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26 août 2025
VERS DES PERTURBATIONS APRÈS UN INCIDENT À L’USINE DE CARMEL
Un dispositif au cœur du transfert d’eau vers Dakar à l’arrêt. La Sen’Eau informe ses clients qu’un incident électrique est survenu dans l’après-midi du jeudi 10 août 2023 au niveau de l’usine des eaux de Carmel, sise à Sébikhotane.
Un dispositif au cœur du transfert d’eau vers Dakar à l’arrêt. La Sen’Eau informe ses clients qu’un incident électrique est survenu dans l’après-midi du jeudi 10 août 2023 au niveau de l’usine des eaux de Carmel, sise à Sébikhotane.
Selon son communiqué, cette station étant au cœur du dispositif de transfert d’eau vers la région de Dakar, des perturbations allant de la baisse de pression au manque d’eau seront notées dans certains quartiers de Rufisque, de la Banlieue et de la Ville de Dakar.
La Sen’Eau garantit que ses équipes techniques sont toutes mobilisées pour une remise en service dans les meilleurs délais.
Un dispositif de camions-citernes est mis en place afin de soulager les zones les plus impactées.
Par Samir Moussa
LES PREUVES QUI ACCABLENT MAHAMADOU ISSOUFOU
Ceux qui accusent l’ancien Président Mahamadou Issoufou d’être impliqué dans le coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger n’ont pas tort.
Ceux qui accusent l’ancien Président Mahamadou Issoufou d’être impliqué dans le coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger n’ont pas tort. Les langues commencent à se délier et les informations qui montrent clairement la main du prédécesseur de Mohamed Bazoum alimentent les conversations au bord du fleuve Niger.
Tenez, le jour du putsch, la Garde républicaine et la Gendarmerie nationale ont sonné l’alerte et mobilisé les hommes pour organiser la riposte afin de mettre fin aux agissements inacceptables de la Garde présidentielle qui tient en otage le président de la République, son épouse et son fils Salem âgé de 20 ans. Le chef d’état-major des forces armées nigériennes convoque, à cet effet, une réunion au Prytanée militaire de Niamey pour la mise en place effective de la stratégie de résistance afin de mettre en échec cette aventure périlleuse du commandant de la garde présidentielle.
Informé de cette initiative, Mahamadou Issoufou téléphone individuellement et personnellement au commandant adjoint de la gendarmerie le colonel-major Abdoul Karim Hima dit Mayer, au colonel Ahmed Sidien, commandant en second de la Garde républicaine et à l’inspecteur général de la police Assabaha Ibawangal directeur adjoint de la police nationale pour souhaiter les rencontrer à son domicile. Il sait pertinemment que s’il contacte leurs chefs hiérarchiques, ils ne l’écouteront pas et resteront loyaux. Au cours de l’entretien, Issoufou développe des arguments et réussit à les convaincre. Puis il leur demande de rejoindre le général Tchiani au Palais présidentiel.
Le chef d’état-major se rend au Prytanée et constate l’absence des représentants de la Garde républicaine et de la Gendarmerie. La réunion ne se passe pas comme prévu eu égard au poids et à l’importance de la Garde républicaine et de la Gendarmerie dans la stratégie de riposte envisagée contre les preneurs d’otages.
Pendant ce temps, Mahamadou Issoufou missionne son fils Sani Issoufou dit Abba d’aller transmettre de sa part un message au commandant de la Garde républicaine qui se préparait avec d’autres unités à lancer l’assaut sur les positions de la Garde présidentielle. Le message consistait à les dissuader à surseoir à leur projet parce que la médiation qu’il a entreprise va porter ses fruits. Le fils de Mahamadou Issoufou, qui faut-il le rappeler, occupe le prestigieux département ministériel du Pétrole dans le gouvernement de Bazoum, est allé de façon régulière rassurer le commandant de la Garde républicaine que la situation est sous contrôle et que le président de la République sera libéré.
