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11 octobre 2025
«EN 50 ANS DE PRATIQUE, JE N’AI JAMAIS VU UN JUGE SIGNER UNE DECISION PUIS LA NOTIFIER LUI-MEME»
Dans une interview accordée à la chaîne Youtube Dakarmatin, Me Doudou Ndoye a soulevé un vice de procédure dans la décision du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Dans une interview accordée à la chaîne Youtube Dakarmatin, Me Doudou Ndoye a soulevé un vice de procédure dans la décision du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor.
L'attitude du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor étonne l'avocat Doudou Ndoye. Il a relevé un vice de procédure dans la décision du juge Sabassy Faye qui, après avoir rendu sa décision annulant la radiation d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, a notifié l'ordonnance au préfet de Ziguinchor. «A-t-on déjà vu un juge rendre une décision et se charger lui-même de la notifier ?» s'est interrogé l'ancien ministre de la Justice dans une interview avec le journaliste Pape Alé Niang sur la chaîne YouTube Dakarmatin. Il a, dans le même ordre d'idées, ajouté : «En 50 ans de pratique du droit au Sénégal et ailleurs, assure-t-il, je n’ai jamais vu un juge signer une décision puis la notifier lui-même. Il y a des parties à un procès. La partie qui a saisi le juge est celle qui défend les intérêts d’Ousmane Sonko. C’est cette partie qui a intérêt à notifier la décision et c’est elle qui notifie, si on respecte les règles du droit telles que je les ai apprises».
Sur le refus de la DGE de remettre à Ousmane Sonko des fiches de parrainage, Me Doudou Ndoye est catégorique. «Tant que le nom de Sonko n’est pas réinscrit sur les listes, il ne peut pas retirer des fiches de parrainages. Parce qu’en droit, il y a des étapes», a-t-il déclaré.
Plus loin, l’ancien garde des Sceaux s'explique : «Il y a deux choses à prendre en compte à savoir la radiation des listes électorales et la remise des fiches de parrainages. Les fiches de parrainages sont des papiers qu’on remet lorsqu’on peut dire que tel individu est inscrit sur les listes électorales, il est donc électeur. Et celui qui est électeur est aussi éligible».
Poursuivant, l’avocat précise : «L’instance chargée de remettre les fiches de parrainages peut aussi regarder et dire que le nom de tel individu ne figure pas sur les listes électorales donc il n’est pas électeur. Or s’il n’est pas électeur, il n’est pas éligible. Dès lors, on ne lui remet pas les fiches de parrainages». Le plus important, dit-il, est de voir si la personne est inscrite ou non sur les listes électorales. «On avait effacé son nom (Ousmane Sonko), l’a-t-on réintégré sur les listes ? Si la réponse est non, la DGE ne doit pas lui remettre de fiches».
BOUGANE GUEYE DANY REUSSIT LE MAILLAGE NATIONAL
Pour éviter que le Conseil constitutionnel ne recale le patron de Dmedia, «Gueum Sa Bopp» a pris les devants pour mobiliser 2700 facilitateurs pour disposer du nombre de parrains requis
La coalition «Gueum Sa Bopp» et son leader Bougane Guèye Dany sont en train réussir un véritable maillage du territoire national en tirant les leçons de leur échec lors du dépôt de leurs parrainages à la dernière élection présidentielle. Pour éviter que le Conseil constitutionnel ne recale le patron de DMEDiA, «Gueum Sa Bopp» a pris les devants pour mobiliser 2700 facilitateurs pour disposer du nombre de parrains requis.
Recalé à l’étape des parrainages lors de la dernière élection présidentielle, Bougane Guèye Dany veut relever le défi cette fois-ci. Pour se donner toutes les chances de passer cette étape en vue des joutes électorales prévues le 25 février prochain, le leader de «Gueum Sa Bopp» a rendu public son calendrier d’activités pour la collecte des parrainages et compte faire un maillage du territoire national. Car, comme plusieurs autres candidats, il sera difficile voire impossible pour le patron du groupe DMEDIA de passer par les élus locaux ou les députés pour avoir le nombre de parrains requis.
Etant donné que chat échaudé craint l’eau froide, Bougane Guèye Dany a lancé une grande mobilisation, en déployant 2700 facilitateurs à travers tout le Sénégal afin d’avoir le maximum de parrains. Il fait ainsi un maillage national d’autant qu’il est présent dans la quasi-totalité des collectivités territoriales. La campagne de collecte de parrainages de «Gueum Sa Bopp» a débuté le 13 octobre 2023 à Keur Massar Sud et se clôturera le 20 novembre 2023 dans la région de Diourbel. Lors d’une conférence de presse récente à Touba-Mbacké, le coordonnateur de la coalition «Gueum Sa Bopp» a annoncé que la collecte des parrainages touchait à sa fin. Selon sa cellule de communication, «À Dakar, les équipes sur le terrain rencontrent peu de difficultés et ont même été agréablement surprises, comme dans le cas d’une femme qui a donné naissance à une fille et a décidé de la prénommer Momy Dany Guèye, en hommage à la défunte épouse de Bougane Guèye Dany, le leader de Gueum Sa Bopp». D’après les proches du patron de DMEDIA, «la collecte des parrainages pour la coalition Gueum Sa Bopp s’annonce très prometteuse».
Pour eux, «dès le lancement de la campagne, le département de Kaffrine a témoigné son soutien en remettant plus de 10 000 parrains à Bougane Guèye Dany à son retour de Khossanto, où il avait rencontré les populations vivant dans les zones minières en difficultés». Ces populations, expliquent-ils, « étaient confrontées à des restrictions imposées par un arrêté préfectoral qui limitait leur participation dans l’exploitation de l’or par les entreprises locales». Et « Bougane GuèyeDany s’est engagé à défendre leurs intérêts et à résoudre cette problématique».
Attaque armée d’une station d’essence à Thiès
Comme dans un film western, des hommes encagoulés ont attaqué la station d’essence sise à Angle Serigne Fallou à Thiès. Selon différents témoignages, les faits ont eu lieu aux environs de 2 heures 30 du matin, dans la nuit du dimanche au lundi. Les malfrats ont fait irruption dans la boutique de la station et ont pu défoncer le coffre-fort. Entretemps, des voisins ont été informés du braquage, par certainement le bruit et la présence suspecte du pick-up blanc et ont commencé à crier au voleur ! Cette nouvelle donne a ralenti l’ardeur des brigands qui ont ainsi sauté dans leur pick-up, pour disparaître dans la nature. Mais le mal était déjà fait, selon nos sources, car ils ont pu emporter une forte somme d’argent, environ 5 millions de Fcfa, selon certaines sources.
