’aucuns disent que le Président Macky Sall a abdiqué, après avoir subi la pression de l’opposition, mais aussi au niveau international. C’est archifaux, c’est des supputations qui relèvent de la météo politique. Ce qui est important, c’est qu’il n’est pas candidat et il faut maintenant fermer cette parenthèse de troisième mandat et que débat politique s’oriente désormais vers les programmes etles plans d’actions
N’avez-vous pas des craintes, quant à la nécessité de trouver un candidat consensuel, capable d’assurer l’héritage au sein de benno bokk Yaakaar ?
Oui, ces craintes existent bel et bien. Depuis 2019 après la réélection, je n’ai pas vu une dynamique d’encadrement d’une relève. Et pourtant, c’est une chose à laquelle on devait penser. Ce qui a manqué, c’est la promotion d’une génération, d’après Macky Sall, comme Me Wade l’avait fait avec les Idrissa Seck, Macky Sall, Fada, Aliou Sow, etc., et cela risque d’être fatal à la coalition BBY. Macky Sall aurait dû également fabriquer de jeunes leaders politiques capables de porter la relève. Si on avait créé à l’époque une masse critique de jeunes, bien encadrés, largement mis à l’épreuve de l’exercice des charges de l’Etat, avec des positions de ministres, de directeurs généraux et autres, avec aussi un appareil politique bien structuré, on en serait pas à la situation d’aujourd’hui. La vérité est de dire que si les mêmes pratiques sont reconduites, le Benno va indubitablement vers l’implosion. En ce qui nous concerne, nous sommes un parti politique, allié au Président Macky Sall et nous n’accepterons pas qu’on nous impose un candidat. Pour le choix du candidat, il urge de susciter le débat, mettre en place des critères très rigoureux en termes d’éthique, de moral, d’expérience professionnelle, de pratique de l’Etat et d’expertise. C’est les conditions qui devraient être mises en place pour désigner le candidat au sein de la mouvance présidentielle. Pour le moment, nous ne sommes pas du tout liés par les propositions agitées çà et là. En tout cas pour la Synergie République, il avait fallu un débat interne de 6 mois pour porter le choix sur le candidat Macky Sall en 2012 et dans le cas d’espèce également, la décision à prendre suivra les recommandations du parti et de la coalition, la grande offensive républicaine.
Mais quelle est concrètement, selon vous, la démarche à suivre pour choisir ce candidat consensuel au sein de BBY ?
Je vois que le Président doit recevoir ce lundi les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar, mais j’estime qu’il doit surtout recevoir les sous-coalitions. Les rencontres restreintes sont beaucoup plus importantes, pour dégager ensemble un profil et à l’issue de larges concertations. Il faut ensuite des critères partagés par tout le monde
quel est le problème de bbY au point de susciter tant de craintes, quant à la possibilité d’arriver à un candidat consensuel ?
Il s’agit en réalité du Benno des 5, en l’occurrence l’APR, le PS, l’AFP, le PIT, la LD, qui se sont accaparés de la coalition, de l’exercice du pouvoir, de toutes les positions importantes, en laissant des miettes aux autres. C’est pourquoi, il sera extrêmement difficile de concilier les positions. Et même au sein de Benno, tous les partis classiques comme l’AFP, le PS, la LD, le PIT ont déjà implosé et ce phénomène n’épargne pas aussi l’APR. C’est dire que Benno n’a pas fonctionné de manière démocratique et le Président Macky Sall devait s’occuper d’abord de sa coalition initiale, Macky2012, ce qui n’a malheureusement pas été le cas. Le PS, l’AFP, le PIT, la LD ont rejoint la mouvance au second tour de 2012, parce qu’ils n’avaient plus le choix, la victoire du Président Macky Sall ayant été scellée quel que soit le schéma. L’erreur a donc été de négliger le premier socle, c’est-à-dire Macky2012, qui a fini par imploser. Dès qu’on parle de succession, les regards sont généralement tournés vers l’APR. Etes-vous d’avis que le successeur du Président Macky Sall pourrait sortir des rangs des partis alliés ? Si le candidat qui remplit le mieux les critères dégagés est de l’Alliance Pour la République (APR), nous n’aurons aucun problème. Cependant, s’il n’est pas de l’APR, il faut aller voir forcément ailleurs, dans les autres partis alliés. Ceux qui pensent que le successeur viendra obligatoirement de l’APR n’ont rien compris. Cela ne se passera pas comme cela. La question de candidature doit se discuter et si l’APR n’a pas un bon profil, le candidat viendra des autres partis alliés. Je pense d’ailleurs que le Président Macky Sall n’est pas dans ces dispositions-là, car nous le connaissons très objectifs et il ne prend jamais de risques inutiles.