À 17h, le commandant de la Garde républicaine, qui avait mis en place son dispositif et était déjà prêt pour lancer l’assaut, appelle son adjoint pour avoir sa position.
Réponse de l’intéressé : " Je suis au Palais présidentiel"
"Que fais-tu là-bas alors que tu devais être à la réunion au Prytanée et revenir me rendre compte"
Gêné aux entournures, le commandant adjoint se contente de dire ceci" : C’est compliqué à expliquer". Puis il raccroche au nez de son chef.
Le patron de la Garde républicaine comprend dès lors que quelque chose de bizarre se trame : les traîtres commencent à sortir de l’ombre.
Mahamadou Issoufou poursuit ses intrigues avec certains chefs militaires pour gagner du temps afin que la déclaration du Conseil national de la sauvegarde de la patrie (CNSP) soit lue à la télévision nationale.
Le lendemain, le chef d’état-major des forces armées nationales, devant le fait accompli et suite à des pressions diverses, fait un communiqué annonçant que l’armée s’aligne derrière les putschistes. Quelques jours plus tard, le CNSP le limoge de ses fonctions.
Malgré toutes ces manœuvres, les hommes au niveau des troupes des différentes unités refusent de suivre le général Abdourahman Tchiani qui est un officier très peu apprécié voire détesté au sein de l’armée. C’est ainsi que la carte du général Salifou Modi, qui est de l’ouest, a été utilisée pour que la Grande Muette adhère au putsch. Des messages ont été diffusés pour faire croire que c’est Salifou Modi qui serait désigné à la tête de la junte. Lui aussi a cru naïvement et s’est laissé embarquer dans cette aventure sans issue.
Pourtant quelques semaines auparavant le même Modi est passé par plusieurs personnes dont un membre de la famille très proche du Président Bazoum pour lui dire de se méfier du commandant de la garde présidentielle qu’il qualifie de "très mauvais et dangereux" et suggère qu’il soit limogé. Et il ajoute que Tchiani et Issoufou préparent un putsch. Le Chef de l’Etat ne l’a pas écouté simplement parce qu’il a cité le nom de Mahamadou Issoufou en qui Bazoum voue une confiance absolue.
Et ce qui devait arriver arriva : le général Tchiani a perpétré son coup d’État et les preuves accablent l’ancien Président Mahamadou Issoufou d’être impliqué jusqu’au coup.
Trois autres faits constituent des preuves tangibles de la complicité avérée du Président Issoufou dans ce putsch.
D’une part, Mahamadou Issoufou a condamné tous les coups d’Etat à travers le monde même celui de la Birmanie qui est loin de nos contrées. Mais il n’a pas daigné condamner celui perpétré contre son prédécesseur Bazoum.
Deuxièmement, des proches de Issoufou au sein du PNDS ( parti au pouvoir), notamment Pierre Foumakoye appellent depuis ce 10 août, les responsables départementaux du PNDS à l’intérieur du pays pour leur demander d’accueillir les gouverneurs nommés par la junte.
Troisièmement, les chefs militaires que Mahamadou Issoufou a convoqués à sa résidence ont tous été récompensés par la junte. Le colonel-major Hima et le colonel Sidien ont été nommés respectivement commandant de la Gendarmerie et commandant de la Garde républicaine.
Quant au général Modi hier pourfendeur de Tchiani, il a été piégé par ce dernier avant de lui confisquer le pouvoir. Il n’avait pas d’autre choix que d’accepter d’être le numéro 2 de la junte, un poste figuratif qui ne lui donne aucun pouvoir.
En somme, il s’agit d’un complot mis en œuvre par un groupuscule de traitres et d’assoiffés du pouvoir avec comme parrain Mahamadou Issoufou qui veulent faire main basse sur l’État du Niger.
