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14 août 2025
CHANGEMENT DANS LA SÉCURITÉ PERSONNELLE DU PRÉSIDENT BISSAU-GUINÉEN
Les généraux Tomas Djassi et Horta Inta ont été désignés respectivement chef de la sécurité présidentielle et chef d'état-major particulier du chef de l'État, dans un contexte de putschs répétitifs sur le continent
Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a récemment nommé deux responsables chargés de sa sécurité dans le but de prévenir tout risque de coup d'État dans le pays. Ces nominations interviennent dans un contexte marqué par les récents coups d'État survenus en Afrique, notamment au Niger et au Gabon, qui ont été menés par des responsables de la sécurité présidentielle.
Les généraux Tomas Djassi et Horta Inta ont été désignés respectivement chef de la sécurité présidentielle et chef d'état-major particulier du président de la République. Ces postes, qui étaient vacants depuis plusieurs décennies, ont été officiellement investis lors d'une cérémonie au palais présidentiel en présence du président Embalo.
Le général Djassi, qui occupait auparavant le poste de chef de la garde nationale, une unité d'élite de l'armée, est crédité d'avoir contribué à faire échouer un coup d'État en février 2022 visant le président Embalo. Quant au général Inta, il était à la tête du commissariat central de Bissau, une institution qui a souvent été dirigée par des militaires.
Interrogé par la presse, le président Embalo a déclaré qu'il n'y aurait pas de répétition des événements du passé, faisant référence à la tentative de coup d'État qu'il affirme avoir subie en février 2022, et a assuré que les nouvelles nominations renforceraient la sécurité présidentielle et empêcheraient tout mouvement suspect.
La Guinée-Bissau a connu une instabilité politique chronique depuis son indépendance en 1974, avec de nombreux coups d'État ou tentatives de coup d'État. Cette initiative vise donc à maintenir la stabilité dans le pays et à prévenir toute menace contre l'ordre constitutionnel.
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CINQ CHOSES À SAVOIR SUR ALI BONGO
Fis et successeur du président Omar Bongo (1967-2009), il contrôlait d’une main de fer un pays où le taux de chômage des jeunes avoisine les 35%. Retour en images sur cinq éléments-clés de la vie d’Ali Bongo
Au Gabon, le coup d’Etat du 30 août 2023 met fin à quatorze ans de règne d’Ali Bongo. Fis et successeur du président Omar Bongo (1967-2009), il contrôlait d’une main de fer un pays où le taux de chômage des jeunes avoisine les 35%.
Retour en images sur cinq éléments-clés de la vie d’Ali Bongo.
par Hamidou Anne
PASTEF N'AVAIT PAS SA PLACE DANS NOTRE DÉMOCRATIE
Le Sénégal ne peut tolérer un mouvement qui se dit politique alors qu’il n’est qu’un appareil insurrectionnel dont le champ lexical ne s’extirpe jamais de la mort, de la sédition et de la haine. Comment ce fascisme décomplexé a-t-il pu prospérer ?
L’histoire retiendra du président Abdoulaye Wade, entre autres, la grande loi sur la parité. Du président Macky Sall, je retiendrai plusieurs choses dont deux me semblent importantes : la loi sur le parrainage qui modernise notre démocratie et le décret portant dissolution du parti Pastef, qui enlève l’épine institutionnelle fasciste de la compétition électorale. A part le MFDC, durant ses quarante dernières années, la plus grande menace pour la paix civile, la démocratie et la liberté au Sénégal était représentée par un parti qui a décidé de diviser les Sénégalais selon des critères ethniques, moraux voire religieux, d’élargir les fractures dans le corps national et de promouvoir la guerre civile.
En politique, il s’agit d’une compétition des réponses aux questions que les citoyens se posent. Le débat est consubstantiel à la matière politique et doit demeurer dans le cadre de la loi et de la civilité. Sauf qu’on ne peut pas demander à des fascistes de se conformer aux lois de la République. Car partout, leur objectif ultime est de faire en sorte que la République, qui garantit la justice, les libertés et l’égalité, s’effondre pour laisser libre cours à la violence la plus sauvage. En me penchant depuis 2018 sur ce parti, depuis la déclaration de son leader, qui appelait au retour de la peine de mort et à l’application de la torture dans les commissariats, j’avais décelé son Adn fasciste, ses méthodes violentes, son discours arrimé à la haine et son imaginaire issu des univers séparatistes et islamistes qui se joignent pour créer un cocktail dangereux pour l’État de droit. Le parti dissous, par ses méthodes, rappelle pour qui s’intéresse à l’histoire des idées fascistes, aux squadristi, la fameuse milice des «chemises noires» dans les années vingt, qui ont installé Mussolini au pouvoir grâce à la Marche sur Rome de 1922. La Caravane de la liberté de juin 2023, entre Ziguinchor et Dakar, était une perpétuation, certes involontaire, de cette tradition fasciste.