Avant 2019, vous aviez déjà déclaré votre candidature pour 2024, pour gérer le pouvoir après le Président Macky Sall. Etes-vous toujours dans cette même dynamique ?
C’est vrai que j’ai voulu être candidat en 2024, mais en politique, il faut aussi être réaliste. Nous avons tout, sauf les moyens financiers et logistiques, pour supporter une campagne présidentielle. Mais nous allons nous organiser pour 2029 s’il plaît au Bon Dieu, pour être partant. Cette fois-ci, c’est impossible, à moins que le Président nous désigne comme candidat de la coalition, ce qui est très peu probable et à ce moment-là aussi, nous assumerions pleinement nos responsabilités. Ce qui est clair, c’est que, qu’il soit ou non de la mouvance présidentielle, nous aurons un candidat à la Présidentielle de 2024.
Quel est le message que vous lancez à l’endroit des différents leaders de BBY, dans ce contexte actuel ?
Je félicite d’abord très chaleureusement le Président Macky Sall. Il a fait tout ce pour lequel nous l’avons élu en 2012 et réélu en 2019. Il a véritablement jeté les bases d’un pays qui va vers l’émergence, en termes d’infrastructures, d’œuvres sociales. Sur tous les plans, ce pays-là est en train de décoller. C’est aussi avec lui qu’on a découvert et qu’on va exploiter les ressources énergétiques. Il s’y ajoute qu’il a sécurisé le pays, au-regard de ce qui se passe dans le voisinage. Pour le reste, il urge que nous restions unis, dans le cadre d’une grande coalition, pour conserver le pouvoir. Il faut que toutle monde soit généreux, lucide et qu’on évite d’entrer dans des schémas de copinage et d’aller vers la désignation d’un candidat consensuel, pour atteindre l’objectif de conservation du pouvoir. Sinon la mouvance risque d’éclater et dans ce cas, tout devient possible et il est clair qu’il ne serait pas préférable pour certains que la mouvance perde le pouvoir. En ce qui nous concerne, nous poursuivons le travail sur le terrain, nous serons à Mbour le 16 juillet prochain, parce qu’en définitive, ce qui est important en politique, c’est d’être aux côtés des populations, les seules habilitées à donner le pouvoir.
Le candidat de Bby connu au plus tard vendredi
Le chef de la grande majorité présidentielle poursuit ses consultations en perspectives de la présidentielle. Après son parti l’Apr, Macky Sall a reçu hier les leaders de la coalition Benno Bokk Yakaar pendant de longues heures. D’après des confidences obtenues par L’As, Moustapha Niass, Aminata Mbengue Ndiaye, Nicolas Ndiaye, Abdoulaye Baldé , Oumar Sarr pour ne citer que ceux-là ont tous donné carte blanche au chef de l’Etat pour désigner celui qui portera les couleurs de la coalition Benno Bokk Yakaar, le 25 février prochain pour ainsi remplacer Macky Sall qui a décidé de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle. La majorité des orateurs ont indiqué qu’il est le mieux habilité à choisir celui qui devrait défendre son bilan puisque de cela dont s’agit. En revanche, Cheikh Tidiane Gadio qui a fustigé l’ostracisme dont il ont fait l’objet tout au long de leur compagnonnage dans Bby, a choisi de consulter son parti. Une manière de dire se démarquer. Modou Diagne Fada qui est en phase avec le chef de l’Etat a également exprimé un désir similaire. Mais globalement, les leaders de Benno ont indiqué que le chef de l’Etat dispose d’éléments objectifs pour choisir le candidat qui devrait défendre son bilan. Macky Sall qui a apprécié cet élan de solidarité et d’unité qui se profile, a rassuré ses alliés qu’il portera le choix jusqu’au bout et y mettra toutes ses forces pour le porter au triomphe. Quid de son profil ? Macky Sall s’est voulu peu prolixe à ce sujet. Toutefois, il a déclaré que son choix sera objectif et ne tiendra pas compte de sentiments. Par ailleurs , pour ceux qui ont exprimé le désir de consulter leur base, il a indiqué qu’il dévoilera le nom de son dauphin au plus tard vendredi, histoire de donner plus de temps à celui qui aura la lourde tâche de porter le marron-beige à se mouvoir. Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo, Mame Diop, Aly Ngouille Ndiaye, Moustapha Bâ, Harouna Dia, etc . Qui sera choisi ? En tout état de cause, le président devra s’attendre à une ou des dissidences au sein de son parti, compte tenu des ambitions affichées par les uns et les autres dans les chaumières. Mais en attendant vendredi, c’est la foire aux déclarations.