Il est important de noter que pendant les deux mandats du Président Issoufou il remettait chaque vendredi une enveloppe de 5 millions au général Tchiani, soit 20 millions par mois. En dix ans, cela lui fait la bagatelle de Deux(2) milliards quatre cent (400) millions de francs CFA en dehors de son salaire, des avantages et autres privilèges liés à sa fonction et de la caisse noire de la garde de la sécurité présidentielle qu’il gérait comme son argent de poche. Le Président Bazoum continuait de lui verser tout ce que son prédécesseur lui avait accordé comme avantages et privilèges. Ce n’est donc pas une surprise quand on apprend que la famille de Tchiani est logée actuellement à l’hôtel Mercure de Dubaï où elle mène un grand train de vie avec l’argent du contribuable nigérien et tout ce qu’il a pu détourner dans les caisses de la sécurité présidentielle. Pendant ce temps, les putschistes du CNSP appellent les jeunes nigériens à se sacrifier alors que eux leur famille sont en lieu sûr dans les palaces à Paris, Bruxelles ou Dubaï.
LES TRAÎTRES SONT DE L’AUTRE COTÉ
Certains membres de la coalition Yewwi Askan Wi considèrent Khalifa Ababacar Sall comme un traître allant même jusqu’à exclure la coalition Taxawu Sénégal de la coalition Yewwi Askan Wi. Le maire de Dakar a promis qu’il ne polémiquera avec personne.
Certains membres de la coalition Yewwi Askan Wi considèrent Khalifa Ababacar Sall comme un traître allant même jusqu’à exclure la coalition Taxawu Sénégal de la coalition Yewwi Askan Wi. Le maire de Dakar a promis qu’il ne polémiquera avec personne. Mais, il donne sa définition du mot « traître ». « Le traitre c’est celui avec lequel vous vous êtes battu, celui avec lequel vous avez cheminé et qui a dit devant tous les sénégalais qu’il fera tout pour que vous soyez candidat à l’élection présidentielle. Il l’a même inscrit dans la charte et subitement cette personne décide de changer d’avis. Lors du vote de loi pour la réhabilitation de Khalifa Sall, les traites décident d’introduire un recours parce qu’ils viennent de découvrir l’injustice politique », a déclaré le maire de Dakar. Avant d’enchaîner : « ce qu’ils vivent, nous l’avons vécu avant eux, mais dans la dignité. Ils oublient que c’est parce qu’on nous a mis à l’écart qu’ils ont pu se faire une place. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui votre candidature est compromise que tous ceux qui ne sont pas avec vous sont des traîtres. Nous n’avons pas les mêmes démarches. Vous avez choisi le gatsa-gatsa et nous avons opté pour le dialogue. La seule voie d’accéder au pouvoir au Sénégal c’est les élections parce que le Sénégal est une République. Il faut être élégant quelles que soient les épreuves ».
Pour finir, il a souligné dans la coalition Yewwi Askan Wi, il y a les uns, les autres et les etcétéras. Les uns, ils sont trois et ont mis en place la coalition Yewwi Askan Wi. L’un, Khalifa Ababacar Sall est en voyage, l’autre est en détention et le troisième Serigne Moustapha Sy est injoignable. « Dans la charte de Yewwi Askan Wi toutes les décisions doivent faire l’objet d’un consensus entre ces trois. Donc qui est-ce qui a sorti ce torchon de communiqué ? Comment un locataire peut virer un propriétaire ? », s’interroge-t-il.
DAKAR LEVE PLUS DE 138 MILLIARDS DE FCFA
L’emprunt obligataire par appel public à l’épargne de l’Etat du Sénégal par émission simultanée a mobilisé quelque 138 milliards 162 millions 960 mille FCFA, a appris l’APS de la Société de gestion et d’intermédiation, Invictus Capital & Finance
L’emprunt obligataire par appel public à l’épargne de l’Etat du Sénégal par émission simultanée a mobilisé quelque 138 milliards 162 millions 960 mille FCFA, a appris l’APS de la Société de gestion et d’intermédiation, Invictus Capital & Finance, structure initiatrice de cette campagne.
