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15 juin 2025
COMITE POUR L’ELIMINATION DE LA DISCRIMINATION RACIALE, IBRAHIMA GUISSE REELU A NEW YORK
Encore un exploit de la diplomatie sénégalaise sur la scène internationale. Le sociologue, enseignant à Genève et spécialiste des droits de l’Homme, Dr Ibrahima Guissé a été réélu hier comme membre du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale
Encore un exploit de la diplomatie sénégalaise sur la scène internationale. Le sociologue, enseignant à Genève et spécialiste des droits de l’Homme, Dr Ibrahima Guissé, a été réélu, hier, à New York, comme membre du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale. Le candidat du Sénégal a enregistré le meilleur score lors du vote.
GENÈVE – Le Sénégal a réalisé, hier, à New York, un exploit diplomatique lors du renouvellement du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (Cerd). Présenté par son pays, Dr Ibrahima Guissé a été réélu. Sur les treize candidatures présentées pour compléter la liste des 18 experts du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (Cerd), le Sénégalais a raflé la mise avec 156 votes, suivi du Maroc 153, l’Afrique du Sud 139. La majorité requise a été de 91 voix. Le dernier candidat a enregistré 78 votes favorables. « C’est une réelle fierté qui m’anime que de voir dans une compétition aussi élevée, notre pays crédité du meilleur score. Le mérite revient à nos diplomates », s’est réjoui Dr Ibrahima Guissé, l’expert présenté par le Sénégal. Déjà élu en 2020, le sociologue, enseignant à Genève et grand connaisseur des droits de l’Homme, devait, pour conserver son mandat, avoir le soutien de la diplomatie sénégalaise et être élu par les États membres.
Parmi les 18 membres du Cerd, 9 sont élus tous les deux ans, dans le but d’assurer un équilibre entre la continuité des travaux et le renouvellement des membres du Comité. « Les membres peuvent être réélus si les États parties présentent leur candidature », précise l’Organisation des Nations unies dans un communiqué.
Le Cerd est composé de 18 experts indépendants de haute moralité possédant des compétences reconnues dans le domaine des droits de l’Homme et qui siègent à titre personnel. Ces membres sont élus pour quatre ans par les États parties, conformément à l’article 8 de la Convention. Cette dernière a été adoptée par l’Assemblée générale de l’Onu le 21 décembre 1965 et est entrée en vigueur le 4 janvier 1969. Une attention particulière est accordée à la nécessité d’assurer une répartition géographique équitable, une expérience juridique pertinente, une compréhension des différentes formes de civilisation et des systèmes juridiques, et une représentation équilibrée des sexes. La Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale fait obligation aux États parties de s’employer à éliminer toute forme de discrimination raciale. Elle impose aux États parties de poursuivre, par tous les moyens appropriés, une politique tendant à éliminer toutes les formes de discrimination raciale et à favoriser l’entente entre toutes les races, de ne se livrer à aucun acte de discrimination raciale, d’ériger en infraction tout acte de ce type et de le sanctionner.
LE JAPON HONORE LE PR AWA MARIE COLL SECK
Le Professeur Awa Marie Coll Seck a reçu, hier, les honneurs de la République du Japon. Elle a été distinguée, hier, de l’Ordre du Soleil levant, Étoile d’or et d’argent.
Le Professeur Awa Marie Coll Seck a reçu, hier, les honneurs de la République du Japon. Elle a été distinguée, hier, de l’Ordre du Soleil levant, Étoile d’or et d’argent. À travers cette distinction, le Japon a salué les travaux de la Présidente du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), notamment dans le domaine de la santé.
Les travaux d’Awa Marie Coll Seck au Département de la Santé du Sénégal ont marqué positivement la représentation diplomatique du Japon. Hier, une haute décoration dans l’Ordre du Soleil levant, Étoile d’or et d’argent a été remise au Professeur de Médecine par l’Ambassadeur du Japon à Dakar, Izawa Osamu. Cet acte symbolique de reconnaissance a des motivations scientifiques, mais aussi diplomatiques. En effet, le Japon a salué l’œuvre d’Awa Marie Coll Seck en tant qu’ancien Ministre de la Santé. Elle a eu à accueillir, au Sénégal, quelque 88 experts et 78 autres volontaires japonais dans le cadre d’une coopération bilatérale sénégalo-japonaise. Son plaidoyer pour la Couverture sanitaire universelle (Csu) et pour la Couverture maladie universelle (Cmu), en collaboration avec la Jica, a été magnifié.
