Cet article propose une introduction à l’ennéagramme de personnalité. Ce modèle est basé sur neuf types de personnalité et présente les caractéristiques suivantes :
c’est un outil de développement personnel dont la puissance s’appuie essentiellement sur son caractère dynamique ;
il est efficace dans la connaissance de soi et la compréhension d’autrui, et il s’avère très utile dans le processus de transformation intérieure (évolution psychologique ou développement spirituel) ;
il nous révèle à la fois nos qualités (lumières) et nos défauts (ombres) ;
il est simple, mais aussi complexe, enraciné dans les anciennes traditions et ouvert à la modernité, car intégrant de nombreux développements issus de la psychologie.
Au cœur de la structure de cette typologie de personnalité, on retrouve des schémas de perception, de ressenti, de pensée et de comportement. L’ennéagramme admet que l’ombre et la lumière ne sont que deux faces d’une même pièce. Quand la lumière s’actualise (devenant manifeste), l’ombre se potentialise (devenant implicite) et vice versa.
Cet article décrit les traits de caractère associés aux types, le concept de niveau de développement du type, ainsi que le principal reproche adressé aux typologies de personnalité.
Traits de caractère associés aux types de personnalité
Type 1 :le perfectionniste, le réformateur
Conformiste, déterminé, ayant le sens du self-control, ordonné, intègre, mais aussi rigide, punitif et sans spontanéité.
Type 2 :l’altruiste, l’aidant
Généreux, disponible, avenant, bienveillant, mais aussi possessif, indirect et manipulateur.
Type 3 :le battant
Adaptable, ambitieux, pragmatique, ayant le goût du succès, sûr de lui, mais aussi hostile, très compétitif et insensible.
Type 4 :l’original, le romantique
Expressif, romantique, authentique, mais aussi en retrait, capricieux (lunatique) et dépressif.
Type 5 :l’observateur, le penseur, l’investigateur
Innovant, cérébral, détaché (pour bien appréhender la réalité), objectif, mais aussi provocateur, insensible (vu de l’extérieur) et excentrique.
Type 6 :le loyal-sceptique
Fiable, engagé, ayant le sens du devoir, sur ses gardes, vigilant, mais aussi suspicieux, ambivalent et masochiste (ou intimidant).
Type 7 :le généraliste, l’épicurien
Spontané, enjoué, optimiste, distrayant, mais aussi versatile, narcissique, intempérant et maniaque.
Type 8 :le protecteur, le challengeur
Sûr de lui, décisif, ayant le sens de la justice, mais aussi dominateur, sans subtilité, très porté sur la confrontation et la vengeance/destruction.
Type 9 : le médiateur, le négociateur
Agréable, rassurant, accommodant, mais aussi entêté, passif et négligent.
Niveau de développement du type de personnalité
Tous les types se valent. Plus le niveau de développement du type est élevé, plus le degré d’intégration de la personnalité est fort.
Lorsque le type de personnalité se trouve à un niveau bas, le degré de conscience est faible, les comportements inconscients et les réactions automatiques l’emportent sur les autres. Face à un stimulus extérieur, le défaut majeur (ou passion) s’allie à l’instinct dominant pour défendre l’intégrité du moi. Les trois centres d’intelligence (centre instinctif, centre émotionnel et centre mental) ne sont pas utilisés de façon équilibrée. La bienveillance n’est pas toujours présente. On dit que l’individu évolue généralement dans son ego.
À un niveau moyen de développement du type de personnalité, l’individu peut avoir une bonne conscience de sa passion et de son instinct dominant. Il identifie ses limites et élargit son champ d’expérience en modulant l’usage de ses centres d’intelligence. Il appréhende les paradoxes, développe sa capacité d’auto-observation et son habilité à investiguer sur lui-même. Sa tendance au jugement se réduit de plus en plus et il devient plus humble. Même si l’ego est toujours présent, il manifeste des signes de clairvoyance en se détachant momentanément de ce dernier.
Lorsque le type atteint un haut niveau de développement, l’individu acquiert une meilleure appréhension de la réalité. Il voit par-delà les apparences. On note chez ce dernier les qualités de présence, d’ouverture du cœur et de tranquillité d’esprit. Il adopte la non-dualité dans sa façon de penser. Il intègre et gère les paradoxes et a un sens des nuances et des subtilités. Sa maturité psychologique jointe à une pratique spirituelle (méditation, par exemple) lui ouvre durablement la voie de la transcendance. Il sait qu’il est une partie d’un collectif, sa conscience est étendue, ses centres d’intelligence sont utilisés de façon équilibrée. La bienveillance est présente et elle englobe l’acceptation, la compassion, le sens du pardon et l’humilité,. On dit que l’individu évolue dans son essence.