Une plateforme pour défendre la candidature de Sonko
Une coalition Yewwi Askan wi bis ? Des personnalités de l'opposition ont porté, hier, sur les fonts baptismaux une plateforme pour défendre la candidature d’Ousmane Sonko. Elle est dénommée les Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko (LACOS). Les membres de cette nouvelle plateforme sont quasiment tous membres de la coalition Yewwi Askan Wi. Il s’agit de Maïmouna Bousso, Dame Mbodji, Habib Sy, Mamadou Lamine Dianté etc. D'ores et déjà, LACOS s'est dit ouvert aux hommes politiques, notamment de l'opposition, pour mieux défendre la candidature d’Ousmane Sonko qui, selon eux, a vu ses droits bafoués. La nouvelle plateforme entend poser, dans les prochains jours, le premier jalon de sa lutte pour la candidature du maire de Ziguinchor.
Le Colonel à la retraite Cheikh Tidiane Mbodj convoqué
Les convocations de citoyens à la police ou gendarmerie reprennent. Le colonel des armées à la retraite, Cheikh Tidiane Mbodj, est convoqué aujourd’hui à 10h à la Section de Recherche de la Gendarmerie de Colobane. On n’a pas précisé le motif de la convocation de l’officier de réserve. Cheikh Tidiane Mbodj est candidat à la candidature à la présidentielle de 2024.
Le centre spatial va porter le nom du Président Macky Sall
Le Sénégal vient de faire un grand pas dans la réalisation de ses ambitions spatiales en réceptionnant le Centre de contrôle et de réception des données du satellite (CCRDS) Gaindesat. Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé, le centre situé à la cité du Savoir à Diamniadio va porter le nom du Président Macky Sall. Le lancement du premier satellite est prévu dans le premier trimestre de l’année 2024, renseigne une note du ministère parvenue à «L’As ». Le ministre renseigne que le centre permettra de communiquer avec le satellite, de recevoir et de traiter les données que le satellite va envoyer. Les ingénieurs qui sont à Montpellier ont déjà terminé la construction du satellite qui sera réceptionné au mois de novembre. Ainsi il sera procédé au lancement au premier trimestre de l’année 2024. Ce qui fait dire au ministre Moussa Baldé que le projet spatial sénégalais se porte très bien. L’objectif est de disposer d’un vrai centre spatial au Sénégal qui pourra traiter tout ce qu’un satellite peut traiter en matière de données sur le climat, l’agriculture… Le ministre fait savoir que l’idée est de mettre dans cet espace des instruments qui permettent au Sénégal de rayonner sur le plan du savoir et de la science. Le coordonnateur du projet spécial du Sénégal, Pr Gayane Faye, souligne que le centre de contrôle est un maillon du centre spatial.
370 bus de Dakar Dem Dikk attendus
La société de transport public est dans une dynamique de renforcer son parc. Le Directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD), Ousmane Sylla, annonce l’arrivée d’un lot de 370 bus. D’ailleurs quelques bus aux effigies de la société ont été aperçus en Belgique où leur embarquement a commencé à destination du port de Dakar. Selon M. Sylla, la livraison va commencer d’ici la fin de l’année. A l’en croire, l’arrivée des bus permettra d’avoir des liaisons fréquentes.
Les anciens élèves de Ndioum 1 à l’assaut du cancer
La flambée des cas de cancer du sein et du col de l’utérus préoccupe l’association citoyenne des anciens élèves de Ndioum 1 (Acae-Nd 1) qui a été portée sur les fonts baptismaux il y a deux ans. Elle compte mettre les bouchées doubles pour contribuer à la lutte contre les cancers gynécologiques. Elle va organiser des journées de dépistage. Selon la présidente de l’Acae-Nd 1, Woya Mbaye, ces journées ont été organisées pour venir en aide aux populations de Ndioum et environ. A l’en croire, les gens ne sont pas bien informés, surtout du cancer. C’est pourquoi l’association sensibilise les femmes afin qu’elles aillent se faire dépister. La conférence sera animée par le gynécologue Pr Ousmane Thiam. A cette occasion, l’association compte dépister des centaines de femmes afin de réduire considérablement la prévalence des cancers du sein et du col de l’utérus à Ndioum.
Rapatriement de 184 migrants sénégalais au Maroc
Des migrants sénégalais au nombre de 184 établis au Maroc depuis le début du mois d’octobre, plus précisément à Dakhla, seront ramenés ce mardi au Sénégal par voie terrestre, a appris l’Aps d’une source diplomatique. Elle ajoute que ces migrants quitteront le Maroc à 10 h et arriveront à Saint-Louis du Sénégal mercredi après-midi. Parmi ces 184 migrants, il y a deux femmes et une dizaine d’enfants mineurs, a précisé une note remise à l’Aps par des services consulaires. Ces derniers affirment qu’il ne restera plus aucun sénégalais dans les centres d’accueil et d’hébergement de la région de Dakhla. Aucune arrivée de pirogue en provenance du Sénégal n’a été notée depuis le 10 octobre 2023 au niveau de Dakhla, a poursuivi la note. Elle rappelle qu’entre le 1er avril et le 23 octobre 2023, 2 926 compatriotes ont été secourus par la marine royale marocaine et accueillis dans les centres d’accueil et d’hébergement dans la région de Dakhla qui comptabilise les centres de Dakhla, d’Argoub et de Bir-Guindouz dans la région deDakhla-Oued Eddahab au sud du Maroc. Le Sénégal est confronté à une recrudescence de l’émigration irrégulière qui continue d’enregistrer des pertes en vies humaines. L’Etat a lancé le 27 juillet 2023 une Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (SNLMI), un plan décennal qui vise à réduire drastiquement le phénomène à l’horizon 2033. Mais le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur en dépit du lancement de cette stratégie.