L’Ambassadeur du Japon a également mis en exergue le travail remarquable accompli par le Professeur Seck dans le développement de la prise en charge de la santé maternelle et infantile au Sénégal. Elle a, en effet, travaillé à l’introduction de méthodes sanitaires japonaises, dont « l’accouchement humanisé », dans des établissements de santé au Sénégal. Pour tout cela, le Japon considère que la Présidente du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) est, en réalité, un pont qui unit le Pays du Soleil levant et le Sénégal et, dans une certaine mesure, toute l’Afrique. Izawa Osamu a alors dit toute sa gratitude et celle du peuple japonais. Il a également encouragé la distinguée à « œuvrer davantage pour le rayonnement des excellentes relations d’amitié et de coopération entre le Sénégal et le Japon ».
Parée de ses médailles, Mme Awa Marie Coll Seck a dit toute sa joie et sa fierté d’avoir été ainsi honorée. Elle a remercié le peuple japonais pour cette marque de reconnaissance.
Présente à cette cérémonie de décoration, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son « maître ». Selon elle, Awa Marie Coll Seck est une source d’inspiration qui a beaucoup fait pour le système de santé sénégalais. « En tant qu’universitaire, vous avez hautement contribué à la santé et au bien-être des populations », a témoigné le Dr Ndiaye. Le Ministre a aussi ajouté qu’à travers le Professeur Seck, c’est tout un secteur qui a été honoré.
LES CADRES DE LA CASAMANCE DÉNONCENT LES RESTRICTIONS DU GOUVERNEMENT SUR LES TRANSPORTS
"Depuis quelques jours, aller en Casamance ou en venir pose problème du fait de décisions administratives surprenantes", affirme le Collectif des cadres casamançais. Il "condamne avec fermeté ces mesures "qui ne correspondent pas à la réalité du terrain"
Des personnalités de Casamance ont dénoncé vendredi des mesures "restrictives" prises par les autorités sénégalaises sur les transports vers cette région sud du pays, en lien avec les troubles qui ont éclaté depuis juin après la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko dans une affaire de moeurs.
M. Sonko a été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme, ce qui le rend en l'état actuel inéligible à la présidentielle de 2024 et qui a déclenché de violentes contestations, causant 16 morts selon le gouvernement, 30 selon le parti de M. Sonko. L'opposant est le maire de Ziguinchor, principale ville de Casamance. La région éponyme a été, avec celle de Dakar, le théâtre de troubles à la suite du verdict.
"Depuis quelques jours, aller en Casamance ou en venir pose problème du fait de certaines décisions administratives très surprenantes", affirme, dans un communiqué transmis à l'AFP, le Collectif des cadres casamançais (CCC) qui regroupe notamment de nombreuses personnalités actives dans divers secteurs de l'Etat, des entreprises et de la société civile. Le CCC "condamne avec fermeté ces mesures restrictives constatées sur le transport" pour des raisons de sécurité "qui ne correspondent pas à la réalité du terrain". Ces mesures "ont occasionné des frustrations au niveau des populations" et contribué à une hausse du prix du transport passé sur certaines destinations de "7.500 FCFA (11,5 euros) à 15.000 FCFA (environ 23 euros)", dit-il.
Les autorités sénégalaises ont depuis les troubles suspendu les liaisons maritimes entre Dakar et la Casamance et de la ligne de bus publique. Seuls la route nationale, ouverte seulement à certaines heures de la journée, et l'avion, inabordable pour beaucoup, permettent encore de rallier cette région enclavée du sud du pays déjà meurtrie par les événements de début juin.
De nombreux habitants de Casamance craignent de ne pouvoir aller chez eux pour la fête musulmance de l'Aïd, appelée Tabaski au Sénégal, pendant laquelle les Sénégalais se déplacent pour rejoindre leurs familles. Le collectif des cadres casamançais est impliqué dans les négociations de paix entre l'Etat sénégalais et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) qui mène depuis 1982 une rébellion indépendantiste armée.
NICOLAS JACKSON, PARCOURS ATYPIQUE D’UN JEUNE CRACK SENEGALAIS !
Il y a seulement quatre années plus tôt, Nicolas Jackson évoluait dans le modeste championnat sénégalais. Aujourd’hui, il est attendu dans le très coté Premier League anglais.