Principal reproche adressé aux typologies de personnalité
Le reproche adressé aux typologies de personnalité est qu’elles simplifient de façon excessive en mettant les personnes dans des cases. Cette remarque est pertinente « en apparence », mais cela n’entame pas leur utilité ou leur efficacité. Au sein d’un type de personnalité, on retrouve les mêmes schémas de ressenti, de pensée et de comportement, mais comme il existe de nombreux critères affectant la personnalité, il y aura toujours des différences entre deux individus.
Le modèle de l’ennéagramme repose sur l’identification de mécanismes similaires au sein de chaque type. Entre autres, y figurent ces éléments qui sont au cœur de la structure de la personnalité : la passion, l’instinct dominant, la compulsion, les mécanismes de défense, les points aveugles, l’utilisation des centres d’intelligence. Ces mécanismes sont activés de la même manière, selon le niveau de développement du type (de l’ego ou de l’essence).
En guise de conclusion, reprenons J. G. Bennett qui disait que « l’ennéagramme est utilisé pour interpréter des situations qui ont la structure du cosmos ». Il considère que le premier cosmos qu’un homme devrait étudier est lui-même. L’ennéagramme de personnalité – une variante parmi d’autres ennéagrammes – le lui permet.
C’est un outil de développement personnel efficace dans la transformation intérieure. Il nous décrit notre versant lumineux (regroupant nos qualités), mais aussi notre versant ombrageux (regroupant nos défauts). En prenant conscience de ce dernier versant, en s’auto-observant et en investiguant régulièrement sur soi-même, on dépasse sa passion et son instinct dominant, on rompt avec le pilotage automatique et on progresse vers l’intégration de la personnalité (avec une plus grande maîtrise de soi, une ouverture et un sens élevé de la bienveillance).
Type : est dénommé aussi « base », « ennéatype », « profil », « point ».
Ego : part de la personnalité issue de l’enfance, constituée d’une collection d’automatismes intégrant des défenses internes, des réactions et des croyances profondément ancrées à propos de soi et du monde. Il se caractérise par une identification à un « je » différent des « autres ».
Essence : part de la personnalité libérée des automatismes et qui se manifeste par une présence (en contact avec le corps), une ouverture du cœur et un esprit tranquille et serein. La personne a un niveau de conscience plus étendu.
Passion : émotion principale quand la personne se trouve dans son ego. Les neuf passions de l’ennéagramme sont : la colère, l’orgueil, la vanité, l’envie, l’avarice, la peur, la gloutonnerie, l’excès et la paresse.
Instinct dominant : instinct le plus utilisé parmi les trois : instinct de conservation (ou de préservation ou de survie), instinct social (ou grégaire) et instinct intime (ou de séduction).
Mécanisme de défense : mécanisme par lequel l’ego se protège.
Compulsion : mécanisme automatique d’évitement quand la personne se trouve dans son ego.
Points aveugles (blind spots) : aspects du comportement ou des attitudes de la personne qui lui sont invisibles lorsqu’elle se trouve dans son ego.
Centre d’intelligence : chaque centre représente une des trois formes d’intelligence constituant la personnalité humaine. On distingue le centre instinctif, le centre émotionnel et le centre mental.
Non-dualité : la non-dualité est la compréhension de l’unité fondamentale (non-séparation absolue) de tout ce qui est (soi et le monde, sujet et l’objet, etc.). Elle est au cœur de la plupart des sagesses religieuses.
par Souleymane Ka
PATHÉ DIAGNE L’ÉMINENT SAVANT
Comme Cheikh Anta Diop, Pathé Diagne est partisan de la renaissance africaine avec la promotion des langues africaines et non du grec et du latin comme vecteur du progrès in « introduction à la culture africaine »
Pathé Diagne a fait des études de lettres et d’économie à l’université de Dakar où il a obtenu ses deux licences et il a continué à la Sorbonne et à l’Ecole pratique des hautes études et promu docteur en linguistique « le syntagme nominal en wolof » dirige par A Martinet et en économie l’intégration des pays en Afrique occidentale dirigé par Maurice Bye.
Il a complété son cursus à sciences po Paris. Enseignant-chercheur à la faculté de lettres de l’université de Dakar et à l’IFAN.
Il a séjourné aux EU et enseigné Carbondale, de Paw, UCLA et Harvard et Cornell.
Linguiste, historien, philosophe, économiste, éditeur Pathé Diagne s’est spécialisé dans plusieurs domaines des sciences sociales et a marqué le monde scientifique par plus d’une vingtaine d’ouvrages et d’articles.
En ouvrant une libraire dénommée Sankoré en souvenir de la célèbre université mosquée de l’empire du Mali au passage Nehmé à Dakar, elle était devenue le quartier latin ou se côtoyaient intellectuels, cinéastes peintres, musiciens et j’en passe.