Arrestation d’un livreur
Livreur de profession, A. Sèye qui avait agressé le commerçant B. Sow habitant à Rufisque est tombé dans les filets de la police. Il a été appréhendé à la cité Mixta. Selon nos sources, le mis en cause qui avait l’habitude de transporter le commerçant lui a tendu un piège avec son ami «Ozé». Ce dernier les attendait dans une zone sombre. Dès que la moto est arrivée sur le lieu indiqué, «Ozé» a arraché le sac du commerçant contenant 48 mille francs, 07 draps d’une valeur de 105 mille francs ainsi qu’un téléphone portable iPhone 11 pro max, avant de se fondre dans la nature. La victime se rend à la police centrale de Rufisque pour porter plainte contre A. Sèye et ses complices tout en menant des recherches. Entre-temps, B. Sow apprend que son agresseur s’est réfugié à la cité Mixta. Il file l’information à la police des Parcelles assainies qui a alpagué le livreur. A. Sèye a reconnu une partie des faits. Il avoue avoir bradé le téléphone portable tout en accusant son plaignant d’être un homosexuel parc qu’il lui a envoyé des messages troublants sur son téléphone. Des accusations réfutées par B. Sow. Au terme de sa garde à vue, A. Sèye a été déféré au parquet pour association de malfaiteurs et vol en réunion.
Le charretier se livre au trafic de drogue
Au cours de leur traditionnelle mission de sécurité, les limiers des Parcelles assainies ont interpellé le charretier F. Diouf qui se livre au trafic de drogue à ses heures perdues. Les hommes du commissaire Kébé ont surpris le mis en cause dans une maison en paille à Grand Médine en train de griller tranquillement son joint. Les limiers sont attirés par l’odeur de l’herbe qui tue. F. Diouf qui n’avait pas eu le temps de s’enfuir est cueilli par les limiers qui ont trouvé par devers lui 250 grammes de chanvre indien conditionnés dans un sachet en plastique. Placé en garde à vue, F. Diouf a été déféré au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Un jeune mécanicien arrêté pour vol
Âgé seulement de 16 ans, le mécanicien M. Gaye risque de gâcher son avenir. Déféré au parquet pour tentative de vol en réunion commis la nuit, le susnommé a été surpris nuitamment sur la terrasse de la maison O. Mbow habitant à l’Unité 18 des Parcelles assainies. Ce dernier, victime de plusieurs vols, avait pris le soin de porter plainte à la police des Parcelles assainies. M. Gaye, cueilli dans la nuit du 18 octobre, vers 03 heures du matin, sera déféré au parquet pour tentative de vol.
Cri du cœur des arabisants républicains
Le mouvement national des arabisants républicains (Mnar) est très remonté contre l’opposition pour ses sorties intempestives contre le pouvoir en place et Israël pour ses attaques contre le peuple palestinien. Le coordonnateur du mouvement, Souleymane Gadiaga qui soutient la candidature d’Amadou Ba à la présidentielle de 2024, l’invite à être plus proche des militants à la base dont les arabisants républicains.
Mobilisation de Rewmi Diamaguène Sicap Mbao
Les militants du parti Rewmi de la commune de Diamaguène Sicap sonnent la mobilisation en direction de la présidentielle de 2024. Ils ont organisé avant-hier une assemblée générale au quartier Fass Mbao sous la présidence de leur coordonnateur Mamadou Thioub et du responsable régional des parrainages à Dakar. Les partisans d’Idrissa Seck expriment leur satisfaction sur le processus de parrainage car déjà 3 000 signatures sont enregistrées. Ces partisans d’Idrissa Seck en ont profité pour passer au peigne fin les difficultés de la commune de Diamaguène Sicap Mbao. Difficultés qui ont pour nom absence d’assainissement, manque de routes bitumées, rareté de moyens de transport. Ils invitent les populations à faire confiance à leur leader pour inverser la tendance en 2024.
485 migrants sénégalais dont 33 mineurs débarquent à El Hierro
Les vagues de migrants ne faiblissent pas. Hier, ce sont au total 4 convois en provenance du Sénégal qui ont débarqué plusieurs dizaines de migrants à El Hierro. La première embarcation avait à son bord 209 migrants dont 9 femmes et 15 mineurs tandis que le second transportait un total de 118 personnes. La troisième pirogue a accosté avec 101 personnes dont 9 femmes et 15 mineurs. La toute dernière avait à bord 57 migrants dont 2 femmes et 3 mineurs.
POKOU, LE BALLON OFFICIEL DE LA CAN 2023 DEVOILÉ
A exactement deux mois et 21 jours du début de la CAN 2023, la Confédération africaine de football (CAF) et l’équipementier Puma ont présenté le ballon officiel de la compétition ce lundi
Bés Bi le Jour |
Afrik-Foot |
Publication 24/10/2023
A exactement deux mois et 21 jours du début de la CAN 2023, la Confédération africaine de football (CAF) et l’équipementier Puma ont présenté le ballon officiel de la compétition ce lundi.
Il avait été présenté une première fois, furtivement, le 12 octobre dernier, en marge de la cérémonie de tirage au sort de la phase finale de la CAN, prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Le ballon officiel de cette 34e édition, puisque c’est ce dont il s’agit, avait été porté par Erwan Édouard Pokou, fils de la légende ivoirienne au poste d’attaquant Laurent Pokou (30 sélections, 21 buts).
Onze jours plus tard, ce lundi 23 octobre 2023, la CAF et le sponsor officiel Puma ont officiellement dévoilé le cuir qui sera la principale attraction de la compétition. Celui-ci affiche sur son enveloppe extérieure blanche des motifs orange et verts, renvoyant à deux des trois couleurs du drapeau ivoirien. Comme mentionné sur le site officiel de la CAF, il incorpore «les dernières technologies qui révolutionneront le jeu sur le continent et au-delà». Hommage à Pokou.
Il a été nommé «Pokou» en hommage à l’ancien buteur emblématique des Éléphants Laurent Pokou, décédé en 2016 à l’âge de 69 ans. «C'est un moment émouvant pour ma famille», a réagi Erwan Pokou dans des propos rapportés ce lundi par le site officiel de la CAF. «C'est un grand honneur pour mon défunt père, qui a consacré sa vie au football ivoirien, de voir que le ballon officiel de la CAN en Côte d'Ivoire porte son nom. La famille apprécie les engagements de la CAF et du COCAN dans cette célébration des héros et des héroïnes du football africain. Cela va motiver et inspirer les générations futures à suivre leur exemple», a-t-il ajouté.
C’est la deuxième fois que le nom de l’ancien goleador de l’ASEC Mimosas, du Stade Rennais et l’AS Nancy sert notoirement de baptême dans le cadre footballistique. Auparavant, le stade de San Pedro, qui sera un des théâtres des matches de la prochaine CAN, a hérité de son appellation en avril dernier.