Nicolas Jackson devient un joueur de Chelsea ! Ce vendredi, le journaliste italien Fabrizio Romano annonce que le club londonien a trouvé un accord total pour signer le talent de Villarreal Nicolas Jackson (22 ans, 26 matchs et 12 buts en Liga cette saison) sur ce mercato d’été, et ce pour les cinq prochaines années. Parcours d’un «Lion» au parcours atypique !
Il y a seulement quatre années plus tôt, Nicolas Jackson évoluait dans le modeste championnat sénégalais. Aujourd’hui, il est attendu dans le très coté Premier League anglais. Né à Banjul en Gambie, Nicolas Jackson est formé avec le club sénégalais de Casa Sports, avant de prendre la direction de l’Espagne afin de rejoindre le Villarreal CF à l’été 2019, où il intègre dans un premier temps l’équipe réserve du club.
Le 5 octobre 2020, Jackson est prêté pour une saison au CD Mirandés. Il joue son premier match en professionnel avec ce club le 18 octobre suivant, contre le RCD Majorque, en championnat. Il entre en jeu et les deux équipes s’inclinent (0-0). Le 28 novembre 2020, Jackson inscrit son premier but en professionnel, à l’occasion d’une rencontre de championnat face au CD Castellón. Titulaire, il ouvre le score mais son équipe se fait finalement rejoindre au score (1-1 score final).
Retour prodigieux
Mais Nicolas Jackson fait son retour au Villarreal CF à l’été 2021, après son prêt au CD Mirandés. Il joue son premier match pour Villarreal, le 3 octobre 2021, lors d’un match de championnat face au Betis Séville. Il entre en jeu à la place d’Arnaut Danjuma et son équipe s’impose par deux buts à zéro ce jour-là.
Jackson parvient à convaincre son entraîneur, Unai Emery, notamment durant les matchs de préparations à l’été 2022, où le jeune attaquant sénégalais se montre à son avantage avec un but et deux passes décisives. Emery voit alors en lui un potentiel remplaçant de Boulaye Dia.
Jackson est d’ailleurs titularisé lors de la première journée de la saison 2022-2023 de Liga, le 13 août 2022 contre le promu Real Valladolid, et se fait remarquer en inscrivant son premier but pour Villarreal en ouvrant le score. Son équipe s’impose ce jour-là par trois buts à zéro. En septembre 2022, il est convoqué pour la première fois en équipe du Sénégal.
Equipe nationale
Le 11 novembre 2022, il est sélectionné par Aliou Cissé pour participer à la Coupe du monde 2022. C’est durant cette compétition qu’il honore sa première sélection avec le Sénégal, lors du premier match de groupe contre les Pays-Bas. Il entre en jeu à la place de Krépin Diatta et son équipe est battue (0-2 score final).
Titulaire lors du match contre le Bénin, comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2024, il n’a pas pu trouver le fond des filets, mais il a signé une grande entrée en matière trois plus tard, lors de l’amical contre le Brésil (4-2).
Aujourd’hui, il est tout proche de Chelsea. En effet, les dirigeants espagnols ont accepté que le patron des Blues paie un peu plus de 35 millions d’euros pour la clause de libération.
Selon Fabrizio Romano, il y a déjà accord sur les conditions personnelles et l’examen médical est prévu pour bientôt.
Longtemps blessé cet hiver, l’ailier de 21 ans a terminé la saison en boulet de canon, inscrivant 10 de ses 12 buts en Liga sur les deux derniers mois de compétition.
Mais il risque de n’y pas trouver ses coéquipiers en équipe nationale, Edouard Mendy et Kalidou Koulibaly, tous les deux annoncés en Arabie Saoudite.
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LE LITIGE FONCIER QUI EMBRASE NGOR
Lors des affrontements du 8 et 9 mai sur la plage de Ngor à Dakar, une jeune manifestante a perdu la vie. Seize personnes auraient été blessées selon la Croix-Rouge sénégalaise
Lors des affrontements du 8 et 9 mai sur la plage de Ngor à Dakar, une jeune manifestante a perdu la vie. Seize personnes auraient été blessées selon la Croix-Rouge sénégalaise. Le village de Ngor est principalement peuplé par l’une des plus anciennes communautés du Sénégal : les Lébou. Mais leur mode de vie est menacé par l’urbanisation croissante de la capitale.