Drame : 300 migrants portés disparus
L’émigration irrégulière a encore fait des victimes. Au moins 300 migrants sont portés disparus depuis plusieurs jours près des îles Canaries. Selon l’agence Reuters, deux bateaux, l'un transportant environ 65 personnes et l'autre entre 50 et 60 personnes, sont portés disparus depuis 15 jours, depuis qu'ils ont quitté le Sénégal pour tenter de rejoindre l'Espagne. Selon l’agence de presse, un troisième bateau a quitté le Sénégal le 27 juin avec environ 200 personnes à bord et les familles des personnes à bord n'ont pas eu de nouvelles depuis leur départ. Selon la même source, les trois bateaux ont quitté Kafountine, dans le sud du Sénégal, à environ 1 700 kilomètres de Tenerife, l'une des îles Canaries. D’après Reuters, les îles Canaries, au large des côtes d'Afrique de l'Ouest, sont devenues la principale destination des migrants qui tentent d'atteindre l'Espagne, un nombre beaucoup plus restreint d'entre eux cherchant également à traverser la Méditerranée pour rejoindre l'Espagne.
80 hommes et 6 femmes sauvés
Restons avec l’émigration clandestine pour dire qu’au total, 80 hommes et 6 femmes ont été sauvés et vont être ramenés vers l’île de Grande Canarie par les secours. Deux autres embarcations parties du Sénégal sont également portées disparues avec environ 120 personnes à bord au total. Selon l’ONG Caminando Fronteras, qui tient ses informations des appels de migrants ou de leurs proches, une embarcation est partie le 27 juin de Kafountine, une petite ville côtière du sud du Sénégal, située à environ 1 700 km des côtes des Canaries, avec environ 200 personnes à bord.
Mimi Touré réclame des comptes
L’ancien Premier ministre veut être édifié sur la disparition de 300 jeunes Sénégalais candidats à l’émigration clandestine près des îles Canaries. Aminata Touré demande au gouvernement de clarifier l’opinion sans délai sur la catastrophe immense en mer, dans les eaux espagnoles, avec la mort de nombreux Sénégalais. Des intellectuels écrivent un Livre à l’honneur de Macky Sall A l’instar d’éminents universitaires qui vont à la retraite, une vingtaine d’intellectuels africains vont offrir un livre «Mélanges » au Président Macky Sall en guise d’hommage pour tout ce qu'il a fait pour la Nation. L’initiative est du ministre de la Culture, Pr Aliou Sow. Sous sa direction scientifique, Pr Sow annonce que 22 intellectuels africains vont écrire un livre collectif(Mélanges) à l’honneur du chef de l’Etat. Selon lui, les plus grandes particularités de la vie et de l’œuvre du Président Sall seront revisitées et mises à la disposition de la communauté internationale. Pr Aliou Sow renseigne que le discours d’investiture du Président Macky Sall en 2012 et son message à la nation du 3 juillet 2023 seront des éléments majeurs pour expliquer son parcours inclassable avant son élection à la tête du Sénégal, ainsi que ce que nous pouvons attendre de son génie et de sa générosité après les merveilles des 12 ans.
Découverte macabre à Diamalaye
Le corps du jeune I. Guèye a été repêché hier, à la plage de Yoff Diamalaye. Les sapeurs-pompiers ont évacué la dépouille dans une structure sanitaire de la place après une réquisition de la Brigade de la Gendarmerie de la Foire qui a fait le constat pour les besoins de l'enquête
Mort tragique de deux jeunes à Keur Massar
Deux corps de jeunes de Keur Massar Nord habitant le quartier «case bi » ont été repêchés d’une fosse septique. Ils ont chuté accidentellement dans la fosse septique. Les dépouilles sont déposées dans une structure sanitaire. La Gendarmerie de Keur Massar a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes des décès de ces jeunes.
Réplique de Babacar Diop
«La politique etle comportement sauvage de la Russie sont bien connus dans le monde entier : s’emparer des territoires d’autrui, voler les biens, se les approprier et déclarer que le « monde russe…». Tels sont les termes d’un récent communiqué de l’Ambassade d’Ukraine à Dakar, qui recadrait ainsi Dr Babacar Diop, maire de Thiès, par rapport à son projet de jumelage avec la ville de Sébastopol. C’est parce que l’appartenance de cette ville à la Russie est contestée par l’Ukraine. Mais l’édile de Thiès n’a pas tardé à réagir face à cette déclaration du diplomate ukrainien. Dans un communiqué reçu à «L’As», la direction de l'information et la communication parle «d’accusations erronées avec une discourtoisie regrettable à l’égard de la ville de Thiès et des insinuations infondées, aux antipodes de la bienséance en matière de diplomatie internationale». Elle souligne qu'une initiative de cette nature entre dans le cadre de la coopération décentralisée et elle est prévue par les dispositions du Code général des Collectivités Territoriales. Et dans un souci de transparence, la ville de Thiès a invité «le ministère des Affaires étrangères à prendre ses responsabilités pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur les attaques diffamatoires, grossières, discourtoises et injurieuses à l'encontre de l’institution municipale.