Avec ses 14 buts en phase finale, Laurent Pokou a été le meilleur buteur de l’histoire de la CAN pendant plus de 30 ans, avant d’être détrôné en 2008 par le Camerounais Samuel Eto’o, nouveau recordman avec 18 réalisations. Deux fois demi-finalistes (1968, 1970), il détient à ce jour le record de buts marqués par un joueur lors d’un match de phase finale de la CAN. À l’occasion du 3e match de groupe, en février 1970, «l’homme d’Asmara» avait en effet inscrit un quintuplé inédit pour la victoire de la Selephanto face à l’Éthiopie (6-1).
Par Maxime BIZEAU
LE PRIVILEGE DU PREALABLE
Définition : le « privilège du préalable » désigne la faculté qu’a l’administration d’imposer sa volonté à des personnes sans avoir obtenu leur consentement préalable (et sans avoir recours à l’autorisation préalable d’un juge)
Bés Bi le Jour |
Maxime BIZEAU |
Publication 24/10/2023
Définition : Le « privilège du préalable » désigne la faculté qu’a l’administration d’imposer sa volonté à des personnes sans avoir obtenu leur consentement préalable (et sans avoir recours à l’autorisation préalable d’un juge)
Concrètement, le ou les destinataires d’une décision administrative doivent s’y conformer. Ils peuvent la contester devant un juge, mais un tel recours n’a pas d’effet suspensif : la décision est applicable tant que le juge n’en a pas décidé autrement. C’est pourquoi Maurice Hauriou disait que «l’administration est en partie son propre juge, en ce sens qu’elle remplace par des décisions exécutoires les jugements qu’un particulier serait obligé de demander»
Pourquoi l’administration bénéficie-t-elle du privilège du préalable ?
Selon le Conseil d’Etat, le privilège du préalable est une «règle fondamentale du droit public» (CE, Ass., 2 juill. 1982, Huglo). L’idée est de donner à l’administration les moyens nécessaires pour accomplir sa mission, qui est la satisfaction de l’intérêt général. Cela implique qu’aucun intérêt particulier ne puisse venir entraver les décisions prises par l’administration à cette fin. Par ailleurs, les autorités administratives ne peuvent pas renoncer au privilège du préalable et demander au juge de prendre une décision à leur place (CE 30 mai 1913, Préfet de l’Eure). L’utilisation du privilège du préalable est pour elles une obligation.
Les effets du privilège du préalable
En vertu du privilège du préalable, tous les actes pris par l’administration sont présumés légaux. L’administration n’a pas à démontrer, préalablement à l’entrée en vigueur de ses décisions, leur conformité au droit. Les actes administratifs ont donc une force exécutoire immédiate dès que les mesures de publicité nécessaires ont été effectuées. Autrement dit, les administrés doivent obéir immédiatement aux décisions administratives. Peu importe qu’elles soient légales ou non, elles ont à leur égard la même autorité. En outre, comme expliqué ci-dessus, les recours formés à leur encontre devant le juge n’ont pas d’effet suspensif ; tant que le juge n’a pas décidé de leur illégalité, elles continuent à s’appliquer (même si elles apparaissent illégales).
Cette absence d’effet suspensif est consacrée à l’article L4 du Code de justice administrative, qui dispose que «sauf dispositions législatives spéciales, les requêtes n’ont pas d’effet suspensif s’il n’en est autrement ordonné par la juridiction». Ainsi, le juge n’est pas saisi, comme dans les relations entre particuliers, préalablement à la production des effets de droit, mais a posteriori, lorsque les effets de droit se produisent déjà. Il ne confère pas l’autorité normative aux décisions de l’administration, mais ne peut que faire obstacle à une autorité qu’elles ont déjà par elles-mêmes.
Au final, on comprend bien que le seul moyen pour un administré de ne plus être tenu d’appliquer un acte administratif déterminé, est de faire établir son illégalité devant le juge. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’administré sera libéré de son obligation de se conformer à l’acte administratif. Dans un litige de ce type, l’administration occupera la position de défendeur et l’administré, celle de demandeur. Ainsi, l’administré devra assumer la charge de la preuve, en application du principe selon lequel la charge de la preuve incombe à la partie demanderesse. Ce ne sera donc pas à l’administration de démontrer la légalité de sa décision mais plutôt à l’administré de prouver son illégalité.
Les tempéraments au principe de l’effet non suspensif des recours
L’exécution immédiate de certaines décisions administratives illégales peut avoir des conséquences irréversibles pour certaines personnes qu’une déclaration d’illégalité a posteriori ne réparera jamais (notamment à cause de la longueur des délais de jugement). Dès lors, on peut considérer que tout administré doit pouvoir demander au juge administratif la suspension d’une décision contestée. A ce titre, le Conseil constitutionnel a considéré que la possibilité d’obtenir la suspension d’une décision administrative visée par un recours en annulation, est un principe à valeur constitutionnelle (Cons. const. 8 janv. 1987, n° 86-224 DC).
C’est pourquoi le référé suspension a été créé par la loi du 30 juin 2000 relative au référé devant les juridictions administratives, et est entré en vigueur le 1er janvier 2001. Il figure à l’article L. 521-1 du Code de justice administrative, qui dispose en son premier alinéa que : «quand une décision administrative, même de rejet, fait l’objet d’une requête en annulation ou en réformation, le juge des référés, saisi d’une demande en ce sens, peut ordonner la suspension de l’exécution de cette décision, ou de certains de ses effets, lorsque l’urgence le justifie et qu’il est fait état d’un moyen propre à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à la légalité de la décision». On voit donc que la suspension de la décision administrative est soumise à certaines conditions :
- le référé-suspension doit être précédé ou accompagné d’un recours en annulation ou en réformation de la décision administrative, lui-même recevable - il faut une situation d’urgence
- l’un des moyens de la requête doit susciter un doute sérieux quant à la légalité de la décision.
Si ces conditions sont réunies, le juge des référés pourra rendre une ordonnance de suspension de la décision attaquée. Il faut donc bien comprendre que ce n’est pas le recours qui est suspensif ; seule l’ordonnance du juge des référés peut suspendre la décision attaquée. Une fois la suspension prononcée, il est statué sur la requête en annulation ou en réformation de la décision dans les meilleurs délais. La suspension prend fin au plus tard lorsqu’il est statué sur la requête en annulation ou en réformation de la décision (article L. 521-1 alinéa 2 du Code de justice administrative). Ainsi, en permettant la suspension de l’exécution de la décision administrative dans l’attente de la décision au principal, le référé-suspension constitue un tempérament nécessaire au principe de l‘effet non suspensif des recours devant le juge administratif, et donc au privilège du préalable. Voilà sur quoi se fonde l’administration pour refuser de remettre Ousmane Sonko sur les listes électorales. C’est abordé en 2e année de droit.