»Signe de la confiance des investisseurs, l’opération a été sursouscrite et clôturée à 138 milliards 162 millions 960 mille FCFA », s’est réjouie Invictus Capital & Finance dans une note transmise, jeudi, à l’APS.
L’opération, qui porte sur des tranches de maturité de 5, 7 et 10 ans, s’est déroulée du 03 au 09 août 2023 pour un montant de 120 milliards de FCFA, indique le texte.
Il s’agissait notamment de la structuration et du placement de l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne de l’Etat du Sénégal par »émission simultanée dénommée »Etat du Sénégal 6,15% 2023-2028 » ; »Etat du Sénégal 6,30% 2023-2030 » ; »Etat du Sénégal 6,50% 2023-2033 » sur le marché financier régional de l’Union économique et monétaire ouest africaine, précise le document.
LES MILLES MAUX DU PANIER DE LA MENAGERE
Le marché est devenu un terrain miné pour les ménagères. En plus de la hausse du prix de l’oignon, elles doivent également faire face à la cherté des légumes. Les marchands se dédouanent et pointent du doigt le début d’hivernage.
Le marché est devenu un terrain miné pour les ménagères. En plus de la hausse du prix de l’oignon, elles doivent également faire face à la cherté des légumes. Les marchands se dédouanent et pointent du doigt le début d’hivernage.
Le marché Gueule Tapée des Parcelles assainies de Dakar, située au niveau du rond-point « Case ba », est en pleine effervescence en cette matinée du mercredi 9 août. Il est 11h et c’est le grand rush. Les activités vont bon train et les commerçants tentent de répondre à la demande. Les marchands n’hésitent pas à interpeller les potentielles acheteuses qui passent d’un étal à un autre. Assis à même le sol, à l’ombre des parasols, ces vendeurs proposent des légumes en tout genre. Carottes, choux, navets, aubergines. Bref, il y a du tout pour remplir le panier de la ménagère. Mais, il y a un hic : les prix ont flambé.
Panier à la main, Khady Seck négocie le prix du kilo de patate. Emmitouflée dans une robe en coton, le foulard de tête bien attaché, la ménagère semble agacée par le prix proposé par le commerçant. Chaque matin, elle vient se ravitailler en denrées. Mais, ce jour de marché a un goût particulier pour cette mère de famille. Depuis quelques jours d’ailleurs, c’est en trainant les pieds qu’elle s’y rend. Pour cause, la trentenaire explique avoir constaté une hausse des prix des légumes. « J’achetais le kilo [de patate] à 500 FCfa et il me rétorque que c’est à 700 FCfa aujourd’hui », dit-elle, un brin agacé. Cette habituée de ce lieu de commerce a donc du mal à digérer la hausse.
Fatou Sène tient une gargote à quelques encablures de ce populeux marché de légumes. Cette dernière a déjà fait ses courses et est en pleine préparation. La restauratrice s’active à finir la cuisson du riz blanc qui va accompagner le « mafé ». Cette journée est loin d’être semblable aux autres. Avec la hausse du prix de l’oignon et des légumes, Fatou confie avoir du mal à s’en sortir ces derniers jours. Cependant, ce n’est pas une nouveauté pour la restauratrice. « On a l’habitude parce qu’à chaque hivernage, on vit la même situation », dit-elle.
L’hivernage, la racine du mal
C’est une journée comme une autre pour les commerçants du marché Gueule Tapée. Entre deux clients, ces jeunes vendeurs discutent de tout et de rien. La hausse des prix des légumes semble être un épiphénomène pour ces derniers. Pape Niang affirme que cette hausse est due à la période. Habitué du marché de légumes de Notto Gouye Diama, village situé à l’ouest du pays, à 23 km de Thiès, il explique la hausse des prix par le fait qu’une grande quantité de la production pourrit dans les champs. « La chaleur, une baisse de la pluviométrie et l’insuffisance d’infrastructures de stockage » sont, à ses yeux, les causes de la tension actuelle sur les prix. Le jeune homme qui s’active aussi dans le maraichage explique avoir revu les prix de certains légumes à la hausse. Il vend le kilo de choux entre 1000 et 1200 FCfa au lieu de 600 FCfa habituellement. Le kilo d’aubergine amer est également passé de 700 à 1200 FCfa.
