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9 juin 2025
PRESIDENTIELLE DE 2024, SONKO INVESTI CANDIDAT LE 15 PROCHAIN
PASTEF/les Patriotes a décidé d’investir le maire de Ziguinchor pour la présidentielle du 25 février 2024. En effet, selon le secrétaire général national à la communication dudit parti, le 15 juillet est la date choisie pour la cérémonie d’investiture de
PASTEF/les Patriotes a décidé d’investir le maire de Ziguinchor pour la présidentielle du 25 février 2024. En effet, selon le secrétaire général national à la communication dudit parti, le 15 juillet est la date choisie pour la cérémonie d’investiture de leur candidat.
« Le peuple sénégalais investit son candidat ! Le 15 juillet 2023, le candidat Ousmane SONKO, l’espoir de toute une nation, sera officiellement investi par des millions de Sénégalais d’ici et de la diaspora qui arboreront, à l’occasion et avec détermination, les bracelets de la libération. L’Afrique regarde et attend, le monde observe et entend, le cœur des Sénégalais vibrera et battra comme celui d’un seul homme pour ce moment historique. Ne vous le faites pas raconter ! », déclare El Malick NDIAYE.
En attendant, Ousmane SONKO est toujours bloqué à son domicile qui est barricadé par les forces de l’ordre.
KEDOUGOU DANS LA RUE
Ils étaient très nombreux à marcher dans la principale artère de la ville de Kédougou. Agitant des foulards rouges, ils exigent la libération de Oudy Diallo, l’activiste en détention pour avoir partagé des informations sur les exploitants clandestins.
Ils étaient très nombreux à marcher dans la principale artère de la ville de Kédougou. Agitant des foulards rouges, ils exigent la libération de Oudy Diallo, l’activiste en détention pour avoir partagé des informations sur les exploitants clandestins de l’or. La marche était sous escorte des forces de l’ordre.
Les populations de Kédougou ont marché ce samedi de l’entrée de la commune au centre ville pour exiger la libération du jeune activiste, Oudy Diallo, entre les mains de la gendarmerie. Foulard rouge à la tête, elles scandaient à tue-tête des messages favorables à la libération du jeune. «Libérez Oudy Diallo et faites face aux véritables problèmes de Kédougou comme l’assainissement, le manque d’électricité et d’infrastructures ! » ; «Non au banditisme sur l’or!», «La place de Oudy n’est pas dans un environnement pollué»… Tels sont les mots prononcés par les manifestants dont certains tenaient des pancartes pour dénoncer la «dilapidation des ressources de la région».
Au cours de cette procession bien encadrée par les Forces de défense et de sécurité (Fds) et sans débordement, les populations, à majorité jeunes, ont réclamé des comptes aux fonctionnaires de l’Etat dans la gestion et l’exploitation de l’or de Kédougou. «Ce qui se passe à Sayara et à Kédougou est inadmissible. Il y a énormément de choses qui doivent être divulguées. Nous exigeons le retrait de tous les permis d’exploitation aux environs de la Falémé. Nous demandons qu’une enquête soit menée pour déterminer à quel point la raquette est devenue pratique courante chez nous, surtout dans les sites d’orpaillage», affirme le porte-parole des manifestants, Bakary Doucouré Sène.
Pour les manifestants, l’activiste est aujourd’hui en prison pour avoir dénoncé ce qui se passe dans l’exploitation de l’or dans la terre de l’homme intègre. «Tout ce qu’il a dénoncé dans cette affaire est vrai. Nos autorités ont été saisies du problème depuis des années sans aucune réaction. Le commandant, le préfet et d’autres autorités du département de Saraya et de Kédougou sont informés de la situation sur le deal autour de l’or. Cela ne date pas de maintenant», soutient M. Sène. Il poursuit : «Nous disons non à l’exploitation illégale de l’or! Libérez Oudy, c’est libérer Kédougou! C’est une exigence de la protection de l’environnement, c’est protéger les ressources de Kédougou. Nous interpellons le ministre de l’Intérieur et celui des Mines».
Ces populations posent également une ancienne doléance qui date des années 90 et du temps de Eximcor. C’est sur l’utilisation du cyanure. «Nous exigeons la destruction pure et simple de tous les bassins de cyanure et de traitement à l’acide dans la région de Kédougou», lancent-elles.