Maxime BIZEAU
Avocat de formation Diplômé de l’Ecole d'avocats du Barreau de Paris
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DAME MBODJ ET CIE EN BOUCLIER AUTOUR DE SONKO
Réunis autour d’un collectif dénommé Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos), des acteurs politiques comme Dame Mbodj, Habib Sy et Maïmouna Bousso se sont penchés hier sur le contentieux électoral qui oppose le pouvoir et l’opposant en prison.
Bés Bi le Jour |
Falilou MBALLO |
Publication 24/10/2023
Réunis autour d’un collectif dénommé Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos), des acteurs politiques comme Dame Mbodj, Habib Sy et Maïmouna Bousso se sont penchés hier sur le contentieux électoral qui oppose le pouvoir et l’opposant en prison. Face à la presse, ils ont exigé la réintégration de ce dernier sur les listes électorales.
Composés de candidats à la Présidentielle, syndicalistes et avocats, les Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos) ont tenu ce lundi une rencontre lors de laquelle il était question d’exiger l’application de la décision de justice en faveur de l’opposant. Dame Mbodj, un d’entre ces acteurs politiques, a pris pour cible la Direction générale des élections (Dge), structure au cœur du contentieux. «La première gaffe de Thiendella Fall est de refuser au mandataire de Sonko d’entrer à la direction générale des élections. Le premier jour, il disait n’être pas en disposition de recevoir. On pensait qu’il s’agit d’un simple problème technique. Puis, au deuxième jour, il refuse catégoriquement à Ayib Daffé de franchir la porte de la direction», a souligné le leader syndical et sympathisant de Sonko. Sur la dernière sortie du patron de la Dge sur le sujet, Dame Mbodj a aussi répliqué en convoquant une piste juridique de l’affaire Sweet Beauté. Selon lui, ce communiqué sorti par Thiendella Fall pour justifier son refus de livrer des fiches de parrainage à Sonko est la plus grande erreur commise par le ministère de l’Intérieur de 2012 à nos jours. «En disant avoir reçu une lettre du ministère de la Justice demandant le retrait de Sonko sur les listes électorales, il n’a pris en compte les pourvois en appel introduits par la plaignante Adji Sarr et l’accusée Ndèye Khady. Ce qui montre que le procès de cette affaire dans laquelle est condamné Sonko n’est toujours pas définitif», a-t-il développé.
Membre du collectif Lacos, Habib Sy, après avoir rappelé les péripéties de la mise en place du collectif Lacos et la confusion qu’il suscite par rapport à la coalition Yewwi askan wi, a accusé Macky Sall d’être derrière le contentieux électoral qui oppose Sonko et la Dge. «Thiendella et le ministre de l’Intérieur ne sont que des figurants. C’est Macky Sall qui est le principal responsable de tout cela. Mais il faut dire aussi que l’administration ne doit pas appliquer un ordre illégal. Quant à la justice, elle a fait son travail. Mais il ne faut pas qu’on dorme sur nos lauriers parce que les manœuvres sont toujours là. Nous attendons aussi la réaction de l’Union des magistrats sénégalais sur le refus de l’application de la décision du juge demandant la réintégration de Sonko sur les listes électorales», a interpellé Habib Sy, candidat à la Présidentielle.
LES COMMERÇANTS ALERTENT SUR LA CIRCULATION DE FAUX BILLETS À MATAM
Depuis quelque temps, les agences de banque et les grossistes ont constaté notamment du faux sur le billet de 10 000.
Bés Bi le Jour |
Amadou Oumar DIALLO |
Publication 24/10/2023
La circulation des faux billets inquiète les acteurs du commerce de Ndioum, dans le département de Podor. Depuis quelque temps, les agences de banque et les grossistes ont constaté notamment du faux sur le billet de 10 000.
«Ce genre d’arnaque est récurrent dans les lieux de convergence économique de la zone et touche presque les vendeurs de bétails et les paysans. Dans cette partie nord du pays, la majorité des commerçants ne disposent pas de détecteurs de billets», a témoigné Oumar Sakho, un commerçant à Ndioum.
Cette pratique a infecté Ourossogui, le poumon économique de la région de Matam. Le président des commerçants de la ville-carrefour, Oumar Samb en a été victime lui aussi mais cette fois ci avec un billet de 5000 FCFA. «Les faux billets existent à Ourossogui et les arnaqueurs ne cessent de taper à nos portes de jour en jour», a-t-il dit.
Face à cette situation, les commerçants de Ndioum et de Ourossogui appellent l’Etat à lutter contre ces faux billets qui commencent à prendre de l’ampleur dans cette partie du pays.
CANCER, LE DEUIL INTERMINABLE DE PROCHES DE PERSONNES DECEDEES
Un octobre pas si rose - Ce sont des histoires fortes, mais aussi terribles, racontées par des proches de personnes décédées de cancer du sein ou du col de l’utérus
Ce sont des histoires fortes, mais aussi terribles, racontées par des proches de personnes décédées de cancer du sein ou du col de l’utérus. Des proches qui témoignent et surtout parlent de leur endurance, des successions d’évènements avec beaucoup de sensibilité et d’émotion sur la tumeur cancéreuse qui, quelquefois, serait, de leurs avis, un «tu meurs» quand le diagnostic est confirmé à un certain stade de la maladie. Après la mort, la douleur reste immense surtout chez les accompagnants.
Perdre un parent, c’est l’une des épreuves les plus douloureuses, les plus déchirantes de la vie. Oumou Kalsoum l’a vécue avec sa mère, morte d’un cancer. «C’est très dur. Elle était ma force. On était très fusionnelles. C’était la femme de ma vie. J’aimerais bien qu’elle soit toujours là. Elle est partie à jamais emportée par une tumeur cancéreuse. J’ai aujourd’hui compris que l’annonce d’une tumeur après un diagnostic posé et confirmé, c’est quelquefois un «tu meurs»! Ce n’est pas une simple plaie découverte. C’est aussi une fin de vie surtout quand la tumeur est béante «, confie notre interlocutrice. Qui a perdu sa «maman de cœur» emportée par une tumeur cancéreuse. Une tumeur qui, selon elle, signifie «tu meurs» quand elle est détectée et annoncée à un certain stade.
