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9 juin 2025
C’EST CHAUD POUR LES LIONS !
Le marché des transferts bat son plein chez les joueurs sénégalais. Après les gros transferts de Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy en Arabie Saoudite, les transactions vont bon train dans le rang des Lions.
Le marché des transferts bat son plein chez les joueurs sénégalais. Après les gros transferts de Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy en Arabie Saoudite, les transactions vont bon train dans le rang des Lions. Après le départ déjà acté du gardien Seny Dieng à Middlesbrough (Championship), c’est le temps des manœuvres. D’autres cadres comme Abdou Diallo (PSG), Boulaye Dia (Salernitana), Ilimane Ndiaye (Sheffield United) ou encore Mbaye Niang entrevoient tous d’autres destinations lors de la prochaine saison.
Le marché des transferts est encore ouvert pour les Lions. Après les départs de Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy en Arabie Saoudite, la voie s’est grandement ouverte pour nos internationaux sénégalais évoluant dans les championnats européens. Ce week-end, le gardien des Lions Seny Dieng a mis fin à sept ans de présence aux Queens Park Rangers. Le portier champion d’Afrique de la CAN 2022 a déjà acté son transfert et évoluera la saison prochaine à Middlesbrough (Championship) où il s’est engagé jusqu’en 2027. Un nouveau challenge pour le portier sénégalais qui compte hisser son niveau club à atteindre la Premier League après une quatrième place lors de la dernière saison. Seny Dieng pourrait être suivi lors de ce mercato par son compatriote et coéquipier chez les Lions.
Il s’agit de Ilimane Ndiaye qui a affiché ses envies de voir ailleurs. Annoncé sur le départ du côté de Sheffield United, l’international sénégalais a décliné une proposition d’Everton en Premier League et espère s’engager à tout prix avec l’Olympique de Marseille. D’après les informations de RMC, l’attaquant sénégalais a lancé un ultimatum à la direction de Sheffield. Soit elle le laisse partir à Marseille, soit il ne prolongera pas son contrat qui se termine dans un an et partira libre à la fin de la saison. Le média français, précise que Ilimane Ndiaye, aurait même refusé une proposition d’Everton en Premier League. Reste maintenant à savoir si l’OM compte lancer une offensive pour le joueur. En Italie, c’est le temps des manœuvres pour le transfert de Boulaye Dia. Ciblé par plusieurs clubs européens, l’attaquant des Lions se rapproche du Milan AC qui serait prêt à lever sa clause libératoire. Après avoir officiellement activé l’option d’achat de son attaquant Sénégalais de 26 ans, il y’a une semaine, la Salernitana est prête à céder son buteur (16 buts et 6 passes décisives en 33 matchs de Serie A) . Le champion d’Afrique sénégalais dispose d’une clause libératoire de 25 millions d’euros valable jusqu’au 20 juillet. La presse italienne annonce que pour ne pas se faire doubler, le Milan AC ne compte pas perdre du temps au risque de payer plus après l’expiration de la clause. Le club lombard devrait même passer à l’attaque dans les heures à venir pour soumettre son offre au président de Salernitana.
En perdant Boulaye Dia, c’est un autre attaquant sénégalais qui est annoncé du club italien lors de ce marché des transferts. Il s’agit de Mbaye Niang qui est actuellement ciblé pour remplacer son compatriote. Libre de tout contrat après la relégation de l’AJ Auxerre en Ligue 2, l’attaquant international (28 ans, 15 sélections, 4 buts avec Lions) ne semble pas manquer de prétendants et est convoité par plusieurs clubs. Selon les informations de L’Equipe, Las Palmas promu en Liga d’Espagne pour la saison à venir, en fait partie et s’intéresse à l’attaquant.
En France, le dossier d’Abdou Diallo pourrait également évoluer dans les prochains jours. De retour au PSG à la fin de son bail avec le club parisien, le défenseur des Lions figure dans le lot des « Indésirables ». Il n’entre pas dans les plans du club et de son nouvel entraîneur Luis Enrique. Le champion d’Afrique intéresse cependant Fenerbahçe qui serait entré en contact avec le joueur. Reste à trouver un accord avec le club turc et cela pourrait se dessiner dans les prochains joueurs.