Litige autour du site du nouvel hôpital de Tivaouane
La famille d’El Hadji Massamba Sall, propriétaire du site de 6 ha qui abrite les chantiers du nouvel hôpital El Hadji Malick Sy de Tivaouane, est très en colère. Elle l’a exprimée de vive voix lors d’une déclaration sur le site. Selon Mamadou Lamine Niang qui a porté sa voix, les travaux de construction ont connu une grande avancée alors que les négociations sur les indemnisations sont au point mort. Et dans le cas d’espèce, dit-il, toutes les procédures en matière de droit foncier ont été biaisées. Ils ont occupé le site et arraché arbres et plantations avant d’informer le propriétaire en dernier ressort. « Nous avons rencontré qui de droit, mais c’est comme s’il s’agissait d’une escroquerie organisée par les autorités municipales et administratives pour s’emparer des terres du défunt El Hadji Massamba Sall », râle-t-il.
Litige autour du site du nouvel hôpital de Tivaouane (bis)
Restons sur ce litige foncier pour dire que depuis la séance de validation sociale avec les populations, la famille Sall peine à rencontrer les autorités en charge du dossier. Le pire, dit-il, la famille Sall ne détient actuellement aucun document administratif concernant le site si ce n’est la délibération du conseil municipal qui date de septembre 2021. D’après Mamadou Lamine Niang, la famille a rencontré le maire, le préfet, le cabinet d’audit en charge de l’impact environnemental, le Fonds Souverain d'Investissements Stratégiques (FONSIS), bref toutes les entités impliquées dans ce projet, mais ils refusent de leur remettre les procès-verbaux de réunions. Il alerte l’opinion que si rien n’est fait, la famille Sall sera obligée de commettre un avocat pour enclencher un contentieux juridique. D’ailleurs, M. Niang révèle qu’un huissier de justice est déjà commis à cet effet pour constater l’état d’avancement des travaux.
Déthié Fall
Le leader du Parti républicain pour le progrès (PRP) était à Touba pour effectuer une visite auprès du khalife général des mourides, en prélude à sa tournée nationale pour le parrainage en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Déthié Fall a profité de l’occasion pour solliciter les prières de Serigne Mountakha Mbacké pour sa candidature aux prochaines joutes électorales et lui a témoigné toute sa reconnaissance et sa gratitude pour les actes significatifs qu’il ne cesse de poser afin de consolider la paix. A la suite de la décision du Président Macky Sall de ne pas se présenter à l’élection présidentielle, Déthié Fall a sollicité auprès du saint homme des prières pour que d’autres actes allant dans le sens d'une organisation d’élections libres, transparentes avec la participation de tous les candidats puissent suivre pour faire rayonner davantage l’image de la démocratie sénégalaise à travers le monde
Menaces de mort contre Hannibal Djim à Rebeuss
Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP indique que leur membre Hannibal Djim, incarcéré à la prison de Rebeuss, fait l'objet de menaces de mort venant de certains agents pénitentiaires. Selon Guy Marius Sagna et Cie, Hannibal Djim est allé avec un cahier voir le directeur de la prison de Rebeuss pour lui lister de manière factuelle et circonstanciée, avec force détails, toutes les misères qu'un agent pénitentiaire fait subir à plusieurs prisonniers. Et ayant eu vent de cela, renseigne la note du FRAPP, l’agent pénitentiaire en question s'est ligué avec d'autres pour menacer de mort Mohamed Samba Djim et lui dire qu'il ne passera pas la nuit dans son actuelle chambre. FRAPP salue le courage et la responsabilité de Hannibal Djim. Les activistes demandent ainsi au directeur de l'administration pénitentiaire de prendre ses responsabilités et rappellent au ministre de la Justice que l'intégrité physique de tous les détenus politiques voire de tous les prisonniers relève de sa responsabilité. Pour terminer, Guy Marius Sagna et Cie tiennent le directeur de la prison, le directeur de l'administration pénitentiaire pour responsables de tout ce qui arrivera à Hannibal Djim.
Eaux usées à Grand Yoff
Grand Yoff, notamment la rue qui passe devant les locaux de la police, est confrontée à un véritable problème d’assainissement. Cette rue est toujours immergée par des eaux usées qui polluent l’atmosphère. Les populations interpellent le Directeur général de l'Office national de l'assainissement du Sénégal(Onas) Mamour Diallo).