Trois années se sont écoulées depuis la mort de sa maman. Malgré ce temps, Oumou Kalsoum est incapable de parler de la disparition de cet être si cher, sa maman, sans que des larmes coulent sur ses joues. Elle pleure encore, et comme un enfant, sa maman qui avait un cancer métastasé incurable et était sous chimiothérapie durant la phase finale de la maladie. «Ma maman, elle est partie au moment où j’avais le plus besoin d’elle, de son soutien», déclare-t-elle en sanglots. Bien que se voulant courageuse dans son témoignage, ses larmes ont coulé toutes seules. Les mois, les années qui ont suivi le départ de sa maman ont été terribles. «Je n’arrive pas à faire le deuil. Je n’arrive pas à avancer dans la vie. J’ai failli perdre mon travail», ajoute-t-elle. Sa douleur est si immense, mais ne peut pas égaler celle vécue par sa mère sur son lit d’hôpital. «Elle a souffert terriblement avant de mourir, et la voir souffrir était trop difficile à supporter. Au début, elle marchait avec une canne. Mais très vite, elle est passée au fauteuil roulant parce qu’elle n’avait plus la force de tenir sur ses deux jambes». Selon toujours Oumou Kalsoum, « le cancer a été fulgurant en moins d’une année. J’ai su qu’elle allait partir d’un moment à l’autre. L’évidence était déjà là. Ce n’était pas facile. J’ai discuté avec elle. Je lui disais que je ne pouvais pas rester en vie sans elle. Elle avait du mal à parler. Elle est restée clouée au lit. C’était une question de jours et de semaines, et pas de mois. La nouvelle est tombée un dimanche vers 10 heures le matin. C’était le 16 octobre 2020 en pleine campagne de sensibilisation et de dépistage du cancer du sein. Un mois qu’on dit rose mais qui restera toujours noir pour moi. Depuis trois ans, octobre rose sonne dans ma tête comme l’anniversaire du naufrage du bateau Le Joola. Si je prends cette référence, c’est parce que j’avais perdu un oncle dans ce naufrage», confie encore Oumou.
Une douleur interminable
Trois ans se sont écoulés depuis qu’elle a perdu sa mère, mais la douleur reste encore vive. « Quand j’imagine les moments passés ensemble avec ma mère, j’ai le coeur lourd. Aujourd’hui, quand je tombe sur l’annonce d’une personne décédée de cancer, ça me fait penser à ma mère. Je l’ais urtout vécu avec la disparition de Momy Dany Guèye. Je me suis dit qu’elle a dû endurer et souffrir. Le cancer ne fait pas de cadeau. C’est des douleurs, des nuits blanches, des journées d’endurance, d’inquiétude, de stress, d’angoisse, de peur...», dit-elle sur la souffrance avec cette maladie, les successions d’évènements et de moments d’angoisse dans l’accompagnement des malades de cancer L’annonce du cancer est toujours un moment traumatisant suivi de douleurs intenables, de pleurs...Une sorte d’expression d’un sentiment de rupture avec la vie d’avant. L’annonce crée un grand bouleversement chez la personne. Une sorte d’éruption émotionnelle surgit. C’est des familles dévastées, tristes... face à l’hospitalisation dans la durée. Un véritable tsunami!
Chaque histoire est différente de l’autre, mais il y a toujours des sentiments un peu similaires qui reviennent dans les témoignages. C’est surtout le stress, l’angoisse, l’inquiétude, la colère... Des sentiments difficiles ou des pensées négatives à estomper. Face à un malade au stade terminal, il est difficile, presque impossible de garder le sourire. C’est une succession de traitements lourds une fois le diagnostic posé et confirmé. «On a beaucoup dépensé dans la maladie de ma sœur. Pour l’opération, on avait sollicité le soutien des bonnes volontés. Il y en a qui ont répondu, mais la somme nécessaire n’avait pas pu être rassemblée. On nous demandait 700 000 francs. Finalement, elle a succombé. Ça m’a fendu le cœur», raconte Fanta toute triste qui déclare que sa sœur est décédée le 23 février dernier, deux ans seulement après la découverte de son cancer. L’opération, c’est pourtant l’espoir pour beaucoup de malades et d’accompagnants pour ouvrir une nouvelle... page blanche. Malheureusement, l’argent reste le nerf.... de la guérison. C’est pourquoi, dit-elle, la nouvelle du décès de sa sœur est tombée comme un drame venant après un autre auquel la famille avait déjà été confrontée. C’est la deuxième fois qu’un de ses membres succombait à un cancer après leur maman. Selon Fanta, sa maman est morte d’un cancer du col de l’utérus tandis que sa grande soeur avait été emportée par un double cancer du sein et du col de l’utérus. « Le médecin nous a parlé de cancer génétique. Il nous disait qu’il y a des familles qui sont à risques. Moi-même j’ai peur d’hériter de ce gêne», s’inquiète-elle. Elle dit avoir eu un malaise vendredi dernier. «Ça m’a alertée. Je suis même allée faire le test, le dépistage. J’attends les résultats », dit-elle tout en croisant les doigts. «Je ne veux pas vivre la souffrance que la famille a endurée avec maman et, surtout, ma soeur. L’annonce était assez violente, difficile... C’était la tristesse, une vie gâchée. C’était assez difficile à encaisser surtout pour quelqu’un qui venait à peine de se marier. La famille est très vite entrée dans le combat, mais c’était très dur», confie-t-elle en ayant du mal à cacher son émotion.
Une fois le diagnostic annoncé et confirmé, c’est la vie de toute une famille qui est bouleversée. Dès lors, rien ne sera plus comme avant. La vie professionnelle des proches est bouleversée. Le cancer, une fois diagnostiqué, devient un handicap pour presque tous les membres de la famille qui sont au courant de la mauvaise nouvelle. Même si ce sont les malades qui portent la maladie et qui la vivent, mais avec tout ce que cela implique comme douleurs et certitude de n’en avoir plus pour longtemps, certaines familles endossent presque tout, de l’accompagnement psychologique au volet thérapeutique en passant par les lourdes dépenses. Dépisté tard, le cancer conduit à un brouhaha mental qui fait sortir toutes sortes d’angoisses et de désespoirs. Une situation traumatisante pour beaucoup de familles. L’émotion continue après, même avec la mort du proche atteint de la maladie car les images horribles de sa souffrance continuent encore de hanter tous les membres de sa famille.