Quand il existait encore, le Pastef s’était illustré par sa haine de la démocratie plurielle, son intolérance au débat et par l’attitude factieuse de ses dirigeants qui n’hésitent jamais à invoquer la figure du martyr religieux conformément à l’idéologie totalitaire que promeuvent beaucoup de ses cadres-dirigeants ; ceux-là issus des groupuscules salafistes ou fréristes incubés à l’université et qui dans Pastef concevaient l’activité politique comme relevant d’un prosélytisme islamiste. Chez Pastef, la haine des institutions est allée jusqu’à l’attaque de bâtiments publics et même la profanation de l’Assemblée nationale le 12 septembre 2022. Les auteurs de ces forfaits, qui se disent «Patriotes» nourris au complotisme, chauffés par une puissante machine de propagande et manipulés par des leaders sans scrupule qui ont fait du mensonge à grande échelle une seconde nature politique m’ont rappelé les «Proud Boys», groupuscule fasciste pro-Trump, dont les membres ont envahi le Capitole en janvier 2021.
Dissoudre Pastef, c’est mettre un terme à la profanation des institutions républicaines, permettre une respiration démocratique et ramener le débat public dans le rythme de la confrontation des idées et non dans la concurrence morbide. Le Sénégal ne peut tolérer un mouvement qui se dit politique alors qu’il n’est qu’un appareil insurrectionnel dont le champ lexical ne s’extirpe jamais de la mort, de la sédition et de la haine.
Ce parti dissous avait normalisé dans notre espace public l’insulte et la violence factieuse, importé les pratiques de l’extrémisme religieux et recouru sans cesse au discours et aux appels incessants à l’insurrection. Intellectuels, journalistes, hommes politiques, autorités religieuses et coutumières, simples citoyens, nul n’était épargné par la furie de la meute qui utilisait internet, notamment pour commettre ses sinistres forfaits.
Ce parti ne s’était pas arrêté là : il avait mis à exécution ses menaces par des actions violentes ayant provoqué des pertes en vies humaines et des destructions de biens publics et privés en mars 2021 et en juin 2023. Pour rappel, Alioune Tine, sympathisant du parti dissous ou banal rentier, avait annoncé la couleur en menaçant notre pays de la «guerre civile» en cas de tenue d’un procès sur l’affaire Sweet Beauté. Le vice-président du groupe Yewwi au parlement avait appelé en février 2023 à la «guerre» contre l’État du Sénégal.
Un parti qui normalise l’usage de cocktails Molotov contre les symboles de l’État, les infrastructures vitales comme les moyens de transport, les usines d’eau et d’électricité et les populations civiles dont le seul tort est de monter dans un bus pour rejoindre leurs familles, ne peut pas exister en démocratie. Dans l’école de ce parti, le premier module de formation des militants est vraisemblablement les insultes aux généraux, magistrats et autorités dépositaires de la force publique. Parce que nous avons choisi la démocratie qui a accouché de deux alternances paisibles, on ne saurait accepter que la politique devienne le règne de la violence verbale et physique gratuite. On ne peut accepter que l’infâmie soit acceptée comme norme dans la pratique politique.
Des universitaires, gens de médias, avocats et autres crieurs publics, au demeurant respectables pour certains, ont fustigé le décret portant dissolution du Pastef et appelé à son retrait au nom de «l’ordre constitutionnel et de la pluralité». N’ont-ils pas suivi les appels répétés à l’insurrection, l’appel au meurtre du chef de l’État, les menaces vis-à-vis des juges et les injures à l’armée ? Ont-ils oublié les refus de comparaître devant les tribunaux qui ont tous été soutenus par ce parti ? N’ont-ils pas visionné les images du véhicule d’un leader politique qui fonce sur des gendarmes préposés à la sécurité à Mbacké ? Je convie ces démocrates en pantoufles, pétitionnaires à la petite semaine, à un exercice : voir ou revoir la vidéo du meeting de Keur Massar du parti dissous du 22 janvier dernier. Les discours guerriers, les invocations sacrificielles, les injures publiques, le recours au registre du djihad, le festival d’offenses aux institutions républicaines durant cette manifestation font froid dans le dos. Comment ce fascisme décomplexé, qui se manifeste par une haine viscérale du Sénégal, a-t-il pu prospérer au cœur de notre démocratie ? Comment expliquer cette attraction de certains parmi nos plus brillants compatriotes, qui se disent démocrates, progressistes et certains républicains, pour le fascisme dont le projet totalitaire, outre ses aspects misogynes, extrémistes et ethnicistes, est l’effondrement de la République ?
