FELWINE SARR EN CONVERSATION AVEC EL HADJI SAMBA NDIAYE
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SÉNÉGAL : UNE DÉMOCRATIE EN FIN DE CYCLE
Pourquoi le Sénégal n'a jamais été qu'une démocratie de contemplation. Le jeu politique est bipolarisé. Les tendances idéologiques sont de plus en plus floues. La population aspire à une démocratie d'exigence
Felwine Sarr reçoit dans cet épisode des Chroniques d'un temps politique, El Hadji Samba Ndiaye, maître de conférences en droit privé, agrégé des Facultés de droit et enseignant à l'Université Cheikh Anta Diop.
La discussion explore la crise politique et la démocratie au Sénégal. Ils se demandent si le pays est à un moment de mutation démocratique plutôt qu'en crise, examinant les incertitudes entourant les élections, la bipolarisation du jeu politique, l'opposition radicale, et le rôle croissant des mouvements participatifs dans la politique.
AUX ORIGINES DU GRAND MAGAL
Le lundi 4 septembre 2023, la communauté mouride du monde entier va célébrer le grand Magal de Touba. Qui est-ce qui est à l’origine de ce grand rassemblement ?
Le lundi 4 septembre 2023, la communauté mouride du monde entier va célébrer le grand Magal de Touba. Qui est-ce qui est à l’origine de ce grand rassemblement ? Pour répondre à cette question, notre source révèle que le 10 août 1895, c’est-à-dire le samedi 18 Safar 1313, Cheikh Ahmadou Bamba a été arrêté à Djéwal (actuelle région de Louga) par les colons. C’est sur ces entrefaites qu’il a été conduit dans la salle de délibération du conseil privé, sis dans la gouvernance de Saint-Louis, pour un procès le 5 septembre de la même année. C’est à l’issue de ce procès que le conseil avait décidé « à l’unanimité, après avoir entendu les rapports de M. MERLIN et LECLERC, et fait comparaître Ahmadou Bamba, qu’il y avait lieu de l’exiler au Gabon ». En l’exilant pendant sept longues années, l’objectif visé par les autorités françaises était de faire oublier les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba. Ce dernier a donc choisi cette date du 18 Safar comme jour d’actions de grâce et de fête.
Selon Cheikh Abdoul Ahad Mbacké par ailleurs 3e Khalife des Mourides, c’est en 1921 à Diourbel que le Cheikh lança son célèbre appel : « Quant au Bienfait que DIEU m’a accordé, ma seule et souveraine Gratitude ne le couvre plus, par conséquent j’invite toute personne qui se réjouit de mon bonheur personnel, à s’unir à moi dans la reconnaissance éternelle à DIEU, chaque fois que l’anniversaire de ce jour la trouve sur terre ». En 1980, indique toujours notre source, Cheikh Abdoul Ahad dans son appel pour le Grand Magal, cite les écrits du Cheikh pour étaler l’étendue des bienfaits reçus de Dieu : « DIEU m’a accordé des dons prodigieux qu’il n’a jamais accordés et qu’il n’accordera jamais à un contingent. » « Je ne doute guère de ma qualité de voisin intime du Créateur de l’UNIVERS ; quel magnifique état ! ».
« Les faveurs extraordinaires, innombrables que j’ai obtenues de DIEU ne se comptent plus dans l’univers et c’est cela, mon bonheur. » Chacun selon ses moyens (de la poule au chameau) est invité à célébrer ce jour 18 Safar chaque fois qu’il en a l’occasion. C’est une forte recommandation de Cheikh Ahmadou Bamba que tous les Khalifes rappellent à la veille du Magal.
Sur la signification du mot « Magal », Cheikh Saliou Mbacké 5ème khalife de Sérigne Touba, à l’occasion de son appel du 25 août 1990, nous édifie clairement. Il affirme en substance que la Fête du sacrifice étant une Tradition Prophétique, l’appellation « deuxième fête du sacrifice » que les talibés avaient adopté ressemblerait donc à une innovation blâmable (« Bidaa »). C’est pourquoi le Cheikh recommanda de l’appeler « MAGAL » (MAGAL : Terme Wolof qui signifie ici célébrer, évidemment dans l’exaltation de la Grandeur du SEIGNEUR et l’Election du Prophète. C’est autrement dit glorifier le SEIGNEUR et Son PROPHETE) ; Donc que personne ne l’appelle plus « deuxième Fête du Sacrifice » mais « Magal » C’est le Cheikh qui est le premier à prononcer ce mot que nous nous employons tous aujourd’hui. Le Magal était célébré individuellement par chaque talibé chez lui comme la Tabaski. Cela a été ainsi du temps du Cheikh et pendant le règne du premier Khalife Cheikh Mouhamadou Moustapha (1927 – 1945).