MATCH AMICAL, LES LIONS AFFRONTENT LES FENNECS LE 12 SEPTEMBRE
L’équipe masculine du Sénégal de football affrontera celle de l’Algérie, le 12 septembre prochain à 19h, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, a annoncé lundi la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Dakar, 10 juil (APS) – L’équipe masculine du Sénégal de football affrontera celle de l’Algérie, le 12 septembre prochain à 19h, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, a annoncé lundi la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Dans un communiqué reçu à l’APS, la fédération dit ‘’avoir conclu l’organisation d’un match amical entre le Sénégal et l’Algérie, prévu le 12 septembre prochain au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio’’.
Cette rencontre sera une manière de »célébrer les cinq titres continentaux conquis par le Sénégal en une année ». Il s’agit de la CAN sénior 2022 au Cameroun, la CAN de beach soccer remportée en octobre 2022, au Mozambique, du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2023 en Algérie, de la CAN 2023 des moins de 20 ans organisée en mars dernier, en Egypte, et la CAN des moins de 17 ans qui s’est tenue en mai dernier, en Algérie.
»Ce sera une belle opposition entre les deux derniers vainqueurs de la CAN et donc une affiche qui fait sa propre publicité », souligne le texte. Le Sénégal est le champion en titre de la CAN, dont l’édition de 2019 a été remportée par l’Algérie aux dépens des Lions.
‘’(…) au-delà de l’enjeu sportif, la Fédération veut relever le défi de la bonne organisation, de la mobilisation populaire et de la rentabilité commerciale, conformément à sa politique de renforcement de la stature internationale du football sénégalais’’, souligne le communiqué.
L’INTERCONNEXION DES RESEAUX ELECTRIQUES DE LA CEDEAO VA REDUIRE LE COUT DE L’ELECTRICITE
La CEDEAO vient de relier les réseaux électriques de 14 de ses 15 pays membre, une initiative comportant de nombreux avantages pour eux, dont l’accès à ‘’une énergie régulière et fiable à moindre coût’’, assure le directeur général de la SENELEC
Dakar, 10 juil (APS) – La CEDEAO vient de relier les réseaux électriques de 14 de ses 15 pays membre, une initiative comportant de nombreux avantages pour eux, dont l’accès à ‘’une énergie régulière et fiable à moindre coût’’, assure le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC), Pape Demba Bitièye.
Des ‘’essais de synchronisation’’ des réseaux électriques interconnectés ont eu lieu samedi dernier, selon un communiqué de la SENELEC.
Cette ‘’interconnexion’’ va garantir ‘’l’amélioration substantielle de la stabilité du système électrique de tous les pays concernés’’, dont le Sénégal, a dit M. Bitèye dans une interview publiée lundi par le quotidien sénégalais L’Observateur.
‘’C’est un système qui permet de résister à certaines perturbations locales qui pourraient mettre en danger la stabilité de chacun des pays concernés, s’ils n’étaient pas connectés les uns aux autres’’, a-t-il souligné en expliquant au journal l’importance de cette décision des pays de la CEDEAO.
‘’Effectivement, cette interconnexion des réseaux électriques présente des avantages essentiels pour permettre un approvisionnement fiable et compétitif en électricité […] L’interconnexion permet de partager les ressources de façon économiquement optimale […] et de réduire les coûts de l’électricité’’, a assuré le directeur général de la SENELEC.
Pape Demba Bitèye a ajouté que ‘’pour les citoyens des pays de la CEDEAO, le but ultime de cette intégration est de leur permettre de disposer d’une énergie régulière et fiable à moindre coût, avec une meilleure qualité de service’’.
‘’Les sociétés d’électricité pourront importer une énergie moins chère et en retour baisser leur coût de production et, conséquemment, le coût de cession kilowattheure au client final’’, a-t-il expliqué.
De l’avis du directeur général de la SENELEC, après la réalisation de ce projet, ‘’on peut dire que le projet de Nkrumah (Kwame Nkrumah, défunt homme d’Etat ghanéen reconnu pour son projet de fédéralisme africain) se matérialise par un engagement sans commune mesure du président Macky Sall et de ses homologues de la sous-région’’.
‘’Désormais, la CEDEAO ne fait plus qu’un, du point de vue électrique’’, a déclaré M. Bitèye.