Son premier ouvrage en linguistique s’intitule « grammaire du wolof moderne » paru à présence africaine 1971 où il étudie la langue wolof classée dans le groupe ouest atlantique non par comparaison à une langue européenne comme avaient fait Lilas homburger, Senghor et Cheikh Antan Diop mais d’une manière structurale à la suite de Ferdinand Saussure.
Le Wolof parlé au Sénégal en Mauritanie et en Gambie est une des langues les plus étudiées en Afrique noire par les occidentaux jean dard Faidherbe, Gamble, Ward et Delafosse il y apporte une touche particulière suite aux avancées dans ce domaine.
Tour à tour, il publie l’anthologie wolof de la littérature universelle IFAN 1970 et l’anthologie de la littérature wolof IFAN 1971.
Il participe à la rédaction de l’histoire générale de l’Afrique UNESCO en apportant sa contribution « histoire et linguistique » UNESCO 1980
A l’instar de cheikh Anta Diop il traduit en wolof des textes classiques de Sophocle Tolstoï, Shaskpeare Buchner et Gogol en wolof.
Il en fait de même pour le livre saint des musulmans le Koran de l’arabe au wolof » al xuraan ci wolof » 1996 Sankoré .
Le travail du chercheur vise à démontrer après Cheikh Anta Diop la possibilité pour une langue africaine de se hisser comme n’importe quelle langue à une compréhension universelle.
La période 1970 est marquée par les débats sur l’existence ou non d’une philosophie en Afrique noire précoloniale à la suite de RP Tempels et de Albert Kagamé. Certains philosophes marqués par le marxisme comme Houtoundji et Towa répondent par la négative en la taxant d’ethnophilosophie à quoi Pathé Diagne répond en publiant » l’euro philosophie face à la pensée du négro africain « suivi de thèses sur l’épistémologie du réel et problématique néo pharaonique ».
Comme tous les intellectuels radicaux de l’époque, Pathé Diagne n’est pas d’accord avec Senghor le latiniste, à ce propos il écrit « Léopold Sédar Senghor négritude servante de la francophonie » en 2006 30 ans après le festival panafricain d’Alger tenu en 1969 et trois ans après le festival mondial des arts nègres en 1966 à Dakar.
Il a fondé l’association internationale des arts et culture AIFESPAC mais qui n’a pas été soutenu.
Tous les festivals culturels qui ont eu lieu en Afrique ont vu sa participation festival mondial des arts nègres à Dakar, festival panafricain d’Alger celui de Lagos.
En 1982, il a organisé en rapport avec l’association des historiens sénégalais un symposium de Cheikh Anta Diop avec les intellectuels sénégalais qui a permis un dialogue profond sur les thèses de ce dernier dans l’amphithéâtre bondée de la faculté de droit de l’université de Dakar.
S’il est contre la négritude à la Senghor, Pathé a une sympathie envers Aimé Césaire à qui il rend hommage à dans Présence africaine 1995/3/4 n° 151-152.
Comme Cheikh Anta Diop, Pathé Diagne est partisan de la renaissance africaine avec la promotion des langues africaines et non du grec et du latin comme vecteur du progrès in « introduction à la culture africaine » renaissance et problèmes culturels en Afrique noire » 1977 UNESCO.
L’histoire comme dévoilement du passé intéresse Pathé Diagne dans pouvoir traditionnel en Afrique occidentale essai sur les institutions politiques précoloniales, présence africaine 1967.
L’historien Hubert Deschamps en 1968 in revue d’histoire d’outre-mer en a fait une critique en disant que l’essai n’a embrassé qu’une partie de l’Afrique de l’ouest l’ancien Tékrour et n’a pas parlé des peuples non organisés en Etat les peuples acéphales. Comment fonctionnaient les royaumes précoloniaux dans le tékrour, Le Kayor s’interroge le chercheur.
Un projet du chercheur était de faire naviguer sur l’océan atlantique sud un bateau à partir de Dakar vers les Amériques pour valider la thèse de la présence africaine en Amérique du sud statuaires olmèques comme Ivan van Sertima l’a écrit dans son célèbre ouvrage « they came before Columbus, the african presence in ancient America» 1976.
A ce titre, son ouvrage » Bakary II Christophe Colomb 1492 à la rencontre de Tarara ou l’Amérique harmattan » 2014 valide cette thèse en se basant sur le livre de umari » massalik al absar shihab al din al umari » et les cartes catalanes de 1375 et 1407 montrant Bakary II sur les côtes amérindiennes.
Il s’appesantit sur la globalisation par l’effet des navigations nilo Trans atlantiques et pacifique américain à travers les couloirs et des vents.
Cheikh Anta Diop a écrit fondements culturels et économiques d’un futur etat fédéral d’Afrique noire, Pathé lui s’est penché sur l’unité de l’Afrique occidentale 1972 Atropos « pour l’unité ouest africaine micro états et intégration économique » d’un point de vue en insistant sur la balkanisation plutôt les états nains qui ne peuvent assurer le développement.