Le plus grave : personne parmi les pétitionnaires n’a dénoncé le communiqué du 1er juin du parti dissous ainsi que son appel du 2 juin qui demandent à l’Armée de perpétrer un coup d’État de façon explicite. En étant la seule organisation politique à publier de tels appels, qui ont été suivis de manifestations insurrectionnelles ayant provoqué plusieurs morts, le parti ne laissait pas le choix à l’État du Sénégal, qui était obligé de procéder à sa dissolution pour être en conformité avec la Constitution. Mon ami Massamba Diouf le rappelle de manière éloquente dans une tribune sur Seneweb le 9 août dernier : «Les leçons de l’histoire de notre jeune État sont, à ce propos, les suivantes : dans ce pays on ne prend pas le pouvoir par le coup de force partisan contre l’ordre institutionnel et la séparation des pouvoirs ; on ne force pas le résultat d’une élection par l’assassinat des juges ; on n’accède pas au pouvoir par la stratégie de la défiance et de la terreur. Adhérer aux principes constitutionnels, respecter les lois de la République, accepter de se soumettre à la justice, gagner des élections, voici aujourd’hui encore et, nous l’espérons, pour toujours les seules voies pour parvenir à la tête du Sénégal. Et c’est une bonne nouvelle».
En France, face à la menace des ligues fascistes, qui ont organisé la marche le 6 février 1934 contre la démocratie et les institutions républicaines ayant provoqué une vingtaine de morts, les autorités avaient réagi. En 1936, le gouvernement de Léon Blum a procédé par décret à la dissolution des ligues fascistes qui constituaient dans ce pays, comme c’était le cas avec le Pastef au Sénégal, une menace pour la démocratie et l’État de droit.
Le dissensus, dans le cadre des lois, est la sève de la démocratie. C’est à la suite de la confrontation des idées que le peuple tranche par les urnes. Un parti qui refuse de se conformer à notre tradition démocratique et à l’organisation de la société politique sénégalaise n’a pas sa place dans notre espace public quel que soit son nombre d’élus ou de militants et quel que soit la longueur de son arc de soutien. Depuis 2021, nous savons désormais sur qui nous ne pouvons compter parmi nos penseurs et leaders publics quand la République est menacée. Cela nous engage, nous républicains, démocrates et patriotes à bâtir des consensus forts autour de la République. Notre prochain grand défi est de ramener ces masses séduites par le discours démagogique dans le giron de la République. Les partis qui se conforment à nos lois, les intellectuels encartés ou non, tous les démocrates et républicains soucieux du Sénégal doivent être au cœur d’un travail de production d’idées et de rêves afin d’inventer un nouvel imaginaire de progrès social qui garantit l’ancrage de cette belle idée qu’est la République au cœur du paysage politique et social.
SONKO A ARRÊTÉ SA GRÈVE DE LA FAIM GRÂCE À SERIGNE MOUNTAKHA
La suspension de la diète du chef du parti dissous, Pastef, a fait réagir à Touba Habib Sy, président de la Conférence des leaders de Yewwi askan wi (Yaw)
La suspension de la diète du chef du parti dissous, Pastef, a fait réagir à Touba Habib Sy, président de la Conférence des leaders de Yewwi askan wi (Yaw). Ce dernier, appréciant cette situation, a déclaré que tout le mérite revient au Khalife général, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Cette grève de la faim a été observée plus de trente jours durant par Ousmane Sonko pour protester contre son arrestation.
Habib Sy, qui était à la tête d’une délégation de Yewwi askan wi, s’est rendu à Touba en prélude à la célébration de la 129ème édition du Grand Magal, hier lundi. Profitant de leur présence dans la ville sainte, la délégation de Yaw a remercié le Khalife général des Mourides pour les efforts fournis afin de convaincre Ousmane Sonko de se détourner de cette grève de la faim. Et Habib Sy ne manque par ailleurs de saluer Cheikh Bass Abdou Khadre, porte-parole du khalife, pour y avoir joué un rôle majeur. Le chef religieux rappellera que la Mouridyah n’est pas un parti et le khalife pas un leader politique obligé de s’expliquer ou de médiatiser tout ce qu’il fait.
Cette visite faite suite à celle que la délégation de Yaw avait effectuée dans la ville sainte pour rencontrer le Khalife général des Mourides. Le guide religieux avait offert des dattes à Ousmane Sonko, par l’intermédiaire de la délégation de Yaw, qui devait lui remettre ces dattes avec lesquelles le guide religieux lui avait demandé de mettre fin à sa diète. Mais les membres de l’opposition n’avaient pas pu, selon eux, rencontrer le leader de l’ex-Pastef pour lui remettre ces dattes sur instruction du médecin, arguant que Ousmane Sonko avait besoin de repos, du fait que son «état de santé ne permettait pas de le voir».
ALIOU CISSE PEAUFINE DEJA SES PLANS AVEC 18 JOUEURS
Amical: Sénégal / Algérie le 12 septembre, Les choses sérieuses démarrent pour Aliou Cissé et ses hommes.
En prélude à la rencontre face à l’Algérie le 12 septembre à Diamniadio, l’équipe nationale du Sénégal a effectué hier sa première séance d'entraînement au terrain annexe du stade me Abdoulaye Wade. Sur les 25 joueurs convoqués par Aliou Cissé, 18 seulement sont présents. A noter que Mory Diaw, Boulaye Dia, Lamine Camara, Idrissa Gana Guèye, Abdou Diallo, Formoze Mendy et Abdoulaye Seck sont absents.