‘’Pour le Sénégal, a-t-il annoncé, notre ambition est de nous positionner en tant qu’exportateur dans ce marché sous-régional, avec les perspectives de l’utilisation du gaz local’’.
LE SENEGAL PRESQUE TOTALEMENT ECLAIRE
Le taux d’électrification au Sénégal s’établit au niveau national, en fin 2022, à 85% en milieu urbain et à 60 % en milieu rural, a indiqué, lundi, la ministre du Pétrole et des Energies, Aïssatou Sophie Gladima
Le taux d’électrification au Sénégal s’établit au niveau national, en fin 2022, à 85% en milieu urbain et à 60 % en milieu rural, a indiqué, lundi, la ministre du Pétrole et des Energies, Aïssatou Sophie Gladima, soulignant que »l’accès universel est presque une réalité en milieu urbain (…) ».
‘’Aujourd’hui, les taux d’accès à l’accès à l’électricité diffèrent. Quand on est en milieu urbain, on est pratiquement à 85%. Dans le milieu rural, où l’électrification a démarré, on est à 60%’’, a-t-elle précisé.
‘’Cela montre que l’accès universel est presque une réalité en milieu urbain même s’il faut noter que la plupart des villes sont en pleine extension, ce qui entraîne de nouveaux besoins’’, a expliqué la ministre du Pétrole et des énergies qui faisait face aux Hauts conseillers des collectivités territoriales dans le cadre d’une série de consultations sur le thème ‘’défis de l’exploitation du pétrole et du gaz sur l’économie maritime et l’environnement marin’’.
Selon la ministre, le Sénégal est aujourd’hui à six mille deux cents villages électrifiés. »Notre ambition est d’arriver à une équité dans l’accès universel à l’électricité, fondement du développement socio-économique des territoires pour l’émergence du pays en 2035 », a-t-elle souligné.
Elle a indiqué que le gouvernement était en train »de consentir des efforts considérables, pour résorber la question de l’iniquité territoriale en matière d’accès à l’énergie’’.
‘’Le Plan opérationnel pour l’accès universel en 2025 a permis de réaliser la cartographie la plus récente des localités mais également des populations sans accès à l’électricité’’, a-t-elle assuré.
Mme Gladima fait savoir que la répartition du nombre de localités rurales à électrifier par technologie et par région est connue.
Il s’agit, selon elle de ‘’52% des localités qui seront raccordées à travers un réseau électrique moyenne tension (MT) soit 74% de la population concernée. Trente-deux pourcent des localités seront électrifiées avec des systèmes photovoltaïques individuels, soit 8% de la population concernée’’.
La ministre a ajouté que ‘’dix-sept (17) pourcent des localités seront alimentées à travers des mini-centrales solaires avec leur réseau, soit 18% de la population concernée’’.
Sophie Gladima a indiqué que ‘’le coût des investissements à réaliser pour mettre en œuvre le programme en zone rurale est estimé à près de 631 milliards de FCFA’’.
‘’Pour la mobilisation des financements, en collaboration avec le Ministère chargé de la coopération, une table ronde pour le financement de l’accès universel a été organisée en avril 2021 et a regroupé les partenaires au développement et le secteur privé’’, a-t-elle dit.
Selon elle, »l’engagement fort des partenaires a été matérialisé par la mise en vigueur du projet d’accélération de l’accès universel à l’électricité (PADAES) en avril 2022 avec le concours financier de la Banque mondiale’’. Il cible au total, selon elle, dix-mille-dix (1010) localités.
La ministre a signalé que le Programme d’appui au développement des énergies renouvelables pour l’accès universel (PADERAU) cofinancé par l’Union européenne et l’Agence française de développement vise l’électrification de 600 localités.
Ces projets viennent s’ajouter, selon ses dires, ‘’aux projets déjà en cours au niveau de SENELEC, de l’Agence sénégalaise d’électrification rural (ASER) mais aussi du Programme d’Urgence de développement communautaire (PUDC) sous le couvert du Ministère qui a mis en place un mécanisme de coordination plus soutenu pour »assurer l’atteinte des objectifs dans les délais’’.
Elle a indiqué que le gouvernement du Sénégal avait pris la décision d’harmoniser les tarifs de l’électricité sur l’ensemble du territoire dans »le but de rétablir l’égalité de traitement des usagers devant le service public de l’électricité’’.