On peut penser que le premier Khalife n’a pas appelé à la célébration du Magal à Touba, peut être uniquement parce que la majeure partie de son Khilafat a coïncidé avec la crise des années trente ainsi que la seconde guerre mondiale ; Il était en outre préoccupé, par le plus important projet mouride : la grande Mosquée de Touba, qui nécessitait le prolongement du chemin de fer de Diourbel à Touba. Serigne Mouhamadou Moustapha réalisa le tronçon Diourbel- Touba sur fonds propres et facilita le transport des matériaux de construction. Il choisit le 20 du mois lunaire mouharram qui marque le retour à Dieu du Cheikh pour le grand rassemblement annuel des mourides. C’est le deuxième khalife des mourides Cheikh Mouhamadoul Fadel Mbacke qui appela tous les fidèles mourides à venir à Touba pour célébrer le Grand Magal en 1948. Le Grand rassemblement à Touba a permis au deuxième Khalife de profiter de ce jour d’actions de grâce pour mobiliser et motiver annuellement les talibés pour l’achèvement du Grand Projet de la communauté, la Grande Mosquée de Touba. Le khalife célébra avec faste la prière d’inauguration de la Mosquée en 1963.
LE GÉNÉRAL BRICE CLOTAIRE OLIGUI NGUÉMA INVESTI
Le général qui dirige le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), a prêté serment sur une « charte de la transition » en tant que président de la transition, ce 4 septembre 2023 à Libreville.
« Je jure devant Dieu et le peuple gabonais de préserver en toute fidélité le régime républicain, de respecter et de faire respecter la charte de la transition et la loi », a déclaré le nouvel homme fort du pays.
Le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui dirige le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), a prêté serment sur une « charte de la transition » en tant que « président de la transition » du pays, ce 4 septembre 2023 à Libreville.
La cérémonie d’investiture a eu lieu cinq jours après le coup d’État du 30 août 2023 contre le président Ali Bongo Ondimba.
Le nouveau président gabonais a également affirmé qu’il préservera « les acquis de la démocratie ».
À LA DÉCOUVERTE DE LA GRANDE MOSQUÉE DE TOUBA
Le magal de Touba commémore le départ en exil de Muhammad Ibn Muhammad Ibn Habiballah plus connu sous le nom de Cheikh Ahmadou Bamba. Pour les besoins de la célébration de cet événement religieux, la grande mosquée reste le lieu d’attraction des fidèles.
Le magal de Touba commémore le départ en exil de Muhammad Ibn Muhammad Ibn Habiballah plus connu sous le nom de Cheikh Ahmadou Bamba. Pour les besoins de la célébration de cet événement religieux, la grande mosquée reste le lieu d’attraction des fidèles. Emedia a visité l’édifice.
Grande Mosquée : Architecture
Une foule nombreuse de fidèles a convergé ce lundi 4 septembre vers la cité religieuse de Touba. Une localité située dans le centre du pays pour célébrer le départ en exil du fondateur de la confrérie mouride. En file indienne, ils pénètrent dans la grande mosquée pour se recueillir dans le mausolée de Serigne Touba, implanté dans l’enceinte de la grande mosquée.
Cet édifice est l’un des plus grandes mosquées d’Afrique. Sa construction fut décidée par Cheikh Ahmadou Bamba en 1926. Son fils et premier successeur, Mouhamadou Moustapha Mbacké s’investit avec corps et âme pour la réalisation du projet. Après avoir obtenu de l’Administration colonial d’un bail sur 400 hectares, Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké parvint à poser la première pierre le 4 mars 1932. Ce qui marqua le démarrage effectif de la construction de la mosquée. Hélas, il ne verra pas la fin de la construction de cette mosquée. Il fut rappelé à Dieu en 1945.
Son successeur Mouhamadou Falilou Mbacké, deuxième khalife général des mourides termina les travaux. La mosquée fut inaugurée 31 ans après, ce qui correspond au vendredi 7 juin 1963 en présence du président Léopold Sédar Senghor. La mosquée est pourvue de 4 minarets de 66 mètres de haut aux angles et d’un de 86,80 mètres et est surmontée de grandes coupoles.
En 2013, le Khalife Serigne Sidy Moukhtar Mbacké a ajouté deux minarets. Ces minarets peuvent être aperçus jusqu’à 10 km de Touba, le plus haut est dénommé Lamp Fall en hommage à Cheikh Ibrahima Fall. La mosquée a 6 grandes portes : l’entrée principale est à l’Est, une porte à l’Ouest et deux sur chaque côté latéral. Dans la mosquée, on accède au mausolée d’Ahmadou Bamba, édifié à l’angle nord-est du bâtiment, près de la salle des prières. Le tombeau d’une superficie d’environ 10x10m. Le Coran est lu dans la mosquée 33 fois chaque jour.
L’édifice, l’un des principaux points d’attraction du Magal, offre un décor peu habituel : les cinq minarets habituels sont dévêtus de leur marbre et de leur peinture lumineuse. Deux nouveaux autres minarets prennent forme sur une grande terrasse surchargée d’engins, de tubes de fer, des débris de ciment et autres matériaux de construction. C’est une mosquée toujours en chantier. C’est parce que, renseigne Malick Diop, « elle ne finit jamais. Chaque khalife apporte sa pierre à l’édifice. C’est une recommandation de Serigne Touba. Il ne faut jamais attendre que les chantiers de la mosquée de Touba soient bouclés un jour’’.