Les choses sérieuses démarrent pour Aliou Cissé et ses hommes. A une semaine de la rencontre contre l’Algérie en amical au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio, les Lions ont effectué hier leur première séance d'entraînement. Au terrain annexe du stade Me Abdoulaye Wade, Aliou Cissé a travaillé avec 18 joueurs sur les 25 convoqués. Kalidou Koulibaly, Sadio Mané, Edouard Mendy, Ismaila Sarr, Iliman Ndiaye étaient tous au rendez-vous. Pour cette première séance, le staff des Lions a misé sur la possession et l’intensité physique pour faire la différence. Malgré les absences de Mory Diaw, Boulaye Dia, Lamine Camara, Idrissa Gana Guèye, Abdou Diallo, Formose Mendy et Abdoulaye Seck, le sélectionneur national Aliou Cissé commence déjà à peaufiner ses plans. Il a mis en place des schémas tactiques qui certainement vont lui permettre de déjouer les plans de son adversaire. Pour mieux mettre en place son système de jeu, le technicien sénégalais a scindé le groupe de performance des Lions en trois. Pendant une semaine à Diamniadio, le technicien sénégalais aura la possibilité de mettre en place ses stratégies afin d’aborder avec beaucoup de sérénité la rencontre du 12 septembre au stade Me Abdoulaye Wade. Cette rencontre s’annonce comme une revanche pour les Lions. Mais en terre sénégalaise, les Fennecs d’Algérie souhaitent à nouveau montrer leur suprématie devantles hommes d’Aliou Cissé
Après l’Algérie, le Sénégal va affronter le Mali le 14 octobre,toujours au stade Me Abdoulaye Wade, en amical.
Par Amadou Lamine SALL
ELLE EST MORTE MA MAMAN !
La mort s’est trompée en croyant m’avoir pris ma mère ce lundi 04 septembre 2023, Jour de la grande fête religieuse du Magal de Touba au Sénégal !
A ma famille, à mes proches, à mes amis, à la poésie, à ceux qui ont perdu leur maman chérie, j’annonce la mort de ma mère. J’annonce la perte de mon unique trésor, de mon unique jardin, de mon unique banque, de mon unique poème, de mon unique livre, de mon unique foi. La mort ne m’a rien demandé en venant visiter celle qui a fait de moi ce que je suis devenu. Elle sait que je lui aurais donné ma vie à la place de celle qu’elle est venue prendre ce matin et dans mes bras. Il est des dettes que l’on ne peut rembourser que par sa propre vie. Neuf mois de loyer dans le ventre d’une mère sans rien payer, sans compter tout le reste qui suit et qui n’a pas de prix ! Mais ce ne sont pas nous qui décidons !
La mort s’est trompée en croyant m’avoir pris ma mère ce lundi 04 septembre 2023, Jour de la grande fête religieuse du Magal de Touba au Sénégal ! Ceux qui nous ont donné la vie ne devraient jamais mourir sous nos yeux. Mais l’étrange alchimie du temps en décide souvent bien autrement. Mon espérance s’est fragmentée, la beauté des fleurs ne sera plus la même. Le grand pétale s’est éteint. Ma foi s’est lézardée mais elle seule vaincra la douleur etles doutes. Il y faudra du temps. Je m’agrippe pour l’instant au vent, au vide, au néant. Je flotte. J’ai perdu le plus beau, le plus reposant des refuges : ma maman, la belle bergère peule de Pal !
Elle était ma muse ! Mon jardin tant chanté, tant arrosé vient de se faner. Pourquoi ? Pourquoi la mort se croit-elle toujours tout permis ? Pardonnez-moi Seigneur de blasphémer, tant la douleur est incisive ! J’ai perdu et tout perdu ! Mon cœur s’éteint comme une lampe morte. Seigneur, accueille la ! Accueille-la donc Toi-Même. Place ma mère dans Ton Patrimoine le plus chéri, dans Ton Jardin le plus jaloux qui n’accueille que ceux que Ton Cœur a choisis parce que Toi Seul sais. Elle T’aimait ma mère. Elle avait choisi ton prophète Mohamed comme chant de jour et chant de nuit, comme chapelet, comme tapis de prière, comme bague à son doigt, comme galet de prière quand le poids de l’âge se passait des ablutions
« Salue donc le prophète Mohamed qui est venu me tenir compagnie, avant que tu ne viennes t’assoir à mes côtés », me disait elle quand j’entrais dans sa chambre qui faisait face à la mienne dans ma maison que je partageais avec elle depuis plus de 40 ans. J’étais allé la chercher à la maison paternelle de Kaolack pour venir vivre avec moi, à Dakar, sous ma propre et entière servitude. Je la voulais proche, heureuse et toujours comblée. Elle ne m’avait pas seulement donné la vie. Elle m’avait également donné le monde. Un monde lié aux vertus de mon sang, de ma culture, du respect des autres, de la découverte des autres, de la rencontre avec les autres, de leur écoute, de l’amour.