AÏDA MBODJ CANDIDATE À LA PRÉSIDENTIELLE
L’Alliance Nationale pour la Démocratie/ And Saxal Liggeey s’engage pour participer à l’élection présidentielle de 2024. Sa présidente Aïda Mbodj a été investie par son parti.
L’Alliance Nationale pour la Démocratie/ And Saxal Liggeey s’engage pour participer à l’élection présidentielle de 2024. Sa présidente Aïda Mbodj a été investie par son parti.
La lionne du « Baol » a déclaré sa candidature pour 2024, ce weekend, à la salle de l’Unité africaine du Cices, devant une forte assistance. Une autre prétendante qui vient allonger la liste des candidats en 2024. Ancien ministre de la République, présidente du Conseil départemental de Bambey, ancien maire et député à l’Assemblée nationale, Aïda Mbodj est suffisamment expérimentée, selon ses militants, pour briguer le mandat présidentiel en 2024.
Après sa création en tant que mouvement en 2014, And Saxal Liggeey vit ainsi le parachèvement d’un long processus qui aboutit à une candidature pour la prochaine élection présidentielle. Dans une résolution lue devant les militants et sympathisants de l’Alliance Nationale pour la Démocratie/ And Saxal Liggeey, Aïda Mbodj a été choisie par son parti en tant que candidate à la présidentielle de 2024. « Notre objectif est de briguer la magistrature suprême. J’accepte et déclare solennellement ma candidature. C’est une candidature qui sera une consécration et qui va hisser le leadership féminin très haut. Nous endurerons tous ensemble et dans la rigueur pour aboutir à nos fins», a déclaré Aïda Mbodj ; membre de la coalition de l’opposition Yewwi Askan wi.
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SORY KABA SOLDE SES COMPTES
Invité de l’émission Objection de Sud Fm, Sory Kaba, estimant que le respect de la parole donnée va davantage revigorer l’action politique dans notre espace, s’est dit convaincu que le président savait qu’autour de lui, beaucoup ne croient pas à lui
Lors de son discours à la nation du 3 juillet, dernier, le président Macky Sall avait décidé de ne pas participer à l’élection présidentielle de février 2024, en fondant sa décision, disat-il, sur son code d’honneur. Invité de l’émission Objection de Sud Fm, dimanche 9 juillet 2023, l’ambassadeur Sory Kaba, par ailleurs ancien directeur des Sénégalais de l’extérieur, estimant que le respect de la parole donnée va davantage revigorer l’action politique dans notre espace de débat et de dialogue, s’st dit convaincu par ailleurs que le président savait qu’autour de lui, il y a beaucoup de personnes qui ne croit pas à lui.
En renonçant de participer à l’élection présidentielle de 2024, le pésident Macky Sall semble suivre un des éléments pour lesquels il s’était engagé avec son programme Yonnu Yokkuté et les valeurs qui y avaient été énoncées, notamment le respect de la parole donnée pour laquelle il s’était battu. « Il avait choisi le Yoonu Yokkuté et le Yoonu Yokkuté est aujourd’hui complété par ‘’And nawlé’’. Et là, on est carrément dans une véritable dialectique où la parole donnée, l’engagement donné, le respect de la parole donnée va davantage revigorer l’action politique et de débat et de dialogue », a estimé Sory Kaba, ambassadeur et par ailleurs ancien directeur des Sénégalais de l’extérieur.
Ne s’en limitant pas en si bon chemin, l’ancien directeur des Sénégalais de l’extérieur, déchu de sa fonction pour s’être prononcé contre la question du troisième mandat soutient dans la foulée: « Monsieur le Président sait qu’aujourd’hui, autour de lui, beaucoup de personnes ne croient pas en lui. Parce que tout simplement, je considère que si tu crois en une personne, tu ne dois pas te battre pour qu’il soit voué aux hégémonies, pointé du doigt, insulté à tort ou à raison. Si tu crois en une personne, si tu crois en une personne par ses idées, si tu crois en son personnage, en son leadership, tu dois l’aider à davantage être celui auquel les Sénégalais doivent croire. Parce que dans l’histoire politique du sénégal, il (Macky Sall-ndlr) est le quatrième président du Sénégal, depuis plus de 60 ans. Qui veut être président ne l’est pas. Vous pouvez imaginer tous ceux-là qui ont été candidat aux élections présidentielles et il n’y a eu que quatre dans l’histoire politique du Sénégal».