LES TRACTATIONS POUR TROUVER LE CANDIDAT DE BBY AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les quotidiens de ce mardi 11 juillet 2023 continuent de se préoccuper des tractations menées au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et de l’Alliance pour la République (APR), en vue de la désignation d’un candidat pour la présidentielle de 2024
Dakar, 11 juil (APS) – Les quotidiens continuent de se préoccuper des tractations menées au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et de l’Alliance pour la République (APR), le parti politique de Macky Sall, en vue de la désignation d’un candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
‘’Les tractations, les combines et autres combinaisons se font et se défont […] Si les noms d’Amadou Ba, d’Abdoulaye Daouda Diallo, d’Aly Ngouille Ndiaye et d’Amadou Mame Diop sont cités ça et là, d’autres cadres de l’APR peaufinent leur stratégie sans tambour ni trompette’’, note Sud Quotidien.
‘’D’un large consensus à une implosion, tout reste possible dans cette armée mexicaine’’, ajoute Sud Quotidien.
L’Observateur signale que ‘’le président Macky Sall veut prévenir toute éventualité de frustration ou de bouderie dans ses rangs, après le choix du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar’’.
Le même journal s’est entretenu avec des analystes politiques sur les ‘’critères’’ que devrait retenir Macky Sall pour le choix du candidat de son parti et/ou de BBY.
EnQuête affirme que ‘’la perspective d’une implosion de Benno Bokk Yaakaar suscite la crainte chez ses dirigeants’’. Macky Sall et ses alliés tiennent ‘’une série de réunions’’ en vue de la désignation d’un candidat, fait remarquer le même journal.
‘’Macky Sall, depuis sa déclaration de non-candidature, ne cesse de multiplier les rencontres au palais [de la République]. Prépare-t-il simplement sa succession ?’’ commente Source A.
Le journal Kritik’ croit avoir grillé ses confrères en déclarant que le Premier ministre a été désigné candidat de Benno Bokk Yaakaar. ‘’Les jeux sont faits. Le suspense n’aura duré que le temps d’une rose’’, affirme-t-il, annonçant qu’Amadou Ba a été choisi ‘’pour son parcours exceptionnel’’ et sa ‘’crédibilité’’ pour ‘’conduire les destinées de la majorité présidentielle’’.
Concernant les autres sujets, Le Soleil réserve sa une à Yacine Fall, la meilleure élève du Sénégal en 2020, qui vient d’obtenir le baccalauréat avec une moyenne de 17,96/20, avec la mention ‘’Très bien’’.
Des ‘’retrouvailles épiques’’ entre les Lions et les Fennecs
‘’Une performance qui vient confirmer son long bail avec l’excellence’’, note Le Soleil en parlant de la nouvelle bachelière du lycée de Ndande, dans la région de Louga (nord).
Libération annonce qu’‘’au moins 300 migrants partis du Sénégal [sont] portés disparus en mer’’.
Ils ont emprunté trois embarcations parties de Kafountine (sud) depuis plusieurs jours, selon le même journal.
Les voyageurs se rendaient aux îles Canaries, en Espagne, selon Tribune, qui cite une porte-parole de Walking Borders, une association d’aide aux migrants.
La presse sportive évoque le match amical prévu le 12 septembre prochain à Diamniadio, au Sénégal, entre les Lions et les Fennecs d’Algérie.
‘’Un gala aux allures de revanche’’, titre Stades pour évoquer cette rencontre entre les vainqueurs l’édition 2019 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football et leurs champions d’Afrique en titre.
Pour rappel, les Lions du Sénégal avaient été battus par l’Algérie en finale en 2019 et ont remporté l’édition suivante de la CAN.
Ce ‘’choc’’ entre les deux derniers champions d’Afrique sera en même temps un ‘’duel de superstars’’, Sadio Mané et Riyad Mahrez, souligne Stades.
‘’Choc de champions à Diamniadio !’’ note Record, ajoutant : ‘’Pas si amical que ça !’’
‘’Même si le contexte et les enjeux sont différents, les retrouvailles entre les Lions et les Fennecs […] seront forcément épiques’’, assure Le Soleil.
TENDANCE POSITIVE UN PEU PARTOUT SAUF À ZIGUINCHOR POUR LES RÉSULTATS DU BAC
Admis, en rattrapage ou recalés, la suspense est terminée pour bon nombre de lycéens et de candidats libres sur les 155.109 candidats qui étaient inscrits à l'examen du baccalauréat 2023.
Les premiers résultats du premier tour du bac 2023 ont montré une tendance positive et très favorable dans tous les établissements du pays excepté Ziguinchor. Les tendances ont surtout montré la prédominance des séries scientifiques notamment la S1 où les candidats ont obtenu des mentions « Très bien » et « Bien » dans beaucoup de lycées classiques qui titillent les lycées d'excellence.
Admis, en rattrapage ou recalés, la suspense est terminée pour bon nombre de lycéens et de candidats libres sur les 155.109 candidats qui étaient inscrits à l'examen du baccalauréat 2023. Depuis samedi, les présidents de jury procèdent à la proclamation des résultats dont la quasi-totalité est tombée hier dans presque tous les centres d'examen répartis un peu partout dans le pays. Dans presque tous les centres, on a délibéré. D'ailleurs la proclamation a montré des résultats "très satisfaisants" au niveau national, excepté Ziguinchor, selon le chargé des revendications et des négociations collectives du Samess.