«N’aie pas peur. Ne t’inquiète pas si demain les Blancs t’appréciaient plus que tes propres compatriotes. C’est inscrit dans la légende de notre sang. Nous sommes hors frontière. Tu seras hors des frontières », me confia-telle un jour. J’avoue avoir pris du temps pour comprendre, savoir. Quand une poétesse peule parle, le lait se pare de signes !
Oui, maman, tu m’as donné la vie et tu m’as donné au monde comme tu dis ! Tu me manqueras. Tu me manqueras beaucoup. Mais je sais que tu seras là. Toujours. Maintenant que tu es partie, que je ne te verrais plus au petit matin en ouvrant ma porte qui donne sur ta porte, laisse-moi te dire combien je t’ai aimée et surtout combien j’ai hâte de te rejoindre là où tu reposes. Oui, j’ai hâte de venir dormir à tes côtés, comme jadis, comme toujours quand je reviens des longs voyages. Maman, je suis si fatigué moi aussi. Si fatigué et désenchanté.
J’avais à peine 10 ans maman, quand papa nous a quittés. Tu as tenu. L’école primaire. Le lycée. L’université. Le monde. Tu as tenu. Tu as assurée et toute seule le pain, l’eau, le sel, les cartables, les cahiers, les encouragements, les veilles, les prières, la tendresse infinie. J’ai 72ans. Tu me quittes à deux pas de tes 101 ans. Tu as tenu. Tu as tenu à rester là, à veiller sur moi. Merci. Merci pour tout.
La mort souveraine, conquérante, sans permission, est parvenue à t’arracher à ma tendresse. Dieu qui ne sait pas tout - mesure-t-IL le poids de ma douleur ? - a laissé faire. Puisqu’IL a laissé faire, nous nous agenouillons devant Sa Volonté. Nous nous remettons à Lui et à Sa Miséricorde et ses Promesses. Merci. Merci maman. À bientôt. Juste comme toi, préparer le chemin
Dakar, ce lundi saint, mais si tuméfié du 04 septembre 2023.
Amadou Lamine SAL
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MAGAL SOUS LES EAUX
Des maisons entières abandonnées, des commerces fermés…, au quartier Keur Niang de Touba, les inondations ont rendu difficile la célébration du grand Magal de Touba
Des maisons entières abandonnées, des commerces fermés…, au quartier Keur Niang de Touba, les inondations ont rendu difficile la célébration du grand Magal de Touba. Malgré les gros efforts fournis par l’Etat, particulièrement dans ce quartier, les eaux de pluie ont envahi plusieurs dizaines de maisons obligeant habitants et leurs hôtes à trouver refuge.
Yoro Diop, 70 ans, est père de famille, habitant le quartier Keur Niang, depuis novembre 2005. Confortablement installé sur sa chaise pliante au niveau de la terrasse d’un bâtiment R+2, cet ancien Modou-Modou est en train de réciter une pile de ‘’Xassidas’’ (poèmes) de Cheikh Ahmadou Bamba, qu’il garde jalousement dans ses deux mains tremblantes. Onze (11) heures passées, ce dimanche 3 septembre, il profite d’un vent frais qui s’est déjà emparé des lieux. Lui et sa famille ont trouvé refuge dans cette vieille bâtisse, dont le rez-de-chaussée est complètement envahi par les eaux de pluie. « Nous célébrons le Magal pour rendre un hommage mérité à notre guide spirituel et vénéré Serigne Touba Khadim Rassoul », lâche-t-il, l’ex-émigré, entouré de trois de ses enfants (deux filles et un garçon). « Malgré les conditions difficiles dans lesquelles nous vivons, nous comptons préparer des ‘’berndé’‘ (repas), lire le Coran et réciter les écrits de Serigne Touba, le sens même du Magal », jure-t-il, la voix rauque.
Célébrer le Magal avec dignité
Dans une pièce située au fond du couloir, trois dames sont autour d’un fourneau. C’est la cuisine. Yoro, ses deux épouses et ses enfants ont abandonné leur maison, acquise au début des années 2000, depuis la troisième pluie de l’hivernage. « L’eau a complètement envahi ma maison », dit-il, montrant au bout des doigts deux bâtiments situés à environ 300 mètres de là. Dans l’intimité de cette grande concession, dont le mur de clôture est à moitié démolie par les eaux, ils ont laissé habits, matériels électroniques et autres biens. « Cette nuit-là, l’eau nous a surpris dans nos chambres et le lendemain, on a été obligés de trouver une solution », raconte ce vieux. Il reconnaît, tout de même, que celle que lui a prêtée un de ses amis, n’est pas en sécurité, mais…, pas de choix.
Pour y accéder, il faut inéluctablement passer dans les eaux… « C’est la dernière pluie d’avant-hier (vendredi, ndlr), qui a aggravé la situation. Toutes les pièces du rez-de-chaussée sont inondées », ajoute-t-il.