TAMBACOUNDA AFFICHE DEJA UN EXCEDENT DE 47 194 MOUTONS
Cent vingt-trois mille quatre cent quatre-vingt-cinq moutons sont entrés dans la région de Tambacounda (est) à la date du 22 juin, soit une hausse de plus de 47 000 têtes en comparaison avec la même période de l’année dernière
Tambacounda, 23 juin (APS) – Cent vingt-trois mille quatre cent quatre-vingt-cinq moutons sont entrés dans la région de Tambacounda (est) à la date du 22 juin, soit une hausse de plus de 47 000 têtes en comparaison avec la même période de l’année dernière, a indiqué à l’APS le chef du service régional de l’élevage, Dr. Abdou Sané.
« L’année dernière à la même date, les entrées de moutons dans la région se chiffraient à 76 271. Pour cette année, elles sont de 123 485, soit une hausse de 47 194 », a-t-il relevé.
Selon lui, cette situation laisse espérer un bon approvisionnement du marché d’ici la fête de la Tabaski, prévue le 29 juin prochain. Il indique que « si la tendance se maintient, les besoins en moutons pour cette année seront couverts ».
« Les principaux points de chute lorsque les importations de moutons arrivent, sont Missirah Wadène (à Koungheul), Dakar, et Kaolack », a-t-il précisé.
Le président du foirail de la commune de Tambacounda, Omar Sy, assure « qu’il y a suffisamment de moutons pour les populations ». Il a signalé que certains de ces ovins seront convoyés vers Dakar et d’autres vers Ziguinchor (sud), une partie étant destinée au marché local’’.
Selon lui, les moutons viennent du Mali, de la Mauritanie et des éleveurs locaux. Il y en aura assez, a-t-il insisté, précisant que « les prix varient entre 80 000 FCFA et 150 000 FCFA, voire plus ».
Il a indiqué que l’aliment de bétail reste pour le moment introuvable, alors que les besoins pour « nourrir le bétail » sont actuellement importants. Il se désole de ce que « les feux de brousses ont brûlé tout le tapis herbacé, ce qui fait qu’on a recours au foin et à la graine de coton ».
« Nous aurions souhaité disposer de l’aliment de bétail, parce que c’est la graine de coton que nous achetons à partir du Mali à 17 000 FCFA le sac, ce qui est très cher », a ajouté M. Sy.
UN PREMIER HAJJ À LA MEQUE AVEC AUTANT DE PÈLERINS QUAN'AVANT LA COVID
« Plus de deux millions de pèlerins viendront de plus de 160 pays […] pour le plus grand rassemblement musulman de l’histoire », s’est réjoui le ministre saoudien chargé des pèlerinages, Tawfiq Al-Rabiah, dans une vidéo diffusée sur Twitter
Les fidèles musulmans affluent en Arabie saoudite pour le grand pèlerinage à La Mecque, le hajj, qui commencera officiellement dimanche avec plus de deux millions de participants, soit autant qu’avant la pandémie de COVID-19 et ses restrictions sanitaires drastiques.
Un des cinq piliers de l’islam, le hajj doit être accompli au moins une fois dans la vie d’un musulman pratiquant qui en a les moyens. Mais depuis 2020 et la crise sanitaire mondiale, les autorités saoudiennes avaient limité le nombre de visiteurs, relevant progressivement le quota jusqu’à près d’un million l’année dernière.
Lieu de naissance de l’islam, la riche monarchie du Golfe, qui abrite les lieux les plus sacrés de cette religion, a levé cette année les restrictions sanitaires sur le nombre et l’âge des pèlerins, qui doivent toutefois être vaccinés.
« Plus de deux millions de pèlerins viendront de plus de 160 pays […] pour le plus grand rassemblement musulman de l’histoire », s’est réjoui le ministre saoudien chargé des pèlerinages, Tawfiq Al-Rabiah, dans une vidéo diffusée sur Twitter.
En 2019, avant la pandémie, environ 2,5 millions de musulmans avaient participé au hajj.
Déjà près de 1,5 million de fidèles sont arrivés en Arabie saoudite pour le hajj, sans compter ceux qui viennent de l’intérieur du pays, ont annoncé vendredi les autorités.
Ces derniers mois, le royaume du Golfe accueillait déjà sans restrictions les fidèles venant effectuer la omra, ou le « petit pèlerinage » de La Mecque, qui peut être réalisé tout au long de l’année.
Pour le hajj annuel, les rues de la ville sainte sont déjà bondées, les hommes portant pour la plupart l’ihram, deux couches de tissu blanc enveloppant le corps.
Souad Benouïss, une Marocaine de 60 ans, confie éprouver « un sentiment étrange mêlant plein d’émotions ». « C’est la première fois que je fais le hajj après toutes ces années. Que Dieu nous facilite les choses ! », dit-elle à l’AFP.