« Cela veut dire quoi ? Cela veut dire que quand vous arrivez à un certain niveau de responsabilité, la seule chose qui vous reste, c’est l’honneur. C’est la parole donnée, je la respecte. C’est l’engagement auquel j’avais souscrit quand je sollicitais vos suffrages, je le respecte. Et ça, il l’a fait. Et aujourd’hui, en posant l’acte du respect de sa parole par rapport à sa candidature, je ne me présente pas. J’organiserai des élections régulières et transparentes. Je veillerai à ce que notre République soit debout, que nos institutions fonctionnent convenablement. Encore, il est en train de pousser le bouchon très haut», a expliqué l’invité de l’émission Objection.
Abordant la problèmatique du parti présidentiel qui, jusque-là, n’a pas encore connu de congrès de renouvellement, l’ambassadeur Kaba estime qu’à l’instar des tenants du parti dont il fait partie, il ne faut pas laisser le parti comme tel. Et de souligner : « les tenants de cette logique-là pensent que si on réorganise le parti, on risque de perdre beaucoup de militants et de responsables. Pour eux, mieux vaut maintenir la dynamique actuelle». Une dynamique qui, selon lui, met à nu la faiblesse du parti. Et de faire remarquer : « Nous sommes en train de montrer la faiblesse de cette approche-là. Parce qu’aujourd’hui, il est question pour nous de faire parler le militant, pour que le militant oriente son choix par rapport à celui qu’il aurait préféré qu’il succède au président Macky Sall. Mais on ne peut pas organiser une telle chose. Ce qui fait dire donc aux autres tenants, il fallait qu’on organise ce partilà. Qu’on ait des structures qui fonctionnent, des structures intermédiaires où les responsables se retrouvent, échangent et prennent ensemble des résolutions »
Concernant le choix d’un candidat consensuel pour succéder à Macky Sall à la tête de la coalition Benno Bokk Yaakaar, M. Kaba qui reconnait la difficulté de cette situation impute la responsabilité aux partisans du statu quo. Et de déclarer : « Ça sera extrêmement difficile ! D’où l’idée de devoir organiser le parti. Là, cette situation a mis à nu l’idée ou l’argumentaire de ceux-là, qui étaient les partisans du maintien du statu quo. Ils ont compris qu’ils ont eu tort dans leurs argumentaires. Ce parti, on devait l’organiser depuis très longtemps. ce n’est pas fait. Aujourd’hui, nous sommes en train d’en tirer les dures conséquences ».
Et de poursuivre : « Aujourd’hui, nous sommes face à une réalité et je me refuse de prendre ma propre réalité comme la réalité du parti. J’invite les autres à ne pas faire comme moi. Il faut refuser que sa propre réalité soit celle du parti. Le parti vit une certaine réalité. La réalité que vit le parti, c’est que le président ne se représente pas. Nous n’avons pas un numéro 2 qui devrait naturellement lui succèder. La seule chose qui nous resterait à faire, c’est qu’en posant l’acte de ne pas se présenter, il regagne ma confiance, moi Sory Kaba », a relevé l’ancien directeur des Sénégalais de l’extérieur. Avant de conlure, « Là, je pense que seul le centralisme démocratique pourrait nous aider à sortir de cette situation, en disant exactement au président de la République : Propose nous quelqu’un, qui serait mieux pour le sénégal, qui serait mieux pour notre parti, qui serait mieux pour la coalition Benno Bokk Yaakaar».