Mais la famille Diop n’est pas la seule à vivre cette situation pénible. Dans ce populeux quartier, niché entre le marché Ocass, Touba Mosquée et Gare Bou Mag, le décor est sinistre : des lots de maisons entiers abandonnés, des flaques d’eau verdâtres par-ci, des bâtiments démolis par-là…Les dernières précipitations, qui se sont abattues sur la ville sainte, sont passées par là.
« C’est très difficile. Vous constatez vous-même notre peine », pleure, Aida Sall, mère de famille. Sous une hutte de fortune, qui leur sert d’abri, elle est en train d’écumer des poissons dans un petit bol. Marchande de profession, Aida habite dans ce quartier depuis 2009. Leur maison est contiguë à celle qu’ils habitent actuellement. « La nôtre est sous les eaux, même le mur de clôture est devenu invisible. C’est invivable », confie la jeune dame, avec soupir. Ici, l’eau est verdâtre, tel un tissu d’art. « Ces eaux que vous voyez là sont là depuis le dernier hivernage », renchérit son époux. Bara Fall dit avoir aménagé cette hutte pour y vivre avec sa famille.
Pour ce Magal, il reconnaît ne pas pouvoir le célébrer comme avant. « On essaie juste de tout faire pour sacrifier à la tradition, mais Dieu sait que c’est difficile », ajoute-t-il. A l’en croire, cette année, ils n’ont aucun invité. « Nos proches, qui avaient l’habitude de passer la fête chez nous, ont compris notre situation, c’est pourquoi, personne n’est venu. Mais beaucoup d’entre eux nous ont téléphoné pour s’enquérir de la situation », explique ce menuisier métallique, âgé de 45 ans, visiblement très occupé à évacuer à l’aide d’un seau vert, les eaux ruisselantes. « Demain (lundi, ndlr), nous allons célébrer le Magal en famille avec dignité, jusqu’à la limite du possible », embraye-t-il, le visage enveloppé par la sueur.
« Serigne Touba a vécu pire que les inondations »
Non loin de là, Abdoulaye Diop nous intercepte, ayant certainement une idée de l’objet de notre visite. Il est rentré la nuit dernière de Kaolack où il travaille en tant que boulanger pour passer la fête chez sa mère. Mais pour franchir la grande porte, il faut d’abord bien se tenir debout sur une dizaine de sacs de sable posés de manière dispersée à la devanture. Un enfant d’environ 4 ans sur les épaules, l’homme, 50 ans révolus, ne cache pas sa désolation. « C’est extrêmement difficile. Au bout du fil, on me racontait tous les jours la situation, mais là je viens de m’en être certain, j’avoue que c’est très difficile et stressant », regrette Abdoulaye. Cependant, il révèle avoir accueilli pas moins de 15 hôtes, venus de diverses localités du pays, pour célébrer le Magal avec eux. « Cela ne va pas nous empêcher de rendre hommage à Serigne Touba, parce que ce dernier a vécu pire que les inondations », fait-il savoir, ajoutant que ses invités, tous des parents très proches, ont bien compris la situation.
A l’angle de la rue d’en face, Modou Niang, lui, s’affaire aux derniers réglages avant le jour-j. Il caresse le terreau attaché sous un grand arbre. Mais ce boutiquier est beaucoup plus chanceux que beaucoup de ses voisins de quartier. « C’est seulement la rue qui est inondée, la porte de ma concession est encore accessible », sourit-il, rendant grâce à Dieu. Mais, Niang éprouve de la peine pour les nombreuses familles de Keur Niang victimes des inondations. Il indique que beaucoup d’habitants ont été obligés de quitter le quartier même pour aller passer le Magal chez leurs proches établis dans d’autres contrées de la ville. « D’habitude, à la veille du Magal, le quartier était bondé de monde. Les charrettes, voitures et piétons se partageaient inlassablement cette grande ruelle qui relie Keur Niang au marché Ocass. Mais, aujourd’hui, seules les eaux stagnantes campent le décor », fait notamment observer Modou Niang.
A peine sa phrase terminée, Cheikh Niang, son ami et voisin, le coupe et crie au secours : « On ne vit plus ! » Poursuivant, il admet, cependant, que le bassin de rétention de Keur Niang a permis d’amoindrir les dégâts, mais il y a un hic. « Après chaque forte pluie, l’eau déborde et se déverse dans nos maisons, c’est ce qui fait que des centaines de familles ont déserté le quartier », raconte-t-il, l’air dépité.
Face à la situation critique, le jeune Mame Gor Diagne et ses amis ne restent pas les bras croisés. En plus des équipements fournis par l’Onas (Office national de l’assainissement du Sénégal), ils se sont mobilisés pour, disent-ils, « sauver ce qui risque encore » de leur bourgade historique. « On a fait des quêtes pour pouvoir s’acheter ce groupe et les racoles à hauteur de 800 mille F Cfa afin de contribuer à la lutte contre les inondations », lance-t-il. Il appelle les autorités étatiques à démultiplier les efforts à Keur Niang. « Nous savons que l’Etat à travers l’Onas, est en train de faire beaucoup d’efforts, mais il faut qu’ils continuent à nous venir en aide, parce que nous en avons vraiment besoin », plaide ce marchand ambulant, qui a de côté ses activités professionnelles le temps du magal en vue de rendre son quartier vivable.