Un peu plus loin, Amy Fall est en pleine activité. Elle tente de satisfaire ses clients. La vendeuse a également dû revoir ses tarifs à la hausse. « Le manioc qui coutait 400 FCfa est vendu à 600 FCfa le kg », renseigne-t-elle d’un air dépité. Elle aussi pense que c’est à cause de l’hivernage. Il faut croire que maraîchage et hivernage ne font pas bon ménage !
AFFAIRE ESCROQUERIE, ME EL MAMADOU NDIAYE ARRETE
Me El Mamadou Ndiaye, avocat et maire de Thiaroye sur mer a été arrêté. Selon Libération, le responsable de Taxawu Sénégal élu sous la bannière de Yewwi Askan Wi (Yaw) a été déjà suspendu par l’Ordre des avocats du fait des poursuites engagées contre lui.
Me El Mamadou Ndiaye, avocat et maire de Thiaroye sur mer a été arrêté. Selon Libération, le responsable de Taxawu Sénégal élu sous la bannière de Yewwi Askan Wi (Yaw) a été déjà suspendu par l’Ordre des avocats du fait des poursuites engagées contre lui.
Il lui est reproché, détaille le journal, une vaste escroquerie sur de faux baux en centre ville. Une affaire qui avait valu un séjour en prison au Pdg d’Odis groupe, Oumar Sow.
Près de trois milliards F CFA ont été escroqués à des investisseurs croyant acheter des terrains. Il sera déféré ce vendredi.
CAMPUSEN OUVERT CE LUNDI
La Direction générale de l’Enseignement supérieur du Ministère de l’Enseignement supérieur informe les nouveaux bacheliers 2023 que la plateforme CAMPUSEN sera accessible aux titulaires du baccalauréat 2023 à partir du lundi 14 août 2023
La Direction générale de l’Enseignement supérieur du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation informe les nouveaux bacheliers 2023 que la plateforme CAMPUSEN sera accessible aux titulaires du baccalauréat sénégalais 2023 à partir du lundi 14 août 2023.
A l’en croire les demandes de préinscription et d’admission dans les établissements publics d’enseignement supérieur du Sénégal (universités publiques et instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP)) sont faites sur le site orientation.campusen.sn selon un programme bien établi par le MESRI. Du lundi 14 août 2023 au dimanche 03 septembre 2023 à 23 h 59′; délai de rigueur.
Ainsi les nouveaux bacheliers sont appelés à créer un compte afin d’obtenir un numéro d’Identification Nationale de l’Etudiant (INE). Après ils feront leurs choix d’orientation, munis de leur INE, dans les différentes filières des établissements publics (universités publiques et Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP).
L’ECLATEMENT DE LA COALITION YEWWI ASKAN WI AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les livraisons de ce vendredi 11 août constatent l'éclatement de la coalition Yewwi Askan Wi en se basant sur des propos du maire de Dakar, Barthélémy Dias, et un communiqué de ladite coalition annonçant l’exclusion de Khalifa Sall et de ses partisans.
Dakar, 11 août (APS) – Yewwi Askan Wi (YAW) a fini par éclater, observent les quotidiens en se basant sur des propos du maire de Dakar, Barthélémy Dias, et un communiqué de ladite coalition annonçant l’exclusion de Khalifa Sall et de ses partisans.
‘’Yewwi Askan Wi vole en éclats’’, constate EnQuête, ajoutant que YAW s’est heurtée aux ‘’dures réalités qui gouvernent les partis politiques : c’est-à-dire une certaine forme d’égoïsme, la propension à écraser tout concurrent gênant et à le faire vite’’, explique le même journal.