VIDEO
MACKY SALL, QUEL BILAN APRÈS 12 ANS DE POUVOIR ?
Au pouvoir depuis 2012 et son élection face à Abdoulaye Wade qui briguait alors un troisième mandat, Macky Sall quittera la présidence en février 2024. Bilan en vidéo de ces onze années à la tête du Sénégal
À sept mois de l’élection présidentielle au Sénégal, Macky Sall a annoncé qu’il ne sera pas candidat. L’hypothèse de sa candidature à un troisième mandat a électrisé la vie politique du pays. Le président sénégalais a finalement rompu le suspense alors que ses partisans l’encourageaient à concourir et arguaient que « les compteurs étaient remis à zéro » depuis la révision constitutionnelle de 2016. Ses opposants avaient fait de l’illégalité de sa candidature leur premier cheval de bataille.
Au pouvoir depuis 2012 et son élection face à Abdoulaye Wade qui briguait alors un troisième mandat, Macky Sall quittera la présidence en février 2024. Bilan en vidéo de ces onze années à la tête du Sénégal.
COMPRENDRE LE STATUT DU CHEF DE L'OPPOSITION
L’opposition sénégalaise a maintenant un statut. Son chef est la personne classée deuxième à l’élection présidentielle. Un projet de loi a été rédigé à ce propos conformément aux conclusions du dialogue national
L’opposition sénégalaise a maintenant un statut. Son chef est la personne classée deuxième à l’élection présidentielle. Un projet de loi a été rédigé en ce sens. Et c’est l’un des points d’accord du dialogue politique. Bés Bi propose les grandes lignes du projet de texte.
« Le chef de l’opposition a rang de président d’institution de la République »
La question du mode de désignation avait été réglée par la Commission du dialogue politique. Un des points d’accord entre les différentes parties prenantes, majorité, opposition, non alignés et Société civile. Si cette question ne peut être jointe au projets de lois devant être examinés par l’Assemblée nationale cette semaine, le texte a été rédigé par les services du ministère de l’Intérieur. Et Bés Bi en a eu un aperçu. Ainsi, au niveau du titre III de la loi, le statut du chef de l’opposition est clairement défini et dispose en son article 10 : « Le candidat arrivé deuxième à l’élection présidentielle est désigné comme chef de l’opposition. Ce dernier a rang de président d’institution de la République. »
« Le mandat du chef de l’opposition coïncide avec celui du président de la République »
L’article 11 de la loi précise que son mandat « coïncide avec celui du président de la République ». Il perd ce statut, hormis la défaite électorale, en cas de démission, d’empêchement définitif ou de décès. Le parti politique qu’il représente désigne un successeur, conformément à ses règles statutaires. Le chef de l’opposition sénégalaise bénéficie du « droit à la couverture médiatique des manifestations liées à l’accomplissement de sa mission ; droit de réplique aux messages et/ou autres interventions médiatisés du président de la République ou du chef du gouvernement ; d’être invité à toutes les cérémonies officielles de la République et traité avec les égards et honneurs dus à son rang ; de faire partie des délégations qui accompagnent le président lors de ses déplacements à l’intérieur ou à l’extérieur du territoire national ; d’être associé à l’accueil des hôtes de marque de la République ; d’être consulté ou reçu en audience par le chef de l’État chaque fois que de besoin sur toutes les affaires nationales ou internationales ; se voir confier par le Président de la République des missions spécifiques d’envergure nationale ou internationale ; droit à un traitement égal à celui d’un président d’institution ».
« Protection diplomatique, de sa personne, des ressources financières suffisantes »
Le candidat arrivé 2e à l’issue de la présidentielle de 2024, bénéficierait également aura droit à « un passeport diplomatique, en même temps qu’une protection diplomatique et consulaire lors de ses déplacements à l’extérieur ; à la protection de sa personne et de ses biens ; à des ressources financières suffisantes pour assurer le bon fonctionnement de ses services, notamment les locaux qui abritent son cabinet, le matériel bureautique ainsi que les collaborateurs nécessaires à l’exercice de ses fonctions ».