La critique du livre a été faite dans la revue Persée par laï Kamara 1972 qui considère qu’il a une vision politique des faits économiques et une conception superficielle de l’indépendance économique érigée en dogme
Un immense héritage intellectuel qui n’a pas encore été défriché non seulement par les intellectuels africains et par les autres. Malgré la richesse de son œuvre, peu de critiques ont été faites sinon le silence à part sur la présence africaine avant Christophe Colomb aux Amériques par des occidentaux.
Bibliographie
Pathé Diagne grammaire du wolof moderne 1967 présence africaine
Pathé Diagne anthologie wolof de la littérature universelle IFAN 1970 IFAN
Pathé Diagne Anthologie de la littérature wolof IFAN 1971
Pathé Diagne Histoire et linguistique dans histoire générale de l » Afrique UNESCO 1980
Pathé Diagne Al xuraan ci wolof 1986 Sankoré
Pathé Diagne manuel de conversation wolof mandeng pular français anglais 1978 Sankoré
Pathé Diagne l’homo sapiens et le Neandertal se sont-il parlé en ramakushi ? il y a 100000 ans 2012 L’Harmattan
Pathé Diagne Tarara ou l'Amérique précolombienne 2010 harmattan
L Afrique enjeu de l’histoire L’Harmattan 2010
Pathé Diagne L’europhilosophie face à la pensée du négroafricain 1982 Sankoré
Pathé Diagne pour l’unité ouest africaine présence africaine 1972
Pathé Diagne sur le phénomène politique en Afrique de l’ouest présence africaine 1967
Pathé Diagne négritude servante de la francophonie 2006 L’Harmattan
Pathé Diagne préface du livre de Emile Ologoudou prisonnier du ponant 1986
Pathé Diagne quelle démocratie pour le Senegal 1984 Sankoré
Pathé Diagne Bakary II 1312 Christophe Colomb 1492 à la rencontre de Tarara ou l’Amérique l harmattan2014
Pathé Diagne l « Afrique enjeu de l’histoire afro centrisme eurocentrisme et sémitocentrisme L’Harmattan 2010
Pathé Diagne la révolution ramakushi ou l’archéologie linguistique et culturelle de la préhistoire spirituelle et intellectuelle de l’humanité L’Harmattan 2006
Pathé Diagne Cheikh Anta Diop et l » Afrique dans l’histoire du monde
Pathé Diagne introduction à la culture africaine Unesco 1977
Pathé Diagne de la république de Félix Eboué à la françafrique de Charles De Gaulle harmattan Sankoré 2015
Pathé Diagne l’islam africain face à la sharia orientale l’harmattan 2015
Pathé Diagne la révolution ramakushi l’harmattan 2006
Pathé Diagne langues du nord-ouest atlantique cape town casas 1999
Pathe Diagne introduction to African culture UNESCO 1977
Pathé Diagne theses of epistemology of the real and the pharaonic problematic jstor Indiana university vol 34 1993
Articles
Conférence de Lomé et de Cotonou ICA CMAC présence africaine PA 1978 1-2 n° 105-106
XIX session conférence générale UNESCO Nairobi octobre novembre 1076 PA 1977/4 n°104
Compte rendu de la conférence des ministres de l’éducation PA 1976 /3/4 n° 99-10
De la démocratie traditionnelle problème de définition PA 1976 1 n° 97
Précolloque sur la civilisation noire et éducation PA 1973 n° 86
Precolloquium black civilization and education PA 1973/2 n° 98
Conférence intergouvernementale sur les aspects institutionnels administratifs et financiers des politiques culturelles Pa 1970 41 n°75
Réunion d’experts sur la contribution des langues africaines aux activités culturelles et aux programmes d’alphabétisation 10 14 aout 1970 PA 1970 4/ n° 75
Colloque de l’AUPELF à Abidjan PA 1970 3 / 75
Chronique linguistique PA 1967 1 /61
Caractères humains de la francophonie PA 1866 /4 /60
Chronique linguistique PA 1966 /4/N/59
La V ère conférence de linguistique ouest africaine PA 1965 3/LV
Royaumes sérères les institutions traditionnelles du Sine Saloum PA 1969/2/LV
L « afroanglais PA 1964 /4/N L 11
Linguistique et culture en Afrique PA 1963 /2/ N XLVI
Une nouvelle image du professeur africain PA vol 1 173
Hommage à Aimé Césaire PA 1995/3/4 /1951/1952
Du pouvoir politique à la problématique de L’état PA 1983 314 /127 128
Chronique linguistique PA 1967 vol3
Civilisation noire et éducation PA 1972 vol 2 86
Contribution à l’analyse des régimes et systèmes politiques traditionnels en Afrique de l’ouest BIFAN 1970 32 n°3