Construction de la grande mosquée : Un Vœu du Cheikh
« Rien en ce monde ne m’intéresse comme la construction de cette mosquée’’, avait lancé en 1926 Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme. Pour ce membre du dahira Mouqqadimatoul Qidma, chargé de la gestion de la grande mosquée, « le premier travail des différents khalifes est d’abord de prendre soin de la mosquée, car Bamba avait une estime incommensurable pour celle-ci’’. Il rajoute : « Quand, le Cheikh a émis le vœu de construire une mosquée à Touba, il avait réuni la somme de 10 000 USD avec la cotisation de ses fidèles ». Les travaux ont connu un arrêt en 1932. Ils ne reprendront qu’en 1941, car le matériel ne pouvait plus être acheminé. Lors de son achèvement, la mosquée aura coûté 1.340 000 USD et nécessité 1.800.000 heures de travail.
D’une superficie de 8790 m2, la mosquée, inspirée d’une architecture arabe, est aujourd’hui composée de 7 minarets : 4 minarets de 66m de haut ; 2 minarets de 60m, en phase de finition ; et un minaret de 86,80 mètres de hauteur nommé Lamp Fall. Sa capacité d’accueil est de 6000 personnes. À l’intérieur, la décoration rappelle le style byzantin. Du marbre bleu précieux et de l’albâtre ont été utilisés pour sa construction et sa rénovation. On trouve dans la mosquée le mausolée de Cheikh Ahmadou Bamba et ceux de certains de ses fils dont Serigne Fallou, Serigne Saliou Mbacké et Serigne Abdou Khadre. Aujourd’hui, la Grande mosquée de Touba constitue une des merveilles du Sénégal et le joyau de la confrérie mouride. Elle est classée parmi les 25 plus belles mosquées du monde.
Minaret Lamp Fall : Autre attraction
Long de plus de 90 Mètres, le minaret est plus qu’un minaret, mais, il est aussi un point de repère qui se situe dans l’épicentre de la ville sainte de Touba. Il a été baptisé du nom de Lamp Fall par Serigne fallou le minaret (Sorror en Wolof) Lampe Fall est le plus haut des tous les minarets (7au total) qui culminent le haut de la grande Mosquée de Cheikh Ahmadou Bamba. Plus qu’un minaret, il est aussi un point de repère qui se situe dans l’épicentre de la ville sainte de Touba.
LES CHANGEMENTS QUE WHATSAPP VIENT D’APPORTER
WhatsApp se dote d’une fonctionnalité permettant d’échanger des photos en haute définition. À travers cette nouvelle fonctionnalité, WhatsApp continue d’œuvrer à l’amélioration de l’expérience de ses utilisateurs.
WhatsApp se dote d’une fonctionnalité permettant d’échanger des photos en haute définition. À travers cette nouvelle fonctionnalité, WhatsApp continue d’œuvrer à l’amélioration de l’expérience de ses utilisateurs. Ces derniers peuvent maintenant envoyer des images de meilleure qualité et en plus haute résolution à partir d’Android, d’iOS ou du web », informe un communiqué.
Lequel précise : « Dans le cadre du développement constant de la qualité de ses services, Meta a annoncé qu’il était désormais possible d’envoyer des photos en qualité HD sur son application WhatsApp. En effet, les utilisateurs de la plateforme de messagerie peuvent à présent vivre pleinement les moments importants de leurs quotidiens et se sentir proches, même lorsqu’ils sont éloignés les uns des autres. Ce, grâce à une meilleure résolution des photos échangées, souligne le communiqué.
Le document explique : « Lors du partage d’images, les photos HD subissent une légère compression pour que l’envoi et la réception restent rapides et fiables. WhatsApp utilise une technologie JPEG progressive qui offre plusieurs niveaux de qualité en un seul et même téléchargement. En d’autres termes, cela signifie que si le destinataire dispose d’une connexion internet lente, il pourra toujours télécharger la version en définition standard de la photo envoyée. »
Avant d’ajouter : « Dans le cas où un utilisateur disposerait d’une faible bande passante et tenterait d’envoyer des photos en haute définition, l’application le préviendra que cela prendra plus de temps. Les destinataires se trouvant dans une zone à faible vitesse d’internet peuvent quant à eux choisir de passer à la HD au cas par cas. »
Aussi, « pour envoyer des photos en HD dans une discussion, il suffit à l’utilisateur de se rendre dans une discussion et de choisir l’image qu’il souhaite envoyer. Une fois sélectionnée, une nouvelle icône HD apparaîtra en haut de l’écran, à côté des icônes d’édition. L’utilisateur pourra ainsi appuyer sur l’option HD et choisir la qualité qu’il désire entre qualité standard et qualité HD, puis appuyer sur Terminé. Une fois la photo envoyée, une étiquette HD apparaîtra sur l’aperçu dans la discussion. Comme pour tous les messages personnels, médias et appels, les photos HD sont elles aussi protégées par un cryptage de bout en bout. L’usage des plateformes de Meta reste donc rapide et fiable. »
Par ailleurs, la possibilité d’envoyer des vidéos en haute définition sera bientôt aussi disponible sur WhatsApp, souligne le texte.