« Le chef de l’Opposition qui adhère, rejoint, perd automatiquement son statut au profit du 3e »
Cette loi, si elle est adoptée, règlerait un cas de la transhumance. Si elle reconnait à tout parti politique appartenant à l’opposition « le droit d’intégrer le gouvernement ou la Majorité », elle souligne que dans ce cas, celui-ci « renonce à sa qualité de parti de l’Opposition et fait une déclaration publique », avec une copie de ladite déclaration qui est transmise sans délai au ministre chargé des élections. A l’issue de la présidentielle de 2019, Idrissa Seck, candidat arrivé 2e derrière Macky Sall, a rejoint ce dernier. Le projet de texte portant Statut de l’opposition est désormais clair pour un tel scénario. « Au cas où le chef de l’opposition adhèrerait au gouvernement, il perdra automatiquement cette qualité au profit du leader du parti d’opposition arrivé en troisième position (Ndlr : Sonko l’aurait été) lors de la dernière élection présidentielle, et ainsi de suite. »
« S’abstenir de recourir à la violence comme mode d’expression et d’accès au pouvoir »
« L’opposition ne doit pas s’identifier à une race, à une ethnie, à un sexe, à une religion, à une secte, à une langue ou à une partie du territoire. Elle doit respecter strictement les règles de bonne gouvernance associative sous peine de sanctions susceptibles de conduire à la suspension et à la dissolution ; s’abstenir de recourir à la violence comme mode d’expression et d’accès au pouvoir ; privilégier le dialogue et la concertation sur les grandes questions d’intérêt national et dans la résolution des différends politiques ;œuvrer à la formation et à l’information des citoyens, à la promotion de leur participation à la vie nationale et à la gestion des affaires publiques ; promouvoir le pluralisme politique et reconnaître le droit de la Majorité de gouverner ; promouvoir la culture démocratique notamment par la tolérance, la non-violence et le soutien du principe de l’alternance dans le cadre d’une lutte poli- tique pacifique », souligne l’avant-projet.
par Jean Pierre Corréa
LES CORBEAUX ET LES RENARDS
Vous suffirait de payer l'équivalent de 15 ou 20 couverts à 200 000 frs, pour avoir un Cauris d’Or, un Guerté. On doit se demander pourquoi tout notre establishment politique participe à ces autocélébrations qui ressemblent plus à un racket organisé
Les Cauris d’Or, les Guertés d’Or, les Calebasses d’Or, qu’on devrait plutôt appeler les Marteaux d’Or, sont en ce moment une aubaine pour tous les renards retors qui viennent encenser à coups de millions exigés en échange, des corbeaux bien naïfs, en les autoproclamant meilleurs managers, meilleurs challengers, meilleurs jeunes boss, meilleurs filous, et surtout meilleurs filons et meilleurs perdreaux de l’année.
Mbagnick Diop, incontestable "entertainman" qui a mérité le succès des Cauris d'Or, « Souche » pour les intimes, boss des entrepreneurs sans entreprise, a donné le « LA », et la symphonie bruyante des récompenses bidon, est à présent entonnée par toute une cohorte de rusés renards, qui décernent à partir de critères connus d’eux seuls, avec l’aide de vaporeux comités qui n’ont de scientifiques que le nom, à des entreprises qui, si leurs banquiers étaient consultés, n’auraient certainement pas été couronnées pour leur rigueur, des récompenses pompeuses et injustifiées.
Ces entreprises sont en mal de publicité, leur business-plan étant en berne, et leurs directeurs sont donc des proies toutes désignées pour ces faiseurs d’or qui font briller les plombs les plus obscurs. Souche en a perdu son ticket à nous prendre pour des buses, et il a de fait, révélé les méthodes de ce happening d’autocélébration convenue de soi-disant leaders. On devrait d’ailleurs dresser la liste des nominés depuis l’instauration de cette escroquerie intellectuelle pour ne pas dire escroquerie tout court, et nous pourrions voir avec effarement à de rares exceptions près, qu’ils se sont évaporés dans les limbes du néant.
Vous suffirait-il de payer l'équivalent de 15 ou 20 couverts à 200 000 frs, pour avoir un Cauris d’Or, un Guerté ou une Calebasse d’Or ? Nous en rigolerons… C’est mieux. Parce que si on ne rit plus, on doit se demander pourquoi tout notre establishment politique et gouvernemental, participe à ces autocélébrations de notre médiocrité nationale, qui ressemblent plus à un racket organisé, en payant en plus des tickets des tables qui garantissent telle ou telle récompense couverte de l’Or qui fait briller les entreprises bancales. Enrobez ces agapes de prestations de nos stars de la chansonnette, faites danser les potes des nominés ravis par tant d’honneur et le fromage tombe dans la gueule du renard. Voilà maintenant que cette mascarade sénégalaise se panafricanise et que nous allons assister à la célébration des entreprises les plus performantes de l’UEMOA, bientôt de la CEDEAO, et pourquoi pas de l’Univers… Pensez-vous vraiment qu’un entrepreneur sérieux prend le temps de jouer au corbeau pour écouter un renard lui parler de son ramage économique et de son plumage financier ?