« Défi » logistique
Après le pétrole, le tourisme religieux reste une source de revenus essentielle pour l’Arabie saoudite. Avant la pandémie, le hajj et la omra rapportaient environ 12 milliards de dollars par an.
De plus en plus soucieuse de diversifier son économie trop dépendante de l’or noir, la richissime monarchie voit plus grand, et espère accueillir 30 millions de pèlerins d’ici à 2030.
Pour Riyad, c’est aussi « une importante source de prestige dans le monde musulman », relève Umar Karim, spécialiste de l’Arabie saoudite à l’université de Birmingham, au Royaume-Uni.
Mais le hajj, l’un des plus grands rassemblements religieux, représente aussi un « défi » logistique « allant de la gestion des foules au contrôle sanitaire en passant par la mise en place d’hébergements adéquats pour une affluence aussi massive », souligne le chercheur à l’AFP.
Nombreux drames, dont des bousculades mortelles, ont marqué l’histoire du hajj. Mais aucun accident majeur n’a été enregistré depuis 2015.
Alors que les températures élevées dans l’une des régions les plus chaudes du monde représentent un défi croissant, les autorités ont installé de nombreuses structures de santé et déployé 32 000 ambulanciers.
Le gouvernement a dû aussi, au fil des années, développer les infrastructures et rendre le passage des pèlerins plus fluide.
« Route de La Mecque »
Sortant d’un avion, des fidèles sont conduits par autocars depuis le tarmac directement vers leurs hôtels, où ils recevront leurs bagages. Ils bénéficient de l’initiative « Makkah Route » (la route de La Mecque), lancée en 2019.
Elle permet aux pèlerins de « régler toutes les procédures liées aux bagages, à la santé et aux visas dans le pays de départ », explique à l’AFP le lieutenant-général Souleïmane Al-Yahia, chargé de ce dossier au ministère de l’Intérieur.
Selon lui, « lorsque le pèlerin monte dans l’avion, c’est comme s’il prenait un vol intérieur ».
L’initiative, précise-t-il, intègre sept pays : le Bangladesh, la Côte d’Ivoire, l’Indonésie, la Malaisie, le Maroc, le Pakistan et la Turquie.
Par rapport à sa précédente expérience plus compliquée en 2017, Taher, venu du Bangladesh et qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, se réjouit que « tout se soit bien passé ».
Au cœur de la Grande mosquée de La Mecque, de nombreux pèlerins ont commencé les circonvolutions autour de la Kaaba, une structure cubique noire vers laquelle les musulmans du monde entier se tournent pour prier.
Lundi, ils se rendront à Mina, à environ cinq kilomètres de la Grande Mosquée, avant l’ascension du mont Arafat le lendemain.
AMBARGO SUR LES STOCKS D'OIGNONS
Les producteurs d’oignon de Potou membres des coopératives agricoles de Niàyem Potou (SOCOPAN) et de l’Association des Unions des groupements de producteurs de l’arrondissement de Sakal déplorent la rétention de l’oignon par certains gros producteurs
Louga, 23 juin (APS) Les producteurs d’oignon de Potou membres des coopératives agricoles de Niàyem Potou (SOCOPAN) et de l’Association des Unions des groupements de producteurs de l’arrondissement de Sakal (UGPAS) déplorent la « rétention » de l’oignon par certains gros producteurs et commerçants.
« C’est cette situation qui a conduit à la flambée des prix de l’oignon local sur le marché en cette veille de fête de Tabaski », accusent-ils dans un communiqué parvenu à l’APS.
Le communiqué relève qu’il n’y a pas eu cette année une importante production d’oignon, et les commerçants ont « acheté » toute la récolte de la première campagne. Il explique que ces derniers « sont présentement en train de spéculer sur le marché », entrainant une flambée des prix devenus « hors de portée » de certains consommateurs, « à quelques jours de la Tabaski ».
Le communiqué relève que « cette situation ne profite pas aux petits producteurs ». Il précise que « l’augmentation, voire la flambée des prix de l’oignon, résulte de la retenue opérée par les bana-bana [petits commerçants] et des grands commerçants ».
Il rappelle que pour une production de 50 000 tonnes d’oignon actuellement, les besoins du pays s’élèvent à 30.000 tonnes.
Les producteurs de Potou considèrent que la rétention des stocks « ne se justifie pas », expliquant qu’elle « est à la cause de l’ouverture tôt du marché d’importation de l’oignon », avec celle annoncée de 10.000 tonnes.