Il raconte comment la ‘’deuxième force politique du pays’’, dirigée par Taxawu Senegaal de Khalifa Sall et Pastef d’Ousmane Sonko, s’est disloquée.
‘’La courroie de transmission entre le maire Barthélémy Dias et Pastef a rompu’’, observe Libération, Le Quotidien estimant que ‘’la rupture a été consommée depuis trop longtemps à cause d’un conflit d’intérêts’’.
La campagne lancée par M. Dias en vue de la victoire de Khalifa Sall à l’élection présidentielle de 2024 et le réaménagement du bureau municipal de Dakar ont précipité l’éclatement de YAW, selon Libération.
Le bureau municipal a été réaménage pour être conforme à la loi sur la parité entre les hommes et les femmes dans les fonctions électives, ce qui a fait perdre à Abass Fall, un responsable de Pastef, son poste d’adjoint du maire de Dakar.
YAW aurait pris la décision d’exclure Taxawu Senegaal de ses rangs, ce qui, selon Barthélémy Dias et Khalifa Sall, ne peut se faire sans la conférence des leaders de la coalition d’opposition, une instance dont l’ancien maire de Dakar est membre.
‘’Le maire de Dakar a déchiré le communiqué de Yewwi Askan Wi annonçant l’exclusion de Taxawu Senegaal de la coalition’’, écrit L’info.
‘’L’opposition se déchire’’
Tribune fait remarquer que ‘’l’unité de Yewwi Askan Wi est compromise par la guéguerre totale qu’elle vient d’engager contre Taxawu Senegaal par communiqué et point de presse interposés’’.
‘’Un locataire ne peut pas faire sortir le propriétaire de la maison’’, rapportent L’Observateur et d’autres journaux en citant Barthélémy Dias, lequel conteste la légitimité dont se prévaut YAW pour exclure Taxawu Senegaal de ses rangs.
WalfQuotidien est d’avis que l’éclatement de Yewwi Askan Wi n’est autre chose que l’aboutissement d’un projet annoncé par Macky Sall de ‘’réduire l’opposition à sa plus simple expression’’.
‘’Avec la guéguerre que se mènent Taxawu Senegaal de Khalifa Sall et les autres leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, le président Macky Sall est parvenu à ses fins’’, commente WalfQuotidien.
Le Soleil se rend compte que ‘’l’opposition se déchire’’.
Sud Quotidien signale que ‘’les experts ne parlent pas le même langage’’, concernant le non-paiement de l’amende due par Khalifa Sall et Karim Wade.
Condamnés à payer respectivement des amendes de 1,8 milliard et de 138 milliards de francs CFA, les deux leaders politiques ont été politiquement blanchis par une modification du Code électoral.
Sud Quotidien se demande si le non-paiement des amendes peut les empêcher de se présenter à l’élection présidentielle ?
Une intervention militaire de la CEDEAO au Niger, ‘’une affaire pas si simple’’
‘’Il n’y a qu’une réhabilitation qui efface la condamnation et la déchéance [de leur droit d’être éligibles]. Et cette réhabilitation doit être prise en charge par une décision de justice’’, répond Djibril Gningue, un militant de la société civile.
L’expert des questions électorales Ndiaga Sylla estime qu’il n’est pas possible de ‘’leur opposer une quelconque amende pénale en guise d’impôt pour invalider leur candidature’’.
L’intervention militaire annoncée par la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger préoccupe les quotidiens sénégalais.
‘’La CEDEAO a mis en alerte sa force militaire en attente pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions, à n’importe quel prix. Une tempête s’annonce dans le désert’’, lit-on dans Le Quotidien.
‘’Une intervention […] à quel prix ? […] Mais, attention à la poudrière djihadiste !’’ avertit L’info, Le Soleil signalant que l’Algérie et la Libye ne veulent pas d’une intervention militaire de la CEDEAO chez leur voisin.