BASSIN DE RÉTENTION DE KEUR NIANG
La capité de stockage passe de de 2800m3 à 6000m3/ heure
A Keur Niang, les ouvrages de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) sont visibles dans les zones et axes chauds. Ce que les populations ont, elles-mêmes, vivement magnifié. D’ailleurs, en visite à Touba, il y a quelques jours, le directeur général de l’Onas, Mouhamadou Mamour Diallo, est largement revenu sur les chantiers du gouvernement sénégalais sur le plan de l’assainissement dans la ville sainte. « Nous avons pris toutes les dispositions pour soulager les populations des conséquences des inondations. L’Onas est en train d’opérer des mesures conservatoires pour soulager les souffrances des populations » a-t-il fait savoir au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
Allant plus loin, il a indiqué que sa structure a doublé la capacité de rétention du bassin de Keur Niang qui est passé de 2800m3 à 6000m3/heure. « C’est pourquoi, conclut M. Diallo, on n’a toujours pas entendu de débordement au bassin de Keur Niang ».
MACKY A NAIROBI
Le président de la République, Macky Sall, va participer au sommet africain sur le climat, qui s’est ouvert lundi à Nairobi, a appris l’APS de la présidence sénégalaise.
Dakar, 4 sept (APS) – Le président de la République, Macky Sall, va participer au sommet africain sur le climat, qui s’est ouvert lundi à Nairobi, a appris l’APS de la présidence sénégalaise.
Le sommet, qui se tient dans la capitale du Kenya, est organisé en prélude à la COP 28, la 28e conférence internationale de l’Organisation des Nations unies sur les changements climatiques, prévue du 30 novembre au 12 décembre prochains à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis.
Le chef de l’État va participer à cette rencontre qui prendra fin mercredi, à l’invitation de son homologue kényan, William Ruto.
Après le Kenya, Macky Sall se rendra en Tanzanie pour un sommet consacré aux systèmes alimentaires en Afrique, jeudi et vendredi prochains, selon la présidence sénégalaise.
LA 129E EDITION DU MAGAL A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MARDI
Les livraisons de ce mardi 5 septembre 2023 traitent dans leur ensemble La commémoration de l’exil au Gabon (1895-1902) de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927).
Dakar, 5 sept (APS) – La commémoration de l’exil au Gabon (1895-1902) de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927) domine la livraison des quotidiens parvenus mardi à l’APS.
‘’Dévoués, les fidèles perpétuent la tradition’’, note Le Soleil après la 129e édition du Magal, observant que ‘’la forte chaleur, les embouteillages et les bousculades n’ont pas freiné la ferveur des fidèles mourides’’.
Selon une enquête que le comité d’organisation de l’événement religieux a fait faire à des spécialistes, dont l’économiste Moubarack Lô, 5.875.536 personnes ont pris part au Magal, rapporte Le Soleil.
Le Quotidien remet en cause l’étude en question. ‘’Cette année, on nous parle de plus de 5 millions de personnes. Le plus surprenant, c’est qu’il n’y a pas de réceptifs hôteliers, ni de syndicats d’initiative dans la ville. Comment a-t-on fait pour nous sortir ce nombre, qui atteint celui [des pèlerins] à La Mecque ?’’ se demande-t-il.
À l’occasion de cette célébration, Sud Quotidien présente les huit khalifes généraux, les guides spirituels qui se sont succédé à la tête de cette communauté musulmane, de Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké, le ‘’rassembleur’’, à Serigne Mountakha Mbacké, l’actuel khalife, qui a placé son ‘’magistère […] sous le signe de l’éducation’’.
WalfQuotidien s’est intéressé à l’habillement des pèlerins. ‘’La célébration de la 129e édition du Magal renferme une particularité. Il s’agit d’[une consigne] vestimentaire imposée par les Baye Fall et de la confiscation des casquettes, bracelets et autres objets [appartenant à] des pèlerins’’, lit-on dans le journal.
‘’Pluie de grâces sur Touba’’, titre L’Observateur, affirmant que ‘’la tradition a été respectée’’.
‘’Bien plus que durant les dernières éditions, la cité de Cheikh Ahmadou Bamba a fait le plein […] Après les moments de prière et de communion, les pèlerins ont partagé le traditionnel ‘berndé’ (les repas de fête), partout [à Touba] et ses environs. Des repas gargantuesques composés de viande de chameau, de bœuf, de mouton et de poulet […] ont été servis à volonté dans toutes les familles’’ de la ville, rapporte le même journal.
L’Observateur s’est intéressé aussi au complexe islamique Cheikh-Ahmadou-Bamba, un ‘’vœu’’ du défunt fondateur de la confrérie des mourides ‘’concrétisé’’ par l’actuel khalife, Serigne Mountakha Mbacké.