Tamsir Bakhoum pense que ces résultats obtenus dans la région de Ziguinchor sont liés au climat socio-politique dans la zone pendant un bon moment avec l'affaire Ousmane Sonko et la suspension des cours dans les circonscriptions de Ziguinchor et de Sédhiou. "Vers la fin de l'année, nous avions parlé de la spécificité de cette région avec les perturbations qui avaient poussé le ministre de l'Education nationale, à travers les inspections d'académie de Sédhiou et de Ziguinchor, à prendre des mesures préventives sur la question de la violence dans la région sud", a développé M. Bakhoum. Une suspension qui n’a pas été sans conséquence. "Nous avons constaté des résultats catastrophiques au centre Wanga, par exemple. Ce qui montre que le système a besoin d'un climat apaisé pour que les enseignements et apprentissages puissent se dérouler correctement"
Résultats annoncés pour être meilleurs
Cette année, comparée à l'année 2022, les résultats provisoires du premier tour de l'examen du bac sont partis pour être "meilleurs"! "Nous avons effectivement constaté, avec les premières tendances, que l'année 2023 est partie pour être meilleure que celle de 2022", s'est félicité le syndicaliste du Saemss (syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal. Ce qui, dit-il, peut être analysé sous plusieurs angles. "Nous disons que cela peut être dû à plusieurs facteurs. L'aspect ou le facteur le plus important reste lié au climat social. Car en 2022, nous avions eu une année scolaire très perturbée. Cette année, on peut dire que c'est une année apaisée. Les quelques plans d'actions(3 à 4) que le Cusemss et le Saemss ont eu à dérouler n'étaient pas très corsés. De ce point vue, cela peut influencer positivement sur les résultats que nous avons obtenus cette année". D'où l'appel qu'il a lancé à l'endroit du gouvernement du Sénégal " de faire tout pour respecter les accords signés avec les syndicats pour une stabilité à jamais du système éducatif sénégalais qui peut être gage des performances de cette année que nous projetons pour l'avenir"
Au-delà de la situation d'apaisement qui a eu un impact positif sur la tenue de l'examen, les épreuves de cette année, dit-il, étaient aussi "très abordables d'autant plus que les collègues qui avaient tenu certaines classes d'examen, du moins la plus grande majorité, avaient très tôt bouclé le programme et entamé, très tôt, des séances de révision". Bakhoum continue pour dire que, "à chaque fois que le Gouvernement se mettra dans une position favorable au respect de son engagement vis-à-vis des parties syndicales, nous pouvons stabiliser le système et espérer avoir des résultats satisfaisants. Ce qui est important pour nous acteurs et pour les autres décideurs que sont le gouvernement du Sénégal, nous devons tout faire pour stabiliser le système et accompagner les apprenants à boucler, à chaque fois de besoin, le programme pour que nous puissions les accompagner et les amener dans des conditions favorables", a-t-il plaidé. Mais il s’est s'abstenu de parler de chiffres tout en demandant d'attendre les statistiques globales des résultats du premier tour du bac en laissant surtout la responsabilité au ministère et à l'office du Bac, en fin de semaine ou les semaines à venir, pour les résultats globaux et définitifs qui pourraient permettre d'avoir un taux national pour le bac général 2023.
Quand les lycées traditionnels titillent les lycées d'excellence
Il s'est tout de même félicité de la performance des candidats des séries scientifiques qui se sont bien positionnés à l'issue de cette première phase. Surtout au niveau de la série S1 suivi de la S2 !"Toutes les tendances sorties ont montré une prédominance des séries scientifiques avec des mentions Très bien, surtout la série S1 qui a fait des performances extraordinaires avec les lycées d'enseignement général et scientifique de Diourbel et le lycée d'excellence Mariama Bâ de Gorée. Mais aussi tous les autres lycées avec les séries S1. Derrières ces séries, vient la série S2 qui s'est bien illustrée avec des mentions « Très bien » et beaucoup de mention « Assez bien ». Quand nous prenons le lycée scientifique d'excellence de Diourbel, Mariama Bâ, les centres de Seydou Nourou Tall avec les S1, de Birago Diop, Amadou Hampaté Bâ, ces séries se sont illustrées positivement ", a-t-il expliqué tout en levant un coin du voile. Notamment avec les élèves deslycées traditionnels qui se sont bien illustrés au niveau de la S1. Dans certains lycées non classés lycées d'excellence par la tutelle, M. Bakhoum a remarqué les performances des candidats. "Cette année, nous avons constaté qu’au niveau des lycées d'enseignement général d'excellence de Diourbel, la série S2 n'a pas eu de mention « Très bien ». Mais nous avons vu des lycées comme Ndande et d'autres, qui ne sont pas classés lycées d'excellence dans le compte du ministère de l'Education nationale, et qui sont sortis avec des mentions « Très bien »", a-t-il souligné. Il cite l'exemple du lycée Khassim Mbacké de Guinguinéo qui a eu en série S2 une mention "Très bien". Ce qui, dit-il, "n'est pas évident pour un lycée qui, depuis sa création, n'a jam ais eu la mention « Très bien » en série S2".