Les chefs d’État de l’organisation régionale ont décidé de faire intervenir une force militaire au Niger, ‘’dans les brefs délais’’, signale L’As.
‘’Une affaire pas si simple’’, prévient Le Soleil, selon lequel les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, après avoir pris des sanctions financières contre les auteurs du coup d’État au Niger, ‘’disent réaffirmer leur disponibilité constante au dialogue’’. ‘’Pour une résolution du problème nigérien sans les armes’’, ajoute-t-il.
RÉUNION CRUCIALE DES CHEFS D’ÉTAT-MAJOR DE LA CEDEAO POUR RESTAURER L’ORDRE AU NIGER
C'est le dernier développement suite aux recommandations des chefs d’État et de gouvernement de la région lors du sommet extraordinaire du jeudi à Abuja, au Nigeria, annonçant la mise en attente de la force d'intervention de l'organisation
Suite à la décision de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) d’activer la force en attente pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger après le récent coup d’État, une réunion urgente des chefs d’état-major des armées de la région est prévue pour ce samedi 12 août à Accra, au Ghana.
L’information provient de RFI qui cite des sources fiables. Cette réunion des chefs d’état-major des armées de la CEDEAO est le dernier développement suite aux recommandations des chefs d’État et de gouvernement de la région lors du sommet extraordinaire à Abuja, au Nigeria, le jeudi.
Les dirigeants de la CEDEAO y ont pris des mesures concrètes pour répondre au putsch au Niger en activant la force en attente. Elle devrait jouer un rôle crucial dans le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays.
La décision d’activer la force en attente témoigne de l’engagement de la CEDEAO envers la stabilité régionale et la protection des normes constitutionnelles dans ses États membres. Alors que la situation politique au Niger reste tendue, les dirigeants de la région ont clairement exprimé leur volonté de restaurer l’ordre démocratique et de soutenir les institutions constitutionnelles du pays.
NIGER : L'UNION AFRICAINE JUGE INADMISSIBLES LES CONDITIONS DE DÉTENTION DU PRÉSIDENT BAZOUM
Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé vendredi "ses vives préoccupations" sur "la détérioration des conditions de détention" du président nigérien
Dans le même communiqué, le dirigeant "exprime son ferme soutien aux décisions de la Cedeao", la Communauté économique des États d'Afrique de l'ouest, qui a décidé jeudi de déployer une "force en attente" pour restaurer l'ordre constitutionnel au Niger. Mohamed Bazoum, qui avait été élu en 2021, est retenu prisonnier avec sa femme et son fils depuis le coup d'Etat militaire qui l'a renversé le 26 juillet.
Selon l'ONG Human Rights Watch qui s'est entretenue avec M. Bazoum, il a décrit le traitement de sa famille comme "inhumain et cruel", disant ne pas avoir d'électricité depuis le 2 août, ni aucun contact humain depuis une semaine. "Un tel traitement d'un président démocratiquement élu à travers un processus électoral régulier est inadmissible", a dénoncé Moussa Faki Mahamat, en appelant "l'ensemble de la communauté internationale à rassembler concrètement tous ses efforts pour sauver la vie et l'intégrité morale et physique du président Mohamed Bazoum".
Au lendemain d'un sommet de la Cedeao, le dirigeant de l'UA interpelle "les autorités militaires sur l'urgence de stopper l'escalade avec l'organisation régionale, la défiance à son égard et la poursuite de la séquestration du président dans des conditions qui se dégradent de façon inquiétante".
La Cedeao a ordonné jeudi le déploiement d'une "force en attente" pour restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, qui devrait être composée de troupes ivoiriennes, nigérianes et béninoises. Le bloc ouest-africain n'a toutefois pas écarté la voie diplomatique pour rétablir M. Bazoum. Le président du Nigeria Bola Tinubu, qui assure la présidence tournante de la Cedeao, a dit jeudi espérer "parvenir à une résolution pacifique", ajoutant qu'un recours à la force en "dernier ressort" n'était pas exclu.