Un journaliste raconte le cancer de sa défunte épouse
Il ne pensait jamais rouvrir cette page des trois années de souffrances et de douleurs intenses de sa défunte épouse. Ce journaliste, rédacteur en chef d’un grand quotidien, nous parle avec une grande émotion d’un combat acharné pendant trois années contre le cancer de sa défunte épouse. « Un mois de juillet 2013, alors que j’étais à la rédaction en train de boucler l’édition du lendemain, je reçois un coup de fil de mon épouse. Elle m’informe qu’elle est de plus en plus gênée par une boule sous son aisselle. J’ai essayé de calmer son inquiétude en lui demandant d’attendre le lendemain pour aller se faire consulter à l’hôpital Philipe Maguilen Senghor de Yoff. Elle a pu dormir tranquillement. Comme elle était ma première épouse, j’ai dormi cette nuit chez la deuxième. Mais je n’ai pas passé une nuit paisible car étant préoccupé par la situation de mon épouse. Le médecin qui l’avait consultée était une sœur. Elle opta pour une prudence en faisant un prélèvement sous l’aisselle qui a été envoyé ensuite à l’Institut Pasteur de Dakar. La nouvelle est tombée plus tard comme un couperet qui fend le cœur. Elle était sans appel. Mon épouse avait le cancer du sein. La nouvelle m’effondra. J’ai versé de chaudes larmes. Elle était plus forte puisqu’elle a tout mis sur le compte de Dieu » raconte notre confrère. Un nouveau combat à mener venait de commencer. Une bataille épique que notre confrère s’est évertué à mener aux côtés de sa défunte épouse. « De juillet 2013 à décembre 2016, ce fut une bataille de trois années contre le cancer. Le combat médical était mené entre les hôpitaux Le Dantec et de Pikine. Le protocole médical établi par les médecins traitant de mon épouse tournait autour de chimiothérapies interminables. Ma femme pris rapidement un coup de vieillesse. Une chute des cheveux, des ongles noircis. Lorsque nous étions ensemble, c’est comme si j’étais accompagné de ma mère. La chimiothérapie, un procédé technique médical fait de produits chimiques devait détruire les cellules cancérigènes. Les douleurs de mon épouse étaient interminables et indicibles. Les comprimés de morphine, une drogue pour calmer la douleur, ne faisaient plus leurs effets. Il m’arrivait même de tripler la dose pour arrêter ses douleurs. Elle ne dormait pas la nuit. Sa féminité avait disparu lorsqu’elle fut obligée de subir une ablation. La facture de ce traitement était très salée. Ma défunte épouse m’a dit un soir que, selon ses calculs, nous étions presque à 5 millions de frs dépensés pendant les trois années de traitement. Les ordonnances les moins salées tournaient autour de 150 à 200.000 frs tous les 15 jours lorsqu’elle devait subir la chimio. Voyant que je courais à gauche et à droite pour son traitement, elle me demanda une fois de la libérer. J’avais haussé le ton en lui demandant de ne plus prononcer le mot divorce. Je lui disais que j’allais me battre jusqu’à sa guérison. Son état de santé ne s’est pas amélioré. Je me résolus à l’hospitaliser au service de cancérologie de l’hôpital Le Dantec dirigé par le Professeur Mamadou Diop. Elle y a été internée dans une grande salle en compagnie d’autres femmes atteintes du cancer. Chaque jour, il y en a qui mouraient. Un soir de juin 2016, le professeur Mamadou Diop m’a fait venir dans son bureau pour m’annoncer la mauvaise nouvelle. On ne pouvait plus rien pour mon épouse qui n’avait droit qu’à des soins palliatifs en attendant la fin. Ce qui est dramatique, c’est que ma défunte épouse continuait à me demander si elle allait s’en sortir. Je lui mentais en disant oui, alors qu’elle était en phase terminale. De cette date où elle a été diagnostiquée cancéreuse — on était en juin 2013—à décembre 2016, j’ai traversé cette période en intégrant que chaque jour la mauvaise nouvelle pouvait tomber. Ma mère et sa grande-sœur passaient la nuit avec elle. Un vendredi matin, ma mère me tapota tranquillement pour dire me demander d’évoquer le bon Dieu. Le décret divin venait de tomber un vendredi de décembre 2016. Ma première épouse venait de décéder d’un cancer du sein. J’avais déjà fait mon deuil. Neuf années après, la douleur constitue encore comme une boule dans ma poitrine ».
IDRISSA SECK ET REWMI ONT PRESQUE BOUCLE LEURS PARRAINAGES
Ce dimanche, pour la campagne de collecte des parrainages, le mouvement de soutien Idy2024, mis en place par Sada Diallo, a reçu une forte délégation de Rewmi ayant à sa tête Dr Abdoulaye Ndoye, vice-président de ce parti.
Ce dimanche, pour la campagne de collecte des parrainages, le mouvement de soutien Idy2024, mis en place par Sada Diallo, a reçu une forte délégation de Rewmi ayant à sa tête Dr Abdoulaye Ndoye, vice-président de ce parti.
Abdoulaye Ndoye s’est réjoui à cette occasion de la manière dont les parrainages se déroulent. «L’objectif du parrainage pour le président Idrissa Seck est presque bouclé pour ne pas dire, est bouclé alors qu’il reste encore 1 mois et demi pour l’échéance. Vous le savez, la date limite du parrainage est le 10 décembre donc dans un mois et dix jours. Mais, en ce qui nous concerne, nous sommes aujourd’hui entre 80 et 85% de l’objectif» », a indiqué le vice-président du parti Rewmi, Abdoulaye Ndoye, par ailleurs secrétaire national en charge des élections.