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Fini la récréation ! C’est une vieille musique. Du genre pot-pourri. Il faut bien qu’ils gueulent. Se faire vigoureusement entendre par la populace. Tout sauf lui… C’est apparemment le message qui prévaut au sommet de l’Etat. Il faut passer à la moulinette ce projet auquel s’agrippent de millions de Sénégalais incultes et qui suivent aveuglement ce mec si adulé et qui cache bien son vilain jeu de terroriste. Il faut tout faire pour déstructurer la pensée de ces fachos, rebelles, salafistes. Sans se faire prier, ils sortent tous du bois et occupent l’espace médiatique. Vous avez n’est-ce pas remarqué leur offensive malgré que l’ennemi est surveillé comme le lait sur le feu ? Lui privant de toutes libertés sauf de penser que personne ne peut, hélas, emprisonner. Et quand ce que l’on croit être la bonne graine de l’intelligentsia sénégalaise s’accroche à de nauséabonds développements du genre que le projet d’un parti politique, librement constitué et reconnu par l’Autorité, est la continuation de la guerre perdue d’un mouvement rebelle, on ne peut que se désoler d’une telle dégénérescence mentale. Quelle insulte faite à des milliers de Sénégalais qui ont porté ce projet sans esprit « ethniciste » ni régionaliste. Mais juste animés qu’ils sont par un sentiment de changement. La peur ne doit pas motiver certains errements qui divisent. Ils s’étaient accrochés à des forces occultes. Une thèse que le patron de la gendarmerie nationale a évacuée pour offrir une lecture plus intelligente de la situation. Le Sénégal se trouve, aujourd’hui, déchiré face à des antagonismes qu’il faut vite gommer et sauvegarder notre commune volonté de vivre ensemble, malgré nos différences. Les thèses qui polluent l’atmosphère sont de nature à semer la haine dans les cœurs. Quand un brillant acteur de la culture se hasarde sur le terrain de la politique pour dire des inepties, comparant la chaine française à la tristement célèbre radio des Milles collines, on ne peut que se désoler d’une telle vision rétrograde. KACCOOR BI - LE TEMOIN
Général Moussa Fall
L’offre traditionnelle de sécurité des forces de défense se trouve compromise avec la situation actuelle. C’est la conviction du général Haut commandant de la Gendarmerie Moussa Fall. Ce dernier présidait hier la réunion de la commission organisation du service de l’Association internationale des gendarmes et forces de sécurité à statut militaire (FIEP). « Nous faisons face à des peuples plus exigeants à l'égard de leurs gouvernants, à des citoyens aux réactions spontanées, et parfois très agressives dans la forme de leur revendication. Nous faisons face à un monde de toutes les confusions, qui conçoit la violence comme un réflexe d'autodéfense, d'autoprotection ou tout simplement comme une posture légitime d'expression démocratique de son indépendance » a-t-il indiqué. « Face à un tel environnement, notre offre traditionnelle de sécurité se trouve naturellement compromise. Les demandes de sécurité des populations imposent désormais un changement des paradigmes » a expliqué le Haut commandant de la gendarmerie nationale. Toutefois, le haut commandant de la gendarmerie nationale regrette la recrudescence des violences dans l’espace politico-social. « Ce choc naturel de volontés individuelles dans un espace que nous partageons en commun est généralement alimenté par des motifs incompréhensibles. Il est malheureusement le fondement des conflits auxquels les gendarmeries et forces de sécurité à statut militaire sont appelées à apporter des réponses justes, légales mais surtout proportionnées » a regretté le général.
Général Moussa Fall (BIS).