« Cette situation est récurrente à pareille époque à l’approche de la Tabaski, mais l’État marque toujours sa présence pour déjouer le piège des bana-bana et gros commerçants en prenant les mesures nécessaires pour éviter les spéculations sur les prix des denrées, notamment l’oignon, pour stabiliser les prix et protéger ainsi le consommateur, au même titre que le producteur », rappellent-ils.
Le communiqué note que « les producteurs sont très vulnérables aujourd’hui ». Selon ceux de Potou, la deuxième campagne va démarrer entre la fin du mois de juin et celui de juillet pour l’oignon rouge dit « sonsa ». C’est une campagne où « les producteurs investissent beaucoup de moyens » et il y a un risque qu’elle soit hypothéquée, redoutent-ils.
Ils estiment que, devant une situation, « il fallait alerter les acteurs, mais aussi les consommateurs, l’État et les différents partenaires pour dénoncer les prix pratiqués par les bana-bana et les gros commerçants sur le marché et qui sont différents de ceux pratiqués par les producteurs ».
« Face à cette situation, l’État doit impérativement réduire la distance entre les producteurs et les consommateurs de manière à les rapprocher […] », ont-ils suggéré.
NICOLAS JACKSON ATTERRIT A CHELSEA
Les dirigeants de Chelsea (élite anglaise) ont trouvé « un accord complet » avec Villarreal (Espagne) pour s’attacher les services de son attaquant sénégalais Nicolas Jackson
Les dirigeants de Chelsea (élite anglaise) ont trouvé « un accord complet » avec Villarreal (Espagne) pour s’attacher les services de son attaquant sénégalais Nicolas Jackson, a annoncé, vendredi, Fabrizio Romano, journaliste italien spécialisé sur les transferts des joueurs.
« Des sources de Villarreal confirment avoir accepté que Chelsea paie un peu plus de 35 millions d’euros [près de 23 milliards de francs CFA] de clause libératoire », a indiqué M. Romano.
Il annonce que « des tests médicaux sont programmés » pour Nicolas Jackson, qui devrait signer un contrat d’une longue durée, en rapport avec les conditions personnelles convenues.
Trois autres clubs, dont il n’a pas cité l’identité, voulaient s’attacher les services du joueur sénégalais, qui avait une préférence pour Chelsea, a-t-il signalé.
L’attaquant de Villarreal a joué 26 matchs avec le club espagnol, cette saison. Il a marqué 12 buts et délivré quatre passes décisives.
Nicolas Jackson est un ancien joueur du Casa Sports (élite sénégalaise). C’est au cours de la saison 2019-2020 qu’il est parti en Espagne pour déposer ses baluchons au Deportivo Mirandès (2e division espagnole), avant de s’engager par la suite avec Villarreal, dont il est devenu l’un des métronomes.
S’il arrive à s’engager avec le club londonien, il serait le cinquième international sénégalais à porter la tunique bleue après Demba Ba (2013-2014), Papy Mison Djilobodji (2015), Edouard Mendy (depuis 2020) et l’actuel capitaine de l’équipe nationale, Kalidou Koulibaly (depuis 2022).
FERMETURE DU CENTRE DES OPERATIONS D'URGENCE SANITAIRE AU SENEGAL
L’Etat du Sénégal a décidé de procéder à la désactivation du Centre des opérations d’urgence sanitaire mise en place depuis trois ans environ pour la riposte à la Covid-19,
Dakar, 23 juin (APS) – L’Etat du Sénégal a décidé de procéder à la désactivation du Centre des opérations d’urgence sanitaire mise en place depuis trois ans environ pour la riposte à la Covid-19, a appris l’APS des autorités sanitaires.
« Au regard de la situation actuelle au Sénégal, le Centre des opérations d’urgence sanitaire pour la réponse à la Covid-19 est désactivé », lit-on dans un communiqué signé par la ministre de la Santé et de l’Action sociale Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.
Selon le document, les autorités sanitaires ont pris cette décision à la suite des « nouvelles recommandations de la quinzième réunion du comité d’urgence du Règlement sanitaire international (RSI) (…) sur la pandémie de la Covid-19 ».
Malgré cette désactivation du Centre des opérations d’urgence, l’autorité sanitaire demande de « veiller au renforcement de la surveillance épidémiologique à tous les niveaux ».
« La prise en charge d’éventuels cas de Covid-19 se fera selon les procédures en vigueur », a déclaré la ministre de la Santé et de l’Action sociale citée dans le texte.