Les majors qui comptent dans notre pays et qui participent réellement à son PIB ont-elles déjà reçu des Cauris, Guertés ou Calebasses de quelque métal que ce soit ? Les grands capitaines travaillent et n’ont guère le temps à accorder à ces renards charmeurs et champions eux, dans l’art de faire signer des chèques à des benêts en pâmoison dès qu’on leur tresse des lauriers.
Les renards ont été ravis et les corbeaux plumés. « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui…a le temps de l’écouter… »
UNE EMBARCATION TRANSPORTANT 200 MIGRANTS LOCALISÉES AU LARGE DES CANARIES
Les sauveteurs espagnols, qui recherchent dans l'Atlantique environ 200 migrants partis du Sénégal il y a près de deux semaines, ont localisé lundi une embarcation transportant le même nombre de personnes
"L'avion" en charge des recherches "a localisé une embarcation qui semble être celle que nous cherchons car depuis les airs, (les sauveteurs) ont vu qu'il pourrait y avoir environ 200 personnes à bord", a-t-elle dit. "Nous ne pouvons pas encore le confirmer à 100% mais il est probable que cela soit la même", a-t-elle souligné.
Selon cette porte-parole, un navire du service espagnol de secours en mer est parti de l'archipel des Canaries pour secourir cette embarcation, localisée à 71 milles nautiques au sud de l'île de Grande Canarie. Sur demande des autorités espagnoles, un navire marchand a également mis le cap sur la zone où a été localisée l'embarcation.
Selon l'ONG Caminando Fronteras, qui tient ses informations des appels de migrants ou de leurs proches, l'embarcation recherchée par les autorités espagnoles est partie de la localité sénégalaise de Kafountine le 27 juin, située à environ 1.700 kilomètres des côtes des Canaries.
Caminando Fronteras assure que deux autres embarcations parties du Sénégal le 23 juin sont également portées disparues avec environ 120 personnes à bord au total.
COMME SON PÈRE, NOAH FADIGA PLOMBÉ PAR UNE ARYTHMIE CARDIAQUE
Le défenseur latéral brestois a annoncé lundi qu'il ne pouvait plus jouer en France à cause de problèmes cardiaques, qui avaient déjà plombé la carrière de son père, Khalilou Fadiga, ancien attaquant international sénégalais
Des tests en fin de saison à Brest ont révélé qu'"une irrégularité s'était produite dans mon rythme cardiaque", a expliqué sur les réseaux sociaux le joueur de 23 ans, éloigné des terrains depuis avril par des soucis à une hanche.
En raison d'une "politique de +zéro tolérance+", la commission médicale de la Fédération française de football "a révoqué ma licence de football française", a-t-il ajouté.
Pourtant, après des examens approfondis, le professeur Pedro Brugada, qui avait opéré son père du coeur en 2004, a conclu qu'il pouvait poursuivre sa carrière "sans aucun risque", selon le jeune joueur.
"Je me suis préparé intensivement pour la nouvelle saison (...) et me sens en pleine forme et très motivé. A bientôt sur le terrain", a-t-il assuré. Alors qu'il était sous contrat à Brest jusqu'en 2026, il est désormais à la recherche d'un nouveau club.
Son père, Khalilou Fadiga, joueur de talent révélé en particulier à Auxerre (2000-2003), avait subi un coup dur quand la découverte d'une arythmie cardiaque avait fait capoter son transfert à l'Inter Milan en 2003.
Opéré deux fois du coeur en 2004, avec en particulier la pose d'un défibrillateur automatique, et victime d'un malaise à l'échauffement en 2005, il a continué à jouer en Angleterre puis en Belgique jusqu'en 2011.
A Brest, Noah Fadiga portait le numéro 99, le même que son père lors de sa dernière saison à La Gantoise.