Restons avec le Général Fall pour qui face aux menaces terroristes de toutes sortes, il faut relancer la coopération multilatérale et renforcer les mécanismes d'échanges de bonnes pratiques indispensables pour surmonter nos préoccupations sécuritaires similaires et transversales. Face à ses pairs de la Tunisie, de l’Italie, du Portugal, de l’Espagne, … le haut commandant de la gendarmerie nationale a exprimé sa gratitude, pour la confiance accordée à la Gendarmerie nationale du Sénégal d'organiser la « commission Organisation du Service » de la FIEP. Le thème de cette rencontre sur lequel les acteurs de la sécurité vont se pencher durant ces 48 heures porte sur « l'impact d'un conflit régional sur la sécurité publique dans les domaines de compétence des Forces de Gendarmerie et assimilées ». Toutefois, le Général Moussa Fall se dit conscient de l’existence de terreaux fertiles pour le développement du risque terroriste. « L'orpaillage clandestin exercé dans les régions Est etsud-Est du Sénégal fait de cette part de frontière un terreau fertile pour le développement du risque terroriste. Il draine un lot de criminalités d'opportunité, de trafics en tous genres et de dégradations importantes de l'environnement et hausse le niveau d'alerte dans une région ouest-africaine quelque peu épargnée par les grands défis du climat », a indiqué le Haut commandant de la gendarmerie nationale qui s’attend à des recommandations pour contrer toutes sortes de menaces extérieures.
Déthié Fall
Le Président du Parti républicain pour le progrès (PRP) Déthié Fall s’est rendu hier à Touba pour rendre visite au Khalife Général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké. Cette démarche selon la note reçue à la Rédaction est en prélude à sa tournée nationale pour le parrainage dans le cadre de l’élection présidentielle 2024. Selon Déthié Fall, c’est une « ziaara » auprès du Khalife pour solliciter des prières pour sa candidature et lui ai témoigné sa reconnaissance et sa gratitude pour les actes significatifs qu’il ne cesse de poser afin de consolider la paix. Après la décision du Président Macky Sall de ne pas se présenter à l’élection présidentielle, le président du PRP sollicite du khalife des prières pour que d’autres actes allant dans le sens d'une organisation d’élections libres, transparentes avec la participation de tous les candidats puissent suivre pour faire rayonner davantage l’image de notre démocratie à travers le monde
MIGRATION : Sur les 300 Sénégalais migrants annoncés disparus, 80 sauvés parla Marine espagnole
L'immigration clandestine continue de faire ses victimes. Les jeunes Sénégalais; qui tentent l'aventure en mer, n'arrivent presque pas tous à bord. On peut même dire que plus de la moitié périt. Hier, parmi les 300 migrants annoncés disparus et partis de l’île de Kafountine, on apprend que la Marine espagnole a retrouvé certains d'entre ces migrants. Elle a sauvé ainsi 80 hommes et 6 femmes parmi ces 300 migrants. D'après les informations, les 300 migrants ont pris départ avec leur pirogue à l'île de Kafountine au mois de juin dernier. Actuellement, les 214 autres restants, parmi les 300 migrants, sont toujours portés disparus. Selon l'association d'aide aux migrants Walking Borders, au moins 300 migrants à bord de trois bateaux qui étaient partis du Sénégal à destination des îles Canaries, ont disparu en mer. Interrogée par Reuters, Helena Maleno de Walking Borders a indiqué que les deux bateaux qui transportaient plus de 100 personnes,sont portés disparus depuis 15 jours en tentant de rejoindre l'Espagne. Quant au troisième bateau, il avait à son bord environ 200 personnes et avait quitté le Sénégal le 27 juin, a déclaré Helena Maleno. " Les trois bateaux ont quitté Kafountine, dans le sud du Sénégal, à environ 1 700 kilomètres de Tenerife, l'une des îles Canaries", a-t-elle ajouté. " Les familles sont très inquiètes. Il y a environ 300 personnes originaires de la même région du Sénégal. Ils sont partis en raison de l'instabilité qui règne au Sénégal". Selon les dernières informations, l'avion Sasemar 101 qui a été mobilisé du centre de coordination de sauvetage maritime de Las Palmas, a localité une pirogue dans la zone où il cherchait l'embarcation partie du Sénégal pour rejoindre l'Espagne. Pour rappel, au moins 559 personnes, dont 22 enfants, sont mortes en 2022 en tentant d'atteindre les îles Canaries, selon les données de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations unies.
CAMBRIOLAGE À THIÈS Plus d'un million FCFA et des bijoux en or emportés
Ce sont plus d'un million de FCFA et des bijoux en or qui ont été emportés par un malfrat dans un cambriolage. Les faits se sont déroulés au courant du week-end dernier, au domicile du nommé M. Niang, au quartier Keur Saïb Ndoye, dans la commune ThièsNord. Il ressort de la version des faits du plaignant que «le malfrat, en cavale, donc toujours pas encore identifié, aurait défoncé la porte de ma chambre pour perpétrer son forfait». Selon M. Niang, « le butin emporté par le délinquant serait évalué à un million deux cent cinquante mille (1.250.000) FCFA et une importante quantité de bijoux en or ». C'est après constat des dégâts que le propriétaire de la maison cambriolée devait saisir la Section de Recherches de la Gendarmerie de Thiès. Il a déposé une plainte contre X. Une enquête est ouvert.