‘’Touba, tout beau’’
‘’Inclusif, indépendant, collégial et universaliste, le complexe Cheikh-Ahmadou-Bamba est la matérialisation de la volonté et de la vision du fondateur du mouridisme’’, explique-t-il.
L’As évoque le Magal des politiciens. ‘’Prétendants à la succession de Macky Sall, Amadou Ba et Abdoulaye Daouda Diallo ne se font pas de cadeaux. Les deux hommes étaient à Touba ce samedi pour rencontrer le khalife général des mourides à l’occasion de la célébration du 18-Safar (le Magal). Par leur démarche, le Premier ministre et le président du Conseil économique, social et environnemental cherchent sans doute à faire bonne impression auprès de Serigne Mountakha Mbacké et [convoiter] l’électoral de la cité religieuse’’, lit-on dans ce journal.
Source A annonce l’arrestation, ‘’pour divers délits’’, de 797 personnes à Touba, lors du Magal.
L’info signale, en citant la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, la mort de 15 personnes au cours du pèlerinage annuel. Des décès causés notamment par des accidents de la route, selon le journal.
‘’Touba, tout beau’’, s’émerveille Bés Bi Le Jour devant la grande mosquée de la ville et d’autres grandes infrastructures de la ville.
L’ACTEUR JEAN PAUL D’ALMEIDA N’EST PLUS
Acteur de séries sénégalaises et mannequin, Jean Paul D’Almeida est décédé, lundi 04 septembre, à Dakar, des suites d’un accident de la route, a annoncé la maison de production Enven Prod.
Acteur de séries sénégalaises et mannequin, Jean Paul D’Almeida est décédé, lundi 04 septembre, à Dakar, des suites d’un accident de la route, a annoncé la maison de production Enven Prod.
Un autre acteur a tiré sa révérence. La famille, les proches et cinéphiles sont plongés dans le désarroi, la consternation et une tristesse indescriptive à l’annonce de la brusque disparation du jeune acteur. Jean Paul D’Almeida est parti à la fleur de l’âge suite à un accident survenu il y a quelques jours. Il était un acteur connu sur le petit écran, dans le monde du cinéma et du secteur de la mode au Sénégal. D’origine métissée, son père est béninois et sa mère bissau-guinéenne, Jean Paul D’Almeida est né et a grandi à Dakar. Il s’est ainsi retrouvé très tôt sur les podiums en tant que jeune mannequin. Le défunt était aussi connu pour son engagement social à travers l’association «Acteur Social».
En tant qu’acteur, Jean Paul D’Almeida a joué dans plusieurs séries sénégalaises notamment «Idoles» et «Yaye 2.0». Son décès survient un peu plus de deux semaines après celui de son collègue Mentor Ba, un autre acteur des séries locales. Depuis l’annonce de son décès, les témoignages des proches et amis fusent de partout notamment sur les murs des réseaux sociaux.
«Oh le monde du cinéma est encore frappé par une très grande perte et une nouvelle très triste : notre collègue et ami Jean Paul d’Almeida dit JP est parti à jamais ; nous présentons nos condoléances à toute la famille proche et au monde du 7ème art», poste l’acteur Youssoupha Seck.
«JP, un ami, un frère. Depuis l’annonce de cette terrible nouvelle, je ne cesse d’entendre ta voix, de me rappeler ta gentillesse. Nous allons tous y passer un jour, tu avais tellement de choses à faire encore, tellement de projets dans la tête. Que chacun s’y prépare, nous partons un à un sans même nous dire au revoir au moment où on ne s’y attend pas. Mes sincères condoléances à ta famille, tes collègues du cinéma sénégalais et de la mode, à tes amis et à l’ensemble des Sénégalais qui aimaient te suivre. Au Revoir Jean Paul D’Almeida», regrette un proche. Autre réaction : «Repose en paix, Diambar. Ton professionnalisme et ta rigueur dans le travail restent deux qualités qui m’ont particulièrement marqué dans ta carrière. Jean Paul D’Almeida était un acteur dans beaucoup de séries télévisées au Sénégal. Parallèlement, il posait pour plusieurs couturiers et réalisait des spots publicitaires pour divers produits. Il était très actif dans les initiatives sociales et culturelles de son terroir (SICAP) et au-delà. Un jeune pétri de talent et d’humanisme est parti. Qu’Allah ait pitié à ton âme.»
Le rappeur Simon Kouka s’incline, lui aussi, devant la mémoire de l’acteur. «Salaam à tous. Triste Nouvelle. Rest in Power#Jean_Paul_Dameida (JP). Ne l’oubliez pas dans vos prières… Ku bakh, yarou yeug nit fonk nit. Toutes nos condoléances à sa famille, ses amis, ses proches… May God bless your Soul bro.»
L’As quotidien présente ses sincères condoléances au monde de la culture sénégalaise, aux parents, proches et amis du défunt.