En compagnie de As Babacar Guèye, coordinateur national du parrainage, de Mamadou Sakho, délégué régional adjoint de Saint-Louis pour le parrainage, de Daouda Fall, membre du secrétariat national et de Babacar Mar, secrétaire national en charge de la communication digitale, M. Ndoye a rappelé que cette tournée s’inscrit dans le cadre de la remobilisatuon des troupes de Rewmi dans le Fouta. « En vérité, il s’agit d’ une tournée de remobilisation de nos membres, une tournée «némékou» pour voir où est-ce qu’ils en sont dans le cadre du travail qui leur est confié. De ce point de vue-là, on a trouvé des responsables et des militants mobilisés et plus qu’engagés qui nous ont accompagnés. Aujourd’hui, nous sommes au niveau de Dodél plus précisément dans le village de Thialaga. En réalité, depuis ce matin, nous avons fait plus de 10 communes mais ce que nous avons vu ici, c’est l’apothéose vraiment des populations très mobilisées, des jeunes très engagés avec le soutien de grands responsables qui sont loin du terroir mais près du terroir avec le cœur qui est là. Je peux citer le frère Sada Diallo, le frère Mamadou Dia qui n’ont ménagé aucun effort pour que cette tournée de collecte de parrainages soit une réussite. Nous avons aussi trouvé une jeunesse très engagée autour de Mountaga. Hier, nous étions à Dagana, aujourd’hui nous sommes dans le Fouta pour assurer le suivi de la collecte et partout où nous sommes passés, nous sommes vraiment très satisfaits de l’accueil et du travail méthodique de suivi que nos responsables sont en train de faire», a martelé le vice-président du parti Rewmi, Dr Abdoulaye Ndoye.
OUSMANE SONKO SERAIT VICTIME D’UN NOUVEAU MALAISE
Selon le président des leaders de Yewwi, Cheikh Tidiane Dièye, le président de Pastef est encore en réanimation
Le leader de Pastef Ousmane Sonko a été encore admis en réanimation. Il a été victime hier d’’un malaise et d’une perte de connaissance. Et malgré sa situation critique, l’opposant, qui dit refuser de porter le chapeau de l’injustice de l’Etat, souhaite retourner à la prison de Sébikotane où il était interné auparavant.
Le président de Pastef est encore en réanimation. C’est Cheikh Tidiane Dièye qui a livré l’information. Selon le président de la conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) et membre de la nouvelle plateforme dénommée « Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko”, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, aurait eu un malaise, aurait même perdu connaissance et les médecins s’affaireraient autour de lui au cours de la soirée. Jusqu’au moment de boucler, nous avons cherché à obtenir des informations sur la santé du président de Pastef. Ousmane Sonko a recommencé sa grève de la faim pour soutenir les femmes détenues de sa formation politique qui ont entamé une diète la semaine dernière pour dénoncer leurs conditions de détention. Si l’information livrée par Cheikh Tidiane Dièye était avérée, ce serait la deuxième fois qu’Ousmane Sonko serait admis en réanimation. La première fois, c’était dans la nuit du 16 au 17 août dernier.
Ousmane Sonko veut retourner en prison
En plus de sa nouvelle grève de la faim, Ousmane Sonko souhaite retourner en prison. L’information est de son avocat. Me Ciré Clédor Ly explique que, malgré son état de santé devenue critique, son client exige d’être ramené en prison. Me Clédor Ly se désole du silence assourdissant de certaines autorités religieuses ainsi que la communauté internationale sur l’injustice qu’est en train de faire subir au leader de Pastef l’État du Sénégal. Le conseil du maire de Ziguinchor alerte sur le fait que, depuis qu’il a repris sa grève de la faim, l’état de santé d’Ousmane Sonko s’est détérioré. Et à l’en croire, le pire serait à craindre. « Le leader de l’opposition sénégalaise, M. Ousmane Sonko, vient de boucler au total 55 jours de grève de la faim depuis son arrestation à son domicile, après 55 jours de séquestration par l’Etat du Sénégal sous le silence assourdissant des dignitaires religieux aphones et de la communauté internationale qui a toujours assumé le rôle de garant des droits civils et politiques ainsi que des droits et libertés démocratiques » dénonce Maître Ciré Clédor Ly, membre du collectif de la défense d’Ousmane Sonko.
Me Ciré Clédor Ly accuse l’État d’avoir jeté le masque, dévoilant ainsi sa véritable nature «réfractaire» aux lois qu’il viole avec arrogance et mépris à l’égard des citoyens sans aucun respect à l’endroit de dignes et loyaux magistrats. Selon lui, tout porte à croire que l’exécutif tente d’affaiblir le pouvoir spirituel auprès des disciples, car, dit-il, les appels et interventions de ce pouvoir spirituel auprès du chef de l’Etat n’ont à ce jour enregistré aucun résultat. « Seul Ousmane Sonko a eu à donner des résultats positifs au pouvoir spirituel, en écoutant et en satisfaisant ses demandes sans rien obtenir en retour. L’homme politique qui a une alternative de gouvernance, a si enduré et souffert d’injustices, a encore foi au peuple sénégalais qui aspire au changement et continue à subir une violence d’Etat, avec des arrestations arbitraires et des abus de qualifications juridiques qui ôtent au juge, gardien des libertés, toute liberté d’appréciation et maîtrise de ses dossiers sur la détention provisoire» a poursuivi l’avocat.
Un État qui se fiche éperdument des textes et des lois selon Me Ciré Clédor Ly
Le constat est sans appel, estime Me Ciré Clédor Ly. Selon lui, point n’est besoin de polémiquer sur le comportement hors la loi de l’Etat du Sénégal qui s’est illustré avec son refus d’exécuter les décisions de justice (jugement de Ziguinchor dont le recours devant la Cour Suprême et les délais de recours ne sont pas suspensifs, ordonnant la réinscription de Ousmane Sonko sur les listes électorales) et refuse d’enrôler à nouveau le dossier Adji Rabi Sarr pour juger Ousmane Sonko en violant avec allégresse la loi. « Face à autant d’épreuves dont la seule et entière responsabilité incombe aux autorités politiques, judiciaires, administratives , des intellectuels dégénérés et ensemble les forces de défense et de sécurité, il est à craindre qu’Ousmane Sonko ne laisse pas les autorités faire porter le chapeau de ce qui semble désormais prévisible aux autorités hospitalières, vu l’état dans lequel il a terminé sa journée du 22 octobre, et qu’il exige d’être ramené en prison» a encore alerté Me Ciré Clédor Ly. Selon qui le degré profond d’ancrage de la démocratie et de l’Etat de droit au Sénégal ne laissait nullement présager que le machiavélisme et le cynisme d’un groupuscule de personnes pouvaient réussir par la manipulation des textes de lois, le bruit des bottes et la trahison de leur serment de gens de justice, à causer autant de mal et de dégâts qui ont sapé les fondements des institutions devenues moribondes. Il soutient qu’il ne faut jamais avoir la vanité de son intelligence et l’orgueil démesuré du paon, car le réveil brutal ne manquera pas de vous surprendre.