ABDOURAHMANE DIOUF APPELLE A UN DEBAT PROGRAMMATIQUE ENTRE CANDIDATS
Dr Abdourahmane Diouf, président du Parti Awalé, après avoir rappelé les motivations profondes qui ont animé sa candidature, souligne la nécessité de transcender la compétition stérile et privilégier le dialogue, afin de bâtir avec cette nouvelle générati
Au cours d’un « Grand Oral » ce week-end avec ses cadres et sympathisants, le Dr Abdourahmane Diouf, président du Parti Awalé, après avoir rappelé les motivations profondes qui ont animé sa candidature, souligne la nécessité de transcender la compétition stérile et privilégier le dialogue, afin de bâtir avec cette nouvelle génération d’idées, « un Sénégal nouveau qui nous ressemble et nous rassemble ». Le candidat déclaré a profité de cette occasion pour rappeler que cette élection présidentielle serait historique pour les Sénégalais. Et de poursuivre : « En effet, il s’agira de la première élection où le président sortant ne sera pas candidat. Ainsi, il est primordial dans ce contexte, de comprendre que cette élection ne vise ni à sanctionner, ni à réélire, mais à effectuer un choix éclairé ».
De plus, il invite tous les acteurs politiques à s’engager de la même manière, en participant aux débats publics, en présentant leurs programmes respectifs et en favorisant les échanges entre candidats. Cette approche permettra aux électeurs, selon le Dr Abdourahmane Diouf, de mieux connaître les différentes personnalités et leurs propositions, afin de faire un choix informé lors du scrutin.
Selon par ailleurs le président du parti Awalé, les invectives lancées entre adversaires politiques devaient être reléguées au passé, laissant place à l’émergence d’une nouvelle ère politique fondée sur le respect mutuel et la primauté des idées à travers des débats programmatiques. Il a insisté également sur l’impératif de briser les chaînes d’un consortium d’intérêts étouffant qui entravait le progrès et l’épanouissement du pays. « Seul le triomphe de la génération d’idées, portée par sa propre émulation, audacieuse et désireuse de servir avant tout, pourra permettre de tracer les voies d’un avenir radieux pour le Sénégal ». Le Dr Abdourahmane Diouf a souligné enfin sa disponibilité et sa volonté de rencontrer et de discuter avec les Sénégalais qu’il aspire à diriger demain, durant les tournées Yëg-Yëg de la coalition Abdourahmane 2024 dans tout le pays et la diaspora.
ROSE WARDINI, CANDIDATE A LA PRESIDENTIELLE
La Présidente du Mouvement citoyen “ Sénégal Nouveau”, Mme Rose Wardini a annoncé Samedi 8 Juillet dernier, à Kaolack, sa candidature à la présidentielle du 25 février prochain
La Présidente du Mouvement citoyen “ Sénégal Nouveau”, Mme Rose Wardini a annoncé Samedi 8 Juillet dernier, à Kaolack, sa candidature à la présidentielle du 25 février prochain.
Profitant d’un accueil solennel qui lui a été réservé par ses militants de Kaolack par rapport à cette distinction dont elle a bénéficié en France, ce médecin de formation a fait part de sa ferme détermination de briguer le fauteuil présidentiel pour une multitude de raisons qui fondent aujourd’hui le programme qu’elle entend proposer aux citoyens sénégalais. Pour elle, le mouvement “Sénégal Nouveau” par cette nouvelle décision est venu passer à l’action et concrétiser sa vision pour un Sénégal nouveau, fort et prospère. Et ceci, après plusieurs années de labeur et un rude travail sur le plan territorial. Car depuis sa création, il s’est évertué à méditer en faveur des politiques de développement, et promouvoir la justice, l’équité, la durabilité et à placer l’être humain au cœur de ses actions. Il s’agissait dans cette trajectoire de mobiliser toutes les forces vives de la nation pour donner la voix aux citoyens et promouvoir une gouvernance responsable et transparente dans le pays. A présent, la sœur cadette de l’exmaire de Dakar, Soham Wardini souhaite porter cet engagement collectif à un niveau supérieur. Autrement dit en se portant candidate aux hautes fonctions de l’État. Une candidature qu’elle juge d’ailleurs audacieuse, mais réaliste par rapport aux objectifs et autres aspirations visées.
Ainsi dans son programme, Mme Rose Wardini s’est dit favorable à une politique de développement inclusif qui mettra l’accent sur la création d’emplois, une éducation de qualité, un accès favorable des populations aux soins médicaux, la formation, le développement de l’entrepreneuriat et la protection de l’environnement. Dans le domaine économique, il s’agira aussi de repositionner le modèle de développement économique afin de créer des opportunités pour tous, les jeunes en particulier, entre autres ambitions.